Christmas Magic is here !

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Christmas Magic is here !
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Summary
Il était là, attendant simplement qu’un client l’achète, espérant trouver une âme charitable pour qu’il puisse faire son office : Offrir un chocolat par jour pendant vingt-quatre jours pour attendre Noël. Un peu de bonheur dans cette période d’attente fébrile. Un certain John Watson le sauva en le glissant dans son panier de courses. Le Calendrier fut heureux. John, lui, ignorait qu’il trouverait bien plus que de simples chocolats dans ce calendrier de l’Avent.
Note
Ceci est un cadeau de Noël pour Maeglin Surion. J'espère que cela lui plaira, et à vous aussi. Comme c'est le principe du calendrier de l'Avent, il y aura un chapitre posté chaque jour jusqu'à Noël (enfin si tout va bien, on est jamais à l'abri d'un accident hein.). Bonne lecture. Lili
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Où John et Sherlock découvrent que la vérité historique n’est pas toujours véridique.

John s’étira longuement, un sourire aux lèvres. Un poids sur son flanc lui fit froncer les sourcils et baisser le regard. Il tomba sur une touffe de cheveux bouclés qu’il connaissait bien. En faisant bien attention de ne pas réveiller le squatteur, John se tordit le cou pour voir comment le corps, mince certes mais très grand, du détective tenait avec lui dans un lit une place.

Son sourire s’agrandit en voyant la façon dont Sherlock était recroquevillé contre lui, ses pieds dépassant du bout du lit et son arrière train dans le vide. Il tenta de se rapprocher du bord du matelas pour laisser un peu plus de place au détective, mais celui-ci s’accrochait à lui comme une moule à son rocher. Amusé, John renonça à bouger et attendit patiemment que son colocataire daigne se réveiller.
- Ce soir on dort dans mon lit ! Au moins il y a de la place ! grommela la voix grave du plus jeune.

- Et qu’est-ce qui te fais croire que je suis d’accord ? s’enquit John de plus en plus amusé.
Sherlock se redressa d’un bond et le fixa dans les yeux, visiblement inquiet. John éclata de rire, et passa une main tendre dans les boucles brunes de son compagnon.
- Ok, on fait comme ça... Mais interdiction de piquer toute la couette !
- Ma couette est techniquement bien assez grande pour nous deux ! rétorqua Sherlock en sortant du lit, dévoilant son corps vêtu d’un boxer sombre et d’un tee-shirt blanc.

- Hey ! C’est mon tee-shirt ! s’exclama John en reconnaissant le vêtement.
- Je n’avais pas pris mon pyjama et ta couette est ridiculement petite ! se justifia Sherlock.
- Ma couette est très bien, répliqua John en se levant à son tour. Elle est parfaite pour une personne... seule !
Les deux hommes continuèrent de se disputer ainsi en s’habillant, puis en descendant à la cuisine et en prenant le petit déjeuner.

Ce fut Mrs Hudson qui mit fin à leur chamaillerie innocente en venant leur raconter les derniers ragots du quartier et leur proposer de s’occuper du dessert pour le repas de Noël. John laissa Sherlock tenir compagnie à leur logeuse et s’éclipsa dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Sous le jet d’eau il repensa à l'étrange développement de sa relation avec Sherlock.

L’avoir presque perdu une seconde fois lui avait fait mal, trop mal, pour qu’il ne supporte une nouvelle fois cette douleur. Il avait agit sur le coup d’une impulsion incontrôlable, embrassant désespérément le détective finalement bien vivant. La nuit qui avait suivi avait été bizarre. Il n’avait pu se résoudre à laisser Sherlock loin de lui, et il s’était finalement endormi dans le canapé.

John avait appréhendé la journée suivante, mais finalement ça avait été tout à fait normal. Et c’était ça qui le surprenait le plus. Tous ces petits gestes, c’était parfaitement normal. Il ne se forçait pas, ne subissait pas... Même avec ses précédentes petites-amies il y avait toujours une part de lui qui devait se rappeler de donner ce genre d’attention à celle qui partageait sa vie. Même avec Mary ça n’avait pas été aussi naturel. Il lui avait fallu plusieurs semaines pour trouver leur relation normale. Avec Sherlock c’était... instinctif... une évidence.

Restait une question en suspens... Une question que John n’était pas pressé de résoudre mais il savait que tôt ou tard elle se poserait. Serait-ce aussi naturel quand ils coucheraient ensemble ? Et pas juste de manière totalement platonique dans le même lit. John décida qu’il s’inquiéterait de ça quand le problème se présenterait. Sherlock n’avait pas l’air plus pressé que lui de passer à l’étape supérieure.

La porte de la salle de bain s’ouvrit brutalement et un tourbillon frisé entra dans la pièce embuée.
- J’ai cru qu’elle ne partirait jamais ! râla Sherlock en entrant dans la douche sans plus de manière.
John fixa un instant le corps nu du détective, l'esprit vide, puis il quitta la douche lui laissant ainsi la place. Tout en s’essuyant il écouta Sherlock lui raconter sa conversation avec Mrs Hudson.

Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les deux fins prêts pour une nouvelle aventure. Avec la force de l’habitude, Sherlock enlaça John et le regarda ouvrir la case numéro dix-sept. John en sortit le chocolat en forme de lutin et le brouillard les emporta loin du 221B Baker Street et de Londres.

Ils arrivèrent dans une pièce imposante, aux murs en pierres dénués de toutes décorations. Au centre de la pièce trônait une impressionnante table ronde, entourée de quatorze fauteuils. Un peu en retrait ils virent un écritoire sur lequel reposait un grimoire. Curieux, John se dirigea vers le livre et lu la page ouverte sous ses yeux. Tout en surveillant John du coin de l’œil Sherlock surveilla l’unique porte de la pièce, peu désireux de se faire surprendre par il ne savait qui.

- Oh bordel ! Souffla John. C’est la table ronde !
- Je vois bien que cette table est ronde, gronda Sherlock.
- Non ! le reprit John. LA table ronde ! Arthur, Guenièvre, le Graal et toute la légende !
- Vraiment ! S’exclama Sherlock soudain très intéressé.
Il se précipita pour rejoindre John et lire ce qui avait ainsi renseigné son médecin préféré.

- Incroyable ! S’extasia-t-il. J’ai toujours aimé les légendes Arthuriennes. Lequel de ses fauteuils est celui du roi d’après toi ? Non ! Ne dis rien je vais trouver !
Et sans attendre il se lança dans l’analyse de chaque fauteuil, lâchant régulièrement des remarques plus ou moins élogieuses. John le regarda faire amusé. Un mouvement derrière le détective attira son attention et il se raidit.

- Sherlock, appela-t-il calmement.
- Chut ! Tu vois cette usure du siège ? Le chevalier qui s’assied ici doit vivre ici, au château, pour être souvent présent aux réunions. Et vu l’état de l’accoudoir c’est un gros mangeur... Ce qui ne doit pas en faire un guerrier aguerri.
- Remarques très pertinentes, ironisa une voix dans le dos de Sherlock le faisant se redresser brutalement. Le Seigneur Karadoc n’est effectivement pas le plus aguerri des guerriers et il apprécie la bonne chair. Cependant il vit ici, ce qui justifie sa présence en ces murs, mais nullement la vôtre Messieurs.

S’étant rapproché à pas lent du détective, John fit face à l’homme qui venait d’entrer dans la pièce. Il n’était certes pas très grand, mais dégageait quelque chose qui imposait le respect. Et même s’il n’y connaissait pas grand chose en matière de chevalerie, sa tenue laissait supposer à John un haut rang.
- Soyez assuré Monseigneur que nous n’avons aucune mauvaise intention, dit-il d’un ton calme. Je suis John Watson, et voici mon ami Sherlock Holmes. Nous venons de loin et sommes arrivés ici par magie. Nous ignorons d’ailleurs où nous sommes exactement.

L’homme de haut rang s’avança et s’assit sur un des sièges autour de la table. D’un geste il invita les deux visiteurs à prendre place avec lui. Passé inaperçu jusqu’à présent, un ecclésiastique s’installa lui aussi.
- John Watson et Sherlock Holmes, reprit finalement leur hôte. Voilà des noms peu communs. Vous êtes ici à Kaamelott et je suis le Roi Arthur. Et voici le Père Blaise.

- Enchanté, souffla John impressionné de rencontrer une légende.
- Vous êtes arrivés par magie ? s’étonna le Père Blaise.
John se lança alors dans une explication succincte du mystère du calendrier sous l’œil dubitatif de Sherlock et ceux plus intéressés de leurs hôtes. Un silence suivit les explications de John.

Puis Arthur se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il s’y pencha, tourna la tête à droite puis à gauche avant de soudain crier :
- Merlin !! Ramenez vous !
- Pourquoi ? demanda une voix venant de l’extérieur.
- Parce que je vous le demande ! répondit Arthur.
- Non, mais ça m’arrange pas... tenta la voix du dehors.
- Ramenez vos miches sinon je viens vous chercher à coup de pieds dans le cul ! C’est clair ! tonna Arthur.

Un vague bougonnement se fit entendre mais plus de protestations. Arthur resta quelques secondes à la fenêtre, puis regagna son siège.
- Merlin ? s’étonna Sherlock. Le druide ?
- C’était pas un enchanteur ? intervint John.
- Non, le contredit Sherlock. C’est Disney qui a dénaturé sa fonction. Merlin était un druide, qui a guidé Arthur dans...

- Comment savez vous tout ça ? l’interrompit Arthur surpris.
- Vos aventures sont légendaires dans notre monde, répondit John en souriant. Arthur, les chevaliers de la table ronde, Merlin, la fée Vivianne, le Graal, Lancelot du Lac, Guenièvre et Perceval. Tout le monde vous connaît.
- Tout le monde ? Mes écrits ont donc traversé les âges ? s’extasia Père Blaise.
- Euh... commença John bien embêté...
- C’est Chrétien de Troyes qui a rendu célèbre le roi Arthur, répliqua Sherlock avec un sourire mesquin.
- Quoi !!!! Mais.... Je me casse le cul à écrire la légende ! Je ruine mes plumes sur des enluminures parfaites, et je me coltine toutes les histoires stupides de certains, et c’est un imposteur qui en tire les lauriers ! Mais c’est un scandale !!! S’énerva Père Blaise.
- Peut-être s’est-il inspiré de vos écrits, tempéra John.
- Où peut-être a-t-il trouvé plus intéressant de tout inventer, suggéra Arthur. C’est pas avec ce qu’il y a dans vos écrits qu’on va rester dans les mémoires.

La porte s’ouvrit à ce moment laissant entrer un homme tout vêtu de blanc, avec de longs cheveux blancs et une barbe blanche, suivi par un autre homme plus petit, habillé tel un chevalier.
- Ah Merlin ! s’exclama Arthur en voyant le nouveau venu. Et qu’est-ce que vous foutez là vous ? demanda-t-il en voyant le second homme.
- Ben je l’ai croisé dans l’escalier, expliqua celui-ci en désignant Merlin, et il m’a dit de venir.
- Je vous avez demandé à vous de venir, tonna Arthur, Vous seul ! Je vous ai pas demandé de rameuter tout le quartier !

- Je peux partir alors ? s’enquit le dernier arrivé. Non parce que Karadoc m’attend à la taverne pour discuter de notre prochaine quête..
- Votre prochaine quête ? A la taverne ? Souffla Arthur en se pinçant le haut du nez. Non, vous savez quoi, vous fermez la porte et vous posez vos miches là et surtout, surtout, vous ne dites rien !
Le chevalier s’exécuta en silence, prenant place à côté de John qu’il salua d’un signe de tête sans même semblait s’étonner de la présence des deux inconnus.

Sherlock et John avait assisté à la scène, médusés. On était loin de la légende... Mais ils n’étaient pas au bout de leurs surprises.
- Bon Merlin, voici John Watson et Sherlock Holmes, poursuivit Arthur en désignant les deux londoniens. Ils viennent du futur apparemment, et sont arrivés ici par magie à cause d’un calendrier de...
- De l’avent, précisa John.

- C’est quoi ça l’avent ? demanda Merlin dubitatif.
- C’est la période qui précède Noël, expliqua John en souriant.
- Noël ?
- La Nativité, soupira Sherlock en voyant l’incompréhension sur les visages des leurs hôtes.
- Ah ! s’exclama le Père Blaise. On fête encore la Nativité à votre époque ! Le christianisme existe encore !!!

- Et le solstice d’hiver ? intervint Merlin. On le fête encore ? Et la fête du corbeau ?
- Je suis désolé, répondit John, mais je n’ai jamais entendu parler d’une fête du corbeau. Les solstices d’hiver et d’été ne sont plus fêtés non plus. En revanche, le christianisme est très répandu.
- Mais les druides ? Qu’est-ce qu’ils font alors ? s’étonna Merlin.
- Il n’y a plus de druides, avoua Sherlock.

Merlin s’offusqua immédiatement, Père Blaise ne tardant pas à le rejoindre dans ses protestations, encore vexé d’avoir appris qu’il se ferait voler la gloire par un obscur Chrétien de Troyes. Arthur leva les yeux au ciel mais ne dit rien, attendant que les deux hommes se calment, et fixant un regard amusé sur les deux visiteurs qui assistaient éberlués à la scène. Au bout de quelques minutes, en ayant marre d’entendre Merlin et Père Blaise se lamenter il demanda :
- Et vous Perceval ?

- Quoi moi ? demanda le voisin de John qui n’avait rien dit jusque là.
- Vous êtes Perceval de Galle ? s’étonna Sherlock. Vraiment ?
- Ben oui, c’est moi, répondit Perceval surpris. Pourquoi ?
- Je vous imaginais plus... charismatique...
John pouffa discrètement à la tentative de diplomatie du détective.

- Perceval ? Charismatique ? reprit Arthur. Ne me dites pas qu’il est célèbre lui aussi !
- Le plus célèbre de vos chevaliers après vous-même, bien sûr, et Lancelot du Lac, confirma John en souriant amusé par la mine choquée du roi.
- Célèbre moi ? Mais pourquoi ? intervint Perceval.
- Pas pour sa réussite dans les quêtes en tout cas, ricana Père Blaise.

- Euh... hésita John.
Il jeta un œil à Sherlock qui haussa les épaules le laissant libre de décider d’éclairer ou pas la lanterne des concernés.
- En fait, reprit le médecin, c’est Perceval de Galle qui trouva le Graal...
Le silence qui suivit ne fut rompu que par les mâchoires des contemporains de Perceval, et de Perceval lui même, qui tombèrent brutalement sur la table.

- Moi ?
- Lui ?
- Lui ?
- Lui ?
- Oui, lui...

- Ah ! On la ramène moins là hein ! s’exclama Perceval en se levant d’un bond et en pointant du doigt le Père Blaise et Merlin. Toujours à me dire des colibris ! Perceval Gna gna gna... par ci ! Perceval Gna gna gna Par là ! C’est qui qui va trouver le Graal ??? C’est bibi !
Puis se tournant vers Arthur il posa sa main gauche sur son pectoral droit et poursuivit avec intensité :
- Et je vous l’amènerai Sire ! Je vous en donne ma parole !!!

- Vous le trouverez effectivement, intervint Sherlock. Mais vous ne le ramènerez jamais... Un vieil homme voulez vous l’offrir en remerciement d’un service, mais vous le refuserez... Et quand vous comprendrez ce que vous avez refusé, il sera trop tard et vous ne le retrouverez jamais.
- Je me disais aussi, c'était trop beau pour être vrai, soupira Arthur.... Perceval, à partir de maintenant, vous me ferez le plaisir d’accepter TOUS les cadeaux que veulent vous faire les vieux !!!

- Quoi ?! Mais ils veulent toujours me donner des bouses !!! protesta le chevalier.
- Oh ! Oh ! Oh ! Retour vers le futur dans 10...
- Des bouses ?!!!!! Rugit Père Blaise. Le Saint Suaire ! Une bouse ??
- Et c’est sans compter les clous de la Sainte Croix, renchérit Arthur.
- 9...
- Mais c’était tout rouillé ! J’allais choper une cochonnerie ! Protesta Perceval.
- Les clous de la Sainte Croix !!! Rugit le Père Blaise. Je me fous que vous chopiez la peste ou le choléra ! Vous les acceptez !
- 8...
- Ceci dit Sire, intervint Merlin, pourquoi vous vouliez me voir ?
- Ah oui ! C’était à propos de l’arrivée magique de nos deux invités, expliqua Arthur. Je pensais que peut-être vous pourriez savoir de quoi il s’agissait.
- 7...
- Le Saint Graal n’est pas un bocal à anchois ! Asséna Père Blaise.
- Parce que vous savez à quoi il ressemble vous peut-être ! contra Perceval.
- 6...
- Sans voir le sort c’est pas facile à dire, répondit Merlin. Et puis si les druides n'existent plus, leurs magies non plus...
- C’est pas faux, admit Arthur.
- 5...
- Vous êtes un incompétent doublé d’un imbécile !!!
- C’est vous qui voulait jamais entendre parler de mes histoires s’il y a un vieux dedans !!!
- 4...
- Faudrait voir avec Elias, il est plus calé que moi dans le domaine.
- Vous admettez qu’Elias est meilleur que vous ?
- 3...
John sentit Sherlock lui saisir la main sous la table et la serrer fort. Il sourit au détective et discrètement fit glisser le livre contenant les écrits de Père Blaise vers lui, profitant de l’inattention des quatre autres.
- 2...
- Je suis un druide ! Elias est un enchanteur ! Ce n’est absolument pas la même chose !!!!
- Et votre côté démoniaque ? Vous connaissez bien des trucs de démons non ?
- 1...
- Parce que vous croyez que je me souviens de toutes mes histoires ???
- On y passera des mois s’il le faut, mais vous allez me faire le plaisir de vous souvenir de tous vos vieux et tous les cadeaux qu’ils vous ont fait !!!!
- 0...

Le tourbillon se déclencha et emporta John et Sherlock loin de Kaamelott dans l’indifférence de leurs hôtes, trop occupés à se disputer. Ils atterrirent dans leur salon, leurs mains toujours jointes et le livre de la Légende Arthurienne bien calé sous le bras de John.
- Au moins on a récupéré l’original, rit John en posant le livre au pied su sapin.
- Hm... Je n’imaginais pas du tout Arthur de cette façon là, avoua Sherlock.
- J’imagine que Chrétien de Troyes a enjolivé les choses, admit John. Mais je le préfère ainsi, je le trouve plus... humain...
- C’est pas faux, reconnu Sherlock.
John haussa un sourcil et sourit largement au détective.
- Tu crois que l'histoire d'amour entre Guenièvre et Lancelot était réelle ou c'était une invention ça aussi ? s'enquit-il.
- On aurait pu poser la question, rit Sherlock. Mais je suis presque certain qu'entre l'histoire telle que nous la connaissons et l'histoire telle qu'elle s'est réellement passée il y a un monde.

John allait répondre quand la porte s’ouvrit soudain et Mrs Hudson surgit dans l’appartement, les poings sur les hanches et l’air furibond.
- Il se passe des choses bizarres ici ! Encore plus bizarres que d’habitude, lâcha-t-elle. Et j’aimerai bien que vous m’expliquiez dans quelle sombre histoire vous vous êtes encore fourré !
- Une sombre histoire de calendrier Mrs Hudson... répondit Sherlock en prenant son violon.
Puis sans en dire plus, il commença à jouer, laissant John se dépatouiller tout seul avec leur logeuse. Le médecin grimaça en direction du détective, ne ratant son petit sourire en coin, puis invita la sexagénaire à prendre un thé en lui promettant de lui tout lui expliquer et qu’elle n’avait pas à s'inquiéter.

A suivre...

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