Christmas Magic is here !

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Christmas Magic is here !
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Summary
Il était là, attendant simplement qu’un client l’achète, espérant trouver une âme charitable pour qu’il puisse faire son office : Offrir un chocolat par jour pendant vingt-quatre jours pour attendre Noël. Un peu de bonheur dans cette période d’attente fébrile. Un certain John Watson le sauva en le glissant dans son panier de courses. Le Calendrier fut heureux. John, lui, ignorait qu’il trouverait bien plus que de simples chocolats dans ce calendrier de l’Avent.
Note
Ceci est un cadeau de Noël pour Maeglin Surion. J'espère que cela lui plaira, et à vous aussi. Comme c'est le principe du calendrier de l'Avent, il y aura un chapitre posté chaque jour jusqu'à Noël (enfin si tout va bien, on est jamais à l'abri d'un accident hein.). Bonne lecture. Lili
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Où John apprend de nouvelles langues et où Sherlock découvre des esprits plus puissants que le sien.

Assis sur le tapis du salon, adossé au canapé, Sherlock fixait sans vraiment le voir le mur face à lui. Dans son dos, John dormait encore profondément, étendu sur les coussins défraîchis du sofa. La lumière blafarde de décembre perçait à peine les lourds nuages gris et les rideaux tirés du salon, éclairant difficilement l’appartement. A quelques pas du détective, posé bien à plat sur le parquet, semblant narguer l’insomniaque, se trouvait le chapeau acheté au Chapelier Fou la veille.

C’était un haut de forme d’un vert criard, orné d’un gros ruban noir et de plumes exotiques aux couleurs mordorées. Bref, un chapeau que Sherlock ne porterait jamais, sauf peut-être pour faire honte à Mycroft. Mais Sherlock n’avait trouvé que ça pour faire taire l'intarissable Chapelier et pouvoir continuer à chercher John. Il ignorait combien de temps il avait couru dans ce pays étrange, ni combien de personnes il avait pu croiser sur sa route. Il ne savait même plus ce qu’il lui avait valu de perdre sa tête.

La seule chose dont il se souvenait clairement c’était ce sentiment atroce de panique désespérée en voyant que John n’était pas avec lui. Il avait eu peur... Peur comme jamais encore dans sa vie ! Même sa rencontre au gouffre de l’enfer à Baskerville ne lui avait pas fait aussi peur que ce simple fait : John n’était pas avec lui ! Où était-il ? Allait-il le retrouver ? L’avait perdu à jamais ? Et c’était tout ceci qui l’avait poussé à courir, à hurler, à chercher désespérément son médecin personnel.

L’image du visage horrifié de John en le voyant se faire décapiter se glissa sournoisement dans son esprit, le faisant frissonner d’horreur. Il s’empressa de la chasser, se touchant machinalement le cou pour s’assurer que sa tête avait bel et bien retrouvé sa place initiale. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il songea à leur retour, et à ce baiser aussi inattendu que merveilleux.

Celle là, il ne l’avait pas vu venir ! Le matin même il avait bien deviné les sentiments de John à son égard. Ils étaient tellement visibles dans ses yeux ! Mais n’avait pas su quoi faire de cette révélation. Et il ne s’attendait certainement pas à ce que John prenne les devants aussi soudainement. Même s’il n’était pas très doué pour comprendre les sentiments humains, il soupçonnait John d’avoir agit sur une impulsion, sans réfléchir aux conséquences ou aux significations de son geste.

La suite lui avait d’ailleurs confirmé cette hypothèse. John l’avait littéralement ausculté de la manière la plus médicale possible, s’assurant que son état neurologique était parfait, que son cœur se portait à merveille, et que l’ensemble de ses fonctions vitales et cérébrales n’avaient subi aucun dommage. Ce n’est qu’une fois pleinement rassuré sur son état de santé que John l’avait finalement relâché et lui avait ordonné de manger et de se reposer.

Sherlock ne l’avait qu’à moitié écouté. Il avait effectivement bien mangé, John n’était pas un cordon bleu mais il se débrouillait pas trop mal en cuisine. En revanche, il n’avait pas trouvé le sommeil de la nuit. Même la présence apaisante de John, qui avait refusé tout net de le quitter, n’avait pas suffit à lui faire fermer l’œil. Il y avait trop d’informations nouvelles à traiter, à ranger dans son palais mental, à analyser, à décortiquer... Même si en vérité les deux seules choses qui tournaient en boucle dans sa tête était la dernière fois qu’il avait vu John avant sa décapitation et le baiser à leur retour.

Un grognement derrière lui l’informa que John sortait des limbes du sommeil. Sherlock ne bougea pas, attendant de voir comment se comporterait le médecin après cette journée mouvementée. Il se tendit légèrement en sentant un bras passer autour de ses épaules. Le souffle de John effleura sa nuque et sa voix, légèrement rauque, lui parvint :
- Bonjour... Tu as dormi ?

- Non, avoua Sherlock sans bouger d’un iota.
Il sentit le front de John se poser sur son épaule droite et celui-ci soupira. Le silence s’éternisa, les deux hommes restants dans cette position sans bouger durant de longues minutes. Puis un rire tout en souffle se fit entendre.
- Magnifique chapeau que tu as dégoté là...
- Hm, sourit Sherlock. Je pensais le porter lors de notre prochaine invitation à Buckingham Palace.
- Mycroft va adorer ! rit John.

John lâcha Sherlock et s’étira comme un chat avant de se lever. Ce faisant il laissa sa main sur le cou de Sherlock, ce qui amusa ce dernier.
- Elle est bien attachée ne t’inquiète pas, le rassura Sherlock.
John fit celui qui n’avait pas entendu et se dirigea vers la cuisine pour se préparer un bon petit déjeuner.

Pendant que John s’agiter devant la bouilloire, Sherlock se décida à se lever. Il ramassa le chapeau et le plaça sur le casque de cosmonaute. Fier de son oeuvre il recula pour l’admirer, mais la voix moqueuse de John le tira rapidement de sa contemplation.
- Dépêche toi d’aller te préparer. Je voudrais partir rapidement pour ne pas rentrer trop tard et finir les courses.

Sherlock se retourna brusquement, les sourcils froncés.
- Tu comptes continuer cette folie ?!
Surpris, John leva les yeux de son toast en cours de beurrage et fixa d’un air incrédule Sherlock.
- Bien sûr ! Visiblement quoiqu’il nous arrive dans ces autres mondes, on revient sains et saufs donc pourquoi arrêter ? Ils nous restent encore neuf cases ! Mais si tu ne veux pas venir je comprendrais, et je te laisserai te charger des courses en mon absence.

Il n’en fallut pas plus à Sherlock pour se précipiter dans la salle de bain en aboyant :
- Je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis de partir sans moi !!!
Sherlock ne vit pas le petit sourire en coin de John, ni ne l’entendit pouffer discrètement. Il se dépêcha de prendre une douche, de s’habiller et houspilla John pour qu’il en fasse de même.

Quelques minutes plus tard les deux hommes étaient fins prêts pour une nouvelle aventure. Sherlock enlaça fermement John et gronda :
- Je t’interdis de me lâcher, peu importe qui arrive ou ce qu’il peut survenir. Tu me tiens !!!
John sourit et agrippa les épaules du détective en le rassurant :
- Une fois m’a suffit. Je ne suis pas prêt de te lâcher.
Puis il sortit le chocolat de la case numéro seize, un chocolat en forme de sapin. Le tourbillon se forma à leurs pieds et les emporta avec lui, laissant l’appartement vide de toute présence.

Ils arrivèrent dans une grande forêt, aux immenses arbres entrelacés et au sol marécageux. Il faisait sombre, c’était humide et pas très engageant. Les deux hommes regardèrent autour d’eux, chacun avec des motivations différentes. John chercha un chemin, qu’il ne vit pas, et Sherlock tenta d’identifier l’espèce d’arbre. Leurs mains restèrent cependant solidement jointe, ni l’un ni l’autre n’ayant envie de se perdre dans ce monde si hostile de prime abord.

Un étrange bruit se fit entendre mettant les deux londoniens sur le qui-vive.
- C’est quoi ça ? demanda John en sortant son arme.
- Un sifflement d’oiseau, suggéra Sherlock. Ou un cochonnet à qui on tire la queue...
- Je ne veux même pas savoir comment tu connais le cri du cochonnet à qui on tire la queue, soupira John.

Le bruit non identifié se reproduisit, suivit d’un cri étrange entre le gorille et le psychotique dément.
- Je la sens pas cette histoire, souffla Sherlock, prêt à avaler le chocolat à la moindre alerte.
- Ce n’est peut-être pas si horrible que ça en à l’air. En général c’est quand on s’y attend le moins que ça dégénère, fit remarquer John.
Sherlock s’apprêta à protester quand les branches des arbres devant eux s’écartèrent et laissèrent passer deux créatures pour le moins inhabituelles.

Un immense singe, très poilu, avec une face canine et marchant sur deux pattes comme un homme, s’avança vers eux, suivit de près par un espèce de petit robot cylindrique et monté sur roues.
- Euh... Bonjour, tenta John sans grande conviction.
Le grand singe jeta un regard vers le robot et émit un cri proche du ronronnement du chat. La partie supérieure du robot se mit à scintiller d’une lumière bleue et il siffla bruyamment.

- C’était ni un oiseau, ni un cochonnet, lâcha Sherlock non sans amusement.
- Chut, lui intima John peu désireux de vexer les deux nouveaux venus.
- Aaaahggggrrrrggg ! s’exclama le grand singe.
Puis sans attendre il se retourna et rebroussa chemin. John rangea son arme dans sa poche et serrant la main de Sherlock dans la sienne, lui emboîta le pas.

- Qu’est-ce que tu fais ? protesta Sherlock.
- Il veut qu’on le suive, expliqua John sans ralentir son pas.
- Et comment tu sais ça ? Tu es spécialiste en langue des singes ?
- Non, je ne sais pas... J’ai compris ce qu’il a dit. Il veut qu’on le suive... soupira John. Et il n’a pas l’air hostile.
- Tititi tulutulu viiii, fit le robot à leurs côtés.
- Et ce n’est pas un singe, c’est un Wookie ! le reprit John.
- Et tu comprends aussi ce robot ! s’exclama Sherlock presque vexé.

Mais pour seule réponse John haussa les épaules. Ils poursuivirent leurs chemins dans les lianes et le sol spongieux, le Wookie les guidant et le robot les suivant. Après de longues minutes ils finirent par arriver dans une petite clairière, au bord de ce qui semblait être un lac. Là se trouvait une petite maison étrange, ressemblant plus à un igloo sur lequel des arbres étalaient leurs racines noueuses qu’à autre chose. Pour l’atteindre ils durent jouer les équilibristes sur des troncs et des branches glissantes.

A peine eurent-ils posé un pied sur la terre ferme, à quelques pas de la maison, que leurs deux guides émirent toutes sortes de sons indéfinissables. Une créature toute petite, toute fripée, toute verte avec des oreilles totalement disproportionnées, sortie de la maison, s’appuyant sur une canne tordue.
- Ah les voilà ! Bonjour John ! Bonjour Sherlock !

Les deux hommes ainsi interpellés échangèrent un rapide regard surpris. Comment cet être curieux pouvait-il les connaître ? Mais avant même qu’ils puissent dire quoi que ce soit, l’être en question rit du rire le plus bizarre qu’ils aient jamais entendu. Il s’approcha d’eux et pointant sa canne vers John il souffla :
- Depuis longtemps votre venue j’attends.

Sherlock ne pu qu’hausser un sourcil surpris devant la tournure étrange de la phrase, mais il préféra se taire. John était bien meilleur que lui pour les présentations.
- Enchanté Monsieur, salua John. Pour être honnêtes, nous ne savons pas du tout où nous sommes. Pouvez vous nous renseigner ?
- Et pourquoi attendiez vous notre venue ? intervint Sherlock d’un ton pressant, agacé que John ne pose pas la question pourtant primordiale.

- Uuuuuuuuuuur Ahhhhhrrrrrr Uhrrr Ahhhhrrrrrr Aaaargh !
Le petit être vert rit, et fit un geste d’apaisement vers le wookie.
- Impatient notre ami est, dit-il. Maître Yoda je suis. Chewbacca le wookie se nomme et R2D2 le droïde. Pour vous guider je les envoyé. Dans les marais de Dagobah nous sommes. Votre venue par la force m’avait été signalée.

John se détendit, mais Sherlock fronça les sourcils, serrant un peu plus la main de John dans la sienne. Maître Yoda vit le geste et le rassura :
- L’intention de vous séparer je n’ai pas. Venez !
Et d’un geste il invita les autres à le suivre dans sa hutte. De plus près il était flagrant qu’elle était construite directement au pied du tronc d’un immense arbre et qu’elle s’était recouverte de plantes grimpantes au fil des ans.

L’intérieur était petit, à la taille de son habitant. John, Sherlock et Chewbacca durent se plier en deux pour entrer et même assis ils touchaient le plafond. Mais c’était chaleureux et lumineux, bien loin de l’ambiance de cimetière de l’extérieur. Maître Yoda leur servit une boisson chaude, très amère et que John fit bien des efforts pour avaler afin de ne pas vexer leur hôte. Sherlock ne se donna pas cette peine, prétendant n’avoir pas soif.

Yoda ne semblant pas décidé à faire la conversation, s’agitant dans ce qui devait être la cuisine en chantonnant vaguement, John entreprit de converser avec Chewbacca et R2D2. Sherlock suivit amusé les efforts de John pour reproduire les sons émis par les deux autres, ceux-ci riant de ses ratés. Après bien des tentatives John réussit à dire :
- Meuhaaaaaaaa !
Chewbacca et R2D2 le félicitèrent et Sherlock s’enquit de la traduction.
- Ça veut dire Bon appétit, répondit John.

Ce fut à ce moment que leur hôte demanda à John d’accompagner Chewbacca et R2D2 pour aller chercher du bois pour le feu. Il rassura rapidement Sherlock sur le fait que John ne s’éloignerait pas.
- Dans une forêt nous sommes. Facile à trouver est le bois.
Pas vraiment rassuré pour autant, Sherlock se plaça à la fenêtre, suivant des yeux les trois compères.

- Très attaché à John tu es, remarqua Yoda en s’approchant.
- Très futé vous êtes, ironisa Sherlock.
Yoda secoua la tête, amusé.
- Puissante en lui est la force, reprit-il. Puissante et lumineuse. Un bon jedi il ferait.
- Qu’est-ce que la force ?

Maître Yoda prit le temps de siroter sa boisson avant de répondre :
- Un champ d’énergie par tous les êtres vivants créé. Elle nous entoure et nous pénètre. La galaxie en un tout uni elle lie. De la force, le pouvoir du Jedi provient.
- Les Jedis manipulent la force pour eux ? s’étonna Sherlock.
- Non. Les Jedis pour le bien de tous utilisent la force. Manipuler la force pour soi-même, seul le côté obscur le fait.

Sherlock fronça les sourcils et se pencha vers le petit être.
- Mais à quoi cela sert-il ? Comment l’esprit peut-il aider pour le bien de tous ?
- Incrédule et sceptique tu es, gronda Yoda. Le côté obscur en toi est puissant. De la noirceur John te préserve. Mais la peur de perdre l’autre au côté obscur de la force mène. Viens !
Puis sans attendre Yoda quitta la maison, retrouvant John, Chewbacca et R2D2 en train de discuter, à grands renforts de grognements et de sifflements, sur le niveau d’humidité d’une branche et donc de son utilité pour allumer un feu.

Sherlock suivit plus tranquillement son hôte, rassuré de voir qu’il se rapprochait ainsi de John.
- Regarde ! lui ordonna Yoda.
Puis il ferma les yeux et se concentra, la main tendue devant lui. Un frémissement apparu sur l’eau. Frémissement qui se transforma rapidement en bouillonnement important. Puis soudain une masse sombre émergea de l’eau, dévoilant peu à peu sa nature. C’était un tronc d’arbre, à la taille impressionnante. Il s’éleva bien au dessus de l’eau, et resta suspendu dans les airs.

- Ouha ! s’exclama John. Comment faites vous ça ?
Cela suffit à déconcentrer le Jedi qui relâcha son attention entraînant la chute du tronc dans l’eau où il disparut.
- Avec les années, moins forte est la force, soupira Yoda.
- Vous... Vous avez utilisé la force ? demanda Sherlock estomaqué. Juste la force de votre esprit ?
- Compris tu as, sourit le petit être.

- Biiiiiitiiii pulupulu ! fit R2D2 en s’agitant soudainement.
- Oh ! Oh ! Oh ! Changement de galaxie dans 10...
- Ne t’inquiète pas R2, c’est juste le signal du départ pour nous, dit John en caressant le haut du droïde.
- 9...
- Tenez, du bois pour le feu, dit John à Maître Yoda. Je le pose là.
John posa les branches ramassées sur le seuil de la maison faisant sourire Yoda.
- 8...
- Le garder près de toi tu dois, souffla Yoda à Sherlock. De la haine lui seul te sauvera.
Sherlock hocha la tête, signifiant qu’il avait compris et le petit bonhomme vert lui sourit.
- 7...
Yoda tendit sa canne à Sherlock.
- Ce cadeau je te fais. En prendre soin tu dois !
- Promis, répondit Sherlock en prenant la canne tendue. Et merci...
- 6...
- Rouaaaaaahhhh Grouffffff !
John rit et rendit à Chewbacca son étreinte musclée.
- Oui moi aussi je suis content de t’avoir rencontré.
- 5...
- Il y en a beaucoup d’autres qui comme vous maîtrise la force ? demanda Sherlock à Yoda.
- De moins en moins ils sont, avoua Yoda.
- 4...
- Et selon vous, je n’ai pas les compétences pour être un bon jedi, continua Sherlock un peu dépité.
- Puissant est ton esprit, le rassura Yoda. Et un bon jedi tu serais. Mais trop facilement corruptible est ton cœur.
- 3...
- Moins puissant est son esprit, poursuivit Yoda en désignant John. Mais plus pur est son cœur. Un meilleur Jedi que toi il ferait. Moins puissant... mais meilleur.
Sherlock ne fut même pas vexé, bien au contraire.
- 2...
- Je comprends, avoua-t-il. Et je suis d’accord avec vous.
Yoda lui sourit et son sourire s’agrandit quand Sherlock se retrouva pris dans les bras musclés et poilus de Chewbacca.
- 1...
- Au revoir et merci ! lança John en enlaçant Sherlock au moment même où le tourbillon se déclenchait et les ramenait chez eux.

Le retour se fit dans le calme et le silence. Sherlock posa la canne de Yoda au pied du sapin, réfléchissant à ce que lui avait dit le Maître Jedi, et John se prépara à faire les courses. Il allait partir quand Sherlock le retint par le bras et le tourna vers lui. Surpris John leva les yeux vers le détective qui le regardait avec une intensité étrange.
- Quoi ? demanda-t-il finalement, un peu gêné.

- Promets moi de ne pas me laisser tomber dans le côté obscur, souffla Sherlock.
John sourit, puis se dressa légèrement pour aller déposer un baiser aussi léger qu’une plume sur les lèvres pâles du détective.
- Promis !
Puis laissant Sherlock figé sur place dans le salon, John quitta l’appartement pour aller faire les courses, le cœur léger et un sourire illuminant son visage.

A suivre...

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