
Retour à Poudlard
~ blablabla ~ : Fourchelangue
*/* Blablabla*/* langue des signes
Blabla = Lettre
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Retour à Poudlard
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Léo tata le mur avec précaution. Il grimaça en ne sentant que la pierre dure sous ses doigts.
« Merde ! »
Harry, assit sur ses talons acquiesça d’un geste de tête. Ils étaient dans la merde. Léo tourna sur lui-même, cherchant au milieu de la foule moldue, une présence sorcière. Il n’y avait que des voyageurs pressés qui allaient vers une destination connue d’eux seuls, d’un pas vifs.
*/* On fait quoi ? */*
*/* On commence par sortir de la gare. Cette foutue barrière de chiotte est bloquée et…*/* Léo regarda l’horloge de la gare. */* Et le train est parti.*/*
Harry se releva et emboîta le pas à son frère qui prenait la direction de la sortie d’un pas rageur. La matinée avait pourtant bien commencé.
Pétunia avait posé ses fils cadets à la gare avant d’aller à son rendez-vous chez le coiffeur. Les jumeaux n’avaient comme bagages qu’un sac à dos contenant un peu de monnaies, un cahier, une trousse à moitié vide et un paquet de cartes. L’ensemble des livres de la fratrie avaient été rangés dans la grande malle de voyage d’Hermione. Chaque enfant avait ensuite sa valise, moldue, dans laquelle il mettait ses vêtements puis la valise était allégée et réduite d’un sort puis glissée dans une poche.
Cette absence de bagage encombrants n’avait été possible que parce qu’Hermione n’était plus une sorcière de premier cycle.
La jeune fille avait passé la nuit chez les MacDougal, retrouvant l’une de ses meilleures amies avant la rentrée. Hermione avait donc rejoint le Poudlard Express avec Katherine et ses sœurs.
Une fois hors de la Gare, Léo se laissant tomber sur un banc.
*/* On doit rejoindre Poudlard. */*
*/* Il y a plusieurs moyens*/* déclara Harry.*/* On peut prendre le Magicobus*/*
« NON ! Jamais tu ne feras remettre un pied dans ce truc ! »
Harry sursauta en entendant le cri de son frère.
*/* D’accord, d’accord. On va trouver un autre moyen.*/*
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Madame Rosmerta laissa échapper un gloussement moqueur en voyant la mine absolument horrifiée de Mondingus.
Mondingus Fletcher était un escroc particulièrement malin. Il avait fait ses classes dans la même Maison que la tenancière des Trois Balais et c’était pour cette unique raison qu’elle acceptait qu’il vienne dans son bar.
Le sorcier râblé et mal rasé aux jambes courtes et arquées, à la longue tignasse rousse et aux yeux injectés de sang soulignés de cernes était en train de se faire plumer par un gamin de premier cycle sourd.
Le jeune joueur et sa quasi-parfaite copie étaient arrivés par cheminette peu de temps avant midi. Ils avaient mangé sur place avant de demander poliment un hibou à Madame Rosmerta afin de prévenir Poudlard qu’ils avaient loupé le train à cause d’une barrière défectueuse.
Après avoir envoyé leur lettre, les deux enfants avaient commencé à jouer aux cartes, tranquillement installés dans un coin de la salle. Puis Mondingus était arrivé et il avait voulu profiter de la naïveté des gosses pour se faire de l’argent facile. Avant que la tenancière lui ordonne de ficher le camp, car si elle acceptait qu’il vienne prendre un verre, elle refusait qu’il tente d’arnaquer ses clients et surtout des enfants innocents, les deux jeunes avaient accepté la partie de cartes de Mondingus.
Cependant l’escroc n’avait pas anticipé le contrat magique que les enfants l’avaient obligé à signer avant le début de la partie. Et désormais le sorcier était piégé et il ne pouvait qu’assister impuissant à sa déchéance.
« Une autre partie Monsieur Fletcher ? »
« Non ! Non, ça va aller », dit précipitamment le sorcier avant de fuir le bar laissant derrière lui une quarantaine de gallions, et diverses choses pas forcément très légales comme des graines de Tarentula ou de l’extrait de venin de chimère.
« Vous voulez quelque chose à boire les enfants ? »
L’un des deux frères adressa un sourire à la tenancière avant de répondre.
« Monsieur Hagrid doit venir nous chercher dans une petite heure… je pense que nous avons largement le temps et l’argent pour acheter deux bierraubeures. »
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« Hemera Malfoy. »
Léo observa la petite sœur de son double s’avancer vers le Choixpeau d’un pas décidé. Ses longs cheveux blond platine volaient derrière elle. Il avait été surpris d’apprendre que dans cette dimension Lucius et Narcissa Malfoy avaient eut un second enfant.
La cadette de Draconis s’installa sur le tabouret et McGonnagal lui posa le Choixpeau sur la tête. Léo balaya la Grande Salle du regard. Il vit Luna assise au côté d’Hermione à la table des serdaigles. Les deux filles firent un coucou discret au serpentard.
*/* Vous étiez où ? */* signa rapidement la sixième année.
*/* Problème de train, on en parle après */* répondit Léo avant de reposer son regard sur Hemera Malfoy qui patientait encore sous le Choixpeau.
« Ça fait combien de temps qu’elle est là-dessous ? » demanda doucement Léo à Milicent qui était assise en face de lui.
La grande brune regarda sa montre et leva quatre doigts. Blaise, assis à gauche de son amie d’enfance soupira et sortit un paquet de carte de sa poche. Avant qu’il ne propose une partie, Milli lui avait confisqué les cartes et le sermonnait à voix basse comme quoi c’était un acte parfaitement impoli que de jouer à la belote pendant la Répartition.
« Et un poker ? »
« SERDAIGLE ! »
Hemera Malfoy rendit le Choixpeau, descendit du tabouret et rejoignit la table de sa nouvelle maison sous les applaudissements nourris des Bleus et Bronzes.
« Sept minutes ! La sœur du petit prince est une putain de Chapeauflou », commenta Théodore, ouvrant la bouche pour la première fois de la soirée. « Je me demande avec quelle maison il a hésité. »
« Certainement Serpentard. Plus que cinq répartitions puis on mange ! », déclara joyeusement Vincent dont l’estomac grondait doucement depuis déjà un petit moment.
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« Alors, on stresse Zach ? »
« Mon nom est Zacharias, pas Zack », grommela à voix basse l’aîné des Smith.
Harry laissa un grand sourire étiré ses lèvres devant la mine tendue de son camarade de dortoir. Zacharias Smith était une personne assez étrange. Harry l’avait détesté dans sa première dimension. Mais ici, il avait découvert un garçon intelligent, avec un humour pince sans rire très drôle. Smith était également très fier et n’hésitait pas à défendre son point de vue sans chercher à ménager la sensibilité des autres.
Il passait régulièrement pour un connard sans cœur, mais à côté de cela, il faisait preuve d’une loyauté sans faille envers ses amis. Harry en avait eut une preuve l’an dernier pendant un affrontement avec les garçons de Serdaigle. Zacharias qui n’était en rien impliqué dans la dispute n’avait pas hésité à y sauter à pieds joints pour défendre Harry.
Lorsque le Survivant lui avait demandé pourquoi il l’avait aidé, le blond l’avait regardé d’un air hautain avant de lui dire que pour quelqu’un d’aussi intelligent, il posait parfois des questions vraiment connes.
Cette interaction avait signé le début d’une camaraderie étrange faites de piques et de commentaires sarcastiques, d’entraide pour les devoirs et de blagues vaseuses.
« Harper Smith. »
« Deux chocogrenouilles que le frère de Zach ne va pas à Poufsouffle », déclara Ernie.
« Je m’appelle Zacharias ! »
« Tenu », répondit Harry sans tenir compte de l’intervention de l’aîné des Smith.
Les garçons de deuxième années de Poufsouffle fixèrent leur attention sur le frère cadet de leur camarade de dortoir.
« SERPENTARD ! »
Ernie adressa un sourire victorieux à Harry en lui tendant la main. Le Survivant grommela dans sa barbe en lui donnant les confiseries.
« Ernie, deux chocogrenouilles que le prochain est un Poufsouffle », lança Harry, bien décidé à récupérer ses grenouilles de chocolat.
Lorsqu’Arthur Stebbins rejoignit la table des Jaunes et Noirs, il ne comprit pas pourquoi le Survivant lui sauta au cou, pourquoi une partie de la Table riait ouvertement ni pourquoi l’un des élèves plus âgés pleurait en se lamentant sur des chocogrenouilles perdues.
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« Bravo Ginny ! Je suis fier de toi ! », s’exclama Percy en applaudissant sa petite sœur qui rejoignit la Table de Griffondor.
« Pourquoi Bravo », demanda Neville, la tête posée sur la table.
« Pardon ? »
« Pourquoi dis-tu que tu es fier de Ginny ? Parce qu’elle a été répartie ou parce qu’elle est à Griffondor ? »
Percy ne répondit pas, regardant le troisième année, vautré sur la table, avec un rien d’incrédulité.
« Ta fierté est étrange. Tous les élèves sont répartis donc, il n’y a pas de raison d’en être fier. Ensuite, si tu es fier parce qu’elle est à Griffondore, tu fais preuve d’une grande intolérance, car cela voudrait dire que tu n’aurais pas été heureux que ta sœur soit ailleurs qu’à Griffondore. Cela sous-entendrait que pour toi, toutes les Maisons ne se valent pas et que… »
Svetlana soupira longuement. Neville était en mode « faisons chier tous le monde » depuis qu’il était monté dans le Poudlard Express. Cela le prenait de temps en temps et il devenait à ce moment-là parfaitement imbuvable.
« Je te parie trois noises que Weasley essaye d’étrangler Neville avant la fin du repas », dit doucement Dennis à son amie.
« Nan. Il va plutôt essayer de se suicider », répondit Svetlana
« … et puis tu es préfet, tu es censé montrer l’exemple et donc tu… »
La jeune métamorphomage secouât la tête en voyant l’Héritier Longdubas, toujours la tête posée sur la table, le regard tourné vers Percy, entrain de philosopher sur les félicitations, selon lui déplacées, du Préfet.
« Je pensais que l’arrivée d’une nouvelle Weasley ferait plus de bruit », commenta Svetlana.
« Les Jumeaux ne sont pas là. Et Ronald non plus », répondit Dennis.
« Ah. C’est pour cela que c’était si silencieux. »
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« Bienvenue à vous tous, bienvenue pour une nouvelle année à Poudlard », déclara le Directeur de l’École, en souriant aux étudiants. « J’ai quelques petites choses à vous dire avant que la bonne chère ne vous plonge dans une euphorie peu propice à l’écoute. »
Harry pouffa en voyant la mine dépitée de Justin. Le Né de Moldu avait faim, très faim. Et il était absolument désespéré d’apprendre qu’il allait encore devoir attendre avant de pouvoir manger.
Ce fut d’une oreille distraite que le Survivant écouta Dumbledore dire que la Forêt Interdite était encore interdite, que tels ou tels objets étaient interdits dans l’établissement et que la liste complète était affichée dans le bureau de Rusard.
« Pour continuer sur une note plus joyeuse, je suis heureux d’accueillir parmi nous deux nouveaux enseignants. Je tiens à remercier tout d’abord le Professeur Lockard qui a accepté de reprendre le poste d’enseignant en Défenses contre les Forces du Mal. »
Sous les regards horrifiés de Harry et de ses camarades de dortoir masculins, la grande majorité der filles laissèrent échapper un soupir enamouré lorsque le sorcier blond adressa un sourire charmeur aux étudiants. Mise à part Milicent à la table des Serpentards qui semblait trouvé Lockard aussi intéressant que la première connerie de Blaise, toutes les filles de sa promotion regardaient le nouveau professeur avec des petits cœurs dans les yeux. Pitoyable.
« Quant à la seconde nomination concerne le Poste d’enseignement en Runes Anciennes. J’ai le très grand plaisir et l’immense honneur de vous annoncer que le Professeur Babbling assurera désormais ce cours. »
Un immense brouhaha coupa la parole au Directeur. Harry observa, un peu perdu, les élèves plus âgés parler avec animation. Avant qu’il ne demande des explications, Zacharias prit la parole.
« Hey, Diggory », fit-il, interpellant le préfet des cinquièmes années. « Qu’est-ce qui se passe ? »
Le préfet aux cheveux blonds se tourna vers les deuxièmes années, les yeux écarquillés.
« Vous savez pas QUI est Bathsheba Babbling ? »
Seul le silence lui répondit.
« C’est juste la meilleure Maîtresse de Runes du MONDE ! Elle a siégé à la Confrérie des Runes pendant plusieurs années, elle a fait un nombre de découvertes incroyables sur la magie des anciennes Runes Nordiques et elle a récemment publié un long essai sur les Runes Aztèques ! Elle est juste trop forte ! »
Harry se mordit les lèvres pour ne pas exploser de rire devant le visage émerveillé de Cédric Diggory. Son enthousiasme débordant était vraiment amusant. Le Survivant se redressa ensuite pour mieux observer cette nouvelle professeure qui déchaînait les passions.
Babbling Bathsheba était une femme minuscule. Elle dépassait à peine le professeur de Sortilège. Elle était un peu ronde, avec une peau très blanche couverte de taches de rousseurs. Ses grands yeux noirs étaient bordés de longs cils et ses cheveux noir de geais étaient coupés en carré plongeant. Elle faisait vraiment poupée de porcelaine.
« Putain, on a retrouvé Blanche-Neige », murmura Justin à Harry sous les regards perdus des Sangs-Purs.
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Les Serpentards entrèrent dans leur salle Commune en souriant. L’ambiance chaleureuse de la pièce remise à neuf était particulièrement appréciée. Les canapés, fauteuils et autres poufs furent pris d’assaut par les plus âgés qui se mirent rapidement à papoter entre eux.
Marcus, assis en tailleur sur le moelleux tapis émeraude, le dos appuyé contre un canapé, discutait à voix basse de Quidditch avec Draconis Malfoy. Le troisième année avait été un Poursuiveur remplaçant l’an dernier et il briguait cette année une place comme titulaire. Avec les départs de trois des titulaires de l’an passé, plusieurs places s’étaient libérées. Il allait falloir organiser des sélections rapidement.
Le bruit de l’ouverture du tableau d’entrée fit taire les discussions. Leur Directeur de Maison était enfin là pour son traditionnel discourt de bienvenue.
Marcus releva la tête et haussa un sourcil en s’apercevant que Severus Snape n’était pas seul.
Babbling le suivait, regardant avec stupéfaction la Salle Commune. Pour être aussi choquée, elle devait être une ancienne Serpentard.
« Bonsoir à tous », déclara Snape. « Je ne vais pas me perdre en paroles inutiles et je vais aller droit au but. Pour des raisons personnelles et familiale, je ne suis plus votre Directeur de Maison. »
Un silence stupéfait tomba lourdement sur l’assemblée. Marcus jeta un rapide coup d’œil à Draconis. Le gamin blond était aussi surpris que le reste de l’assemblée. Son parrain ne l’avait apparemment pas prévenu du changement.
« Je serais votre nouvelle Directrice de Maison », annonça Babbling d’une voix fluette. « Cependant, le professeur Snape sera mon Directeur adjoint pour toute cette année afin de m’aider à m’adapter au milieu à cette charge. »
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Harry n’était pas en pleine crise de panique. Harry n’était pas en train d’hyperventiler. Harry n’était pas descendu au plus profond des cachots, guidé par Natrix. Harry ne s’était pas retrouvé dans la Chambre des secrets et ne s’était pas du tout retrouvé face à face avec un basilik millénaire. Non. Harry était juste en train de rêver, profondément endormi dans son lit… Voilà, c’était ça. Il dormait.
Harry, par pur acquis de conscience se pinça le bras.
« AIE ! »
Putain, il était bel et bien réveillé…
Lorsque Natrix avait dit aux Jumeaux qu’elle voulait faire une fête avec ses amis, Harry s’était douté que ça allait partir en cacahuètes. Des serpents organisant une surprise party et puis quoi encore ? Ombrage dansant la macaréna ? Fumsek jouant aux échecs ? Un Zombie faisant un strip-tease ?
Bon, pour l’instant, il n’y avait ni crapaud, ni piaf, ni zombi. Mais il y avait un putain de Basilik de quelque vingt mètres de long qui chantait, en Fourchelangue, du Patrick Sébastien, les yeux fermés.
« Mais pourquoi j’ai pas mon appareil photo ? », marmonna Harry.
Un ricanement étranglé se fit entendre à la gauche du Poufsouffle. Léo, appuyé contre le mur était lentement, mais sûrement, en train de mourir de rire. Ses joues étaient baignées de larmes tandis que son corps était secoué d’un fou-rire silencieux.
~ Bien sûr, que c’est vraiment facile, facile, C’est même complètement débile, débile, C’est pas fait pour penser, c’est fait pour faire la fête…~
Harry observa la Chambre des Secrets dont le sol était couvert de reptiles rampants qui étaient en train de chanter et de danser. C’était certainement l’expérience la plus étrange qu’il ait jamais vécu, ses deux vies confondues.
« Luna aurait adoré. »
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Léo observa avec suspicion le petit hibou hyperactif qui voletait en tournant en rond autour de la bouteille de jus de citrouille. La boule de plume qui piaillait allègrement portait une lettre qui devait faire deux trois sa taille et trois ou quatre fois son poids.
Le Serpentard finit par attraper la bestiole qui tenait facilement entièrement dans sa main. Il détacha la lettre et relâcha le hibou qui fila en vitesse. Léo sourit en voyant le sceau qui fermait la lettre.
Une main lui tapota l’épaule, le faisant se retourner.
« Qui t’écrit ? », demanda Blaise en articulant distinctement.
« Un ami français », répondit Léo. « Je vais voir Harry, tu me récupères mon emploi du temps ? »
Blaise leva son pouce en souriant.
Le Serpentard traversa une partie de la Grande Salle avant de se laisser tomber à la table des Poufsouffes aux côtés de Harry.
« Salut Léo. »
« Bonjour Ernie, Justin. Tiens Harry, Nick nous a écrit. »
Le Survivant sourit largement à son jumeau avant de se pencher par-dessus son épaule pour lire la lettre.
Salut les Mômes !
Comment allez-vous ? Ici tout baigne. Peppa est retournée à Beauxbaton et moi j’ai commencé mon travail à la Tour. J’espère que vous n’avez pas encore déclenché de catastrophes. Attendez au moins la fin de la semaine pour cela !
Léo sourit. Nick n’avait pas changé. Toujours aussi excité. La première fois que Nick avait rencontré les Granger, Harry lui était rentré dedans et Dudley lui avait fait une prophétie. La seconde fois, Nick et sa petite amie, Peppa, avaient retrouvé, par hasard les Granger à la terrasse d’un café entrain de déguster des glaces.
Le français aux cheveux verts et les enfants Granger avaient pas mal échangés durant les quelques jours que la famille anglaise avait passé à côté du village sorcier corse. Peppa et Hermione avaient discuté Médicomagie et médecine moldue tandis que les garçons parlaient potions, runes et sortilèges.
Nick venait de finir ses études à Beauxbaton et avait été pris en formation à la Tour, le plus gros centre de recherches en Arithmancie de France et très certainement d’Europe. Il était évidemment très doué en Arithmancie mais également en Runes et en Sortilèges.
Avec lui, Léo et Harry avaient trouvé un partenaire de discussion qui n’étaient pas largués lorsqu’ils évoquaient des théories avancées ou des runes autres que nordiques.
J’ai fait des recherches sur la prophétie de votre frère. J’ai des pistes pour le quatrième vers. « Leur combat avec la Mère détruira Lerne lorsque brillera le Rat. » Mais cela reste très flou. Lerne est le nom d’une zone côtière au sud d’Argos dans le Péloponnèse, connue pour ses nombreuses sources formant un marécage et dans la mythologie, le marais de Lerne était le repaire de l’Hydre, tuée par Héraclès.
Ensuite, concernant le Rat. C’est soit un animal, soit un symbole (de beaucoup de choses différentes selon si l’on est européen ou asiatique), soit le signe astrologique chinois. Si on se base sur la dernière idée, alors, le combat de la prophétie aura lieu lors de la prochaine année du rat, en 1996. Mais ce semble un peu simple…
Voili voilou mes lapins !
Passez une bonne année et rendez fou vos profs !