
Phoenix
Harry regarda circonspect les deux objets dans ses mains et se tourna vers son parrain et Remus en levant un sourcil.
_ Vous êtes sûr ?
_ Mais oui Harry ! Répondit joyeusement Sirius. C'est du cuir de dragon, quasiment impossible à détruire.
_ Je ne suis toujours pas convaincu que ce soit une bonne idée, marmonna-t-il.
Il mit néanmoins le protège dent avant d'attacher le masque de cuir couvrant toute la partie basse de son vissage, nez compris et s'assura que les attaches étaient bien fixées avant de vérifier ses gants et ses bottes. Normalement, il lui sera impossible de blesser l'un des deux hommes s'il passe en mode berserk. Ils étaient dans l'ancienne salle de bal de la maison des Black qui était assez spacieuse pour qu'ils puissent se déplacer tranquillement. Les portes avaient été verrouillées et Dobby s'était assuré que personne ne puisse regarder ou écouter ce qui se passait à l'intérieur.
Harry s'éloigna de Remus et Sirius et leur fit face les mains levées devant lui en posture défensive. Il s'était mis d'accord avec les deux adultes pour tester ses capacités à la magie sans baguette pendant leur expérience.
Il régula calmement sa respiration, se concentrant pour réduire les battements de son cœur et se concentra avant de hocher brièvement la tête. Sirius attaqua le premier avec un simple stupefix et Harry esquiva de côté. Les sorts s'enchaînèrent ensuite les uns après les autres et le jeune homme s'efforçait de soit les bloquer avec ses mains ou un bouclier, soit les esquiver tout en essayant de garder le contrôle sur sa respiration. L'exercice était assez difficile car il devait fournir des efforts physiques, magiques et mentaux et c'était plus épuisant qu'il ne l'avait pensé au début.
C'est pour cela, qu'au bout d'une dizaine de minute, il se prit un léger sort de découpe dans le bras et tomba à terre. Sirius voulu s'approcher pour voir s'il allait bien, mais Remus le retint et il eut bien raison car Harry se releva lentement et tourna brusquement la tête vers eux. Sa peau était plus pâle que jamais et ses yeux étaient noirs veinés de rouge. Remus était même sûr d'entendre un grognement sortir de la gorge de l'adolescent.
Il fonça sur les deux adultes à une vitesse supérieure à la moyenne et ils se séparèrent, chacun d'un côté pour l'éviter. Sirius essaya de l'immobiliser avec un sort, mais une vague de magie le repoussa et il fut propulsé dans le mur derrière lui.
_ Wow. On dirait qu'il a une magie sauvage comme ça, commenta-t-il en se relevant.
_ Oui. Un berserk comme il l'a dit.
_ Harry ! Calme-toi !
Mais il n'écouta pas et fonça sur Sirius qui se mit à l'éviter comme il pouvait.
_ Pourquoi moi ?
_ Je ne sais pas, essaye de l'immobiliser physiquement.
Sirius se mit dos au mur dans l’intention d'attraper Harry, mais quand le zombie essaya de le frapper et qu'il esquiva, le poing s'enfonça de quelques centimètres dans le mur.
_ Je crois que je passe. Harry, reprends le contrôle !
Harry flottait dans un espace noir et vide. Il voyait ce qu'il se passait comme à travers un écran, mais il ne pouvait pas agir. Son Instinct était plus fort, il n'arrivait pas à le contrôler. C'était comme quand il avait vraiment très faim, au début, il ne pouvait que céder. Il essayait pourtant, il ne voulait pas tuer Sirius !
Il ferma les yeux et se concentra pour contrer son Instinct. Il avait pris le dessus après le sort de découpe, donc sûrement à cause de la blessure pour le protéger... Il devait lui faire comprendre que Sirius n'était pas une menace, il devait reprendre le contrôle. Il était le maître de son esprit, pas son Instinct.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, un garçon se trouvait face à lui, il devait avoir une dizaine d'année et avait des traits qui lui disaient vaguement quelque chose, les cheveux blanc, la peau extrêmement pâle et les yeux noirs, veinés de rouge, avec les ongles noirs et il ne portait rien. Il devina aussitôt de quoi il s'agissait.
_ Rends-moi le contrôle, ordonna-t-il.
_ Pourquoi ? Il t'a attaqué.
_ Parce que je lui ai demandé, pour tester si je pouvait entrer en combat sans que tu n'interviennes.
_ Je suis là pour te protéger, répliqua-t-il. Bien sûr que j'interviens lorsque tu es blessé.
_ Qui es tu ?
_ D'après toi ? J'étais endormi jusque maintenant, mais désormais, je peux te protéger au maximum de mes capacités et je le ferai.
_ Sirius n’est pas une menace. C'est mon parrain. Si tu es moi, si tu es mon Instinct de survie ou quelque chose dans le genre, tu devrais le savoir !
_ Je n'existe que pour éliminer ceux qui te veulent du mal.
_ Mais pas mes amis !
_ Il t'a attaqué.
_ Parce que je lui ai demandé. Si j'ai vraiment besoin de ton aide, je te le dirai.
_ Pourquoi ? Tu as toujours ignoré mon existence jusque là. J'étais tout seul dans le noir...
_ Je ne savais pas que tu existais, je suis désolé. Si tu veux, on peut discuter de temps en temps ? Je te promets que tu ne seras plus seul si tu me rends le contrôle maintenant.
_ Tu me le jures ? Je ne serai plus seul ?
Il y avait tellement d'espoir dans sa voix, on aurait dit un petit garçon cherchant à être accepté par les autres à tout prix. Il lui rappelait lui-même lorsqu'il avait découvert le monde magique, il voulait juste être accepté. Ne plus être tout seul.
_ Je te le jure.
Le garçon lui sourit avant de dire :
_ Je suis Phoenix, je t'ai sauvé quand tu t'es fait griffer et quand le basilic t'a mordu. Je te protégerai toujours, c'est ma seule raison d'exister.
_ Merci, Phoenix. Je ne l'oublierais pas. Mais il va falloir qu'on s'entraîne tout les deux. Comment est-ce que j'entre en contact avec toi ?
Il pencha la tête sur le côté, semblant réfléchir. Puis, ils se retrouvèrent soudainement dans l’antichambre de ses défenses mentales.
_ Je serai ici.
_ D'accord. Je reviendrai.
Le garçon hocha la tête et soudain, un nid végétal apparut dans un coin et il s'y pelotonna.
Harry ferma les deux et les rouvrit en retournant dans son corps.
Sirius commençait à penser que c'était perdu lorsque Harry s'immobilisa d'un coup et ses bras retombèrent sur ses côtés. Il avait le regard vide et semblait plongé dans ses pensées.
_ Tu penses qu'il a réussi ?
_ Je ne sais pas... Il faut attendre qu'il revienne à lui avant de sauter aux conclusions hâtives.
Il hocha la tête et se releva du sol où il était tombé avant de s'asseoir contre le mur à côté de Remus en récupérant sa respiration.
_ Je me demande quand même pourquoi il n'attaquait que moi...
_ Peut-être que c'était parce que le sort qui l'a touché était le tien ?
_ Peut-être...
Il pointa sa baguette sur ses quelques blessures pour les soigner sommairement avant de lancer un tempus. Le repas de midi allait bientôt être servi... Ils avaient réussi à esquiver la corvée de nettoyage pour la matinée, mais Molly allait encore leur faire des reproches parce qu'ils n'aidaient pas et passaient soi-disant leur temps à ne rien faire tous les deux, maintenant trois.
Finalement, au bout de cinq minutes, Harry se secoua et se retourna. Les deux adultes avaient leur baguette prête, mais ils se détendirent en voyant les yeux verts. Harry se laissa tomber par terre, épuisé, mais légèrement satisfait.
Dobby l'approcha, sortit quelque chose de sa poche et lui tendit.
_ Dobby a fait des bonbons pour monsieur Harry Potter.
_ Merci Dobby, répondit-il en prenant le bonbon rouge et en retirant le cuir.
Il le mit dans sa bouche, c'était un bonbon dur à sucer, avant de se relever et rejoindre les deux adultes. Il se laissa tomber de nouveau devant eux et Sirius commenta :
_ Tu es sacrément dangereux en mode berserk...
_ Ah bon ?
_ Oui. Regarde l'état du mur et du sol !
Il observa la salle autour de lui et remarqua les quelques dégâts fait.
_ Oups...
_ Ce n’est pas grave, rien d'irréparable pour les elfes, fit Sirius.
_ D'après ce qu'on a pu voir, tu as une magie sauvage lors de ton mode berserk, fit Remus. Et tes capacités physiques sont nettement augmentées.
« C'est parce qu'un corps humain a une limite physique à ne pas dépasser pour ne pas se tuer à l'effort. Comme tu es un zombie, la limite n'existe plus et je peux aller à cent pourcent et plus. Mais je vais essayer d'y aller doucement pour éviter de trop t’abîmer. »
Harry sursauta légèrement en entendant la voix dans sa tête. Est-ce qu'il était finalement devenu dingue ?
« Idiot, c'est moi, Phoenix. »
« Ah ! Pourquoi, moi, je n'ai pas le droit à cette levée de limite ? »
« Parce que tu es l'humain. »
« Je ne suis plus humain. »
« Vrai, c'était juste une façon de parler. »
« Comment ça se fait que tu me parles que maintenant et pas avant ? »
« Avant tu ne m'entendais pas... Mais maintenant que tu m'as trouvé, tu m'entends ! »
« Logique... Je suppose. Et la magie ? »
« Ta limite est levée, mais tu devrais établir jusqu'où tu peux aller sans t'épuiser totalement. »
« Que se passe-t-il si je m'épuise totalement ? »
« Je prendrais le contrôle de force pour que tu te reposes. »
« Merci de prévenir. »
« De rien. »
Harry soupira avant d’expliquer à Sirius et Remus ce qu'il s'était passé et de leur rapporter ce que Phoenix venait de lui dire.
_ Donc, si j'ai bien compris, dit Sirius. Les larmes de phénix qui sont dans ton corps se sont totalement réveillées et ont créé une seconde personnalité qui te sert de protecteur. c’est ça ?
_ Oui. D'après Phoenix, il a commencé à s'éveiller lors de ma troisième année et il est devenu de plus en plus fort mais il ne parvenait qu'à faire de petites choses, comme débloquer ma magie aux bons moments ou guérir mes blessures plus rapidement. À l'époque, il n'avait quasiment pas de conscience. Mais quand je me suis fait griffer, il s'est totalement réveillé et a réduit les dégâts provoqués par ma transformation. Il a réussi à obtenir une force psychique dans mon esprit et a pris le dessus sur mon instinct pour me protéger lorsque je suis en danger. Il prend de lui-même le contrôle de mon corps quand mes instincts de zombie surgissent aussi, pour me protéger. C'est pour ça que quand je ne mangeais pas assez au début, je passais en mode full zombie.
_ Je vois, fit Remus. C'est étonnant qu'il ait réussi a obtenir une certaine force mentale, mais avec la magie on ne sait jamais et les phénix sont des créatures extrêmement puissantes.
Harry hocha la tête et ils discutèrent un moment pour décider d'un emploi du temps pour les divers entraînements d'Harry. Le matin, ils travailleraient sur sa coopération avec Phoenix et le soir ils amélioreraient ses défenses mentales. Il devrait aussi méditer un peu pour trouver son animagus et travailler sa magie sans baguette. Le deuxième mois des vacances allait être bien rempli, surtout si on y ajoutait les corvées de ménage données par madame Weasley.
Finalement, ils partirent manger avec les autres et Harry en profita pour discuter avec ses amis. Ils essayèrent de savoir ce qu'il avait fait avec Sirius et Remus durant la matinée, mais il ne leur dit absolument rien, ce qui augmenta leur curiosité à ce sujet.
Au moment de servir le dessert, Molly se leva et annonça :
_ Demain, vous êtes tous dispensés de ménage.
_ Ouais !
Les enfants étaient on ne peut plus heureux à la perspective d'avoir la journée pour eux. Harry sourit et madame Weasley se tourna vers lui :
_ Harry, mon chéri, dis-moi ce qui te ferais plaisir à manger demain.
_ Pourquoi moi ?
_ Harry... grogna Hermione. Demain on est le 31 Juillet.
_ Oh ! C'est vrai, j'avais oublié.
_ Il n'y a que toi pour oublier ton propre anniversaire, vieux, fit Ron.
Il eut la décence de baisser la tête avec un sourire coupable avant de dire à la matriarche Weasley :
_ N'importe quoi fera l'affaire madame Weasley, ce que vous cuisinez est toujours excellent.
_ Oh Harry, tu me flattes, répondit-elle en rougissant. Tu es sûr que tu ne veux rien de spécial ?
_ Certain.
Il aurait bien répondu « un cerveau » mais il n'était pas sûr que ce soit très bien accepté, il ne savait pas pourquoi. Il entendit Phoenix ricaner dans son esprit à cette pensée et il eut un sourire en coin. Voilà qu'il se mettait à faire des plaisanteries sur son état, il était définitivement cinglé...
Le reste de la journée se passa tranquillement, entre le nettoyage, la session d'occlumancie et les blagues des jumeaux. Le soir venu, après le dîné, les enfants furent tous envoyés se coucher alors que des adultes arrivaient, soit par la porte d'entrée, soit par la cheminée de la cuisine. Ils se rassemblèrent tous dans la chambre de Ron et s'assirent où ils purent, Harry et Ron sur le lit à gauche de l'entrée, les jumeaux sur celui à droite avec Ginny entre eux et Hermione sur une chaise.
_ Qu'est-ce qui se passe en bas ?
_ C'est vrai que c'est la première depuis que tu es là Harry, répondit Hermione. Il y a une réunion de l'Ordre.
_ Oh.
_ Ouais, dit Ron. On essaye d'écouter ce qu'ils disent depuis le début, mais jusque maintenant on n'arrive à rien, ils ont mis des sorts autour de la pièce pour nous empêcher de les espionner.
_ Même nos oreilles à rallonge ne fonctionnent plus aussi bien, se plaignit Fred, ou George ?
_ Oreilles à rallonge ?
Les jumeaux sortirent deux objets de leur poche et Harry se retrouva avec une oreille reliée à un long fil caoutchouteux ressemblant à de la peau dans la main. Il l'observa, intrigué, pendant que l'un des jumeaux expliquait le fonctionnement :
_ Tu glisses une oreille dans un interstice et tu peux écouter tout ce qui se passe et se dit en mettant le bout dans ton oreille.
_ Pratique.
_ Ouais, sauf si on ne peut pas les glisser sous la porte, marmonna l'un des jumeaux.
Harry hocha la tête et rendit l'oreille à l'un des deux avant de s'appuyer contre le mur.
_ De toute façon, je ne vois pas pourquoi vous voulez écouter.
Ils le regardèrent tous comme s'il avait perdu la tête et il souleva un sourcil en réponse.
_ Quoi ?
_ Tu... Harry ! C'est une réunion de l'Ordre ! Ils parlent sûrement de Tu-sais-qui et de ce qui se passe à l'extérieur !
_ Et ?
_ Tu ne veux pas nous faire croire que ça ne t'intéresses pas, fit Ron d'un ton outragé.
_ Si. Et même, qu'est-ce que vous en feriez de ces infos ? Vous iriez voir les Mangemorts et tonton Voldy pour les combattre ?
_ Bien sûr, répondit Ron.
Cette réponse lui valu un taquet d'Hermione derrière la tête.
_ Ne sois pas stupide Ron, on ne fait pas le poids pour le moment. Et Harry, qu'est-ce que c’est que ce surnom ? Tonton Voldy ?
_ C'est pas ma faute si vous supporter pas que je dises Voldemort...
Ils grimacèrent tous à l'entente du nom et Harry soupira. Il fallait bien qu'il leur donne sa décision un de ces jours.
_ Bon, écoutez... Si je ne m'intéresses pas à ce qui se passe dehors, c'est tout simplement parce que je considère que ça ne me regarde pas. J'ai décidé d'arrêter de jouer les héros, de risquer ma peau pour rien et de laisser les adultes faire leur job. J'en ai assez de manquer de mourir quasiment tout les ans. J'en ai assez qu'on s'attende à se que je fasses des choses extraordinaires. Je sais que ça ne se voit pas, mais je tiens à ma vie et l'année dernière, je suis passé beaucoup trop prêt de la mort à mon goût.
_ Donc... Tu ne vas rien faire contre Tu-sais-qui ? demanda Ginny d'une petite voix.
_ S'il ne m'attaque pas en premier, non je ne ferais rien. Je resterais hors de cette guerre.
_ Mais pourquoi ? Fit Ron. Tu ne peux pas ! Il a tué tes parents ! C'est un meurtrier !
_ Et pourquoi est-ce que je serais obliger de me battre ? Je n'ai jamais signer pour ça moi ! Je n'ai jamais demandé à être le putain de Survivant ! Je n'ai jamais demandé à avoir un foutu mage noir psychopathe au derche ! Je n'ai jamais demandé à être célèbre parce que je suis orphelin ! Personne ne me demande jamais mon avis ! Ni Dumbledore, ni Voldemort, ni même vous ! Je ne sais même pas pourquoi les deux camps se battent, je ne sais quasiment rien du monde sorcier à part Poudlard, le chemin et Travers et que les mages blancs sont les gentils et les mages noirs sont les méchants qui doivent être génocidés ! Je n'ai de responsabilité envers personne, si je veux être lâche et me terrer dans mon coin pendant que les autres se battent, alors je le serais. Je refuses de me battre, de risquer ma peau dans une guerre que je ne comprends même pas. J'ai quinze ans ! Quinze ans et j'ai déjà manqué de mourir plus de fois qu'une personne normal ne le devrait. Je suis fatigué de tous ça. Si vous n'êtes pas d'accord avec ma décision, je m'en fiches, je ne changerais pas d'avis, pas avant d'avoir passé ma majorité...
Il y eu un silence après sa déclaration et il les observa tous durement. Il refusait de participer à cette guerre et ils allaient devoir l'accepter. Hermione semblait d'accord avec lui car elle hocha la tête avec un air de compréhension. Ginny hésita un peu mais elle hocha aussi la tête. Les jumeaux lui sourirent et commentèrent :
_ T'inquiète pas Harry.
_ Quoi que tu décides.
_ Tu seras toujours notre ami.
_ Donc tu peux dire au monde.
_ D'aller se faire voire.
_ Nous, on reste avec toi !
_ Merci les gars.
Ils se tournèrent vers Ron qui leva les mains en signe de défenses et dit :
_ Du calme. J'ai déjà fait la connerie de le laisser tomber l'année dernière, je ne comptes pas recommencer de ci-tôt.
Harry lui sourit et ils repartirent sur une discussion plus légère, le jeune demi-zombie avalant au passage un bonbon pour tenir jusqu'à son dîné avant d'aller se coucher. Il était juste heureux que ses amis acceptent sa décision. Il eu même peur que Hermione lui saute dans les bras ou éclate en sanglot en apprenant qu'il comptait se concentrer sur ses études cette année et Ron grogna en comprenant qu'il allait devoir soit travailler avec eux, soit rester derrière. Cependant, quand ils l'interrogèrent encore sur ses activités avec Sirius, il se sentit un peu coupable de ne rien leur dire, surtout que Ron semblait le plus frustré par son prétendu « manque de confiance » et se plaignit fortement parce qu'il passait beaucoup moins de temps avec eux. Il finit par leur dire que Sirius lui parlait de ses parents et lui apprenait l'occlumancie et travaillait avec lui sur de la théorie de magie défensive, ce qui suffit à les calmer mais entraîna un interrogatoire en règle d'Hermione sur l'occlumancie.
La journée s'était plutôt bien passée au final. Le lendemain, il aurait quinze ans et après ça, il aurait le droit à un mois d'entraînement intensif. Et tout ce qu'il avait à faire, c'était cacher sa condition. Rien de plus simple, vraiment.