Fuir l'amour de peur qu'il ne se sauve

Carol (2015)
F/F
F/M
G
Fuir l'amour de peur qu'il ne se sauve
Summary
ceci est la version "française ; il est possible que j'ai laissé passer des fautes d'orthographede grammaire, de syntaxe , d'accord des temps etc.... je le fais pour les lectrices et lecteursfrancophonesmerci de votre éventuelle lecture ou relecturecertaines personnes peuvent être choques en découvrant la personne qu'est Carol mais c'est quelqu'un qui a été le souffre-douleur de sa mère et qui ne s'en remet pas...et parfois son côté cruel ressortavec moi il n'y aura pas de domination mais de l'égalité comme je l'ai sentie en visionnant Portrait d'une jeune fille en feu...Carol n'est pas dominatrice Thérèse n'est pas falote...
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Chapter 29

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Thérèse a eu une surprise au premier étage. La veille, troublée par ce qui s'était passé dans la salle de bains, elle n'aviat été plus loin que la cuisine ; mais au grand jour elle remarqua les cartons pleins que Jacqueline avait remplis. Elle en ouvrit quelques uns. Le premier contenait ses cahiers d'école , ses dissertations et les livres qu'elle avait laissés lors du déménagement; Jacqueline conservait précieusement toutes les affaires de sa fille.

Une soudaine intuition lui fit ouvrir les armoires en chêne de la salle à manger, puis celles de la cuisine, de la chambre et de la salle de télévision ; tout était vide.

Sa maman voulait partir…c'est pour ça que la cuisine du bas était pleine à craquer car elle avait vidé tout le haut. Cette découverte la soulagea car le plus pénible d'un déménagement avait été fait. Elle descendit quatre à quatre l'escalier extérieur et rentra dans le petit appartement du rez de chaussée.

Ses deux invitées dormaient encore … mais elle s'approcha de Carol , la regarda dormir et s'en rassasia.

Puis, pressée par l'urgence, elle prit son vélo et s'en alla vers la halle couverte.

C'était jour de marché et  le square où trônait le marché couvert fourmillait des derniers touristes venus profiter encore une dernière fois de l'ambiance de vacance qui traînait encore en l'air ; la mélancolie s'installait dans  ses quartiers d'automne et l'odeur des cèpes frais  écartait en douceur le parfum déjà fugace des protections solaires.

 

 

Poissonnier , boucher, fromager, maraîcher, boulanger et pâtissier s'y retrouvaient. C'était en se promenant  dans cet endroit que lui était venue l'idée de l'entreprise qu'elle et Gaëlle projetaient.

Tout simplement parce qu'elle avait eu , il y a deux ans, une altercation avec l'un des boulangers à propos du pain qu'il vendait:

 

"Monsieur votre pain il est fort léger pour un pain  maison

-qu'y a-t-il jeune fille  ? il ne vous plaît pas mon pain?

-on dirait de l'air, du vent…trop de levure, des farines épuisées et blanchies; ça pousse en deux heures

-allez dégagez de mon stand vous gênez la clientèle"

L'altercation avait ameuté toute une populace qui ne ratait rien de l'échange…Thérèse était en colère:

"nous les clients on ne vient pas sur un marché pour acheter des produits qu'on peut trouver en grande surface ; on veut un bon produit, un pain qui a levé des heures, un pain qui a du goût monsieur…pas de l'éponge"

Mais il avait sa fille ,Lison, qui était intervenue et avec laquelle Thérèse avait tout de suite sympathisé.

 

Ça pouvait sembler bizarre et Thérèse fut la première à  l'admettre; c'est d'ailleurs cet événement qui fut le premier jalon d'une histoire qui allait l'amener à ce projet avec Gaëlle . Car elle n'avait pas un autre motif à s'installer prés de la côte boulonnaise, même si elle l'appréciait…

là où elle finit par croiser les yeux bleu délavé les plus hypnotiques au monde…   

 

Thérèse ne put s'empêcher de sourire à cette évocation ; elle en avait eu du culot à cette époque et dans le dancing… pourtant non…elle avait hésité des semaines avant d'oser lui parler…

 

Flottant dans ces souvenirs semi-amers et passant d'un stand à l'autre elle fit donc ses emplettes pour le déjeuner à venir et craqua pour des croissants dorés, un chausson aux pommes  et  un pain au chocolat double qui fleuraient bon le beurre et du pain de méteil ainsi que de la saucisse , des pommes et du muscat noir ainsi que de la frisée ; le maraîcher qui la servait y ajouta, comme c'était la coutume, quelques tiges de persil plat. À l'échoppe d'une fermière elle prit un litre de lait cru et crémeux ainsi que du beurre et des œufs et de la crème …car elle pensait au dessert du repas de midi.

 

Comme elle aimait le faire elle se promena d'un stand à l'autre voyant les prix , la qualité . Tout le monde l'accueillit avec gentillesse la reconnaissant après une longue absence. Lison avait tout apaisé et avait demandé de l'indulgence pour une colère qui n'était motivée , dans le fond, que par une exigence d'un bon produit et que c'était une bonne chose.

 

Elle craqua pour de superbes tomates cœur de bœuf et en mangea une tout de go .

Et puis elle était passée par la plage…..

 

 Ah ce détour habituel qu'elle y faisait , où elle ne pouvait pas s'empêcher de s'arrêter et de courir jusqu'à la mer comme pour lui dire bonjour , aussi la visite des rochers qui représentaient pour elle un monde merveilleux et odorant .

Découvrir des étoiles de mer, des vives dangereuses , les coques sous le sable, les arabesques crées par le mouvement des vagues sur la plage et puis , enfin, l'irrésistible retrait des eaux surtout en cette période d'équinoxe qu'elle aimait tant. Elle se mettait dans le creux des rochers pour mieux sentir la vie marine et là, les narines dilatées , elle ferma les yeux et laissa la puissante présence marine l'envahir tandis que le bruit du ressac s'atténuait.

 

mais les circonstances de sa présence se représentèrent à son esprit et l'évanescente  torpeur que lui amenait toujours le spectacle qui s'offrait à elle disparut. Comme toujours se glissa en elle  la personne qui  hantait non pas ses rêves mais ses pensées ; car elle ne rêvait pas de Carol mais elle y pensait sans répit et sans pause aucune. Il fallait quitter la plage et rejoindre la maison.

 

Mais là elle était essoufflée d'avoir couru  si vite pour quitter la plage; absorbée par ses pensées et ses discussions avec ses amis de la halle couverte , elle en avait oublié ses hôtes. Alors elle se mit à pédaler vite, très vite.

 

Elle traversa  les rues étroites bordées de ces  petites maisons de crépi blanc écrasées par le ciel bleu azur complice de ce jour qui s'annonçait aussi précieux que l'avaient été les conversations de cette nuit. Ces maisons de pêcheur où le soleil rentrait rarement étaient habitées par des bourgeois qui s'identifiaient pour un week-end aux travailleurs de la mer mais ils n'en avaient les mains rugueuses et les rides blanches qui sillonnaient le visage de ces hommes rudes soumis aux aléas d'une mer parfois cruelle.

 

 Elle ne pensa pas aux occasions ratées avec Carol  (y en avait-il eu?) mais aux petits pas qui, jour après jour, amèneraient Carol dans ses bras et dans son lit. C'était aussi un challenge que d'imaginer sa chute… elle devrait être sans peur, audacieuse , en même que fragile et sûre d'elle en dépit de …tout.

 

Elle aurait voulu qu'il fasse lourd et orageux et que le ciel chargé de nuages gris noir et verdâtre les englobent toutes les deux et qu'elles s'embrassent lorsqu'éclateraient les éclairs formidables au diapason de leurs cœurs…elle serait Lancelot embrassant Guenièvre malgré tout…parce que c'était leur destin. Non il ne doit surtout pas pleuvoir parce que son armure rouillerait et grincerait…elle sourit donc à l'évocation de cette image si particulière….elle en armure et Carol en fourreau de soie .

Formidablement  sympathique n'est-ce pas? Et certainement plus sexy que son vieux vélo grinçant avec son porte-bagage rouillé.

 

Un jour je l'emmènerais en moto et j'irais tellement vite qu'elle serait si bouleversée  qu'elle ne pourrait faire autrement que de tomber dans mes bras…et voilà c'est tout simple ; je la tiens ma potion magique , mon philtre d'amour…ma bécane tout simplement. L'engin sur lequel je suis invincible , invulnérable et si ….irrésistible?

 

Un grand chat efflanqué et majestueux assis comme Bastet sur un muret la regarda passer avec indifférence. Sa silhouette noire se découpait sur un massif d'hortensias rouge et violet ; elle fut troublée de tant de beauté … la beauté lui faisait toujours peur. Les belles personnes sont parfois si exigeantes….saurait-elle assumer?

Elle pensa à Garp beau grand et élancé mais surtout sensible et blessé…heureusement qu'il appréciait Gaëlle.

Thérèse avait toujours un certain scrupule à ne pas l'emmener avec elle mais Jacqueline n'aimait pas les chats dans le regard des quels elle voyait le regard de sa propre mère.

 Encore un fait qui inquiétait Thérèse car il lui semblait que jamais sa maman ne sortirait de cette spirale de dépression et de tristesse qui avait été un moment contenue…mais qui avait été la toile de fond de sa vie.

 

Gaëlle … la meilleure amie qu'elle n'ait jamais connue…elle ne devait pas la laisser tomber parce que Carol était là…non

D'autant plus que c'était le jour où la banque allait annoncer si oui ou non le crédit allait être accordé.

 

La banque exigeait un aval et celui du père de Gaëlle avait été rejeté pour d'obscurs motifs .

La maison de Gaëlle avait été mise en garantie et cela la tourmentait ; si leur projet échouait Gaëlle perdait sa maison alors que Thérèse gardait en partie son job. En fait ce beau projet tenait la route parce que la propriétaire acceptait de louer la maison et les dépendances pour un loyer modeste et , en contrepartie, les filles investissaient pour remettre aux normes tout le bâtiment et ouvrir la boulangerie qui leur tenait tant à cœur.

C'était un point à l'horizon qui grossissait de plus en plus et qu'elle pouvait toucher

 du doigt; mais, trêve de rêverie, il fallait rentrer parce que, dans sa hâte, elle n'avait pas mis de protection solaire et ses joues lui brûlaient.

 

 

Elle se mit en danseuse afin d'avaler plus facilement le faux plat qui l'amènerait à sa destination; mais elle stoppa non loin de la maison. Les odeurs de cuisine  et les bruits de casserole squi venaient des maisons voisines , annonçant la préparation du déjeuner à venir ,ne pouvaient complément effacer la présence de la mer qui conditionnait la vie de chacun .

Le ciel était plus bleu que le ciel de Provence , le soleil plus éclatant , les vérités plus évidentes; elles ne devaient plus se quitter … elle se remémora des bribes de  la conversation dans la salle de bains et le garage.

 

 Son regard s'arrêta sur l'imposante voiture de Carol… sourire elle ne pouvait que sourire sans penser que tout avait une fin. Qu'en serait il à leur retour?

Le retour? Tant de choses l'attendaient … l'arrivée de sa maman , l'installation dans la petite maison de Carol, la rénovation de la boulangerie , la décision à prendre concernant son travail à la banque…tout s'accumulait et , au lieu de bouger, elle se sentait paralysée…

Tant de choses à gérer et , par-dessus tout , l'énigme Carol ….

 

Je suis morte de l'intérieur

 

Cet aveu de Carol ramena Thérèse aux longues conversations qu'elle avait avec sa maman:

"ma chèrie mon désespoir était grand et plus rien de bon ne pouvait m'arriver et puis, tel un miracle,

 tu es apparue… je ne devais plus être enceinte à mon âge et tu étais là avec tes grands yeux curieux et rieurs , ta bouche si bien ourlée et tes rires… tes rires quand je tapais sur ton ventre et que je t'appelais Miss Bang….mon soleil à moi"

Elle serait le soleil éclatant parois noir, parfois assombri, qui montrerait à Carol qu'elle avait encore tant à donner et tant à recevoir.

Et puis , parfois comme un rappel, Jacqueline tombait dans une torpeur qui frappait Thérèse en plein cœur et qui agaçait son père parce que… le repas n'était pas prêt à midi tapant comme cela devait être , parce que la soupe était trop chaude… parce que…Renée , sa mère.

Ce fantôme lugubre et sinistre hantait encore Jacqueline qui luttait de toutes les façons possibles ; mais elle n'était pas assez méchante pour lutter. Et puis , dans sa vie, il y avait comme des relais , des personnes qui la blessaient et contre lesquelles elle ne pouvait rien…

 

Je suis une imbécile ; je rêve d'emmener Carol sur ma moto comme si c'était la potion magique alors que je dois changer le pneu, qu'elle n'a pas de tenue ni de bottes, et qu'elle serait certainement effrayée… je suis une idiote vaniteuse qui raisonne comme les mecs… je compte sur la moto comme eux comptent sur leur grosse voiture…

 

Thérèse était fâchée contre elle-même, contre le monde, contre tout…

 

Ces pensées toxiques se confirmèrent  instantanément à la vue de la personne qui l'observait ; c'était la voisine . Elle détestait cette femme et , plus encore, son attitude vis-à-vis de Jacqueline….sans compter les insinuations à peine voilées concernant Thérèse et ses amours. Ce qui plongeait Thérèse dans une grande colère…

 

Avouer à sa maman n'avait pas été facile parce que Jacqueline se sentait responsable de tout ; Dominique l'avait fortement culpabilisée parce que tout ne pouvait venir que d'elle… encore une fois d'épuisantes et bouleversantes discussions entre la mère et la fille leur avaient permis d'avancer . L'objectif de Thérèse avait  été de déculpabiliser sa maman et de la protéger encore et toujours de la violence de son fils et de l'indifférence aimable de son père.

 

 

Thérèse descendit de son vélo pour rentrer dans le jardin. Mais , chassez le naturel et il revient au galop, elle ne put s'empêcher :

"vous voulez ma photo?...vous n'avez pas mieux à faire"

 

Deux trous rouge au côté droit…celle là je vais me la faire

 

Elle réprima l'envie qu'elle avait de la saisir au col et de la jeter au sol ; la femme le sentit et rentra chez elle . Cependant , avant de fermer son portail :

"votre pauvre folle de mère…"

À ces mots elle jeta son vélo sur la grille et courut  vers la femme en bloquant le grillage:

"ça ne t'a pas empêché d'en profiter n'est-ce pas? Et je vais te dire pétasse….il faut mieux être fragile et gentille comme maman qu'être solide et cruelle comme tu l'es…allez  Cruella dégage…

Tiens , au fait , j'y pense…on va vendre la maison à une famille plein d'enfants….tu ne les supportes pas hein ? ils te tapent sur le système , n'est-ce pas?".

Un ange passa les ailes chargées de bombes….

 

Mais elle se calma ; elle ne voulait pas que Carol la voit ainsi même si elle était parfois colérique voir soupe au lait

 

Alors  elle retira son pied et , tranquillement et contente d'elle,   retourna dans son jardin mais  remercia intérieurement Carol de son offre. Il fallait éloigner Jacqueline de ce serpent qui en avait largement abusé ;  il y eut comme un bruit de portail claqué…

 

Elle reprit son souffle , pénétra dans la pièce ombragée  et posa son cabas sur le vieux canapé. Margot descendit de sa chaise et courut vers elle tandis que Carol posa sa tasse pour ne rien rater:

"j'ai faim Thérèse et puis bonjour parce que ce matin tu as parlé à maman mais pas à moi

 

Thérèse jeta un coup d'œil paniqué à Carol et évita son regard:

"bonjour Margot…euh non enfin je ne sais pas

-mais enfin si tu as parlé à maman et tu as même posé un bisou sur son front et je ne suis pas une menteuse"

Embarassée et gênée Thérèse ne put qu'opiner du chef:

"je n'ai pas dit que tu l'étais ; tu as certainement raison"

 

Carol croisa les bras et regarda attentivement les réactions de Thérèse qui commençait à chercher son souffle.

"ne t'inquiète pas je ne  te punirais  pas pour ce crime de lèse-majesté ,lâcha Carol, mais j'ai faim moi aussi"

 

Thérèse pinça les lèvres heureuse de la diversion et , malicieusement, elle sortit un sac de papier soie noué aux deux bouts :

"j'ai des croissants, un pain au chocolat et un chausson aux pommes et de la baguette évidement"

Elle posa le tout sur la table et alla dans la cuisine pour chauffer l'eau de son thé.

Carol la suivit et s'appuya sur le chambranle de la porte de la petite cuisine:

"quel est le programme de la journée?"

Thérèse cherchait le thé , sa théière , sortit les couteaux   :

"on petit  déjeune et je dois évacuer le garage; ensuite on dinera et les visites de l'hôpital sont à 14 heures et , si ça ne te gêne pas, je souhaite te présenter maman"

Carol s'esclaffa et Thérèse , une fois encore, apprécia les fines ridules qui se dessinaient tout autour ; elle voulait apprendre Carol la voir rire, danser , sourire, vivre enfin.

"bien sûr je dois connaître ma locataire"

Thérèse, frappée par cette évidence, ne put que balbutier :

"désolée je suis une idiote ; mais aller dans un hôpital ne te dérange pas?

-mais avec toi mon chevalier j'irais partout" déclara Carol avec grandeur et ostentation.

 

Thérèse souffla :"tu me déstabilises et je n'en ai vraiment pas besoin"

 

Carol se tourna vers sa fille et lui fit signe de s'approcher, puis d'un ton ironique et légèrement moqueur:

-Margot vite on fait un câlin à Thérèse…elle se sent faible

-un câlin j'arrrriiiive"

 

Thérèse se sentit entourée et pressée dans les bras de Carol tandis que les mains de Margot allaient là où elle le pouvait.

Elle sentit , à travers le pyjama soyeux , le rebondit  des seins qu'elle embrasserait un jour ou l'autre sans que ce soit une obsession ; cependant elle savait qu'une fois qu'elle y aurait goûté , elle ne pourrait plus s'en passer.

Elle avait toujours  ce fort sentiment de ne pas vouloir réduire leur rencontre à une coucherie car alors elle se conduirait comme les autres de la backroom et c'était une option qu'elle avait écartée dès le départ ; elle la respecterait toujours même dans la baise la plus profonde . Elle serait son amie, son amante et sa compagne. Devant l'ambition d'un tel projet elle ne put s'empêcher de soupirer .

 

"ça ne te va pas? " s'inquiéta Carol ce qui permit à Thérèse d'admirer le voile gris bleu qui recouvrit le regard de son aimée:

 

"non tout va bien…mais à l'impossible nul n'est tenu…

surtout quand c'est toi qui me tiens et

 ,d'un ton doux amer  qui n'excluait pas la tendresse, puis comme le dit la chanson, joue pas comme ça car l'amour ça ne plaisante pas parce que tu ne sais  pas jusqu'où ça ira de jouer avec moi"

 

Le visage de Carol se peignit alors de surprise et Thérèse se saisit alors des mains qui la ceinturaient tendrement et  se dégagea doucement pour que Carol comprenne bien qu'elle aurait voulu que ça se prolonge mais qu'elle résistait tout sauf à la tentation; courageuse mais pas téméraire …deux fois en moins de 24 heures quand même.

Pour ne rien regretter  et se faire pardonner elle y posa un baiser léger qui rendit aux yeux gris bleu leur  pâle

éclat et leur intensité.

 

Peut-être le savaient elles ou non mais elles avaient la faculté d'oublier le temps ,

 le lieu et les gens quand l'évidente et fatale attraction prenait le dessus ; mais quelqu'un ne perdait rien de tout ça et c'était Margot…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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