Mon zombie bien aimé

Harry Potter - J. K. Rowling
M/M
G
Mon zombie bien aimé
Summary
Il lui était arrivé beaucoup de choses étranges et incompréhensibles dans la vie, il savait qu'il n'y pouvait rien, il était le Survivant, rien ne pouvait se passer normalement pour lui, qu'il le veuille ou non. Alors peut-être ne devrait-il pas être si surpris lorsqu'il se réveilla avec une sacré fringale et une soudaine envie de cervelle fraîche...
Note
Alors... J'ai écris cette chose au lycée, mon style ici est super vieux. J'ai aussi déjà posté cette histoire sur FFnet sous le même pseudo.Dédicace à Maelle qui adore cette fic !Bonne lecture.Pilou.
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Boooom !

 

Les semaines s'écoulèrent calmement après la première qui avait été pleine de rebondissements en tout genre. Harry avait obtenu qu'Ombrage arrête de lui donner des retenus et McGonagall avait essayé de l'empêcher d'utiliser des plumes de sang, mais l'autorisation spéciale du ministre se mettait en travers de leur chemin. Il avait bien entendu passé un marché avec Colin pour qu'il prenne des photos des mains des enfants, mais ils étaient quasiment tous trop terrifiés à l'idée de se faire virer pour dire quoi que ce soit, surtout les nés-moldu. Ils avaient beau leur expliquer que c'était illégal, ils avaient trop peur. Et le peu de photo qu'ils avaient ne servaient à rien pour Rita car c'étaient des nés-moldu qui avaient accepté et donc leurs parents n'avaient aucun poids dans la société. Il avait donc décidé de laisser tomber le sujet. De toute façon, Ombrage ne restera pas longtemps au château.

Sa correspondance avec Voldemort était devenu assez régulière, ils échangeaient des lettres tous les deux jours environs et discutaient du monde sorcier et des choses à modifier et améliorer. Il se surprenait parfois à apprécier leurs discutions, même s'il arrivait au Seigneur des Ténèbres de maudire ses lettres lorsqu'il l'énervait un peu trop. Mais les sorts n'étaient plus aussi douloureux que celui qui avait frappé Seamus. Il avait quand même du passé une semaine avec les narines bouchée magiquement pour empêcher son nez de couler en permanence et il s'était retrouvé avec les cheveux verts et argents pendant trois jours avant que les jumeaux ne trouvent un contre sort. Il n'était bien sûr pas en reste et avait réquisitionné l'aide des jumeaux et de Sirius et Remus pour rendre la pareille au Lord. Lorsque Sirius lui avait dit que Rogue avait rapporté que Voldemort s'était présenté à une réunion de Mangemort avec une longue barbe rouge pétant, il s'était écroulé de rire. Mis à part leur petite guerre de sorts et autres substances subtilement cachés dans leurs lettres, ils commençaient à bien s'entendre.

Bien entendu, on avait remarqué sa correspondance et quand Malefoy lui avait demandé qui donc pouvait bien lui écrire, il avait répondu le plus naturellement du monde que c'était son petit ami. Trois filles étaient parties en pleurant et quelques personnes s'étaient étranglées dans leur verre. Le plus amusant avait été la tête de Malefoy à ce moment. Il avait eu un air dédaigneux avant de s'en aller. La lettre suivante de Voldemort lui avait appris que le blond avait rapporté sa réponse à son maître grâce à son père et qu'au même moment Hedwige était arrivée dans son bureau avec une autre lettre. La tête de Lucius Malefoy lorsqu'il avait reconnu la chouette avait été hilarante pour le Seigneur des Ténèbres, même s'il avait effacé ce fait de la tête de son Mangemort juste après. Harry aurait bien aimé voir ça. Voldemort lui avait bien proposé de lui montrer grâce à leur lien mais il ne lui faisait absolument pas confiance avec son esprit, peut-être plus tard.

Mais au moins l'homme semblait bien prendre l'excuse qu'il utilisait puisqu’il n'avait pas fait de remarques dessus. Et personne n'irait soupçonner qu'ils communiquaient ensemble.

Hermione l'avait bien entendu harcelé de question au sujet de ce petit ami et il avait simplement dit que c'était un étranger qu'il avait rencontré l'année précédente lors d'une fête Poufsouffle et qui l'avait recontacté en début d'année pour poursuivre le début de relation qu'ils avaient commencé avant l'été.

En résumé, la vie était plutôt calme. Ses résultats scolaires avaient monté en flèche et il avait commencé à étudier les runes par lui-même avec l'aide d’Hermione. Elle avait essayé de le convaincre de monter un groupe de défense contre les forces du mal où il aurait dû enseigner aux autres élèves à se défendre, mais il avait continué de refuser encore et encore. Il se demandait quand est-ce qu'elle arrêterait de le harceler sur ça. Sûrement quand Ombrage ne sera plus là.

Il eut un sourire en coin en pensant à ce qui arriverait très bientôt. Ils étaient le 30 Octobre et Ombrage était haï par toute l'école. Il avait la parfaite date et le parfait alibi pour son petit feu de joie. Mais pour le moment, il étudiait un livre très intéressant sur l'astrophysique que les parents d’Hermione lui avaient envoyé. Les sciences moldu pouvaient être vraiment fascinantes parfois.

 

-sSs-

 

Le festin d’Halloween était terminé et ils étaient tous dans la salle commune en train de finir la fête. Pour le moment, ils étaient tous inconscients du fait que la prison d'Azkaban était en train de se vider de ses prisonniers, ces derniers étant remplacé par des golems. Voldemort avait fait soft cette année pour la date maudite.

Alors que la fête battait son plein, Harry s'excusa et monta dans le dortoir encore vide en disant qu'il n'avait pas vraiment la tête à ça. Ses amis, sachant sa relation désastreuse avec Halloween n'avaient pas posé de question et l'avait laissé monter se coucher.

Il ouvrit sa malle et en sortit son pyjama, une veste noire à capuche, la carte, sa cape d'invisibilité et l'explosif que l'Autre lui avait donné qu'il avait rangé dans une chaussette. Il avait découvert que les chaussettes étaient toujours le meilleur endroit pour cacher ses affaires, personne ne pensait jamais aux chaussettes. Pourtant, Dobby était la preuve même de leur utilité. Mais bon, si tout le monde sous estimait l'immense pouvoir des chaussettes, qu'y pouvait-il ?

Il se mit en pyjama et planqua le reste sous ses draps alors qu'il fermait les rideaux autour de son lit. Dobby apparu à côté de lui avec son repas du soir et il le mangea avec appétit.

Il n'avait pas dit à Voldemort pour sa condition de zombie. Il ne lui avait pas non plus dit qui était sa source, même si l'homme lui posait parfois la question de manière plus ou moins subtil.

 

Après avoir mangé, il ressortit son livre sur l'astrophysique et se remit à lire en attendant que les autres aillent se coucher.

Ce ne fut pas avant trois heures du matin que les autres garçons de son dortoir furent tous endormis et qu'il osa se lever. Il rangea son livre dans sa malle, mit sa veste parce qu'il faisait froid la nuit, enfila ses baskets et disparu sous sa cape. Il vérifia qu'il avait l'explosif dans sa poche et ouvrit la carte pour voir si la voie était libre et si Ombrage était dans ses appartements. Il hocha la tête en voyant que tout était bon et se mit en chemin vers le deuxième étage où se trouvaient le bureau et les appartements du professeur de défense.

Il s'arrêta à la porte des appartements d'Ombrage et jeta un coup d'œil à la carte, elle était toujours dedans. Il se déplaça un peu dans le couloir jusqu'à être au plus proche d'elle, il ne savait pas exactement quelle était la puissance de cette bombe, donc il ne prenait aucun risques.

Il se mit sur la pointe des pieds et décolla la bande protégeant l’adhésif double face au dos de la bombe avant de la coller en hauteur. Il régla le minuteur sur cinq minutes, souleva la protection sur le bouton et appuya.

Il remit sa cape, vérifia le chemin et se mit à courir vers la tour de Gryffondor. Il devait être rentré avant l'explosion.

Il parvint à son dortoir et à cacher cape, carte et veste dans sa malle avant qu'une onde de choc ne secoue le château. Il se hâta de se glisser dans ses draps et d'imiter les autres autour de lui qui regardaient autour d'eux avec des yeux ensommeillés et une légère panique.

 

_ Qu'est-ce que c'était que ça ? demanda Neville.

_ Je ne sais pas, fit Ron. Une attaque ?

_ On devrait descendre non ? dit Dean.

 

Ils hochèrent la tête et mirent leurs chaussures avant de descendre les escaliers, rejoignant les autres garçons qui avaient eu le même réflexe.

McGonagall était dans la salle commune et essayait de calmer les élèves paniqués qui essayaient de savoir ce qui se passait. Elle finit par pointer sa baguette vers le plafond et lança des étincelles avec un BANG retentissant.

 

_ Silence !

 

Tout le monde se tue et elle put parler.

 

_ Il y a eu une explosion à l'intérieur du château. Pour plus de sécurité et le temps que les barrières de protections qui ont été détruite lors de l'explosion soient remisent en place, tous les élèves doivent se rendre dans la grande salle. Veillez suivre les préfets en silence et dans le calme.

 

Ils sortirent de la tour par le portrait et les préfets commencèrent à les guider vers la grande salle. En arrivant au quatrième étage, ils virent qu'une partie de l'aile était effondrée et ils pouvaient distinguer la cour extérieure à travers le trou.

Harry, qui marchait entre Ron et Hermione, commençait à se demander si cette bombe avait été une si bonne idée.

 

« T'as vu les dégâts qu'elle a fait !!! »

« Et toi qui pensait qu'elle ne serait peut-être pas assez puissante pour tuer Ombrage. » se moqua Phoenix.

« Non mais là elle a détruit trois putain d'étages ! Il m'a refilé une mini bombe atomique ou quoi l'autre ? »

« Il semblerait. Au moins, on est sûr de ne plus l'avoir dans les pattes. »

« J'espère que personne d'autre n'a été touché... Ou alors juste Rogue. »

« On verra bien. »

 

Il espérait surtout que madame Pomfresh ne découvrirait pas qui a fait exploser une partie du château. Il avait beaucoup trop peur d'elle pour risque de la contrarier.

Ils arrivèrent finalement à la grande salle qui était encore intact et où tout les autres élèves étaient présents. Les préfets faisaient l'appel pour vérifier que personne n'avait été pris dans l'explosion et rangeaient les élèves de leur maison par année pour leur attribuer un sac de couchage pour qu’ils finissent leur nuit.

 

« Dis... tu ne penses pas qu'ils vont fermer l'école pour les rénovations au moins ? »

« C'est un risque... Mais j'en doute. »

 

Il se tourna vers Hermione et demanda :

 

_ Tu penses qu'ils vont fermer l'école pour les rénovations ou est-ce que ils vont nous laisser rester ?

_ Je ne sais pas... En toute logique, c'est ce qu'ils devraient faire, mais peut-être qu'ils vont préférer nous garder sous la main. Et puis, avec la magie, les réparations ne devraient pas prendre tant que ça de temps...

_ J'en doute, fit Ron. Même si on va beaucoup plus vite avec la magie, Poudlard est un bâtiment très ancien et possède sa propre magie dans les murs. Réparer les dégâts prendra au moins entre une et deux semaines.

_ Et tu dis que c'est longs ! dit Hermione, incrédule.

_ Pour le monde sorcier, oui, répondit-il comme si c'était évident.

_ Mais ils ne vont pas nous renvoyer chez nous ?

 

Harry savait que Sirius accepterait directement de l'héberger et qu'il n'avait pas à retourner chez les Dursley, mais ce n'était pas pour autant qu'il voulait quitter Poudlard. Au QG, il serait surveillé en permanence et il tenait à sa liberté de mouvements.

Mais avant que ses amis ne puissent répondre, Dumbledore entra et le silence se fit dans la salle. Tous les élèves étaient assis en groupe par terre, certains couchés dans les sacs de couchages, mais la plupart s'étaient rassemblés en groupe pour discuter. Le directeur s'avança jusqu'au dais au fond de la salle et monta dessus avant de se tourner vers eux.

 

_ Cher élèves, veillez écouter attentivement. Une explosion de nature inconnue a retenti dans l'une des ailes du château et emporté les quatre premiers étages ainsi que le premier sous-sol de la zone. Vous allez rester dans la grande salle pour la nuit et les cours vont être annulés pour les prochains jours afin de nous permettre de nous réorganiser. En attendant que les dégâts soient réparés, vous avez interdiction de vous approcher de la zone sinistrée. Sur ceux, je vous souhaite une bonne fin de nuit.

 

Il redescendit de l'estrade et repartit, sûrement en direction de la zone effondrée.

 

« Bon, ba au moins l'école reste ouverte. » dit Phoenix.

« Oui, heureusement. »

 

-sSs-

 

Potter !

 

Par Salazar, Morgane et Circé, que diable as-tu fais stupide gosse ?

Et n'essaye même pas de nier ! Je sais que c'est toi.

Est-ce que tu as complètement perdu l'esprit ? Faire exploser toute une partie du château !

De toutes les stupidités que tu aurais pu faire, celle-là est de loin la plus stupide.

Qu'est-ce que tu avais en tête quand tu as fait ça ? Tu sais que l'école aurait pu fermer à cause de tes conneries ? Et faire sauter la partie juste au-dessus de la salle de potion en plus ! Est-ce que tu voulais tuer mon maître des potions ? Severus est peut-être un espion qui retourne plus vite sa veste qu'un vif d'or à pleine vitesse, mais il n'en reste pas moins le meilleur dans son domaine !

Tu as de la chance qu'il n’ait été que légèrement blessé parce qu'il partait pour une ronde. Et qu'aucun Serpentard n'ait été blessé.

Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi irresponsable que toi.

Tu as intérêt à avoir une bonne explication jeune homme ou je te jure que tu le regretteras.

 

LV.

 

-sSs-

 

« Quelque chose me dit qu'il n'est pas content. »

« T'inquiète Phoenix, il est juste frustré parce que tout le monde l'accuse et personne ne veut le croire quand il dit qu'il n'est pas responsable pour une fois. »

« Il t'as quand même envoyé à l'infirmerie avec sa malédiction sur la lettre. »

« Juste une petite brûlure au quatrième degré, j'ai une régénération instantanée...donc OSEF. »

« Vrai... »

 

Harry reposa la lettre avec un sourire et jeta un regard du côté de son professeur honni qui essayait de ne pas perdre son calme et s'enfuir de l'infirmerie alors que madame Pomfresh lui donnait des consignes pour se soigner une fois retourné dans ses nouveaux appartements. Il plaindrait presque son professeur... presque.

Lorsque la chauve-souris des cachots fut enfin sortit (et il ne pensait pas l'avoir imaginer en train de marcher le plus vite possible avec un air de soulagement infini sur le visage), l'infirmière se tourna vers lui.

Il sentit clairement Phoenix s'enfuir dans sa forêt interne le plus loin possible de la femme. Il se sentait aimé, vraiment.

 

_ Monsieur Potter. Puis-je savoir comment vous vous êtes arrangé pour vous brûler de cette manière ?

_ Mon copain n’est pas content parce que j'ai piégé ma dernière lettre avec une nouvelle poudre urticante fabriquée par les jumeaux.

_ Vraiment... Et ce mécontentement de votre copain n'est pas du tout dû à l'explosion qui a eu lieu il y a deux nuits ?

_ Absolument pas madame.

_ Explosion qui, comme par hasard, a tué Dolores Ombrage et Miss Teigne.

_ Paix à l'âme de cette sale bête. Je ne vois pas vraiment ce que vous insinuez.

_ Vous n'êtes vraiment pas responsable ?

_ Non. Mes amis peuvent témoigner, j'étais dans le dortoir quand l'explosion a eu lieu. Et puis comment est-ce que j'aurais pu faire ça en plus ? Je ne suis qu'en cinquième année.

 

Elle le regarda suspicieusement et il lui rendit un regard blasé. Essayer d'avoir l'air innocent ne le rendrait que plus suspect. Elle finit par soupirer avant de s'avancer et de lui faire passer d'autres examens médicaux.

 

_ Très bien... je vous crois pour cette fois. Mais j'espère qu'aucun autre incident de ce genre ne se produira dans le futur.

 

Il choisit sagement de se taire et subit les examens sans protester.

Elle le laissa sortir deux heures plus tard après lui avoir arraché la promesse de revenir le samedi suivant.

Il fonça à la volière, écrivit une réponse et envoya Hedwige vers son mage noir préféré.

 

-sSs-

 

Très estimé et adoré Seigneur du Mal Maléfique, alias, Voldemort.

 

Ce n'est pas la peine de passer vos nerfs sur moi parce qu'on vous accuse d'un crime que vous n'avez (pour une fois) pas commis. D'autant plus que seul Dumbledore vous suspecte parce que le ministère pense que c'est le directeur qui a fait le coup (vous saviez qu'ils essayaient de le suspendre pour ça ?)

Pour ma défense, je ne savais pas que la bombe que mon contact m'avait donnée était aussi puissante. Elle me paraissait trop petite pour faire trop de dégâts... J'aurais peut-être dû demander quel était sa puissance avant de l'accepter. Mais ça me paraissait plus discret que du venin de basilic pour tuer Ombrage.

Comment s'est passé le raid d'Azkaban ? Je sais d'après le journal que vous avez libéré beaucoup de prisonniers, en plus des Mangemorts. Est-ce qu'ils se remettent bien ? Mon parrain m'a dit que Bellatrix Lestrange avait une obsession malsaine pour vous et qu'elle allait sûrement vous faire du harcèlement sexuel une fois revenu, c’est vrai ?

L'école n'a pas fermé, on n'a juste pas cours jusqu'à lundi prochain. Et les dégâts devraient être réparés dans une semaine ou deux. Ils ont déjà déblayé les gravats et refait le plafond des sous-sols.

Je ne m'excuserais pas pour Rogue, on a une relation haine / haine très saine et il est ce que j'appelle un dommage collatérale.

Tout comme Miss Teigne, le chat diabolique de Rusard, qui adorait attraper les élèves se promenant tard la nuit. Je crois qu'il y a eu plusieurs fêtes pour célébrer la mort de cette sale bête (et peut-être Ombrage, mais personne l'a dit à voix haute, on n’est pas suicidaires).

 

On a toujours rendez-vous cet hiver pour cambrioler le ministère ?

Comment va Nagini ?

Quand est-ce que vous allez enfin envoyer Pettigrow aux Aurors ? Il ne sert strictement à rien.

 

Joyeux Halloween et j'espère que vous avez eu plein de bonbons !

 

Harry.

 

-sSs-

 

Parfois, il voulait vraiment tuer le gosse. Et seul le fait qu'il soit son Horcruxe et peut-être la seule personne qui pouvait discuter avec lui sans lui lécher les bottes le sauvait.

Même si parfois les farces qu'il mettait dans ses lettres pouvaient être particulièrement irritantes, surtout celles qu'il ne pouvait pas détecter. Maudits Weasley et leurs inventions...

Le raid sur Azkaban s'était plutôt bien passé et il avait un contrat avec les détraqueurs qui lui assurait leur soutient dans la guerre. Les prisonniers qu'ils avaient libérés étaient tous dans une aile de son manoir transformée en infirmerie pour qu'ils puissent se remettre. Il n'était toujours pas descendu les voir car il était occupé à gérer le reste de ses troupes.

Et non ! Il n'était pas du tout en train d'éviter Bellatrix ! Il n'allait pas éviter son meilleur lieutenant simplement parce qu'elle essayait avec une certaine insistance de le séduire avant qu'il ne perde son corps et qu'à l'époque il était nettement plus moche.

Il ne l'évitait absolument pas. Il avait du travail. Et beaucoup de paperasse. Il adorait la paperasse.

Il grogna en regardant son bureau qui était vite de toute paperasse. Pourquoi devait-il travailler aussi efficacement et pourquoi devait-il avoir déjà terminé la revue de ses troupes ?

Quelqu'un frappa à sa porte et il lui dit d'entrer, ça le distrairait peut-être de ses mauvaises pensées.

Severus entra dans le bureau et il pouvait encore voir une marque rouge sur le front du maître des potions là où un débris l'avait frappé.

 

_ My Lord, vous avez demandé que je vienne dès que je serais libre.

_ Oui, Severus, assis-toi. Comment les choses se passe-t-elle à Poudlard ?

_ Les professeurs ont du se réorganiser pour donner cours car certaines classes se trouvaient dans la zone qui a explosée. Dumbledore essaye de ne pas se faire mettre à pied et accuser d'avoir causé l'explosion. Les dégâts devraient cependant être réparés d'ici une semaine ou deux.

_ Je vois. Je suppose qu'il pense toujours que je suis responsable ?

_ Oui.

_ Tu peux lui dire que je ne le suis pas. Pour une fois, je n'ai absolument rien à voir avec ça. J'étais bien trop occupé avec Azkaban pour planifier quoi que ce soit à Poudlard.

_ Bien, mon Seigneur.

_ Qu'en est-il de Potter ?

_ Je ne l'ai vu que brièvement lorsqu'il était à l'infirmerie à cause d'une brûlure au quatrième degré qui a guéri en quelques minutes sans aide. D'après ce que j'ai compris, son soi-disant petit ami aurait encore piégé sa lettre.

_ Tu ne crois pas qu'il ait un petit ami.

_ Non.

_ Pourquoi cela ?

_ Ils passent leur temps à piéger leurs lettres avec des sorts ou poudres ou autres substances plus ou moins dangereuses. Ce n'est pas vraiment un comportement qu'on attendrait d'un couple.

_ Je vois. Je suppose que tu n'as toujours pas de nom à me donner ?

_ Je crois qu'il a mentionné le nom de John Taylor. J'ai fait des recherches mais ça n'a rien donné pour le moment.

_ Très bien. Autre chose ?

_ Non, mon Seigneur.

_ Dans ce cas, tu peux disposer.

 

Severus s'en alla et Voldemort se laissa aller contre le dossier de sa chaise. John Taylor hein... Il n'allait pas commenté sur le pseudonyme que le garçon lui avait choisi. Ce n'était pas si mal que ça de toute façon.

Nagini vint le rejoindre en sifflant et s'enroula autour de ses épaules. Il lui caressa la tête en réfléchissant. Il n'avait plus grand chose à planifier. Mais ça ne lui ferait pas de mal de revoir son plan pour le ministère cet hiver. Comme cela il sera certain que rien ne sera laissé au hasard. Et il devait aussi répondre à Potter. Et trouver un sort qui causerait des blessures qui dureraient un peu plus longtemps. Et après ça, il pourrait toujours aller étudier un peu plus dans sa bibliothèque, il devait avoir reçu ce nouveau livre grec datant du troisième siècle qu'il avait commandé à une boutique de l'Allée des Embrumes.

Oui, c'était un bon plan. Il sera occupé pour le reste de la journée et pourra se coucher tôt. Un très bon plan. Loin de l'aile est.

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