ripped jeans and a cup that you just downed (take me where the music ain't too loud) [Traduction-français]

Harry Potter - J. K. Rowling
G
ripped jeans and a cup that you just downed (take me where the music ain't too loud) [Traduction-français]
Summary
sixième année.sirius black a toujours été conscient de la beauté de remus lupin. merde, il l'a su dès le premier jour où il l'a vu dans le train en première année. il n'est pas amoureux de lui, mais ça ne veut pas dire qu'il ait envie que tout le monde se mette à reluquer *son* (tout à fait platonique bien sûr) remus juste parce qu'il est devenu...(objectivement!) sexy pendant l' été. ce n'est pas de la jalousie, juste un intérêt purement amical...remus lupin s'en est sorti. cet été fait de travaux manuels et de pleines lunes sans ses amis l'a vidé de son énergie. il ne peut supporter une année de plus à courir après son meilleur ami, qui enchaîne les coups d'un soir comme les bonbons de chez honeydukes. Cette année, c'est décidé, il va enfin « étendre ses actvités », comme le lui répète lily (quoi que ça puisse vouloir dire). Et si sirius black est devenu encore plus sublime cet été, il n'a *assurément* rien remarqué...
Note
Hi :)Just wanted to say to point out that i am NOT a professional translator -not yet duh-, i may commit mistakes both in french and english so do not hesitate to reach out if you notice something! This translation is purely for fun so be nice please <3-Hello hello :)je rappelle juste que je ne suis PAS traductrice professionnelle (eh non pas encore); il est donc possible que je fasse des erreurs, aussi bien en français qu'en anglais. N'hésitez à laisser un commentaire si c'est le cas, c'est à la fois utile pour moi et plus agréable à lire par la suite! La traduction sur AO3 est un loisir avant tout, merci d'être respectueux-euses <3Par ailleurs, je cherchais un meilleur surnom pour Remus que Lunard (qui fait je trouve un peu méprisant et pas très affectueux), j'ai donc laissé Moony tel quel, mais toute suggestion est la bienvenue
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high tops in the summer (don't be a bummer babe)

Les 4 premiers étés de sa scolarité à Poudlard, Sirius Black avait hâte de retourner à l'école. L'endroit lui avait manqué dès sa descente du Poudlard express. A chaque repas de famille Black, les bols remplis de purée et de haricots verts lui manquaient, mais aussi les première-année qui regardaient avec horreur Remus faire les curieux mélanges de nourriture qui lui donnaient envie ce jour-là. La nuit, recroquevillé dans son lit, sous les posters de Bowie et Queen qu'il avait accrochés au plafond (pour une fois, cette manie qu'avait sa mère de le regarder de haut s'était révélée utile), il aurait voulu être à Poudlard, les pieds dans le vide du haut de la tour de Gryffondor, à partager un spliff et une barre de chocolat (Remus et Sirius avaient tous deux un faible pour celle au caramel), Faire la course dans les couloirs avec James, lancer des sorts sur des portraits ou menacer Severus avec un sortilège visant ses cheveux qu'ils avaient découvert cette semaine, tout ça lui manquait. Peter lui manquait, avec les caricatures qu'il avaient faites de tous les habitants du château, et surtout les plus offensantes de Severus qui s'avéraient être tombées du plafond de la Grande Salle.

Le moment où ses amis lui manquaient le plus était quand il affrontait la colère de sa mère, il se raccrochait à l'image de James, son sourire prétentieux lancé à Sirius en plein match de quidditch et ses hurlements les plus forts dès que Sirius faisait un arrêt, et Peter, en pleine préparation d'une tasse du chocolat chaud spécial de sa maman dès que Sirius faisait un cauchemar parce que d'une manière ou d'une autre il savait, et Remus, son regard attentionné, qui écoutait des disques en s'allongeant auprès de Sirius quand celui-ci n'avait pas envie de parler. Le manque de ses amis était douloureux.

Mais cette année, Sirius aurait voulu que l'été ne finisse jamais. Bien sûr, Remus et Peter lui avaient manqué, leurs lettres toujours trop courtes et avec si peu d'informations. Mais il avait eu la chance de passer les 2 meilleurs étés de sa vie avec les Potter qui, depuis Noël de la 4ème année, l'avaient emmené avec eux et gâté à chaques vacances. Cette année-là, ils étaient tous allés dans leur petit cottage au bord de la mer. James et Sirius avaient passé l'été sur la plage, à nager et à bronzer (bon, James bronzait ; Sirius cramait). Ils prenaient les biscuits d'Effie et du thé chai au goûter, qu'elle servait brûlant même s'ils cuisaient sous le soleil. Toutes les nuits, ils se faufilaient dans le cottage et engloutissaient le fameux malai kofta d'Effie, James et Fleamont riant devant le besoin irrépressible de Sirius pour un yaourt parce que c'était « vraiment trop épicé ». Puis James et lui se mettaient à courir sur la plage une fois de plus, passaient la nuit autour d'un feu de joie avec les autres sorciers, qui marchandaient des joints contre des histoires et inventaient des histoires sur les constellations que Sirius s'empressait de corriger, indigné.

Sirius soupira lorsqu'ils furent sur le quai 9 ¾ et James lui jeta un coup d’œil intrigué :

-Je crois que je ne t'ai jamais vu si peu impatient de retourner à Poudlard. Avant, c'était ton jour préféré de l'année, tu te souviens ?

-N'importe quoi, tu sais très bien que c'est ton anniversaire mon jour préféré de l'année.

James leva les yeux au ciel.

-De toute manière, comment tu peux être aussi joyeux? On sort du meilleur été de notre vie.

- Allez, remue-toi, on va enfin retrouver Peter et Moony.

Sirius, de fait, se remua. Il avait oublié que dans moins d'une heure, les Maraudeurs seraient de nouveau réunis.

-Et penses-y, Patmol. Il nous reste plein de temps avant de devoir commencer à travailler pour les ASPIC. Les BUSE sont derrière nous, tout le château est à notre merci. Cette année sera celle des Maraudeurs.

Cette fois, Sirius leva les yeux ciel. James avait vraiment un don pour le dramatique. Cependant, il supposait qu'il n'était personne pour parler étant donné qu'il était Sirius « dramatisation inutile » Black.

-Bien sûr, Cornedrue. Comme l'année dernière, et celle d'avant, et celle-

Le cœur de Sirius s'arrêta.

La première chose qu'il remarqua était ses épaules. Elles étaient larges et fortes et si éloignées du garçon dégingandé qu'ils avaient laissé en juin. Il avait grandi aussi, même si Sirius supposait qu'il ne devait pas être surpris, vu qu'il les dépassait déjà tous. Ses cheveux étaient ébouriffés, et il avait enfin laissé pousser les boucles brunes. Ses cheveux étaient en pagaille, mais une pagaille mignonne, comme s'il avait sauté du lit sans regarder son reflet dans le miroir. C'est ce qui, en réalité, avait dû arriver. Lui qui avait toujours paru si incontrôlé marchait désormais vers eux avec une confiance, à la fois affirmée et discrète, qu'on ne lui avait jamais vue auparavant. Un peu comme s'il s'était transformé en lui-même, en le loup qu'il gardait à l'intérieur. Son jean avaient des trous que certains auraient qualifiés d'intentionnels, mais Sirius savait que c'était parce qu'il tirait dessus quand il était nerveux, c'est-à-dire globalement tout le temps. Il portait ses Converse noires usées, dont Sirius l'avait supplié de se débarrasser une bonne centaine de fois, et comme s'il cherchait à torturer Sirius, il avait mis de côté son pull caractéristique pour un t-shirt blanc ajusté qui mettaient en valeur les muscles naissant comme par magie sur ses bras. Le regard de Sirius dériva vers ses mains et sa bouche s'assécha.

Des bagues. Tellement de bagues. Il n'avait jamais envisagé que Remus serait le genre de gars à en porter, mais maintenant il ne pouvait plus l'imaginer sans. Elles n'étaient pas en argent (du toc, évidemment, pour Remus) comme celles de Sirius, mais plutôt en argile et en plastique, marron et noires et rouges. Des bagues sur ses longs doigts effilés. Il pouvait se les représenter, survolant les pages de ses romans moldus bien-aimés et pianotant l'accoudoir de son fauteuil préféré de la salle commune.

En relevant la tête, ses yeux rencontrèrent ceux de Remus. Une lueur de malice, un petit sourire d'auto-dérision, mais aussi une confiance en soi toute neuve. C'était complètement Remus, et en même temps pas du tout.

-Les gars.

Remus hocha affectueusement la tête, des petits plis naissant au coin de ses yeux

-Vous avez passé un bon été, je suppose ? James est deux fois plus bronzé, et apparemment ses cheveux ont réussi à boucler encore plus.

 

-Et toi alors, mon cher Moony ? rétorqua malicieusement James. Tu as réussi, je en sais pas comment, à devenir encore plus grand et, mon Dieu, est-ce que ce sont des muscles que je vois ? J'ai l'impression que notre Casanova a laissé place à une star.

-Intello et beau gosse ? Fais gaffe, Sirius, tu as du souci à te faire...

Sirius, qui venait de remarquer Peter, ressentit quelque chose d'indescriptible au commentaire de son ami. De la jalousie ? Jaloux de ne plus être la seule idole du groupe ? C'était sûrement ça, oui. Il repoussa l'étrange sensation. Remus méritait vraiment le meilleur. Et si l'idée qu'il puisse être à la hauteur du petit surnom de James lui donnait une légère nausée, c'était une simple coïncidence.

Remus leva les yeux au ciel en direction de Peter.

-Il n'a aucun souci à se faire. Arrêtez de faire les idiots et racontez moi plutôt vos étés. Pete, il faut que tu m'en dises plus sur ce café où tu es allé à Paris. Les murs étaient vraiment faits en livres ?

Avant que Peter ne puisse se mettre à discuter avec enthousiasme, James l'en empêcha d'un regard furtif.

-Ne regarde pas, Moony, mais il me semble le grand James Potter a eu raison une fois de plus.

Sirius tourna vivement la tête de manière très décontractée, et définitivement cool. Quatre filles de sixième-année à Serdaigle gloussaient et souriaient timidement à Remus. La plus courageuse -Sirius crut se rappeler qu'elle s'appelait Madeline- lança même un séducteur « Salut, Remus » par-dessus son épaule en montant dans le train. Pour qui ces meufs se prenaient-elles ? Il n'était même pas sûr qu'elles aient déjà adressé la parole à Remus auparavant, et maintenant elles se permettaient de le reluquer au milieu de la gare. Il était scandalisé, pour Remus évidemment.

-Salut Maddie. On se reverra en Runes Antiques ?

Elle gloussa :

-Tu ferais reprendre le groupe de travail si tu veux éviter que je m'effondre avant le premier examen.

Remus lui sourit avec gentillesse, une sorte de promesse se lisant dans ses yeux. Satisfaite, elle tourna les talons d'une manière théâtrale et se dirigea vers ses amis avec excitation. Sirius n'en croyait pas ses yeux. Non seulement Remus connaissait cette fille, mais en plus il l'appelait Maddie ? C'était peut-être égoïste, mais Sirius ne s'était jamais rendu compte que Remus avait d'autres amis qu'eux et les filles. Bien sûr, il savait que Remus était apprécié. Que pouvait-on trouver de mal-aimable chez Remus Lupin ? Ça, c'était juste la théorie. Le voir de ses propres yeux, c'était autre chose.

James sourit :

-Moony, petit cachottier. Tu viens de littéralement te taper Madeline Vichot juste sous nos yeux.

Remus le fusilla du regard ce qui était bien sûr tout sauf attirant :

-La ferme, James, je n'ai rien fait de tout ça. Maddie est mon amie. Elle était dans mon groupe de travail l'année dernière.
-Moony, je t'assure que tu es vraiment l'homme le plus inconscient du monde, rigola Peter.

Pendant qu'ils s'installaient dans leur compartiment habituel, Remus balaya la remarque d'un revers de main et se tourna vers Sirius.

-Sirius ? demanda-t-il, une question dans le regard/les yeux.

Sirius était bouche bée. Merde, Remus avait-il toujours senti si bon ? Qu'est ce qu'il avait dit, déjà ? Ah oui, c'est vrai...

-Salut, Moony. Bon été ? Sirius répondit finalement une fois trouvés les mots.

Un doux sourire flottait sur ses lèvres, mais la fatigue se lisait dans ses yeux.

-Oui, on peut dire ça.

Sa voix aussi avait changé. Elle était plus grave, plus lisse, le genre de voix, se dit Sirius, à vous briser le cœur. Mais Remus était bien trop gentil, toujours autant lui-même pour pouvoir faire ça.

Remus secoua la tête tendrement et un peu tristement, si bien que Sirius lui demanda presque à quoi il pensait. Moony aussi a le droit à ses secrets, se réprimanda-t-il. Il se débarrassa de ses pensées en secouant la tête, et se tourna vers Peter, avec un intérêt véritable ayant remplacé l'apparent devant la description du drôle de peigne utilisé par les moldus pour nettoyer les rues de Paris.

Moony, remarqua-t-il, était resté parfaitement silencieux. Ses yeux verts étaient rivés sur le dehors, sourcils froncés dans une intense réflexion.

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