
4 ans plus tard.
Harry rangea la lettre que lui avait envoyé Hermione avec un air concerné sur le visage. Il avait gardé contacte avec ses amis, du moins Hermione, Fred, George et Ginny et parfois même Neville, durant les quatre dernières années. Sirius et Remus l'appelaient via miroir tous les samedi et il envoyait parfois des lettres à Voldemort, lui demandant comment allait le chaton ou comment ses plans de Seigneur Maléfique Démoniaque Mégalomaniaque se portaient.
Et visiblement, les dits-plans se portaient très bien. Voldemort avait gagné la guerre depuis huit mois. Dumbledore s'était rendu face aux nombreuses morts causées par la guerre et à l'opinion publique qui le dénigrais. Après tout, comme le disait Voldemort, c'était Dumbledore et pas lui qui avait commencé la guerre, lui, il avait prit le pouvoir légalement. Le vieux directeur avait réussi à garder la vie et pouvait toujours diriger Poudlard, mais avait du accepté un superviseur choisit par Voldemort qui s'assurait que les nouveaux décrets éducationnels étaient appliqués.
Déjà qu'il faisait ce qu'il voulait avec le ministère avant ça grâce à Lucius, maintenant il n'y avait plus la moindre résistance face à lui et il avait encore plus le contrôle de Poudlard.
La population avait bien entendu conscience de qui gouvernait vraiment, même si c'était Lucius au poste de ministre, tous savaient inconsciemment que c'était le Seigneur des Ténèbres qui tirait les ficelles dans l'ombre. Mais il ne s'était pas lancé dans une folie meurtrière et la communauté n'avait pas connu une telle prospérité depuis le moyen-âge, c'était dire...
Les choses avaient donc drastiquement changées en Angleterre. Surtout à Poudlard en fait.
La première chose, les nés-moldu étaient enlevés à leur parents dès qu'on détectait leur premier épisode de magie accidentelle et ils étaient placés dans un orphelinat sorcier, construit spécialement pour eux. Ils devaient aussi passer un test d'héritage. S'ils avaient des ancêtres sorciers et que leur famille était toujours en vie, ils devaient l'accepter sous leur toit. Il y en avait eu beaucoup des comme ça et Hermione avait découvert qu'elle avait un arrière, arrière, grand père venant de la famille Lestrange.
D'après elle, la vie avec son oncle Rodolphus n'était pas si mal et elle pouvait apprendre tout ce qu'elle voulait. Elle avait du écrire deux pages dans l'une de ses lettres sur la bibliothèque à laquelle elle avait accès. Autant dire qu'elle ne se plaignait pas trop, mais que Ron avait totalement détruit leur relation en apprenant ses origines. Certains nés-moldus descendaient de familles qu'on pensait éteintes depuis longtemps et pouvaient donc réclamer leur héritage s'ils se montraient suffisamment dignes de la société sorcière.
Pour déterminer qui était digne ou non, un nouveau cours et un nouvel examen obligatoire avaient été imposés à Poudlard. Il s'agissait d'un cours sur la culture sorcière et sur leurs traditions. Ils devaient les connaître et les adopter s'ils voulaient être autorisés à rester dans le monde sorcier. Ceux qui, à dix sept ans, n'avait pas adopté le mode de vie sorcier étaient renvoyé dans le monde moldu après avoir fait un serment inviolable de ne jamais exposer le monde sorcier et de ne plus utiliser leur magie. Ceux qui refusaient étaient envoyé à Azkaban. C'était simple, clair et concis. Ceux qui étaient déjà adultes lorsque la loi est entrée en vigueur avaient sept ans pour passer le test et prouver qu'ils étaient prêts à être des sorciers à part entière.
Les Loups-garous avaient reçu des terres conséquentes avec une forêt afin de pouvoir se construire une société indépendante. Ils avaient reçu les mêmes droits que les sorciers et pouvaient recevoir une éducation magique. Ils devaient juste partir durant la pleine lune pour retourner dans leur territoire afin de ne pas blesser ou contaminer d'autres élèves par accident. Remus avait réussi à se faire accepter par eux en ouvrant une petite école, avec l'aide de Sirius, où il enseignait la magie aux adultes et les bases (histoire, lire, écrire, compter) aux jeunes enfants. Il y avait deux autres adultes qui l'aidaient à tenir l'école. Il s'était fait rejeter par l'Ordre pour avoir « pactisé » avec l'ennemi, mais il ne s'en faisait pas pour ça. Il adorait les enfants et enseigner était ce qu'il avait toujours voulu faire. Sirius et lui avaient conscience que la guerre était futile et ne s'y impliquaient plus. L'animagus avait d'ailleurs mis l'Ordre à la porte, les forçant à chercher un nouveau QG.
Le cours de culture sorcière n'était pas le seul à avoir été mis en place. Le cours de Défense avait été renommé comme cours de magie offensive et défensive. Un cours de magie blanche et un autre de magie noire avaient été ouverts. Ils étudiaient la théorie jusqu'à la troisième année et choisissaient celui dont ils voulaient apprendre la partie pratique parmi les options. Ils n'enseignaient que de la magie neutre ou grise dans les cours principaux, au lieu de la magie strictement blanche d'auparavant.
Le cours sur les moldus avaient été remodelé et était enseigné par un cracmol qui avait vécu toute sa vie dans le monde moldu. Il leur expliquait la technologie moldu et comment elle pouvait être dangereuse pour eux, surtout leurs armes. C'était basiquement du conditionnement montrant les moldu comme un danger et non pas comme de pauvres petites choses inoffensives. Ce cours étaient obligatoire jusqu'à la troisième année.
Voldemort avait même trouvé un alchimiste qui voulait bien enseigner la matière après la cinquième année. Il y avait aussi la possibilité de rester deux ou trois années de plus pour prendre les options qu'on n'avait pas pu prendre en troisième année ou alors pour prendre l'un des enseignements spécifiques proposé pour pouvoir poursuivre des études dans un domaine précis (médecine, création de protections, droit, politique, dresseur de créatures dangereuses...).
Les changement étaient nombreux et Harry hésitait souvent à rentrer pour pouvoir en profiter. Mais il ne pouvait décemment pas le faire alors qu'il était toujours activement recherché. Et il ne voulait pas finir entre les mains de Voldemort.
Il avait quitté l'Australie après deux ans et s'était installé aux États-Unis où il avait appris beaucoup de magies différentes. Il apprenait en autodidacte et demandait parfois des conseilles à ses amis ou à Sirius et Remus dans certains domaines.
Toutefois, il n'était pas resté et avait fini par s'installer au Japon un an plus tôt où il pouvait avoir l'air étrange autant qu'il voulait sans que personne ne s'en offusque. Apprendre la langue avait été compliqué. Apprendre à l'écrire l'avait été encore plus. Mais il avait fini par s'habituer. Les sorts de traductions et d'apprentissages avaient beaucoup aidé.
Il prenait des cours d'arts martiaux et de maniement du katana depuis son arrivée et allait à un lycée spécialisé où il apprenait à cuisiner et à programmer des ordinateurs, en plus des cours normaux.
Hedwige ne pouvait pas parcourir trop souvent la distance entre Okinawa et l'Angleterre, donc il utilisait plus souvent Dobby comme messager, sauf quand il envoyait des messages à Voldemort.
Les dernières nouvelles d'Hermione étaient cependant inquiétantes. D'après ce qu'elle avait entendu de son oncle, Voldemort comptait rassembler son armée et s'attaquer aux moldu d'Angleterre afin d'en faire une terre totalement sorcière. Il ne savait pas si le mage noir était sérieux, mais s'il l'était, ça allait poser de gros problèmes.
Le plus gros d'entre eux étant les bombes chimiques et atomiques que les sorciers risquaient de se prendre sur le coin de la gueule. Ce qui serait assez inconvénient pour la continuité de leur existence.
« On pourrai, tu sais, je propose juste hein, mais voilà, comme qui dirais faire... »
« Non. »
« Mais pourquoi ?! C'est la seule solution ! »
« Non quand même. On ne va pas déclencher d'apocalypse zombie. »
Il s'était totalement détaché de ses émotions depuis son départ de Poudlard. Il n'arrivait même pas à ressentir de la colère ou des émotions de bases comme celle-ci. Tout ce qu'il avait, c'était son instinct.
Mais cela ne l'empêchait pas de toujours suivre ses principes et sa morale. Même si ça ne lui ferait ni chaud ni froid de les enfreindre. Mais il s'y tenait avec une ténacité surprenante. Peut-être étais-ce parce que c'était la dernière chose lui rappelant qu'il avait un jour été un humain.
Mais Phoenix continuait d'insister régulièrement pour qu'il fasse une petite apocalypse. Le saligot avait même eut l'audace de prendre le contrôle quand il dormait pour mordre quelqu'un quand il s'était arrêté en Californie. Heureusement, le coloc du gars était du genre à beaucoup jouer aux jeux vidéo et en le voyant prêt à le bouffer, il lui avait éclaté la tête avec une batte de base-ball et personne d'autre n'avait été infecté. Le gars avait fini en prison car personne ne voulait le croire, mais les sorciers avaient relancé les recherches dans le secteur, ce qui l'avait décidé à quitter le continent pour le premier pays venu, le Japon. Un stewart s'était d'ailleurs réveillé en sous-vêtement dans l'un des hangars de l'aéroport.
Il soupira avant de se lever et de s'allonger dans son lit. Il avait un mage noir cleptomane à sermonner. S'il acceptait d'ouvrir la communication.
Il rouvrit les yeux sur son monde intérieur, du moins l'entrée où dormait Phoenix. Il ignora le gamin qui boudait encore parce qu'il ne voulait pas faire d'apocalypse et se dirigea vers la porte en bois marquée d'une marque des ténèbres. Il l'ouvrit. Il prit une inspiration. Et il cria :
_ Voldemort !!!
Il attendit un peu avant de sortir dans le vide qui se trouvait entre leurs deux esprit. Il referma la porte à demi et attendit patiemment que l'autre se ramène. Il attendit pendant une minute avant de crier de nouveau le nom du mage noir. Lorsqu'il n'apparut pas au bout de une autre minute, il recommença. Encore. Et encore.
_ Quoi ?
Il semblait d'une excellente humeur. Harry leva un sourcil avant de dire d'un ton impatient :
_ Ah ba enfin, ça fait vingt minutes que je vous appelle.
_ Il ne t'es pas venu à l'idée que j'étais occupé ?
_ Il est vingt heure, vous lisez toujours dans votre bibliothèque à vingt heure.
Ce fut au tour de Voldemort de lever un sourcil.
_ Comment est-ce que tu sais ça ?
_ J'ai suffisamment eu accès à votre esprit pour connaître votre emploi du temps.
_ La dernière fois que tu as pu y entrer, c'était il y a quatre ans. Qu'est-ce qui te fais dire que je n'ai pas changé mes habitudes depuis ?
_ Vous êtes maniaque.
Avait-il besoin de dire plus ? Non. Un maniaque ne changeait jamais ses habitudes, surtout un maniaque hyper compulsif comme Voldemort qui aime absolument tout contrôler. Voldemort se renfrogna légèrement mais il ne pouvait pas le contredire car c'était vrai, il n'avait pas changé ses habitudes en quatre ans. Il se contenta donc de demander :
_ Qu'est-ce que tu veux ? Je suppose que tu ne m'as pas appelé pour me dire que tu avais enfin gagner quelques cellules grises et décidé de venir chez moi.
_ Nop, toujours pas décidé à venir m'enfermer dans votre manoir. J'ai juste reçu des nouvelles du pays assez étrange. Elles disaient que vous aviez la stupide idée de lancer une extermination des moldus d'Angleterre. Mais je suis sûr que vous ne feriez pas une telle connerie.
_ Je n'ai pas l'intention de faire ça. Je compte rappeler aux moldus où est leur place.
_ Hum... Il me semble qu'au début de notre correspondance, on a parlé des moldus. Et de, je sais pas moi, la bombe atomique, ça vous parle ? Les armes biochimiques ? Les missiles ? Ce genre de choses. Vous pensez réellement qu'ils se laisseraient dominer par une petite minorité ? Ils vont nous exterminer en moins de deux heures.
_ J'ai créé des protections pouvant supporter une bombe atomique. Donc ça ne posera aucun problème, ils ne feront que se détruire eux-même.
_ Et comment vous savez que ça marchera ? Et les autres communautés sorcières ? Comment elles vont se défendre elles ?
_ Si elles veulent mes protections, elles devront accepter de se soumettre à mon régime. Et je sais qu'elle fonctionneront. Je sais ce que je fais Potter. Maintenant, va-tu enfin te décider à me rejoindre ?
_ Non. Bon, si vous pensez pouvoir dominer le monde comme ça, bon courage. Mais sachez que je serais là pour vous dire « je vous avez prévenu » quand votre super plan se retournera contre vous.
Il se détourna et retourna dans son esprit en claquant la porte derrière lui. Il la ferma hermétiquement avant de s'asseoir par terre à côté de Phoenix. Ça n'allait jamais marcher... Les autres communautés n'allait pas se soumettre aussi facilement. Et ces protections... Il savait que Voldemort était un génie, mais même lui ne pouvait pas faire grand chose contre les radiations. Ou, pouvait-il ?
Harry réfléchit un moment avant de prendre sa décision. Il allait attendre et voir. Si les choses bardaient, il interviendrait, d'une manière ou d'une autre. Il sentit soudain un poids s'ajouter sur ses épaules.
_ Tu sais, on peut facilement réduire la population mondiale si on s'attaque à la Chine et l'Inde en premier. C'est 43% de la population mondiale là-bas.
_ Je sais. Mais non. Pas pour le moment.
Il pouvait sentir Phoenix sourire joyeusement dans son dos et soupira. L'humanité, c'était bien, mais parfois il fallait savoir assumer à cent pour cent ce qu'on était, n'est-ce pas ?
-sSs-
Voldemort ouvrit les yeux dans son fauteuil où il lisait le soir. Il se redressa et se leva. Il se rendit dans son bureau et appela Lucius par la marque. L'homme arriva rapidement et s'inclina avant de demander :
_ Que puis-je faire pour vous ?
_ Est-ce que tout le monde a été vacciné ?
_ Oui. Tous les sorciers ont reçu le nouveau vaccin obligatoire ainsi que les cracmols et les familles donnant des nés-moldus.
_ Parfait.
_ Pourquoi mon Seigneur ?
_ Notre ami a mordu à l'hameçon.
Le regard du blond s'éclaira et il demanda :
_ Vous êtes sûr qu'il agira ?
_ Certain. Assure-toi que les zones sensibles sont protégées et que ceux y vivant sont prêts à évacuer vers les zones de refuge.
_ Oui, mon Seigneur.
Il lui fit signe de s'en aller et Lucius partit aussitôt. Voldemort sourit pour lui-même, jusqu'à ce qu'une boule de poile saute sur ses genoux en ronronnant. Il soupira en regardant le chat noir. Il était gros, avait un morceau d'oreille arraché et un œil en moins à cause de ses nombreuses bagarres avec les animaux autours du manoir. Il se battait avec tout ce qui bougeait et sautait aussi sur toutes les femelles qu'il trouvait, qu'importe l'espèce. Il l'avait renommé Gredin, mais Nagini continuait de l'appeler Tommy. Il devait avouer qu'il s'était un peu attaché au chat. Surtout quand il avait découvert que Bellatrix était allergique aux poiles de chat. Gredin avait prit l'habitude de le suivre partout et venait souvent sur ses genoux en ronronnant.
Au début, il avait refusé le chat parce que c'était Potter qui lui avait envoyé, ensuite parce qu'un Seigneur des Ténèbres avec un chat, c'était tout simplement ridicule. Mais un jour Gredin avait sauté à la figure de Bellatrix et lui avait laissé de jolies marques de griffes en travers de la figures (qui n'étaient malheureusement pas restées) et la sorcière n'avait pas eu le temps de lui jeter un sort car elle avait fait une violente réaction allergique instantanée. Depuis, il tolérait le chat.
Il se laissa aller dans son siège en grattant distraitement Gredin derrière les oreilles. Potter avait mordu à l'hameçon. S'il connaissait bien le garçon, il fera en sorte de sauver les sorciers, quitte à revenir sur sa décision de ne pas créer d'apocalypse zombie.
Le problème des moldus, c'était surtout leur nombre. Mais si on pouvait le réduire drastiquement rapidement, alors ils ne pourraient rien faire contre eux. Surtout si la panique causée par l'épidémie les faisait s'entre-tuer plutôt que chercher à leur lancer leurs bombes sur le coin de la gueule.
Il savait qu'il faudrait une petite motivation au garçon, c'est pour cela qu'il avait créé des zones de sécurité auxquelles menaient des portoloins distribués à tous les sorciers et sorcières vivants ou travaillant dans les zones connues des moldus. Il avait aussi renforcé les protections sur Poudlard et Près-au-lard en y ajoutant quelques-unes de son invention. De cette manière, lorsqu'il commencera la guerre et que le gouvernement moldus commencera à bombarder le Chemin de Travers et l'endroit où se trouvait le ministère de la magie, Potter sera forcé d'agir.
Et son petit Horcruxe finira forcément par se retrouver auprès de lui une fois que toutes les communautés sorcières défendant les moldus se seront misent à le chercher activement de nouveau et qu'il n'aura plus la foule pour se cacher.
Et en prime, si les autres communautés voulaient le vaccin, elles devront se soumettre à son autorité.
Il était gagnant sur tous les plans.
Il sourit pour lui même. Il avait vraiment bien fait de réabsorber ses Horcruxes. Son intelligence hors du commun lui avait manqué.
-sSs-
Harry regarda le journal que lui avait rapporté Dobby trois jours plus tard. Voldemort avait vraiment déclaré la guerre aux moldus d'Angleterre. Et le Chemin de Travers avait été détruit en représailles.
« Des protections contre les bombes ! Mon œil ! Si ça continue comme ça, les sorciers n'ont aucune chance. Il est stupide ou quoi ? »
« Donc... On lance le plan Apocalypse ? »
« C'est moi ou tu utilise une majuscule et des italiques pour ce mot ? »
« Je ne vois pas de quoi tu parles. Alors ? »
Phoenix était excité comme une puce. Harry soupira et regarda son appartement d'un air morne.
_ Dobby, range mes affaires, on s'en va.
« La Chine et l'Inde, hein... »
-sSs-
Voldemort siégeait avec Lucius à la Confédération Internationale des Sorciers. Les sorciers se disputaient autour d'eux à cause de la très récente invasion de zombie en Asie, en Angleterre et en Amérique. Ils écoutaient en silence, jusqu'à ce qu'un représentant indien ne se tourne vers eux :
_ C'est étrange que cette invasion se soit déclarée juste après que vous ayez dévoilé notre existence aux moldus en essayant de déclarer une guerre contre eux.
_ Seriez-vous en train d'insinuer que j'ai le moindre contrôle sur le jeune Potter ?
_ On ne l'a pas vu depuis l'incident aux Etats-Unis, dit le représentant des USA. Vous pouvez peut-être le cacher.
_ Je ne le cache pas. Et je ne me considère pas responsable, même si son intervention m'a permis de nettoyer mon pays de la vermines. Si les zombies vous posent autant problème, je suis même disposé à vous fournir un vaccins contre leurs effets.
_ Et je suppose, fit le représentant français. Que ce vaccin a un prix.
_ Bien entendu, répondit-il avec un sourire charmeur. Vous aurez juste à signer ce petit contrat, rien de plus.
Il sortit un contrat de sa poche en plusieurs exemplaires et les fit passer dans l'assemblée. Il attendit tranquillement alors que tous lisaient. Certains avaient déjà perdus beaucoup de membres de leur communauté et signèrent donc sans protester. Mais d'autres refusèrent catégoriquement. Voldemort promit d'envoyer des hommes pour vacciner les populations ayant signer le contrat magique le nommant gouverneur de la communauté, au-dessus du dirigeant natif.
Le plan marchait parfaitement bien. Il avait déjà assemblé des équipes chargées de chasser et brûler tous les zombies en Angleterre et de ramener les survivants moldus dans une zone spécialement créée pour eux.
Et avec un peu de persuasion, les pays réticents finiront aussi par signer, il le savait. Et à ce moment-là, il aura le monde à ses pieds.
Il aurait presque rit diaboliquement, mais il se réservait ça quand il sera rentré chez lui.
Et il devait trouver Potter.
-sSs-
« On l'a fait ! »
« Content ? »
« Très. »
« Tant mieux. Bon, on s'attaque à l'Australie ? »
« Okay ! »
Harry leva les yeux au ciel et s'éloigna de la ville Allemande qu'il venait de contaminer. Une fois qu'il avait commencé, c'était plutôt facile de griffer quelques personnes au hasard. Il n'avait aucune réticence, car à la base, s'il hésitait, c'était parce qu'il voulait garder une certaine morale. Mais son manque d'émotion ou sentiment rendait les choses faciles. Et sa conscience, en l’occurrence Phoenix, était totalement d'accord avec l'idée de l'apocalypse.
Et il avait un manteau cool. Il l'avait commandé après la visite de son double et il était en peau de dragon noire. Il tombait jusqu'à ses chevilles mais ne se fermait que jusqu'aux hanche. Il avait aussi laissé ses cheveux reprendre leur couleur naturelle et les avait attaché comme d'habitude en une multitudes de tresses rassemblées en une queue de chevale.
Il attrapa la main que lui tendit Dobby et ils disparurent.