Christmas Magic is here !

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Christmas Magic is here !
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Summary
Il était là, attendant simplement qu’un client l’achète, espérant trouver une âme charitable pour qu’il puisse faire son office : Offrir un chocolat par jour pendant vingt-quatre jours pour attendre Noël. Un peu de bonheur dans cette période d’attente fébrile. Un certain John Watson le sauva en le glissant dans son panier de courses. Le Calendrier fut heureux. John, lui, ignorait qu’il trouverait bien plus que de simples chocolats dans ce calendrier de l’Avent.
Note
Ceci est un cadeau de Noël pour Maeglin Surion. J'espère que cela lui plaira, et à vous aussi. Comme c'est le principe du calendrier de l'Avent, il y aura un chapitre posté chaque jour jusqu'à Noël (enfin si tout va bien, on est jamais à l'abri d'un accident hein.). Bonne lecture. Lili
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Où Sherlock mange un chocolat et où John en ramène un peu plus.

John se réveilla ce jour là d’humeur guillerette. Cette nuit nuls rêves étranges n’étaient venus troubler son sommeil. Il s’habilla rapidement, enfilant un jean, un polo, un épais gilet en laine et une paire de mocassins noirs. Puis ce fut d’un pas léger qu’il descendit à l’étage du dessous comptant y retrouver Sherlock. Il se figea un instant sur le seuil du séjour, surpris de voir son colocataire penché sur le bureau, écrivant frénétiquement, une pile de papier déjà manuscrit à côté de lui.

- Tu crois que tout ceci va tenir dans une enveloppe ? s’enquit-il en allant vers la cuisine.
- Internet n’existait pas encore en 1962, et donc les mails non plus, répondit Sherlock. Je n’ai pas d’autres choix que d’envoyer une lettre !
- Je comprends bien, souffla John, mais vu la pile qu’elle fait ta lettre, elle ne tiendra jamais dans une enveloppe. Plutôt dans un colis.

Sherlock loucha vers la pile de feuilles posées près de lui et dû admettre en son for intérieur que son colocataire n’avait pas tord.
- Ce sera un colis alors, concéda-t-il. Nous devons absolument passer à la poste tout à l’heure !
- Tu es sûr que l’adresse est valable ? demanda John tout en se préparant son thé matinal.
- J’ai vérifié, l’adresse existe, asséna Sherlock en mettant un point final à son courrier.

John ne put que sourire en voyant le sourire heureux de Sherlock. Il ne put s’empêcher de faire remarquer malgré tout :
- Si jamais, par miracle, l’adresse est bonne, Charles et Eric ont au moins 76 ans...
- Ne va pas dire à Mme Hudson qu’on est vieux à 76 ans, plaisanta Sherlock, elle en est plus proche que nous.

La plaisanterie fit rire John qui se rapprocha du détective en le voyant se saisir du calendrier de l’Avent. Sherlock ouvrit la case et passa son bras autour de la taille de John, le rapprochant de lui.
- Prêt pour une nouvelle aventure ? s’enquit-il en souriant.
- Prêt, répondit John en agrippant son colocataire.

Sherlock sortit le chocolat en forme de boule de Noël et le tourbillon les emmena vers de nouvelles contrées. Contrées qui se trouvèrent être un grand hall vitré froid et impersonnel éclairé de néons blafards. Un grand escalier menait vers les étages dont provenait du bruit. Curieux, les deux londoniens échangèrent un regard entendu et montèrent l’escalier. A l’étage ils arrivèrent dans une grande pièce dont un mur entier n’était qu’un grand écran et devant lequel étaient posés des ordinateurs divers et variés.

- Bonjour, lança poliment John en cherchant si la pièce était occupée.
- Ne bougez plus !
L’ordre tonné d’une voix forte figea les deux hommes sur place. Lentement ils tournèrent la tête vers l’écran géant et virent deux jeunes hommes assis sur les chaises devant les ordinateurs. L’un deux était assis bizarrement, les pieds sur l’assise du siège et les genoux sous le menton.

- Bonjour, les salua le second qui avait des airs de premier de la classe. Je suis Light Kagami et voici L. Désolé pour l’accueil mais L est...
- En pleine enquête, compléta L. Il y a un voleur parmi nous.
- Vous êtes détective ? s’enquit Sherlock soudain très intéressé. Qu’est-ce qui a été volé ? Il faut sécuriser le bâtiment, que personne ne puisse en sortir !

- C’est déjà fait, affirma L. Il est même surprenant que vous ayez pu entrer. Ce bâtiment est extrêmement bien sécurisé et seul ceux ayant une accréditation peuvent y pénétrer. Or vous n’avez pas d’accréditation.
Devant le regard morne mais suspicieux du brun fantomatique, John se sentit obligé de préciser :
- Nous sommes arrivés par magie.

- Peu importe, intervint Sherlock en se précipitant vers L à grands pas. Qu’est-ce qui a été volé ? Avez vous établi une liste de suspect ?
- Tout à fait, répondit L. Vous devez être détective Monsieur ?
- Holmes, Sherlock Holmes. Et oui je suis détective. Détective consultant pour être exact. Que cherchez vous ?
- Mon paquet de chocolat spécial Noël.

John soupira intérieurement en entendant la réponse et en voyant l’enthousiasme de son colocataire face à une nouvelle enquête, aussi futile soit-elle, et un confrère.
- Désolé pour L, soupira une voix près de lui. Il est parfois un peu... excentrique.
- Ce n’est rien, souffla John en souriant à l’adolescent. Je suis John Watson.
- Enchanté, répondit Light en lui serrant la main.

Le geste attira le regard de John sur la menotte qui reliait le poignet de Light à celui de L. Devant l’air surpris du médecin, Light expliqua :
- L me pense suspect dans une affaire de meurtres mystérieux sur laquelle nous travaillons. Il me laisse l’aider dans l’enquête mais...
- Je le surveille en même temps, le coupa L. Light est un élément important de l’équipe, et son intelligence nous aide beaucoup. Mais je suis sûr à 93% qu’il est le coupable. C’est pourquoi je le garde menotté à moi.

- Pourquoi ne pas l’arrêter si vous êtes sûr à 93% de sa culpabilité ? s’enquit Sherlock.
- Parce qu’il n’y a aucune preuve, répondit Light. Ce qui est normal puisque je suis innocent.
- C’est ce qu’ils disent tous, ricana Sherlock en s’avançant vers Light.
D’un coup d’œil il engloba l’allure policé et la mise parfaite du jeune homme. Tout en lui respirait l’élève modèle, major de sa promotion, respectueux des règles et cartésien.

Mais Sherlock savait d’expérience que c’était souvent ceux là les plus dangereux, tout simplement parce qu’ils avaient, pour la plupart, un égo surdimensionné, une assurance à toute épreuve et une solide connaissance des lois. Et de ce qu’il percevait de Light, celui-ci n’échappait pas à la règle. Apprendre que Kagami Père était dans la police confirma les doutes de Sherlock. Light était coupable ! C’était une certitude ! Ne restait plus qu’à le prouver.

Il entreprit de chercher activement lesdites preuves, aidés par un L très motivé. S’éloignant autant que le lui permettait les menottes, Light proposa à John un café bien chaud et quelques douceurs ayant échappées à la gourmandise de L. Tous deux s’assirent et observèrent les deux détectives à l’oeuvre, John souriant en voyant les yeux brillants de son colocataire plongé dans une affaire passionnante.

Passionnant, c’était exactement ce que pensait Sherlock. Comment ce Kira arrivait-il à tuer ses victimes sans les toucher, sans être même à proximité d’elles et même en prévoyant la manière dont ses victimes mourraient ? Le tout sans laisser de preuves ! Pas une ! Voilà un jeu intéressant ! Même Moriarty n’avait pas un tel niveau ! Sherlock était littéralement passionné.

L l’était tout autant. Sherlock et son intelligence remarquable, son enthousiasme débordant, son sens aigu de l’observation, sa manière vive et énergique de bouger et surtout sa façon de garder constamment un œil sur John sans en avoir l’air... Oui tout ceci était passionnant, surtout le dernier point. Tout en dégustant des guimauves enrobées de chocolat, il étudia attentivement la façon qu’avait Sherlock de se positionner pour garder John dans son angle de vue, la façon dont il réagissait quand John riait d’une plaisanterie de Light ou quant le duo baissait le ton rendant leur échange inaudible pour eux.

Il n’en fallut pas plus à L pour en déduire que Sherlock était possessif, très possessif. Mais John ne semblait pas s’en rendre compte, conclut rapidement le détective. Ce dernier discourait avec Light en souriant, inconscient de l’attention dont il était l’objet.
- Si la magie existe réellement, alors ce serait une piste à explorer pour notre enquête, dit Light de manière assez forte pour être entendue des deux enquêteurs.

- La magie n’existe pas ! décréta Sherlock. Il y a forcément une explication scientifique et rationnelle à tout ceci.
- Light n’a pas tort, tempéra L d’un ton éthéré. Mais si la magie existe cela compliquerait l’enquête. Mes connaissances sur ce sujet sont limitées.
- Nous pouvons faire des recherches, suggéra Light.

Pendant que Light se lançait immédiatement dans des recherches sur le sujet, supervisé par un L curieux et un Sherlock septique, John songea que Kira pourrait très bien être un mutant et que Charles et Eric aurait été bien utiles sur cette enquête. Mais il ne dit rien, ne sachant pas si de toute façon les mutants existaient dans ce monde. Perdu dans ses pensées il fut surpris de voir les trois autres s’agiter soudainement, Sherlock courant dans la salle suivi de près par Light et, plus par obligation, par L.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda-t-il en se levant, portant machinalement la main à sa poche où reposait sagement son arme.
- Nous avons trouvé le coupable ! s’exclama Sherlock.
- Kira ? s’enquit John soudain très inquiet.
- Non, le voleur de mes chocolats, expliqua placidement L.

- Comment êtes vous passé de la magie à... commença John avant d’agiter la tête en soupirant que non il ne voulait pas savoir finalement.
Il suivit les trois autres, dépité. Toute cette agitation pour des chocolats... Il ne put s’empêcher de jeter un œil à la silhouette fine et fantomatique L, songeant qu’avec le sucre qu’il l’avait vu ingurgité depuis son arrivée le jeune homme risquait un diabète voir pire !

John nota tout de même que malgré l’hyperglycémie dont L devait sans aucun doute souffrir, il manquait grandement d’énergie ayant plus l’air d’un escargot neurasthénique que d’un hyperactif dopé au glucose. Mais peut-être utilisait-il tout ce saccharose pour booster ses capacités cérébrales, considérant son corps comme un véhicule, à l’image de Sherlock. John se promit de surveiller le régime alimentaire de son colocataire. Pas question que celui-ci mette sa santé en danger comme L le faisait !

Un cri victorieux lui apprit que Sherlock avait mis la main sur le coupable. Coupable qui fut traîné sans douceur aucune devant les trois autres.
- Matsuda, souffla L. J’aurai du m’en douter !
- Je n’ai rien fait ! plaida Matsuda.
- Et ces chocolats que vous avez dans vos poches ! tonna Sherlock en sortant un paquet caractéristique d’une des poches du policier.
- Je les ai trouvé sur la table basse, dans la salle commune et j’allais les distribuer aux autres, expliqua Matsuda de plus en plus surpris.
- C’était les miens, accusa L.
- Je l’ignorais, pleurnicha Matsuda.

Light mis fin au procès sommaire en faisant remarquer à L que s’il ne laissait pas traîner ses affaires n’importe où ce genre d’incident n’arriverait pas.
- Et ton nom n’était pas noté dessus. Matsuda ne pouvait donc pas savoir qu’il était à toi, conclut-il en souriant.
- Light a toujours réponse à tout, soupira L dépité.
- C’est bien là tout le problème, marmonna Sherlock en enfournant le chocolat de Noël pris dans le calendrier de l’Avent plus tôt.

A peine la friandise eut-elle touché sa langue qu’une voix résonna :
- Oh ! Oh ! Oh ! Déjà ? On y va alors ! 10...
- Je crois que tu viens de trouver comment partir plus tôt, remarqua John en se rapprochant de Sherlock.
- Ça aurait été utile de le savoir plus tôt, grogna Sherlock.
- 9...
- D’où ça vient ? demanda L.
- Je l’ignore, avoua Light.
- 8...
- C’est magique, expliqua John en souriant.
- Oh ! J’adore la magie, s’exclama Matsuda enthousiaste.
- 7...
- Quel dommage que vous deviez partir, se désola L, je sens que vous m’auriez été d’une aide précieuse pour trouver Kira.
- J’en suis le premier désolé aussi, admit Sherlock. Mais je partage vos soupçons...
- 6...
- Encore, soupira Light. Est-je vraiment l’air si démoniaque ?
- Ne vous vexez pas, le rassura John. Avec Sherlock tout le monde est suspect... en permanence.
- 5...
- Je ne suis pas paranoïaque, répliqua Sherlock. Je suis simplement observateur et les gens commettent tous des délits...
- Ben voyons, soupira John vaincu.
- 4...
- Tenez John, glissa Light en lui tendant un paquet de chocolat. Il en reste largement assez pour L.
- Mes chocolats ! Protesta ce dernier.
- 3...
- Merci, sourit John. Et bonne chance pour votre enquête.
- La chance n’y est pour rien, assura L. Mais merci Dr Watson.
- 2...
- Comment ? s’étonna John.
- Moi aussi je suis observateur, mystifia L.
- 1...
Le tourbillon se déclencha et les emporta avant même que Sherlock ai pu répondre quoique ce soit.

Le retour se fit dans le calme, Sherlock se jetant dans son fauteuil pour réfléchir aux nouvelles données collectées. John lui en profita pour sortir se promener, prendre l’air et poster l’énorme colis destiné à Charles. Il nota bien l’adresse de l’expéditeur, doutant que la missive arrive à son destinataire. Ce fut pleinement satisfait qu’il regagna l’appartement où Sherlock n’avait pas bougé d’un poil, plongé en pleine réflexion, le paquet de chocolat offert par Light posé bien évidence au pied du sapin... Hors de portée du détective !

A suivre...

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