Christmas Magic is here !

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Christmas Magic is here !
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Summary
Il était là, attendant simplement qu’un client l’achète, espérant trouver une âme charitable pour qu’il puisse faire son office : Offrir un chocolat par jour pendant vingt-quatre jours pour attendre Noël. Un peu de bonheur dans cette période d’attente fébrile. Un certain John Watson le sauva en le glissant dans son panier de courses. Le Calendrier fut heureux. John, lui, ignorait qu’il trouverait bien plus que de simples chocolats dans ce calendrier de l’Avent.
Note
Ceci est un cadeau de Noël pour Maeglin Surion. J'espère que cela lui plaira, et à vous aussi. Comme c'est le principe du calendrier de l'Avent, il y aura un chapitre posté chaque jour jusqu'à Noël (enfin si tout va bien, on est jamais à l'abri d'un accident hein.). Bonne lecture. Lili
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Où Sherlock apprend que parfois courir en sert à rien et où John bénit sa petite taille.

John sourit en voyant le sapin décoré dans le salon. Sur le canapé des sacs en papiers dévoilaient les décorations achetées la veille et pas encore positionnées dans l’appartement. D’un pas guilleret il se dirigea vers la cuisine, souriant un peu plus en voyant la boule transparente renfermant une flamme d’un bel orangé illuminer les branches du sapin. En voyant le calendrier il songea qu’il ne regrettait pas cet achat aussi enfantin et puéril qu’il ait pu paraître.

Il se prépara une tasse de thé et attendit patiemment que Sherlock se décide à sortir de sa chambre. Ses sourcils se froncèrent... Sherlock dormait peu... et il était déjà neuf heure. Inquiet, John alla frapper à la porte de son colocataire. Celui-ci lui ouvrit brutalement la porte, surprenant le médecin.
- Quoi ? grogna Sherlock.
- Je m'inquiétais, plaida John en reculant pour échapper au regard noir du détective.

- Sans aucune raison, décréta Sherlock en quittant sa chambre pour la cuisine.
D’un coup d’œil John vit que son colocataire était habillé de pied en cap. Costume cintré, chaussures cirées et chemise assortie, le package complet du grand Sherlock. Ce dernier se dirigea vers la cuisine et se saisit du calendrier de l’Avent cherchant la case numéro 4. Il la trouva et s’apprêta à l’ouvrir quand il se tourna vers John.

D’un regard perçant il détailla celui qui, par sa simple existence, l’avait empêché de se reposer toute la nuit durant. Habillé simplement, un jean, un pull et une paire de basket aux pieds, John le regarda surpris. Sherlock souffla discrètement, mais finit par tendre la main à son colocataire. John s’en saisit et ouvrit de grands yeux surpris quand le détective l’attira vers lui pour le prendre dans ses bras.

- Qu’est-ce que tu fais ? Hoqueta-t-il.
- J’essaye de faire en sorte que notre atterrissage soit moins douloureux, répondit Sherlock d'un ton d'évidence.
Puis il ouvrit la case du calendrier et sortit le chocolat qu’elle contenait. Immédiatement le tourbillon, devenu habituel, les entraîna et ils disparurent.

Leur arrivée se passa bien mieux que les précédentes. A part un léger déséquilibre ils réussirent à atterrir sur leurs deux pieds. John examina rapidement leur nouvel environnement constatant avec surprise qu’ils étaient dans une large allée ensoleillée bordée de commerces et peuplée de nombreuses familles enthousiastes.
- Où sommes nous ? demanda John.

- A Jurassic Park visiblement, répondit Sherlock en désignant du menton le grand porche surplombé de l’enseigne.
- La bonne nouvelle c’est que nous avons atterri à l’intérieur, soupira John. Pas besoin de payer notre entrée.
- Un parc sur l’ère Jurassique ? Quel est l’intérêt ? questionna Sherlock.
- Je l’ignore, mais puisqu’on est là je propose que s’y promène, dit John avec un sourire.

Sherlock fit la moue, peu convaincu, mais emboîta le pas de son colocataire. Ils firent le tour des vitrines où s'étalaient profusion d'objets à l’effigie des dinosaures. Si John s’extasia sur l’exactitude des reproductions, Sherlock préféra examiner la foule, devinant que tel père de famille trompait sa femme, et que telle femme cachait un amant à son mari. Les dinosaures ça n’était pas son truc. Pas du tout.
- Viens, on va faire ça ! s’exclama John en l’attrapant par le bras.

Ce fut ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une boule en verre qui roula le long d’un chemin de terre. Le chemin déboucha dans un champ où paissaient paisiblement des dinosaures... des dinosaures en chair et en os... bel et bien vivants. John en resta sans voix, contrairement à Sherlock qui y vit immédiatement l’énorme progrès scientifique que cela représentait et commenta avec verve ce progrès indéniable et toutes les possibilités que cela ouvrait.

- John ! Regarde ce magnifique diplodocus ! Il est énorme !! Tu imagines !!! Si on arrive à faire revivre un animal de cette taille on pourrait...
- Y implanter ton ego démesuré, soupira John.
- Mon ego n’est pas démesuré ! Protesta Sherlock outré.
John ricana devant les airs de diva offusquée de son colocataire, puis le voyant bouder, il ajouta :
- Mais même un diplodocus ne suffirait pas à contenir l’ego de Mycroft.

La pique contre son frère dérida Sherlock qui approuva totalement et repris son discours scientifique, cherchant à savoir comment une telle prouesse avait été possible. Dès qu’ils sortirent du champ et que la boule de verre les libéra, Sherlock entraîna John à grand pas vers l’espace commercial où il repéra rapidement une exposition sur les origines du parc. Tout en expliquant à John qu’il était évident qu’il y aurait une exposition de ce genre, et pourquoi c’était évident, il pénétra dans le grand hall circulaire aux lumières bleutées.

Si Sherlock trouva son bonheur dans les panneaux explicatifs, John se contenta d’errer dans les divers halls, jetant un œil intéressé aux images, mais pas aux textes. Non, il ne tenait pas à savoir comment c’était possible. Si Sherlock voyait cela comme un formidable progrès, lui n’en voyait que le danger. Si on pouvait ramener des dinosaures à la vie, qui empêcherait des fous de faire revivre les pires monstres de l’histoire de l’humanité ?

John n’avait rien contre le progrès, et il savait aussi parfaitement que la médecine moderne devait beaucoup aux barbaries des temps passés où les médecins ressemblaient plus à des scientifiques fous et des bourreaux qu’à de véritables médecins. Mais il craignait aussi que certaines découvertes soient utilisées à mauvais escients et provoquent des catastrophes bien loin des motivations de ceux qui les avaient faites.

Aussi préféra-t-il admirait les décors, les squelettes et fossiles exposés, sans prendre le temps de lire les explications. Il en était à se demander comment un simple moustique avait pu se retrouver enfermé dans une ambre quand Sherlock le rejoignit à grands pas, visiblement frustré.
- Tsss ! Ces explications sont aussi inutiles qu’incomplètes ! Un enfant de six ans sait tout cela ! Il n’y a aucune réponse concrète ! Viens, John, nous allons rencontrer le directeur du parc !

Et sans attendre Sherlock tourna les talons quittant d’un pas pressé le hall d’exposition, John suivant à pas plus mesuré. Ils reprirent l’allée centrale bordée de commerces en tout genre, Sherlock ayant repéré un plan à l’entrée du parc. Un rugissement terrible retentit soudainement, amusant John qui leva les yeux vers le ciel, recherchant le haut parleur qui venait de diffuser un tel son.

Mais de haut parleur il n’y avait point, et John fronça les sourcils, un mauvais pressentiment le prenant à la gorge. Il regarda autour de lui, constatant qu’il n’était pas le seul à être inquiet. Puis un cri lui parvint, faible et lointain... Plissant les yeux il s’efforça de distinguer ce qui pouvait avoir provoqué un tel cri. Un cri comme il n’en n’avait entendu qu’à la guerre : un cri de terreur pure et absolue. Le cri de quelqu’un qui veut survivre en fuyant un danger imminent.

Au loin il distingua de la poussière volant à travers les arbres, puis des mouvements anormaux dans la végétation luxuriante. Le sol trembla sous ses pieds, et alors John su. Alarmé, il tourna les talons pour courir vers son colocataire et hurla :
- SHERLOCK ! COURT !
Il ne pu empêcher un sentiment de satisfaction intense en voyant Sherlock, répondant immédiatement à son ordre, se mettre à courir.

John accéléra, bien décidé à rattraper le détective avant que la bête quelqu’elle soit ne les rattrape. Il sentit le sol trembler un peu plus, puis des hurlements de panique s’élevèrent derrière lui, le poussant à accélérer encore plus. Si Sherlock avait instinctivement obéit à l’ordre hurlé par John, son cerveau, pourtant si génialement rapide, mis quelques secondes à analyser les choses. John avait hurlé un ordre... John avait hurlé... John avait peur... Il y avait danger !

Sans plus réfléchir Sherlock se retourna en pleine course, faisant face à une foule paniquée courant partout de manière désordonnée. Et dans cette foule... John... John qui courait vers lui... John derrière qui se devinait de plus en plus distinctement la silhouette inquiétante d’un dinosaure. Le temps que Sherlock analyse la situation, la main de John saisissait son bras et l’entraînait dans une course folle.

Un rugissement terrible les fit frissonner et accélérer encore plus. Un coup d’œil par dessus son épaule appris à Sherlock que la bête se rapprochait à une vitesse ahurissante. D’autres cris d'animaux leur parvinrent et le détective vit John ouvrirent de grands yeux affolés avant de chercher une issue. L’ancien militaire le poussa dans une échoppe et le plaqua sans ménagement contre le mur, lui faisant signe de ne pas faire de bruit.

Troublé par la proximité du corps de celui qu’il avait admis aimé plus qu’en simple ami, et qui n’avait rien trouvé de mieux que de se plaquer contre lui, Sherlock tendit l’oreille pour percevoir si le danger se rapprochait. Mais à part les cris de la foule il n’entendit rien... sauf le souffle hiératique de John contre lui.
- John... souffla-t-il. C’est quoi ça ?
- Vu le rugissement, je pense que c’est un T-Rex, répondit John le regard rivé sur la porte près d’eux. Et je crois qu’il n’est pas seul...
- Deux T-Rex ?
- Non, des vélociraptors, grogna John. Mais quels cons d’avoir recréer ces espèces là ! C’était sûr que ça dégénérerait.

Sherlock leva les yeux au ciel, mais se tint coi, sentant que son ami était sur le qui-vive. Le sol trembla, et un souffle lourd se fit entendre. John se tendit un peu plus et Sherlock se pencha doucement vers lui pour murmurer :
- Ne faudrait-il pas mieux courir que de rester là à attendre ?
- Un T-rex court à 40km/h, et les raptors à 60km/h... tu te sens de les distancer ? répondit John sur le même ton.

Devant admettre que John n’avait pas tort, Sherlock préféra se taire. Soudain John se recula, se collant un peu plus encore contre le détective, qui instinctivement l’entoura d’un bras protecteur. D’un geste John fit comprendre à Sherlock de le suivre en silence et les deux hommes se décalèrent lentement le long du mur, glissant sans bruit sur le sol. Une griffe cliquetant sur le carrelage de la boutique les alarma et ils cessèrent tout mouvement, retenant même leurs respirations.

Sentant le danger proche, John se rapprocha un peu plus de Sherlock, regrettant de ne pas avoir pris son arme avec lui. Collé comme il l’était au détective, il percevait parfaitement le pouls rapide et la respiration un peu courte de celui-ci. Il perçut aussi très nettement le léger souffle significatif d’une douleur soudaine et l’infime mouvement indiquant que l’objet de cette douleur était dans le dos de son colocataire.

Doucement, John glissa sa main dans le dos de Sherlock et ne pu s’empêcher de sourire en sentant un poignée de porte. Il poussa Sherlock à se décaler un peu pour pouvoir ouvrir ladite porte, et les deux hommes s’engouffrèrent dans... un placard... Un placard remplis d’étagères surchargées de cartons contenant sans aucun doute les bibelots vendus en boutique. Le placard était étroit, encombré et sombre. Et pour la première fois de sa vie, John remercia ses parents de l’avoir fait un peu plus petit que la moyenne. Grâce à ça, ils pouvaient tenir tous deux dans l’espace ridiculement petit encore disponible. Ils étaient serrés, certes, mais y tenaient tous les deux.

Les deux hommes tendirent l’oreille, percevant à proximité de la porte le bruit du raptor venu faire ses emplettes. Ceux-ci s’éloignèrent et disparurent et tous deux soufflèrent de soulagement. Mais au moment où ils pensaient s’en tirer, une voix forte résonna les figeant sur place :
- Oh ! Oh ! Oh ! Préparez vous pour le départ ! 10...
- Et merde, souffla John.
- Comme tu dis, grogna Sherlock en entendant le raptor revenir à grande vitesse.
- 9...
La porte trembla sous les coups du dinosaure.
- Ça pouvez pas être plus discret ? Pesta Sherlock en pesant de tout son poids sur le battant de bois.
- 8...
- Ça ne nous avez pas posé problème jusque là ! Plaida John, grognant sous les coups qui secouaient leur maigre bouclier. Une solution Monsieur le génie ?
- C’est toi le militaire ! Moi je suis un scientifique, rétorqua Sherlock.
- 7...
- Médecin militaire ! La stratégie c’est TON point fort ! Pas le mien !
- Pas quand il s’agit de dinosaure ! C’est toi qui t’y connais dans ce domaine !
- 6...
- Avouerais-tu qu’il y a un domaine où je te surpasse ?
- Pas du tout ! Nous sommes complémentaire ! Moi l’utile, toi le superflus !
- 5...
Le raptor, peu sensible à la dispute des deux hommes, poussa un cri aigu auquel d’autres firent rapidement écho.
- Je crois qu’il appelle ses potes à la rescousse, dit John affolé.
- 4...
- On tiendra pas s’ils s’y mettent à plusieurs, s’affola Sherlock.
John regarda autour de lui, cherchant désespérément une solution.
- 3...
- Tiens bon ! Ordonna-t-il à Sherlock avant de se décaler de la porte qui menaçait de céder à tout instant.
D’un geste rapide John attrapa une boîte en carton à proximité de lui.
- 2...
- JOHN ! Hurla Sherlock quand un morceau de porte vola en éclat, laissant paraître l’œil brillant du raptor.
Sans réfléchir John lança la boîte qu’il avait en main vers leurs assaillants et s’en saisit d’une deuxième pour renouveler l’opération.
- 1...
Sherlock abandonna la porte pour saisir John à bras le corps. Le tourbillon les fit disparaître au moment même où la porte rendit l’âme laissant les raptors entrer dans l’étroit cagibi.

L’arrivée se fit sans aucune douceur sur le tapis du salon. Alertée par le bruit, Mme Hudson se précipita à l’étage et se figea sur le seuil de l’appartement en voyant John étalé sur le dos, ses bras serrant fermement contre lui un Sherlock échevelé.
- Les garçons ? tenta-t-elle, se disant qu’après tout ils étaient habillés et donc pas en plein action.
- Ah ! Mme Hudson ! Bonjour, lança John en repoussant Sherlock pour se relever. Comment allez vous ?
- Oh vous savez avec ce temps, ma hanche me titille un peu, soupira la sexagénaire. Mais que faisiez vous ?

L’air gêné de John et celui très amusé de Sherlock, qui s’était relevé le temps de la discussion, ne lui échappa pas. L’honorable dame songea qu’il était enfin temps que ces deux là se décident. A force de se tourner autour sans jamais conclure ils allaient finir par lui donner le tournis.
- Oh, euh... hum... bafouilla John.
- Nous cherchions l’endroit le plus approprié pour accrocher ceci, coupa Sherlock en montrant la boîte qui;avait atterri avec eux sur le tapis.
- OH ! Je vous laisse à vos décorations les enfants ! Je vais faire quelques courses ! lança Mme Hudson en souriant.

La logeuse quitta l’appartement et les deux hommes se fixèrent un instant avant de souffler de soulagement.
- Tu n’es pas blessé au moins, s'inquiéta John en s’approchant de son colocataire.
- Pas même une égratignure, répondit ce dernier en reculant vers la cuisine. Mais la prochaine fois, pense à prendre ton arme, on ne sait jamais.

John rit et suivit Sherlock dans la cuisine. Son sourire s’agrandit quand celui-ci lui tendit le chocolat du jour en forme d’étoile. Tout en dégustant son chocolat, John prépara du thé. Il versait l’eau dans les tasses, quand la voix grave de Sherlock le fit lever les yeux de son occupation.
- Tu comptais vraiment vaincre des vélociraptors avec ça ?

- Je ne comptais pas les vaincre juste détourner leur attention, expliqua John en prenant la boîte prise dans le placard de la boutique.
Sherlock sourit en lui tendant la boîte, puis prenant la tasse qui lui était destinée, il lâcha :
- C’est vrai que les raptors auraient sûrement été décontenancé par une guirlande lumineuse.
John lu l’étiquette sur la boîte et éclata de rire.
- Lumineuse ET clignotante !
- C’est vrai... J’avais omis ce détail, s’amusa Sherlock.
- Elle a peut-être un effet hypnotique sur eux, suggéra John de plus en plus hilare.

Pendant que les deux hommes riaient comme des gamins, à l’étage du dessous, Mme Hudson quitta les lieux, un sourire éclairant son visage marqué par le temps. Oui, il était plus que temps que ces deux là s’avouent enfin ce que tous leurs amis savaient depuis longtemps.

A suivre...

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