
Où Sherlock apprend que John a un tatouage et où John découvre que Sherlock a de belles... jambes.
John ouvrit difficilement un œil, constatant qu’il s’était endormi dans le canapé. A sa décharge, Sherlock avait absolument tenu à lui commenter la réponse de Charles-Xavier la veille au soir. Ce dernier avait eu l’idée brillante de communiquer à Sherlock son adresse mail personnelle et de l’inviter sur un salon de discussion privé. John avait donc dû assister à la conversation entre Sherlock et le maintenant presque octogénaire, puis écouter (ou prétendre écouter) les diverses questions-réponses de Sherlock et quelques autres mutants présents sur le salon de discussion.
Bref, la fin de journée avait été longue... très longue... pour le médecin, et la nuit courte... trop courte. Et avec tout ça bien évidemment il n’avait finalement pas fait les courses pourtant plus que nécessaires. Noël approchait à grands pas et le frigo et les placards de la cuisine résonnaient d’un vide sidéral. Même s’ils seraient peu nombreux, il faudrait quand même songer à préparer de quoi restaurer tout ce petit monde.
Cette pensée fit bondir John hors de son siège ! Il n’avait encore lancé aucune invitation !! Pourvu qu’il ne soit pas trop tard ! Se jetant sur son portable il s’empressa d’envoyer un texto d’invitation pour le 24 décembre au soir à Lestrades, Mrs Hudson, Molly et Mycroft. Un soupir de soulagement lui échappa quand ceux-ci répondirent rapidement qu’ils seraient présents.
- Pourquoi tu invites toujours Mycroft ? s’enquit Sherlock en sortant de la salle de bain frais et dispo.
- Parce que c’est ton frère, d’une part, et d’autre part parce que je préfère l’avoir comme ami que comme ennemi, répondit John sans même s’étonner que Sherlock ait deviné ce qu’il faisait.
- Tu es le merveilleux colocataire qui tient les démons de son exécrable petit-frère loin de celui-ci, rétorqua Sherlock. Tu ne seras jamais son ennemi ! Tu lui demanderais la lune qu’il te la donnerait.
- Je n’ai pas besoin de plus que ce que j’ai actuellement, soupira John. Laissons la lune dans le ciel, et laisse moi le temps de me préparer.
Sherlock sourit en réponse à John et alla s’installer devant son ordinateur, prêt pour de nouvelles recherches sur divers sujets. John en profita pour aller se doucher puis s’habiller convenablement avant de sortir de la salle de bain en clamant haut et fort :
- Je vais faire les courses !
- Oh non ! protesta Sherlock. On commence par l’aventure du jour !
- On ne sait jamais combien de temps on est absent, répliqua John. Je préférerai faire les courses avant !
- Mais avec le décalage horaire Charles ne sera connecté que ce soir ! plaida Sherlock.
John leva les yeux au ciel et concéda le point au détective. Il alla donc chercher le calendrier dans la cuisine et ouvrit la case numéro 13. Il sentit le corps de Sherlock se coller à son dos, et les bras du brun l’entourèrent. D’un geste sûr il sortit le chocolat en forme d’étoile de la case et s’accrocha aux bras de Sherlock quand le tourbillon les emporta vers d’autres cieux.
Ils atterrirent en plein cœur d’une forêt verdoyante, John manquant trébucher sur une racine. Sherlock le rattrapa in-extremis par l’épaule et fronça les sourcils.
- Tu me semble plus petit...
John leva les yeux vers son colocataire, prêt à lui demander si son sens de l’observation n’était pas parti en vacances, mais il se figea. Il avait toujours été plus petit que Sherlock, mais pas au point de lui arriver qu’à l’épaule... et encore.
Une légère brise vint caresser les deux hommes, faisant voleter les mèches brunes du détective.
- Je suis effectivement plus petit, grogna John, mais moi je n’ai pas les oreilles pointues !
Surpris, Sherlock porta les mains à ses oreilles constatant qu’en effet elles étaient pointues.
- Comment est-ce possible ? demanda-t-il en palpant cette bizarrerie anatomique.
- C’est aussi la question que l’on se pose ! Bougonna une voix grave.
Les deux hommes tournèrent la tête vers la voix, voyant alors sortir du couvert des arbres deux autres hommes. Le plus petit des deux portait fièrement une opulente chevelure rousse, une impressionnante barbe tout aussi rousse et une hache aux allures intimidantes. La silhouette fine et élancée du plus grand n’avait rien de commun avec celle plus trapue de son compagnon. Ses longs cheveux blonds dévoilaient sans pudeur des oreilles pointues. Un arc finement ouvragé se tenait entre ses mains, prêt à servir.
- Bonjour, commença John avec un sourire poli.
- Oui, oui, bonjour, répondit le plus petit. Pouvez vous nous expliquer comment un nain peut être aussi blond ? Et avec les cheveux aussi courts ? Seul les nouveaux nés ont les cheveux courts ! Et cette blondeur...C’est très elfique.
John fixa l’homme d’un regard hagard, ne sachant trop que répondre à ça. Ce fut Sherlock qui intervint :
- John n’est pas un nain ! Voilà pourquoi ! Il est certes plus petit que la moyenne mais ce n’est pas un nain.
Le regard amusé du nouveau venu blond hérissa Sherlock.
- Il n’y a aucune honte à être un nain. Ni à avoir un ami nain... Pas même pour un elfe. Maître Gimli et moi-même sommes amis de longue date, et vous n’avez aucune raison de cacher votre amitié.
- Et vous êtes ? grogna Sherlock en montrant les dents.
- Legolas, fils de Thranduil, Prince des elfes de la forêt, lui fut-il répondu. Et mon compagnon ici présent est Gimli, fils de Gloin. A qui avons nous l’honneur ?
- John Watson, se présenta John ayant repris ses esprits. Et voici mon ami, Sherlock Holmes.
- Watson ? s’étonne Gimli, je ne connais aucun nain de ce nom. D’où venez vous ?
- De Londres. Et où sommes nous ?
- Vous êtes dans la forêt de Drùadan, tout près des Montagnes blanches, répondit poliment Legolas.
- Londres... Londres... Londres... Non ça ne me dit rien du tout, avoua Gimli.
- C’est dans un autre monde, tonna Sherlock agacé. Et nous ne sommes ni des nains, ni des elfes ! Nous sommes des hommes ! DES HOMMES !!!
Legolas et Gimli reculèrent d’un pas devant la colère du détective, un air surpris sur le visage.
- Ceci expliquerait les cheveux blonds de votre ami et vos cheveux noirs. Les elfes bruns sont extrêmement rares, tout comme les nains blonds, tempéra Legolas.
- Mais avouez que la confusion est facile, bougonna Gimli. Il est aussi grand qu’un nain et vous avez les oreilles pointues. Les hommes ne sont jamais si petits et n’ont certainement pas les oreilles pointues !
John intervint alors, tentant de calmer les choses.
- Comme l’a dit mon ami, sans aucun tact ni délicatesse, mais il ignore tout de ces notions élémentaires, nous venons d’un autre monde. Nous sommes arrivés ici par magie et il semblerait que cela ait modifié légèrement nos apparences.
- Ah ! Par magie ! s’exclama Gimli un grand sourire barrant son visage. Vous n’auriez pas croisé le chemin d’un vieil homme au longs cheveux et à la longue barbe blanche, une pelisse grise sur le dos par hasard ? Ce serait bien du Gandalf de faire un blague pareille !
- Nous n’avons croisé personne, avoua John. Vous êtes les premiers que nous rencontrons. Nous ne savons absolument pas où nous sommes.
Legolas se rapprocha de John et entreprit de lui expliquer qu’ils étaient sur la terre du milieu où cohabitaient les hommes, les nains, les elfes, les hobbits et autres créatures toutes différentes.
- Si vous le souhaitez, vous pouvez nous accompagner dans notre périple, ajouta-t-il. Nous vous ferons découvrir ce monde.
- Avec joie, accepta John ravi, sans tenir compte de la moue dubitative de Sherlock.
- Sans vouloir jouer les rabats-joies, ils risquent de se faire remarquer dans ces tenues, fit remarquer Gimli d’un ton amusé. Mieux vaudrait les vêtir de manière plus discrètes. Venez John, j’ai dans mon paquetage une tenue qui devrait vous aller.
John approuva d’un hochement de tête et suivi le maître nain entre les arbres. Legolas profita de l’absence des deux autres pour se rapprocher de Sherlock et lui tendre une de ses tenues.
A l’abri entre les arbres, John ôta ses vêtements tout en discutant avec Gimli. Celui-ci était particulièrement intéressé de savoir comment les deux hommes s’étaient retrouvés dans une telle situation. Il fut un peu déçu d’apprendre que Gandalf n’avait rien à voir avec toute l’histoire mais s’amusa beaucoup de leurs diverses péripéties. Tout en conversant agréablement, le Maître Nain tendit à John un de ses tenues personnelles, composée d’un pantalon noir à bretelles, d’une chemise beige, d’une ceinture en cuir marron, de chaussures montantes en toile et en cuir, et d’une longue tunique rouge, finement décorée d’or et de cuir, fendue sur le devant, l’arrière et les côtés.
John enfila le tout en suivant les conseils de Gimli sur la façon d’agencer chaque pièce. Un détail cependant attira l’attention du nain roux qui se pencha en avant pour mieux voir.
- C’est une bien jolie marque que vous avez là, fit-il remarquer en désignant ce qui avait attiré son attention. Cela a-t-il une signification particulière ?
Le médecin sourit et répondit poliment au petit curieux avant de finir de s’habiller.
Un peu plus loin, Sherlock s’examinait comme il pouvait. Legolas lui avait fait revêtir un pantalon moulant vert foncé, une chemise mi-longue blanche et par dessus une tunique verte claire. Le tout était agrémentée d’une ceinture en cuir à la bouche finement ouvragée et des bottes en peau légères. Il se sentait complètement ridicule dans un tel accoutrement, mais la tenue de Legolas étant exactement identique, il n’osa le dire à voix haute.
Les voix de John et Gimli se rapprochèrent d’eux et Sherlock se tourna vers l’endroit où les deux nains devaient arriver.
- Et comment vous appelez ça ? demanda Gimli en franchissant les derniers arbres qui les séparaient des deux elfes.
- Un tatouage, répondit John en souriant.
- C’est très joli, poursuivit Gimli. Je chercherai un moyen d’en faire, cela ne doit pas être bien compliqué.
- Tu as un tatouage, intervint Sherlock en fixant John d’un regard intense.
Surpris par le ton presque accusateur de son colocataire, John fronça les sourcils et rétorqua :
- Tout à fait ! Et...
- Pourquoi ne l’ai-je jamais vu ? accusa Sherlock en interrompant John.
Celui-ci croisa les bras sur sa poitrine et d’un ton sévère rétorqua :
- Parce que contrairement à toi, j’ai un minimum de pudeur et ne me balade pas à poil dans l’appartement ! Et je ne vois pas en quoi ça te regarde !
Legolas et Gimli assistèrent à la mini-dispute avec amusement, Legolas en profitant pour demander des explications à Gimli sur ce fameux tatouage.
- Je te vois bien avec un beau dessin dans le dos, avoua Gimli avec un regard très suggestif qui fit rougir Legolas.
- Tu ne sembles pas être le seul à trouver ça... fascinant... S’amusa l’elfe en désignant le détective.
John ne manqua pas non plus la lueur d’intérêt qui brilla dans les yeux de son ami. Étrangement il se sentit flatté par cet intérêt, et ne pu s’empêcher de faire tourner Sherlock en bourrique en refusant tout net de lui dire où se trouvait le tatouage, et à quoi il ressemblait. Ce dernier le détailla de la tête au pied, avec une telle intensité que John craint un instant que Sherlock n’ai le don, inavoué, de voir à travers ses vêtements.
Ce fut finalement Gimli qui mit fin à l’affrontement entre les deux colocataires en proposant de reprendre la route. Les quatre compagnons partirent donc à travers les bois, John écoutant avec une certaine fascination les histoires épiques de Gimli, et les explications sur les coutumes de ce monde que Legolas se fit un plaisir de lui donner. A quelques pas derrière les trois autres, Sherlock boudait. Les lèvres pincées, il réfléchissait à toute allure, tentant d’écarter les images fantasmagoriques que son esprit lui envoyaient. John avait un tatouage ! L’image du dos de John entièrement tatoué s’imposa dans son esprit et il la chassa rapidement. Il avait déjà vu John torse nu, et aucun dessin n’était visible. Idem pour les mollets, John ayant déjà était en bermuda devant lui.
En toute logique, il ne restait donc de possible que la partie se situant entre la taille et les genoux... Les fesses et les cuisses donc... Sherlock sentit une bouffée de chaleur l’envahir à l’idée que John ait les fesses tatouées ! Lui-même ne comprenait pas pourquoi ce détail provoquait de telles choses en lui. Habituellement il se fichait bien de savoir que les gens soient tatoués ou non. Mais c’était John... Son John... Et il n’avait qu’une envie, brutale, animale : le déshabiller entièrement pour enfin voir ce dessin ornant sa peau !
Loin de se douter des considérations de son ami, John escalada non sans mal un tronc couché en travers du chemin. Il grommela sur sa petite taille (encore plus petite que d’habitude) mais réussit à franchir l’obstacle. Une fois fait, il se retourna pour voir si Sherlock avait besoin d’aide. Mais celui-ci sauta par dessus avec une agilité écœurante. John aurait bien voulu bouder, mais le saut de Sherlock avait fait se soulever la tunique qu’il portait, dévoilant ainsi ce qu’elle cachait.
Aussi court fut-il, cet instant suffit à John pour remarquer que Sherlock avait de jolies... jambes. Jambes ! se morigéna-t-il, s’empêchant de toutes ses forces de songer à autre chose que ça ! Elles étaient magnifiquement fuselées, finement musclées, délicieusement bombées... Les jambes ! Les Jambes !!! Hurla John dans son esprit. Il se serait bien mis des baffes, son cerveau moqueur lui passant au ralenti le bref moment où la tunique s’était soulevée.
- John ?
L’interpellation surprise de Sherlock sortit John de son cinéma intérieur, et s’empressa de rejoindre les trois autres. Devant l’œil interrogateur de son ami, il bougonna :
- Avais-tu vraiment besoin d’en faire autant, juste pour sauter un tronc d’arbre.
Le sourire narquois du détective agaça un peu plus le médecin qui pressa le pas pour rejoindre Gimli et ainsi profiter des nombreuses histoires que le Maître Nain avait en stock.
Après un temps indéterminé de marche, ils rejoignirent l’orée de la forêt et débouchèrent sur une plaine verdoyante. Au loin des collines s’étalaient de toutes leurs douces rondeurs, masquant partiellement le soleil couchant. En se retournant ils virent les fameuses montagnes blanches aux pieds desquelles reposait la forêt de Drùadan. Les paysages étaient de toute beauté, et John sentit son souffle se couper devant tant de magnificence.
- Nous allons dormir ici, les informa Legolas. Ces terres sont sûres mais venteuses, et la prochaine ville est à une journée de marche. Nous serons plus à l’abri sous les arbres.
- Dormir ? s’étonna John.
- La nuit tombe vite par ici, les informa Gimli. Et certaines créatures préfèrent attendre la nuit pour sortir. Mieux vaut ne pas croiser leur chemin... On n'est jamais trop prudents.
- Venez John, décida Legolas. Nous allons chercher du bois pour faire un feu.
A peine eut-il fini sa phrase que Sherlock se jetait sur John, lui saisissant le bras avec force.
- John reste avec moi ! tonna-t-il.
Legolas et Gimli le regardèrent surpris, pendant que John libérait son bras en soupirant.
- Et bien restez ici tous les deux alors, suggéra Legolas. Gimli et moi-même allons chercher le bois pendant que vous préparez le camp.
Puis les deux compères partirent laissant les deux autres seuls à l’orée de la forêt avec les paquetages. John se mit immédiatement à l’ouvrage, réunissant des pierres de différentes tailles pour les installer en cercle au centre de la petite clairière. Sherlock ouvrit les paquetages pour en sortir les couvertures qu’il étala autour du foyer préparé par John. Il prit grand soin de ne pas les étaler sur des racines, des cailloux ou des branches. Il s’assura aussi que la distance entre chaque couverture et le foyer était égale, ainsi que la distance entre chaque couverture.
John, ayant fini son travail, se tourna pour regarder Sherlock agencer l’espace nuit. Celui-ci se pencha vers l’avant, et le regard de John s’attarda sur ses... jambes ! Bien sûr ses jambes ! John secoua la tête désabusé, mais ne pu empêcher son regard de suivre le léger déhanché de Sherlock. Il pencha inconsciemment la tête quand Sherlock se tordit légèrement pour remettre une couverture comme il fallait.
D’un coup John se redressa et se secoua. Non mais depuis quand il matait les... Jambes... d’un homme ainsi ?! C’était bien la première fois qu’il faisait une chose pareille. Enfin non, il avait déjà regardé des... jambes d’hommes., mais toujours d’un point de vue purement médical. Hors là il n’y avait absolument rien de médical dans sa façon de regarder les... jambes... de Sherlock.
Gimli et Legolas revinrent et l’un d’eux alluma le feu pendant que l’autre dépeçait le lapin chassé en cours de route. Le lapin grilla joyeusement à la broche pendant que les quatre compagnons discutaient tranquillement, se racontant des histoires de leurs aventures respectives. L’ambiance autour du feu était bon enfant et Sherlock ne pu s’empêcher de sourire en voyant les petites attentions de Legolas pour Gimli et vice-versa. Nul doute que ces deux là étaient bien plus que de simples amis.
Machinalement son regard se porta sur John et une vague de tendresse l’envahit en le voyant rire de bon cœur à une des histoires de Gimli. Discrètement il se rapprocha du médecin jusqu’à se coller à lui, profitant de la douce chaleur de ce dernier. Le sentant près de lui John lui sourit doucement avant de répondre à Legolas qui lui posait une question.
- Oh ! Oh ! Oh ! Prêt pour sauter vers l’inconnu ?!! Départ dans 10...
- Qu’est-ce donc que cette voix étrange ? demanda Gimli en sautant sur ses pieds.
- C’est le signe du départ pour nous, expliqua John en se redressant. On devrait se changer pour vous rendre vos vêtements.
- 9...
- Non, vous pouvez les garder, cela vous fera un souvenir de nous, répondit Legolas en souriant.
- Tout à fait, et tenez, prenez ceci aussi, cela fera un souvenir de plus, confirma Gimli en leur tendant une dague finement ouvragée au manche brillant.
- 8...
- C’est très gentil à vous, remercia John. Nous n’avons rien à vous donner en échange...
- Nos affaires... intervint Sherlock. Vous pouvez garder les vêtements que nous avions en arrivant.
- 7...
- Merci à vous, les remercia Legolas. Ainsi cela nous fera des souvenirs à nous aussi.
- Ce fut un plaisir.
- 6...
- Rentrez bien, les salua Gimli. Et méfiez vous si vous croisez Gandalf...
- Promis nous serons prudents, rit John.
- 5...
- C’est perturbant cette voix, fit remarquer Legolas en levant les yeux au ciel, cherchant l’origine de cette voix.
- On s’y fait à force, reconnu John.
- 4...
Sherlock entoura les épaules de John en râlant :
- Tu es vraiment petit...
- Ce n’est pas ma faute, rétorqua John.
- 3...
- La taille n’a aucune importance quand on aime, lança Legolas.
Gimli sourit et entoura la taille de l’elfe blond avec un clin d’œil malicieux.
- 2...
- Nous vous souhaitons tout le bonheur du monde, dit John un peu gêné en comprenant quel lien unissait exactement les deux hommes.
- A vous aussi, dit Legolas en souriant.
- 1...
John ouvrit la bouche pour protester, mais le tourbillon les emporta, l’empêchant de proférer le moindre son.
Leur retour se fit en douceur. John fut ravi de retrouver sa taille normal et Sherlock de retrouver ses oreilles non pointues. Sherlock se moqua gentiment de John dont la tenue était devenue trop petite, mais John n’en eut cure. Il plaça la dague offerte par Gimli dans le sapin et alla se changer.
Quand il redescendit, il s’empressa de se vêtir chaudement pour aller faire les courses, notant que Sherlock s’était lui aussi changé et était déjà devant son ordinateur.
- Je vais faire les courses, annonça-t-il.
Sherlock leva à peine les yeux, mais quand John fut sur la première marche de l’escalier il entendit parfaitement Sherlock lui demander :
- Où est ton tatouage ?
John se contenta de rire et dévala les marches jusqu’au rez-de-chaussée. Voilà une question à laquelle il n’était pas prêt de répondre.
A suivre...