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Harry Potter - J. K. Rowling Legacies (TV 2018)
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Summary
Après que Malivore l'ai recraché, les amis ni la famille de Hope Mikaelson ne se souviennent d'elle. Landon et Josie vivent une histoire d'amour fleurissante en cette fin d'été, tandis que Alaric Saltzaman, l'homme qui se rapprochait le plus d'une figure paternelle pour elle; a oublié son élève de longue date.Impuissante, Hope se préparait à quitter Mystic Falls quand un homme étrange se présenta à elle, lui proposant un nouveau départ et une aide précieuse pour renverser le sort lancé par Malivore.C'est comme cela que Hope Marshall fit sa rentrée à Poudlard en cinquième année aux côtés des bruyants jumeaux Fred et George Weasley et Lee Jordan, jonglant entre une amitié inattendu avec Harry Potter, le professeur Lupin ainsi qu'un tueur en série en cavale.*****"Pourquoi tu te renfermes à la moindre information sur toi ? J'ai l'impression de revenir constamment à la case départ Hope !"
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-Chapitre 31-

Il allait sans dire que les BUSES se passèrent parfaitement bien du côté de Hope, bien que l'école ait été le dernier de ses soucis récemment. Suite à son retour à Poudlard, les jumeaux et elle avaient été convoqué dans le bureau de Dumbledore peu avant l'extinction des feux pour leur annoncer la disparition de Josie après qu'elle déclenchée un feu mineur dans l'école qui n'avait été qu'un artifice pour faire peur aux pensionnaires de l'école Salvatore. La magie noir contrôlait l'esprit de la jeune fille maintenant introuvable, faisant d'elle autant une menace qu'une victime. Malgré son insistance, Hope avait été interdite de rejoindre les recherches et était seulement autorisée à effectuer des sorts de localisation depuis Poudlard. Ceux-ci de conclurent tous par des échecs, augmentant la frustration de l'adolescente.   

Rien n'avait changé depuis. La fin des examens avaient sonnée la veille, pour le plus grand bonheur des cinquièmes et septièmes années qui en profitaient pour se détendre, en particulier en extérieur avec le temps chaud mais humide anglais. Hope ne se reposait pas pour autant, la pleine lune arrivait ce soir là, la conduisant à sa livraison hebdomadaire au professeur Lupin. Cela était devenu un rituelle entre eux dont seul Dumbledore avait connaissance. En cette fin d'après midi plus nuageuse que les jours précédents, Remus Lupin étudiait un parchemin assez imposant, prenant les trois quart de son bureau une fois dépliée complètement.

Hope entra après avoir entendu l'autorisation distraite de son professeur de Défense contre les Forces du Mal qui l'attendait. Lorsqu'elle s'approcha de son bureau, un regard lui permit de comprendre qu'elle avait devant elle la carte du Maraudeur. Lupin ne fit aucun mouvement pour tenter de lui cacher l'objet précieux ayant appartenu aux jumeaux puis à Harry. 

"A votre regard je déduis que cela ne vous est pas inconnue ?" Demanda-t-il après l'avoir salué avec un sourire aimable. 

"Harry l'avait avec lui pendant un certain moment, j'en ai entendu parler." Répondit-elle simplement en s'asseyant en face de son bureau. 

Elle déposa sans un mot le sac en papier sur le bureau, contenant la potion de sa meute qui aidait Lupin à supporter et mieux contrôler ses transformations. Il la remercia gracieusement, comme à chaque fois et lui servit un thé tout en discutant des BUSES qui venaient de se dérouler. Les yeux de Hope se perdirent momentanément sur la carte disposée devant elle et encore animée par tout les noms des élèves de baladant dans le château et en dehors. Elle trouva par hasard le prénom de son professeur, Remus Lupin dans la tour où ils étaient à l’heure actuel. Avec curiosité, Hope regarda à côté et trouva son propre nom, son véritable nom.

Hope Mikaelson s’affichait fièrement devant elle, la faisant considérablement pâlir. Les jumeaux et Harry avaient été en possession de cette carte, impliquant que si son secret était en était encore un, c’était seulement pas pure chance.

Interpelé par le soudain silence de la jeune fille en face de lui, Lupin suivit la courbe de ses yeux pour tomber sur leurs noms. La surprise aurait pu le submerger en lisant le nom de famille autant inconnu et familier, un nom ayant inspiré la crainte chez tout les êtres surnaturels avertis. Cependant, ce furent les noms situé en dessous qui lui glacèrent le sang.

Harry et ses amis étaient en présence de Peter Pettigrew et Sirius Black dans la cabane hurlante.

Observatrice, Hope eut la même réalisation. Les regards des deux loups se croisèrent péniblement. La tension les entourant était épaisse et étouffante mais la peur et l’inquiétude pour les trois troisième années emportaient le besoin de réponse de Remus.

« Je vous dirai tout ce que vous voulez entendre mais n’imaginez pas une seconde que je les laisse à leur sort, vous aurez besoin de moi. » Le ton de la jeune fille ne laissait pas place à la discussion, prenant de court son professeur.

Aucunes protestations ne lui échappèrent pour autant, pas plus qu’un mot entre eux. Lupin avait distinctement vu son nom, Hope le savait pertinemment. Mais elle savait aussi que l’homme avait pour ne certaine raison un attachement particulier pour Harry et qu’il ne laisserait en aucun cas ses élèves en danger. Elle ressentait un profond respect pour son professeur dans ce sens. Une partie de son secret lui était déjà livrée, Hope pouvait sûrement lui faire confiance avec l’appuie de Dumbledore. Elle l’espérait de tout cœur.

Elle suivait son professeur qui s’était élancé rapidement vers l’extérieur du château. Ses pas étaient rapides et dénués d’hésitation quand bien même Hope ne comprenait où celui-ci la guidait pour atteindre la cabane hurlante. Ses questions furent répondues quand ils atteignirent le saule cogneur : Lupin atteint son centre avec précision à l’aide d’un bout de bois, provoquant l’arrêt complet de ses branches infernales. Hope ravala une remarque sarcastique sur les années de son professeur à Poudlard et le suivit sans bruit jusqu’au pied de l’arbre où il s’engouffra par un passage secret.

L’air humide les enveloppa, mais les voix reconnaissables pour la plupart les poussèrent à avancer en trombe vers la seule porte se trouvant au bout du chemin. Leur entrée fut fracassante, stoppant touts les habitants dans la pièce. Le professeur Lupin mit directement en joue ce qui s’apparentait être Sirius Black avec sa baguette. Hope prit le temps de l’observer une fois au côté des trois enfants plus jeunes qu’elle, faisant rempart de son corps malgré les protestation d’Harry qui tentait de la passer rageusement. L’allure de l’homme était pitoyable, ses vêtements de prisonniers tombaient en lambeaux sur lui, laissant une vue dégagée sur ses tatouages que Hope associa au premier coup d’œil à des symboles de magie ancienne, certains étant peut être même tirés des grimoires de sa grand-mère, Ester.

Lupin désarma tout le monde sauf elle dans la pièce, bien qu’elle pouvait tout de même s’en sortir sans baguette. Son regard resta planté sur Black intensément.

« Où est-il, Sirius ? » Demanda-t-il simplement avec gravité.

Le visage de l’ancien détenu d’Azkaban était vide d’émotions, presque taillé dans le marbre si ce n’était pas pour le sang et la saleté le tintant. Il pointa un doigt squelettique dans la direction de Ron allongé sur le lit à cause de sa jambe en mauvaise condition, une morsure à première vue.

« Mais dans ce cas… Pourquoi ne s’est-il pas montré avant ? A moins que... » Continua Lupin. « A moins que ce soit lui… Que vous ayez changer de … Sans me le dire ? »

Pour les quatre adolescents, cette discussion n’avait aucun sens sans les précieuses informations que seuls les deux hommes semblaient avoir. Harry s’apprêtait à interpeler le professeur de Défense contre les Forces du Mal mais celui-ci entraîna Black dans une étreinte, les stupéfiant. Des exclamations horrifiées furent poussées par les troisième années autour d’elle mais Hope restait perplexe et sur ses gardes. S’était-elle trompée sur toute la ligne ? Elle ne voyait pas comment Lupin aurait pu la duper si facilement, sa souffrance et sa bienveillance ne pouvait pas être aussi aisément feintes. Le doute s’installa en elle, la rongeant d’avoir peut être pu éviter un désastre si elle s’était montrée plus méfiante.

La furie d’Hermione et Harry fut la plus vibrante, accusant sans pitié Lupin, jusqu’à ce que le silence s’installe lorsque Hermione avoua savoir depuis un moment qu’il était un loup. Bien qu’il se raidit, Lupin de nia pas ce fait.

S’en suivit un échange sur la nature du professeur qui n’apprenait rien à Hope. Il continuait pourtant à contester avoir aidé le prisonnier dans quoi que ce soit dans le courant de l’année. Comme signe de sa bonne foi, il rendit les baguettes à leur propriétaire sans pour autant s’approcher d’eux, avant de ranger la sienne. Black resta encore immobile pendant que Remus expliquait être venu grâce à la carte du Maraudeur.

« Alors pourquoi Hope était avec vous ? » L’interrogea Ron, encore visiblement secoué d’avoir un loup garou devant lui.

C’est en se retournant vers eux que Hope se rendit compte de la méfiance qui s’était aussi installée envers elle. Harry avait pris un pas en arrière, sa baguette fermement dans sa main bien qu’elle fut baissée. La réalisation serra le cœur Hope. Est-ce ce dont elle aura le droit lorsqu’ils apprendront qu’elle était tout autant une bête ?

« Je savais. Je l’ai découvert presque en même temps que toi, » dit-elle en direction d’Hermione qui la dévisageait suspicieusement. « Les loups sont une partie de ma famille, alors j’ai décidé de partager les savoirs que j’ai pour aider le professeur Lupin à contrôler ses transformation et les rendre plus supportables... » Admis Hope sans honte.

Harry ignora simplement la jeune fille pour rediriger sa colère vers Lupin. Poussé par le garçon, il avoua être l’un des créateurs de la carte, alias Lunard. L’amitié entre Remus et James, le père d’Harry avait été surprenante, mais expliquait l’intérêt du professeur pour lui. Et semblerait-il, James était en fin de compte le seul mort avec Lily Potter. Black et Lupin clamaient que le rat de Ron, Croutârd, était en réalité Peter sous sa forme d’animagus. Lupin raconta l’histoire de son groupe d’amis, les Maraudeurs. Hope la connaissait en partie mais elle était complétée par les détails qu’il avait caché, sûrement pour ne pas lui mettre la puce à l’oreille concernant Harry. Les adolescents eurent en prime l’explication de l’animosité de Rogue envers tout le monde, mais en particulier Harry et Lupin.

Comme appelé, le maître des potions fit son apparition dans la salle désordonnée et bancale de la cabane hurlante. La précipitation de Hope et Lupin l’avait mené tout droit jusqu’à eux et il n’hésita pas immobiliser Remus avant d’essayer de s’attaquer à Black. Personne ne pouvait lui faire entendre raison, pas même Hermione. Le discours de Lupin avait fait son effet sur les plus jeunes mais il en était autre chose d’éteindre la haine de Severus Rogue. Il se prépara à emmener les deux hommes aux détraqueurs sans remords, malgré les protestations furieuses d’Harry. Hope sentait qu’il était temps d’intervenir avant que quelque chose de tragique ne se produise.

« Atsonume. »

Avec un simple mouvement de poignet, Rogue s’écroula, inconscient. Les regards surpris de autres la dévisagèrent mais elle se contenta de hausser les épaules. Sirius Black laissa même échapper un rire graveleux.

« Je pense que je vais t’apprécier. » Dit-il.

« J’ai confiance en le professeur Lupin, vous c’est une autre histoire alors ne tentez pas votre chance si vous ne voulez pas connaître un sort moin favorable. » Le menaça-t-elle sans détour.

Le visage de l’ancien détenu se durcis mais aucune trace d’animosité n’était dirigée vers elle. Il reflétait plus une prise de conscience que la partie était loin d’être terminée, Pendant ce temps, Harry libéra Lupin de ses contraintes. Il fallut encore plusieurs minutes de disputes et de découvertes pour que Ron livre son rat à Lupin. Hope restait en retrait. Cette bataille n’était pas à elle, émotionnellement parlant. Même si entendre les rebondissements qui avaient menés à la mort des Potter la rendaient triste et lui rappelaient tragiquement la mort de sa mère, convaincue d’être sauvée par Elijah avant qu’il ne lui tourne le dos; c’était à Harry de choisir où résidait sa confiance et les choix qu’il voulait faire envers Lupin et Black. Pour autant, elle restait physiquement proche des trois enfants, sa baguette encore dans sa botte mais le message était clairement passé qu’elle n’en avait pas besoin si elle le désirait. Black gardait maintenant tout comme elle un œil prudent dans sa direction. Un éclair bleu jaillit de leur baguette pour atteindre Croutârd. Sous leur yeux, le rat se transforma rapidement en une silhouette humaine avachie. Peter était un homme de petite taille, comme flétrie par le temps bien que son physique était rondouillard. Son visage avait toujours un aspect de rat avec son nez étrange et ses dents proéminentes.

« Sirius… Remus… Mes vieux amis... » Minauda-t-il en tendant ses mains presque crochues vers eux.

Personne n’appréciait visiblement ces retrouvailles. L’homme donnait un goût de bile à Hope. La culpabilité se lisait dans chacun de ses pores, d’une façon perverse. Comme si elle était simplement le fait de sa nervosité maintenant que la mort au main de Black n’était plus qu’à quelques centimètres de lui. La jeune fille se décidait que si l’envie prenait réellement au taulard de mettre fin au jour de celui qui les avait vraiment trahit, elle ne bougerait pas le petit doigt pour Peter. Son pacte avec Voldemort faisait sens, il avait toutes les caractéristiques d’un homme peureux et lâche. La trahison avait un goût amer, et dans le cas de Sirius Black, cette amertume s’était manifestement transformée en poison. Il était un homme guidé par la vengeance, une vision un peu trop familière pour Hope.

Maintenant coincé, Peter tentait de ramper vers Ron, à la recherche de son soutient. La vision de son corps déformé au sol donnait la nausée à Hope. Sans hésitation, elle plaça son pied sur l’un de poignet dodu de Peter en guise d’avertissement. Celui-ci s’éloigna rapidement, sentant la menace flotter autour de lui, mais pas assez apparemment pour ne pas aller essayer avec Hermione en attrapant un pan de sa robe qu’elle arracha elle-même de ses mains. Son dernier recourt fut alors Harry.

« Harry...Harry...Tu ressembles tellement à ton père...Tu es son portrait... »

« Comment oses-tu t’adresser à Harry ? » Rugit Black, plus remonté qu’ils ne l’avaient vu depuis le début. « Comment oses-tu le regarder en face ? Comment oses-tu parler de James ? »

« Harry, » continua Peter, imperturbable. « James n’aurait pas voulu qu’on me tue. James aurait compris. Il aurait eu pitié de moi. »

Lupin et Black réagir et éloignèrent le traître d’Harry. Hope posa simplement une main réconfortante sur l’épaule du garçon perturbé par toutes ses révélations.

« Tu as livré Lily et James à Voldemort, tu oserais le nier ? » S’indigna Black.

Son corps tremblait d’une rage à peine maîtrisée. A contrario, Peter se tordait en larme grotesquement par terre. Il tentait vainement de justifier sa trahison, n’obtenant que des regards répugnés de son assemblée. Le dernier mot revenait à Harry, c’était de ses parents d’on-t-il était question, et de leur bourreau. Soudainement, son visage se tourna vers Hope, à la recherche de réponse.

Les yeux de Hope s’écarquillèrent en comprenant qu’il attendait son aide. Un conseil, une confession peut-être. Les deux orphelins s’étaient trouvés des points communs dans leur misère durant cette année mais jamais elle n’avait pensé être devenu une figure d’importance pour Harry. Pourtant, le jeune garçon s’émerveillait de la force et la sagesse que montrait Hope depuis qu’il l’avait rencontré. Peu importait qu’il est aussi vu une partie de l’âme brisée par les doutes et la peur sous sa carapace, Harry pouvait d’autant plus témoigner que Hope était une survivante. Bien qu’elle ne remarquait pas forcément ses marques d’affections comme avec les jumeaux, elle agissait avec les trois troisièmes années comme une grande sœur bienveillante sans même s’en rendre compte. Elle avait du moins acquis ce titre auprès d’eux depuis un certain temps.

Hope jouait sur un fil. La vérité sur sa propre vengeance n’était pas ce qu’il fallait à Harry, cela ne lui avait elle-même rien apportée à part le déclenchement de sa malédiction. Elle ne retirerait pas pour autant son choix au garçon qui maintenant le même age qu’elle lorsqu’elle avait exterminé ces vampires dans l’église Sainte Anne, mais elle voulait qu’il conserve sa lueur d’innocence encore un peu. Alors elle s’établit pour la vérité, celle qu’elle avait acquis.

« La vengeance est à double tranchant, tu devras assumer ce choix et ses conséquences. A ce sujet, je ne vais pas te traiter comme un enfant parce quec’est loin d’être une décision banale. Mais ça reste ton choix, je ne te jugerais pas dans tout les cas. » Le rassura-t-elle.

Parce que je les ai massacré.

Harry acquiesça simplement pour exprimer sa gratitude et respira profondément avant de se retourner vers Lupin et Black.

« Il faut l’amener au château. Nous le livrerons aux détraqueurs. Il ira a Azkaban, ne le tuez pas... » Pettigrew se jeta à ses pieds en le remerciant mais Harry l’éloigna d’un revers de main. « Je ne fais pas ça pour vous. Je le fais parce que je pense que mon père n’aurait pas voulu que ses meilleurs amis se transforment en meurtriers simplement à cause de vous. »

La fierté se dessinait dans les regards des deux hommes en face de lui, quand bien même Black désirait mettre fin au jour de celui qui avait détruit sa vie. Il reconnu cependant que le choix revenait à Harry et qu’il le respectait. Leur groupe rejoignait alors la sortie de la cabane hurlante par le même chemin qu’ils avaient emprunté, avec Ron boitant et soutenu par Hope et Peter Pettigrew attaché à celui-ci et Remus pour s’assurer qu’il ne s’échappe pas. Rogue flottait lui entre eux. Hope écoutait Black et Harry se promettre d’être une famille. Elle était heureuse de voir que Harry obtenait enfin la famille qu’il méritait après les horribles Dursley. Ce sentiment fut malheureusement interrompu lorsque la pleine lune se dégagea des nuages.

Hope réalisa enfin qu’il faisait nuit et que le professeur Lupin n’avait pris aucune des potions, que ce soit celle de Rogue ou la sienne. Les effets sur lui furent immédiat alors qu’il commençait douloureusement à se transformer en loup. Cette version était bien plus monstrueuse que celle dont Hope avait l’habitude, la rendant encore plus désolée pour Lupin qui portait en fin de compte une malédiction bien pire que la sienne. Là où Hope se transformait en animal conscient et pouvait profiter de cette forme, Lupin était contraint à devenir un monstre à chaque pleine lune. Black les alerta de fuir et se transforma lui même en chien pour espérer contenir son meilleur ami. Hope aurait sûrement pu aider sous sa forme de loup mais elle savait que cela ne ferait que mettre les trois autres adolescents d’autant plus en danger. Dans le chaos qui s’en suivit. Pettigrew réussit à s’enfuir en rat après avoir été désarmé par Harry.

Alors qu’elle allait les presser de partir en sécurité, Sirius perdu face à Lupin laissant le loup s’approcher d’eux. Il était trop proche et Harry encore entre eux, l’empêchant de le repousser directement. Sans même réfléchir, Hope s’interposa physiquement en voyant la pâte acérée de Lupin se lever. Elle arriva à le repousser de justesse à quelques mètres mais une balafre s’étendait maintenant le long de son avant bras. Hermione aperçu la blessure et resta figée en comprenant que Hope était maintenant elle aussi condamnée, pour les protéger.

La tribride ne voulait pas faire de mal à Lupin mais son hésitation fut de trop. Les loups garou de cette espèce lui était inconnu et son erreur fut fatal lorsque sa pâte s’abattit violemment sur sa tête, la plongeant dans l’inconscience.

*****

Les murs blanc de l’infirmerie accueillir Hope par leur blanc trop pure pour ses yeux fatigués et la migraine qui subsistait à l’arrière de son crâne. Son premier réflexe fut d’observer les alentours pour trouver Ron dans son propre lit, sa jambe plâtrée étendue en hauteur. Il héla Mrs. Pomfrey aussitôt qu’il la vit se redresser. Hermione et Harry étaient à son chevet. Ils se précipitèrent vers elle avant d’être éloignés par l’infirmière. Elle prit son bras avec précaution et retira le bandage que Hope venait tout juste de remarquer. Tout était encore flou mais des fragments revenaient rapidement, assez pour qu’elle comprenne la situation.

A l’étonnement d’Harry et Hermione, la peau en dessous était intacte, simplement rougis par trois marques distinctes qui ressemblaient plus à des brûlures légères qu’à des blessures.

« Vous avez eut une chance inouïe que votre veste et pull est encaissés la majorité du coup, vous êtes passée à deux doigts d’être maudite en temps de que loup. » Lui apprit l’infirmière avec un regard appuyé.

Hope avait sentis les griffes déchirer sa peau, Mrs. Pomfrey lui fournissait simplement une excuse indiscutable. Harry était visiblement soulagé mais Hermione avait l’air encore perplexe.

« Tu nous as filé une de ces peurs, » avoua faiblement Ron qui ne pouvait pas bouger dans sa condition.

« Le principale c’est que tout le monde s’en est sortie sain est sauf... »

La remarque de Hope sonnait plus comme une question qu’elle dirigea à Harry en face d’elle. Celui-ci sembla comprendre car son sourire s’agrandit en confirmation.

« Tout le monde va bien, tu étais la seule dont on n’avait encore aucun nouvelle, on était persuadé que le professeur Lupin t’avait griffé et… Quand tu es tombé à terre... » Expliqua-t-il difficilement. « McGonagall a dû enfermer Fred et George dans leur propre chambre et celer leur fenêtre pendant plusieurs heures car ils ont essayé de forcer l’infirmerie, » rajouta-t-il sur un ton plus amusé.

« Du grand Weasley... » Soupira Hope avec un sourire qui avait plus pour but de le rassurer lui.

Elle entendit vaguement Ron marmonner qu’il ne voulait pas être associé à ses frères de cette façon. Mrs. Pomfrey indiqua à Hope le verre d’une couleur étrange qu’elle devait avaler pour la douleur. Elle l’avala d’une traite et le goût amer lui rappela le breuvage que lui avait donner Fred pour apaiser sa migraine. Des voix se firent de plus en plus fortes en dehors de la pièce. Tout le monde reconnu sans peine les jumeaux en train de se faire sermonner par leur tête de maison, provoquant un rire général. Enfin quelque chose de normal.

*****

Le dernier jour de Poudlard avait sonné pour tout les élèves qui rassemblaient leurs affaires. Hope trouva pourtant son chemin vers la salle de Défense contre le Force du Mal, en particulier le bureau se trouvant dans sa tour. Lupin était en train de finaliser ses valises définitivement, Hope le savait car Dumbledore l’avait déjà informé de sa démission suite à la divulgation de sa nature de loup par Rogue. Les protestations de parents, notamment de sang purs, avaient fusé en peu de temps, comme l’avait indiqué le tas de lettres trônant sur le bord du bureau du directeur. Elle n’arborait aucune rancœur envers le pauvre homme dénué de contrôle. Elle reprendrait ces coups mille fois si ils permettaient de mettre les autres à l’abri.

Le visage de Lupin se durcis lorsqu’il vit son élève passer la porte.

« Tu ne devrais pas être là Hope. Je suis désolé de t’avoir fait ça. » Regretta-t-il.

« Mieux vaut moi qu’Harry, soyons honnête, je n’avais aucun risque et plus une égratignure. Je me suis interposée pour une raison. » Répondit Hope avec logique avant de s’adoucir. « Le contrôle est une chose fragile pour les loups, même pour mon espèce ou moi. J’ai faillis attaquer des gens que j’aime au mauvaise endroit au mauvais moment plus d’une fois. C’est pour une raison que c’est une malédiction. »

Un silence plus supportable s’installa entre eux pendant qu’elle l’observait finir ses valises.

« Vous n’allez même pas me poser la question qui vous brûle sûrement les lèvres ? » demanda-t-elle finalement.

Ils savaient tout les deux pertinemment à quoi elle faisait référence. Lupin se raidit perceptiblement avant de lui faire face. Son expression exprimait plus de curiosité que la peur ou le dégout qu’elle avait imaginé y trouver.

« Je pensais vous épargner ça après vous avoir blessé, mais si vous insistez. Dumbledore est-il au courant de tout ? »

Hope hocha la tête. « C’est lui même qui ma recruté, si on peut dire. C’est une assez longue histoire, mais comme vous savez de toute manière, j’ai son accord pour vous raconter. Mais le moment me paraît mal choisit. »

Il hocha la tête à son tour avant de continuer. « Mikaelson… Qui sont vos parents ? J’ai toujours entendu que cette famille était composée des premiers vampire... »

« Ma mère était Hayley Marshall, l’Alpha des loups du croissant. Et mon père était Klaus Mikaelson, l’hybride originel. Ils sont belle et bien les premiers vampires mais ma tante Freya reste une sorcière, certes de près d’un millier d’année mais elle était endormis pendant la plupart alors… Une longue histoire, je vous avez prévenu, » ajouta-t-elle en voyant la mine stupéfaite de son professeur. « Je n’étais pas sensée être née parce que je bouleverse l’équilibre naturelle mais pourtant me voilà. »

« Était ? » Demanda finalement Lupin.

Ce simple mot l’avait hanté plus d’une fois. Un rappel douloureux que ses parents appartenaient au passé.

« Même les immortelles peuvent trouver un moyen de mourir. Ma mère a été tué de la main de vampire nazi et mon père s’est sacrifié pour me sauver. » Expliqua Hope sans s’épancher. « J’avais treize ans. »

Le regard de Lupin ne trahissait aucun jugement et elle en était reconnaissante. Elle en avait besoin.

« Tout comme Harry... » Remarqua-t-il. « Merci de l’avoir guidé à la bonne décision, même si Peter s’est enfuie. »

« Je ne voulais pas qu’il fasse la même erreur que moi, c’est comme ça que j’ai accidentellement tué un humain, un prêtre. Mon père est mort quelques joursaprès ma première transformation pour me sauver. » Se surprit-elle à avouer sans complexe. L’homme avait cette aura rassurante, après tout.

Le bruit de la porte de l’entrée de la salle de classe les arrêta.

« Si vous voulez en savoir plus, je vous écrirais professeur Lupin. » Proposa Hope.

« J’attends avec impatience vos lettres Hope, et je ne suis plus ton professeur, appel moi Remus. » La corrigea-t-il avec un sourire timide.

La sorcière hocha la tête en passant devant Harry qui venait de rentrer dans le bureau. Elle lui adressa un sourire sympathique avant de le laisser affronter sa déception à la démission de Lupin. Ses pas l’entraînèrent devant l’entrée de la planque des jumeaux où ceux-ci l’attendaient.

« Tes adieux larmoyants sont finis ? » S’enquit George en se moquant d’elle.

Hope lui adressa seulement son majeur et prit sa valise à leur côté. L’année était passée à une telle vitesse que se la remémorer lui donnait le vertige. Elle ne savait elle-même pas encore si elle disait adieu ou bien à bientôt à Poudlard. Ses préoccupations la ramenaient immédiatement à Mystic Falls où Josie avait refait surface, un plan diabolique en marche d’après Lizzie. Son trajet dans le Poudlard Express étaient les derniers heures de calme qui lui restaient avant de retourner dans le chaos de sa vie. Fred et George le savaient, du moins pour la dernière partie, et faisaient en sorte qu’elle se repose un maximum après la nouvelle frayeur qu’elle leur avait provoqué il y a quelques jours.

Alors qu’ils avançaient vers la sortie du château, Fred passa un bras autour de ses épaules pour attirer son attention, avec succès.

« A part encore sauver le monde, qu’est-ce que tu comptes faire pendant les vacances ? » Lui demanda-t-il.

« Je dois retourner à la Nouvelle Orléans dès que je le peux pour voir ma famille et Rayan, Abel et Marcus. La sœur de Marcus devrait elle aussi être là et si je la loupe, elle va m’exterminer. Nessa n’est pas très tolérante là dessus. » Expliqua-t-elle.

Vanessa, aussi appelée Nessa, était seulement humaine, tournant vers ses dix-neuf ans. Elle était la seule de sa famille à savoir pour le vampirisme de son frère. C’est pour cela qu’elle le visitait tout les ans, c’était comme cela que les deux jeunes filles s’étaient rencontrées, s’appréciant rapidement malgré l’attitude souvent superficielle de Nessa. Elle était un fille magnifique, dont les origines italiennes la flattaient par sa peau doré et ses cheveux noir de jais. Hope avait parlé quelques fois d’elle aux jumeaux qui ne s’étonnaient plus de sa mention.

Une pensée traversa Hope rapidement. Une proposition assez osée. La Nouvelle Orléans était actuellement dans une paix complète et sans accroc. Aucun ennemie, à l’exception du Malivore, ne planait sur sa famille ou ses amis. Peut-être le regretterait-elle mais l’idée était trop tentante pour qu’elle laisse la raison prendre le dessus cette fois. Elle avait aussi le droit d’être une adolescente normale.

« Hé ! » Les interpela-t-elle avant qu’ils ne rejoignirent les autres élèves. « Qu’est-ce que vous diriez de passer quelques jours à la Nouvelle Orléans ? »

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