Christmas Magic is here !

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Christmas Magic is here !
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Summary
Il était là, attendant simplement qu’un client l’achète, espérant trouver une âme charitable pour qu’il puisse faire son office : Offrir un chocolat par jour pendant vingt-quatre jours pour attendre Noël. Un peu de bonheur dans cette période d’attente fébrile. Un certain John Watson le sauva en le glissant dans son panier de courses. Le Calendrier fut heureux. John, lui, ignorait qu’il trouverait bien plus que de simples chocolats dans ce calendrier de l’Avent.
Note
Ceci est un cadeau de Noël pour Maeglin Surion. J'espère que cela lui plaira, et à vous aussi. Comme c'est le principe du calendrier de l'Avent, il y aura un chapitre posté chaque jour jusqu'à Noël (enfin si tout va bien, on est jamais à l'abri d'un accident hein.). Bonne lecture. Lili
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Où John prend un bain et Sherlock manque se faire manger.

Dans la chambre obscure, seul le souffle de John endormi rompait le silence. Adossé à la tête du lit double, Sherlock fixait le corps blotti contre lui, amusé malgré lui de voir son médecin personnel s’accrocher à lui comme un bébé koala à sa mère. La veille ils s’étaient couchés côte à côte dans le lit de Sherlock, comme prévu. Puis John s’était endormi... et était venu se lover contre lui.

Son... Son quoi d’ailleurs ? Comment était-il supposé nommé John maintenant ? Son colocataire ? Il était bien plus que ça et ce depuis les heures suivants leur rencontre. Son ami ? Il l’était toujours, indubitablement, mais pas que. Son petit ami ? Certes John était plus petit que lui, mais Sherlock trouvait ce terme trop restrictif. Son compagnon ? John était son compagnon d’aventure depuis longtemps maintenant, et ce mot était trop neutre finalement...

Sherlock retourna le problème dans tous les sens, réfléchissant même aux possibilités de présenter John comme étant son chéri, l’homme de sa vie, son sucre d’orge, son canard en sucre... Mais rien ne lui convenait. Il décida finalement que John était parfait pour désigner John. Cela résumait toute leur relation et toute la simplicité complexe de celui qui partageait son lit.

Au moment où Sherlock arrivait à cette conclusion, John grogna vaguement. Sherlock prit ce grognement pour un assentiment et grava en lettres noires JOHN sur la porte en marbre de la pièce la plus grande et la plus mal rangée de son palais mental.
- Quelle heure il est ?
La question marmonnée le fit sourire et il jeta un œil sur son réveil pour répondre à John.

Celui-ci s’étira longuement, caressant sans le vouloir le corps partiellement dénudé de Sherlock qui n’avait pas jugé bon d’enfiler un haut de pyjama. Le détective resta stoïque, identifiant facilement les frissons qui le parcoururent sous les attouchements involontaires. Il ne bougea cependant pas, laissant John se réveiller tranquillement. Ce dernier leva les yeux vers lui et lui sourit avant de lui demander s’il avait dormi.

- Comme un bébé, rit Sherlock, mais moins bien que toi...
Puis tout naturellement il se pencha vers John pour l’embrasser. Au dernier moment il suspendit son geste, prit d’un doute. Mais John lui ôta rapidement tout doute en comblant l’espace entre eux deux et finissant le geste amorcé. Puis John sortit du lit, et enfila une robe de chambre et s’apprêta à quitter la chambre.

- C’est ma robe de chambre, fit remarquer Sherlock sans bouger de sa place.
- Vengeance pour mon tee-shirt hier, répliqua John. Je vais préparer le petit déjeuner, la salle de bain est donc libre.
Sherlock compris parfaitement le sous-entendu et se décida à quitter son lit pour aller se doucher.

Sous le jet d’eau, il soupira lourdement. Sa relation avec John se passait mille fois mieux qu’il n’avait osé l’espérer. C’était simple, sans fioritures inutiles, mais il craignait toujours que John se réveille et le rejette brutalement. Il n’était pas sûr d’être capable d’encaisser le choc. Pas après avoir goûté à la douce simplicité et à la chaleur réconfortante de John. Et puis il admettait finalement qu’il était très possessif... C’était SON John... Il faudrait qu’il le convainc de se faire tatouer... peut-être même pucer... Après tout, on n’était jamais trop prudent.

L’idée l’amusa beaucoup jusqu’à ce qu’il se souvienne que John était déjà tatoué, et qu’il n’avait toujours pas vu ce tatouage. Il faillit se frapper en songeant qu’il avait eu une opportunité en or la veille et ne l’avait pas saisit. Il nota cependant que le tatouage n’était donc pas sur la face avant de John, ni sur son profil droit. Ne restait que l’arrière et le profil gauche. Il devait absolument voir ce tatouage ! Ce fut donc en élaborant mille et un plans dans son esprit que Sherlock termina de se préparer et rejoignit John dans le séjour.

Ce dernier finissait d’avaler son thé quand Sherlock arriva et il s’empressa d’aller à son tour dans la salle de bain dont il ferma la porte à clé, au grand damne de Sherlock qui raya de sa liste mentale une bonne partie de ses plans. Quand John revint, Sherlock était fin prêt pour une nouvelle aventure.
- Au fait, demanda soudain Sherlock. Tu n’aurais pas promis à Mrs Hudson de l’emmener avec nous hier soir ?
- Si, confirma John. Mais aujourd’hui elle fait ses dernières courses de Noël. Elle viendra avec nous une autre fois.

Tout en discutant, les deux hommes s’enlacèrent, Sherlock en profitant pour humer l’odeur des cheveux de John, ce qui amusa beaucoup celui-ci. Puis John ouvrit la case numéro dix-huit et en sortit le chocolat en forme cadeau. Le tourbillon se déclencha et les emporta vers une destination inconnue.

Ils atterrirent en plein cœur d’une immense pièce où s’agitaient des hommes et des femmes tous vêtus de la même manière. Des cloisons décorées de paysages pastels séparaient la pièce en différents espaces. Une coursive faisait le tour de l’étage, et des nuages de vapeurs odorantes envahissaient l’espace.
- Où sommes nous ? s’enquit discrètement John.
- Dans un établissement de bain, l’informa Sherlock. Un établissement de bain japonais... Mais la clientèle est bien étrange...

En effet, les clients de l’établissement arrivaient vêtus de capes rouges et de masques. Puis ils dévoilaient leurs vraies natures, présentant des physionomies mi-animales - mi-humaines, ou parfois même végétales.
- Ce sont des Kamis, souffla Sherlock. Les Dieux Japonais...
- Il y en a tant que ça ? s’étonna John en ouvrant de grands yeux.
- Bien plus que dans notre bonne vieille Angleterre, rit Sherlock. J’imagine que cet établissement leurs est réservé.
- La discrétion est donc de mise, le prévint John.

Mais personne ne prêtaient attention à eux. Ils déambulèrent dans la pièce, jetant un œil curieux derrière les cloisons où les Kamis se prélassaient dans d’immenses bains. Sherlock se fit un plaisir d’expliquer à John le nom, l’histoire et la fonction de chaque Kamis, celui-ci se montrant très curieux de cette culture qu’il connaissait peu.
- Nous pourrions aller au Japon un de ses jours, suggéra Sherlock.
- Je n’ai déjà pas les moyens de me payer un voyage en écosse, alors le japon, rit John. Mais ça serait sympa oui...

Sherlock nota dans un coin de sa tête d’emmener John au Japon prochainement. Pour son anniversaire peut-être ? Il pourrait lui offrir le billet en cadeau, ainsi John n’aurait d’autre choix que de l’accepter, lui qui refusait toute forme de charité. Il regretta que John ne soit pas né en février pour voir les cerisiers en fleurs. N’y avait-il pas une fête quelconque en février ? Une occasion de faire un cadeau... Ah oui, la Saint Valentin ! Sherlock grimaça... Il n’aimait pas la Saint Valentin. Quand on aimait quelqu’un il n’y avait nul besoin d’une date précise pour le lui montrer... Enfin selon lui...

Il en était là de ses réflexions qu’un cri se fit entendre, puis il y eu un mouvement de foule qui le bouscula violemment. Deux bras forts et puissants le stabilisèrent lui évitant la chute.
- Viens !
Sherlock ne songea même pas à désobéir à John et le suivit immédiatement, sa main fermement serrée dans la sienne.

Ils s’éloignèrent de la foule en panique, et cherchèrent la cause d’un tel chahut. Ils virent alors surgir une bête étrange. Toute noire, avec un masque blanc orné de lignes rouges, quatre pattes, elle était difforme et possédait une immense bouche pleine de dents.
- C’est quoi ça ? souffla John.
- Un sans-visage, répondit Sherlock. Un sans-visage vorace !

La foule s’agita de nouveau et Sherlock fut soudain propulsé juste sous le nez du sans-visage. Celui-ci ouvrit ouvrit une gueule béante et en sortit une langue démesurée. Sherlock eut le réflexe de rouler sur le côté juste à temps, la langue saisissant alors un autre client pour l’avaler tout rond. John, qui s’était précipité pour le sauver, l’aida à se relever promptement et se faisant trébucha. Il fit de grands moulinets avec ses bras, mais rien n’y fit, John chuta éclaboussant Sherlock au passage.

Celui-ci se mordit les lèvres pour ne pas rire en voyant le blond se relever, la mine dépitée, complètement trempé. Sherlock lui tendit une main secourable pour l’aider à sortir de l’immense baignoire. John le fixa avec un air de chien battu puis accepta sa main tendue. Le détective le tira vers lui, mais à sa grande surprise John en fit de même, le faisant à son tour tomber dans le bain.

Sherlock se releva vexé de s’être fait avoir par une ruse aussi puérile qu’enfantine. Mais l’éclat de rire de John lui fit rapidement oublier toute velléité de vengeance.
- Ça t’apprendras à te moquer alors que j’essayais de t’éviter de servir de repas à un affamé ! lâcha John en riant.
Pour seule réponse Sherlock se contenta de lui lancer un regard noir, démenti par un très léger sourire en coin.

Sourire qui se figea quand John ôta son pull et son tee-shirt, puis s’asseyant au bord du bassin, ses chaussures, chaussettes et même son pantalon.
- Tu fais quoi ? s’étonna Sherlock tout en cherchant à voir s’il pouvait apercevoir le moindre début de tatouage.
- Tous les clients et tout le personnel est parti. Nous avons les bassins pour nous ! Je prend donc un bain...

Sherlock dut admettre que John avait raison et l’imita rapidement, se déshabillant à son tour et ne gardant que son boxer. Puis il se laissa glisser dans l’eau chaude et parfumée, appréciant l’instant. Il sentit les pieds de John contre ses jambes et sourit. Le bassin était assez grand pour accueillir une dizaine d’humains, et pourtant John n’était pas loin de lui... Il tendit le bras et effleura l’épaule puis le bras du médecin, appréciant de le sentir près de lui.

- Et dire que j’ai failli finir dans l’estomac d’un Sans-visage, soupira-t-il d’un ton dramatique.
- Hm... Heureusement pour lui, tu as réussi à lui échapper, sourit John.
- Pour lui ? releva Sherlock en fronçant les sourcils.
- Je suis sûr que tu es très indigeste, il aurait été malade pendant des jours, répondit calmement John.

Sherlock pinça les lèvres, puis plissa les yeux... et croisa le regard pétillant de malice du blond. Ce qui le dérida complètement. Il répliqua en pinçant le bras de John qui ne sourit qu’un peu plus en retour. Secouant la tête Sherlock se dit que John lui faisait vraiment faire n’importe quoi. Même se comporter en gamin immature ! Et le pire c’était qu’il aimait ça ! Merde ! Si Mycroft voyait ça il en jubilerait pendant des siècles !

Les minutes s’égrenèrent dans le silence, les deux hommes profitant du calme de l’instant et des bienfaits du bain. A tel point qu’ils sursautèrent violemment, manquant se noyer au passage, quand la voix résonna :

- Oh ! Oh ! Oh ! On remonte le courant dans 10...
- Qu’est-ce que c’est que ça ? s’exclama une voix féminine.
- Merde ! Vite ! Souffla John en sautant hors du bassin.
- 9...
- Intrus ! Intrus ! Hurla la voix féminine.
Les deux hommes ne prirent même pas la peine de se rhabiller, saisissant leurs vêtements et partirent en courant.
- 8...
- Attrapez les !!!
Sherlock attrapa la main de John et accéléra le pas, bien décidé à fuir les hommes qui les pourchassaient.
- 7...
- Par là !!! Hurla John en l’entraînant brutalement sur la droite.
Sherlock suivit le mouvement, jetant rapidement un œil par dessus son épaule pour constater qu’ils étaient une bonne dizaine à leurs trousses.
- 6...
Ils franchirent la porte de l’établissement, traversèrent en courant une route et s’engagèrent sur un pont.
- Vite !!! Ils ne doivent pas atteindre l’autre côté !!! Piailla une voix nasillarde dans leur dos.
- 5...
Le pont leur parut long, très long, mais ils accélérèrent quand ils en virent enfin le bout, pressés d’arriver de l’autre côté.
- 4...
Ils posèrent le pied sur la route de l’autre côté du pont mais ne s’arrêtèrent pas pour autant de courir, leurs mains toujours fermement jointes, et leurs vêtements sous le bras.
- 3...
- Ils ne nous poursuivent plus, cria Sherlock après un coup d’œil dans son dos.
Il ralentit le pas, obligeant John à en faire de même. Ils se retournèrent et admirèrent le spectacle des bains et de son ballet de Kamis y entrant et en sortant.
- 2...
- C’est beau, fit remarquer John.
- Mais dangereux, grogna Sherlock.
- 1...
- Une vie sans danger ? On s’ennuierait, rit John.
Sherlock ne put qu’approuver.
- 0...
Le tourbillon dissipa le décor dans son brouillard blanc et ils se retrouvèrent au milieu de leur salon, leurs vêtements dans les bras.

- On n’a pas rapporté de souvenir, regretta Sherlock.
- Si, avoua John.
Puis il fouilla dans les poches de son pantalon et en sortit un rectangle en bois avec des Kanjis gravés dessus.
- Je ne sais pas ce que c’est, mais je l’ai trouvé près du bassin.

Sherlock se saisit du rectangle et l’examina rapidement.
- Nous avons visiblement pris un bain à l’herbe à chat...
John éclata franchement de rire, et alla accrocher le rectangle sur l’une des branches du sapin. Sherlock profita que John se rhabille pour détailler le dos puis le profil gauche du médecin, mais aucun dessin, aucune ombre n’indiquait où pouvait se trouver le tatouage. Il était donc bien caché par le boxer noir de John.

- J’ai une course à faire, dit-il en voyant John s’asseoir devant son ordinateur.
- Ok... Fais attention... dit le blond d’un air faussement soucieux.
- Attention à quoi ? Les criminels sont étonnamment calmes en ce moment, grogna Sherlock.
- Oh je ne pensais pas aux criminels, avoua John. Mais aux chats... Qui adorent l’odeur de l’herbe à chat...
Sherlock en dit rien mais fila sous la douche, n’ayant pas très envie de se faire courser par des dizaines de chats. Juste avant de s’enfermer dans la salle de bain il se tourna vers John et bougonna :
- Et me le rappeler avant que je me rhabille ?
- Où aurait été l’intérêt, répliqua John en riant.

A suivre...

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