Poudlard au cœur d'un scandale

Harry Potter - J. K. Rowling
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Poudlard au cœur d'un scandale
Summary
Alors qu’une nouvelle année à Poudlard va démarrer, Albus Dumbledore a une annonce renversante à faire, qui ne va pas plaire à une partie des élèves.
Note
Cette Fanfiction a été écrite dans le cadre du Crackfest organisé par FESTUMSEMPRA. La liste complète des œuvres participantes est disponible sur la collection : https://archiveofourown.org/collections/Crack_Fest. Auteurs, lecteurs, artistes… rejoignez le discord de Festumsempra ici : https://discord.gg/73rYkUNPTx Crackfest peut-être pas assez crack ? En attendant, le voici. Merci à mon adorable bêta BlackButterfly de m’avoir corrigé ! Bonne lecture !

Poudlard au cœur d'un scandale

Le brouhaha qui régnait dans la Grande Salle se dissipa lorsque le Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, s'avança vers son pupitre de conférence. Les nouveaux élèves avaient été répartis dans leur Maisons respectives par le Choixpeau et tous écoutèrent religieusement le discours.

-"Mes chers élèves, bienvenue pour cette nouvelle année à Poudlard.", initia le vieil homme, sa longue barbe grisonnante illuminée par les bougies qui flottaient autour de lui.

Drago Malefoy observa avec une indifférence manifeste ce vieux fou palabrer, agitant parfois ses mains au gré de ses paroles. Par Salazar, qu'est-ce qu'il s'ennuyait...

-"Et nous aurons une belle nouveauté cette année. Quelques ajustements ont été nécessaires pour vous faire bénéficier à tous d'une belle révolution scolaire. D'ici quelques jours, vos plumes et encriers seront totalement remplacées par ce qu'on nomme des "stylos-billes". Il sera donc interdit d'utiliser votre ancien matériel, des sanctions seront d'ailleurs prévues si nous nous apercevons que vous ne suivez pas les règles. Concernant ce nouvel équipement, je peux vous dévoiler que c'est véritablement très pratique ! Mais je ne vous en dis pas plus, vous découvrirez tout par vous-même."

Désormais, le préfet de Serpentard ne s'ennuyait plus. Ses yeux calculateurs plissés sur le Directeur, il se demanda d'où pouvait bien provenir cette idée totalement biscornue. Mais il n'eut pas à patienter longtemps pour connaître la réponse.

-"Je remercie le personnel Né-Moldu que j'ai eu l'occasion de rencontrer lors d'une réunion pour m'avoir permis de découvrir cet outil fantastique ! Sur ce, bon appétit !"

Tandis que les élèves Nés-Moldu, imités par leurs amis et camarades de classe, applaudissaient joyeusement, un soupir d'effroi envahit la table des Serpentard. Des chuchotements scandalisés fusèrent, augmentant progressivement de volume jusqu'à ce que Severus Snape, Directeur de Maison de cette tablée, ne leur lance un regard d'avertissement. Ce geste les calma instantanément, même les plus téméraires d'entre eux.

-"Par le caleçon de Merlin ! Qu'est-ce que ce vieux fou nous a encore sorti ?", s'énerva Drago, la voix basse pour ne pas se faire réprimander.

-"Quelle importance ? On verra bien ce que c'est dans peu de temps.", répondit Blaise Zabini sur le même ton, un peu plus nonchalant, avant de prendre une bouchée de rôti de veau.

Théodore Nott qui était à côté de lui ne répondit rien, comme à son habitude. Drago tourna sa tête vers droite pour voir Grégory Goyle engloutir la moitié d'un steak dans sa bouche, puis de l'autre côté, vers son compère Vincent Crabbe, qui avalait des pommes de terre sans prendre la peine de les mâcher.

Il soupira pour calmer un peu la fureur qui bouillonnait dans ses veines et reprit la parole :

-"Mais vous ne voyez pas qu'il y a supposément un problème ? Si Dumby fricote avec les Sang-de-Bourbe, nous allons périr ! Ce sera la déchéance de la pureté du Sang. Je peux vous dire que quand mon père sera informé, il va y mettre fin sans délai. Je vais lui écrire ce soir."

Aucune réaction, mis à part Pansy qui lui envoyait des sourires en coin. Qu'avait-il fait pour avoir des amis si léthargiques ?

Mais, après tout, ce n'était pas tellement le moment de parler de ses projets dans la Grande Salle, sous les yeux et surtout les oreilles de n'importe qui. Alors le jeune homme se tut, gardant pour lui-même sa révolte.

___

Comme à l'accoutumée, Snape entra dans la Salle Commune de Serpentard juste après le dîner pour énoncer son discours de rentrée, ou plutôt, de mise en garde. La nouveauté à laquelle Drago s'attendait un peu plus, concernait le passage sur l'idée complètement loufoque du Directeur que Snape ne manqua pas de commenter :

-"Je vais revenir quelques instants sur le projet du Directeur à propos des plumes remplacées par… les stylos-billes."

Quelques élèves, les plus pro Sang-Pur, se levèrent des fauteuils où ils étaient assis pour commencer à protester contre cette indignation. Un simple geste de la main suffit à ramener le silence.

-"Je suis conscient du problème posé par cette nouvelle règle. Ne croyez pas que j'ai manqué à mon devoir en ne l'empêchant pas d'y recourir, bien au contraire, mais Mr le Directeur est un personnage assez... indocile. En tant que représentant de la Maison Serpentard, je n'ai pu que me conformer à sa décision de manière officielle afin de garder le champ officieux un peu plus libre d'actions. Je vous préviens donc d'une chose très importante à laquelle vous ne devez déroger : tant que vous serez élèves à Poudlard, vous respecterez le règlement à la lettre. Tout manquement quelconque, que ce soit concernant cette histoire de stylo-bille ou autre, sera sévèrement puni. Si une telle situation se produisait, je veillerai à m'occuper personnellement de votre cas."

L'homme scanna son assemblée, arrêtant son regard plus longuement sur les élèves qu'il connaissait comme indisciplinés. Lorsque ses yeux croisèrent ceux de Drago, ce dernier se permit de lui renvoyer une moue impertinente. Il n'allait clairement pas se laisser faire dans cette bouffonnerie, foi de Malefoy...

___

Scandale : les stylos-billes remplacent plumes et encriers à Poudlard !

L’école des sorciers semble bientôt en crise !

Comme vous le savez probablement, en ce 1er septembre se tenait le fameux jour de rentrée au collège Poudlard.

Albus Dumbledore, l'actuel directeur de cette école, est bien connu dans le monde sorcier pour ses idées souvent extravagantes. Et pour nourrir une nouvelle fois son excentricité, il a ainsi pris la décision ubuesque de tout bonnement supprimer le droit à l'utilisation des fournitures habituelles des collégiens. Désormais, seul un "stylo-bille" est autorisé pour écrire. Et comme si cela n'était pas suffisant, des punitions ont été d'ailleurs prévues en cas de non-respect de ce nouveau règlement.

Pour information, le "stylo-bille" est une invention moldue se rapprochant de nos plumes traditionnelles et possédant une réserve d'encre interne.

"Ce genre de mesure complètement grotesque et prise sans la concertation du Conseil d'Administration de l'école est totalement déraisonnable.", nous a déclaré Mr Lucius Malefoy, parent d'élève et membre dudit Conseil, "Nous craignons chaque année les positions de Dumbledore concernant l'éducation de nos enfants et sommes nombreux à dénoncer ses agissements. Il est grand temps qu'une personne compétente s'occupe de réformer l'enseignement à Poudlard et ce n'est pas en changeant le matériel que cela évoluera positivement. Nous devons instaurer une exigence scolaire au niveau des programmes et nous occuper de notre future génération de sorciers. Le Conseil d'Administration procédera d'ici peu à une réunion de crise pour évaluer la situation urgemment."

Interrogée sur cette nouvelle disposition, la direction du collège Poudlard s'est, pour l'instant, refusée à tout commentaire. Le projet en cause n'est donc ni abandonné ni suspendu pour le moment.

 

Après une enquête très approfondie, la Gazette du sorcier a cependant découvert qu'Albus Dumbledore entretient des liens sérieux avec des moldus. Au-delà de cet aspect relationnel assez controversé, il apparaît un fait assez inquiétant : Dumbledore souhaiterait impliquer de plus en plus les moldus au sein de son école.

Pourtant si soucieux des lois, notre cher directeur de Poudlard aurait-il oublié que le Code International du Secret Magique, instauré depuis 1689, est toujours applicable ?

Par votre bien dévouée, Rita Skeeter, envoyée spéciale pour la Gazette.

 

Drago termina la lecture à voix haute qu'il faisait de l'article du journal à ses amis avec un sourire satisfait. Son père allait régulariser rapidement l'idée démente de Dumbledore.

___

La veille de l'instauration de ce nouveau règlement complètement aberrant, Drago réfléchissait au meilleur moyen de contourner l'utilisation de cet objet moldu. Installé confortablement dans la Salle Commune de Serpentard, il observa son meilleur ami se passer une main lasse dans ses cheveux.

-"Et si tu n’allais pas en cours ?

-Mais certainement Blaise, une excellente idée pour que je me fasse renvoyer puis assassiner par mon père.", rétorqua-t-il ironiquement, "Même si sur ce dernier point, j’ai encore la chance d’être l’unique héritier."

-"Bon, alors la solution est toute trouvée Drago. Tu n'as qu'à... ne pas écrire.", solutionna finalement le jeune homme en haussant les épaules.

Le blond secoua la tête de droite à gauche, atterré.

-"Eh bien quoi ? C'est une solution comme une autre !

-Blaise tu racontes vraiment n'importe quoi. Je ne vais pas mettre en jeu mon avenir scolaire tout ça parce que ce vieux fou a décidé de nous imposer ses lubies de Sang-De-Bourbe !

-Tu ne vois vraiment pas les avantages ? Plus besoin d'écrire ! N'est-ce pas le rêve ? Tu es bien trop obsédé par le travail mon cher. Je t'ai pourtant expliqué à maintes reprises à quel point il est important de prendre soin de soi en ne faisant rien.

-Je me passerai de ta théorie sur les bénéfices de la paresse. Et inutile de me reparler encore de ton projet de militer pour que les cours théoriques soient dispensés sans chaise ni table pour que nous soyons tous allongés sur des matelas. On sait très bien que tu serais le premier à dormir. De surcroit, cela ne résout en rien le problème actuel.

-Mais réfléchis deux minutes Drago. Etre allongé c’est réaliser une parfaite communion avec la Terre. La racine de nos compétences s’y trouve. Ceci est une preuve supplémentaire que l’oisiveté relève du génie ! C'est là que tu t'appropries une vraie créativité et de l'inspiration !"

Drago soupira. Quand son ami était lancé sur des conversations qu'il trouvait passionnante, il était ingérable.

-"C'est un moyen extraordinaire pour se ressourcer et développer son potentiel au plus haut.", encensa Blaise, ragaillardi par le sujet, "Tu te libères de toutes ces contraintes terrestres et profites de la vie ! Nous sommes esclaves chaque jour de toutes ces tâches et travaux insipides, condamnés à travailler toute notre vie comme les domestiques d’un système qui prône la production. Alors si tu as l'opportunité de ne rien faire, saisis-la ! Pourquoi n'expérimentes-tu pas cela ? Tu as en plus la chance de m'avoir moi, le lauréat de la paresse dans ce château. Je ne pourrais que te conseiller sur la bonne marche à suivre."

-"Le lauréat des retenues et des points en moins tu veux dire ?"

Son camarade effectua un petit geste de la main, signifiant que cela n'avait aucune incidence, avant de répliquer :

-"La paresse c'est la vie, Drago. J'ai bien l'intention de battre le record de longévité détenu par Jimmy Felnéant et tout cela en restant en bonne santé ! Donc pour y parvenir, je dois mettre toutes les chances de mon côté. Alors travailler peu est le meilleur moyen de réussir.

-J'ai l'impression que tu ne comprends pas la gravité du problème que la décision du vieux fou soulève", expliqua le préfet, revenant sur le sujet initial, "Le maniement d'une plume est un art. Art que les sorciers cultivent depuis des millénaires et qui fait partie de notre patrimoine ! Un Sang-Pur ne peut se rabaisser à utiliser une quelconque invention de ces Sang-De-Bourbe. On nous impose ces choses et après ce sera quoi ? On nous forcera à nous allier à eux ? Puis on finira sur un bûcher ?"

Blaise leva les yeux au ciel.

-"Oh tu peux bien réagir comme si cela n'avait pas d'importance, mais le débat est là. Quand on réforme quelque chose, il y a toujours une idée sous-jacente. Et l'autre vieux débris aime bien trop les moldus pour que je ne me méfie pas.

-Je trouve que tu exagères beaucoup sur ce truc. Ce n'est qu'une sorte de baguette avec de l'encre dedans, pas de quoi en faire tout un chaudron.

-Comment tu le sais ?

-Figure-toi que j'ai entendu Finch-Fletchley le dire à MacMillan et que ce n'est d'ailleurs pas la seule chose que j'ai entendue."

Drago haussa un sourcil, feignant un désintérêt véritablement aristocratique alors que sa curiosité maladive bouillonnait.

-"Il ne l'a dit à personne à part Finch-Fletchley mais, pendant sa ronde de couvre-feu, MacMillan a vu Hagrid et Rusard s'enfermer dans une salle de classe. Et quand il est passé devant, il n'y avait pas vraiment de conversation mais plutôt des gémissements aigus, si tu vois ce que je veux dire..."

Le préfet esquissa un sourire malsain avant d'éclater de rire en même temps que son ami.

___

Le jour où les plumes allaient être bannies de Poudlard arriva bien trop vite au goût de Drago. Le Conseil d'Administration ne s'était pas encore prononcé et son père ne lui avait rien précisé concernant la façon dont il devait réagir désormais, à part le fait habituel de ne pas se faire remarquer négativement.

Le cours de Métamorphoses de ce matin débuta avec McGonagall, qui attendit que ses élèves soient tous installés avant d'effectuer plusieurs gestes de sa baguette, faisant disparaître toutes les plumes et encriers.

-"Jeunes gens, il est temps de vous distribuer les stylos-billes."

Au travers des murmures enchantés pour les uns et beaucoup moins pour d'autres, elle lança un nouveau sortilège et ce qui se trouvait à l'intérieur de la boîte sur son bureau se téléporta devant chaque élève. Des objets bleu et blanc ressemblant à une baguette, quoi qu'un peu plus courts. Au sommet figurait une petite boucle avec juste en dessous quatre faces de couleur bleu, rouge, vert et noir comme les encres qu'ils utilisaient couramment pour écrire.

Le préfet de Serpentard grimaça. Par Salazar, pourquoi donc lui imposer l'utilisation de cet infâme outil de Sang-de-Bourbe alors qu'il avait l'habitude de rédiger avec sa belle plume de paonneau albinos ?

-"Il vous suffit de baisser la languette de la couleur choisie pour que la pointe du stylo descende afin que vous puissiez écrire", expliqua le professeur de Métamorphoses en faisant une démonstration rapide.

Elle attendit quelques secondes que les élèves qui ne connaissaient pas comprennent le fonctionnement puis débuta son cours, au grand dam de Drago. La mine dégoûtée, il observa l'objet comme si celui-ci allait lui projeter de l'Empestine à tout moment. Jetant un coup d'œil sur ses camarades, il remarqua tout de même que ce "stylo" semblait pourtant inoffensif. Des chuchotements étrangement appréciatifs des élèves nés de parents sorciers parvinrent à ses oreilles.

Soupirant, le jeune homme attrapa ce qu'il considérait comme une abomination entre ses doigts et le fit rouler, l'examinant attentivement. Avec une antipathie certaine, il déclencha la languette noire et posa la pointe sur son parchemin. Serrant son pouce et son index contre le corps du stylo, il traça ses premiers mots, essayant de rattraper son retard sur les explications de la Directrice de Gryffondor.

A sa plus grande stupéfaction, il écrivait encore plus facilement et rapidement. Sa calligraphie originale d'une qualité exceptionnelle s'en trouvait, malgré tout, véritablement améliorée. Pinçant les lèvres, il continua de rédiger avec ce fichu stylo jusqu'à la fin du cours.

 

Mais l'usage avantageux de cet instrument ne priva pas Drago de pester encore contre le règlement farfelu de Dumbledore en sortant de la classe.

-"Vous vous rendez compte qu'on nous impose un matériel qu'on ne veut même pas, reléguant à la poubelle l'art de la plume ?"

Blaise qui avançait à ses côtés, tenant d'une main son sac à bandoulière, renifla ironiquement du nez.

-"Je vous rappelle que c'est un symbole de notre pouvoir et de notre noblesse !", continua l'héritier des Malefoy, "C'est la marque du raffinement et de l'élégance ! Cette chose moldue n'est qu'une souillure qui n'aurait jamais dû entrer en territoire sorcier."

-"Tu sais Drago, moi je la trouve mieux cette plume de moldu, ça m'évite de mettre plein d'encre sur mes parchemins", déclara Grégory en haussant les épaules.

Totalement en accord avec lui, Vincent hocha vivement la tête, sous le regard incendiaire du blond. Ce dernier serra les dents, se retenant de s'époumoner sur eux en plein couloir bondé. Il brûlait d'impatience à propos du jugement du Conseil d'Administration, priant Merlin pour que le vieux fou soit contraint de ravaler dans son gosier ses foutus stylos !

___

Au désespoir de Drago, le fameux Conseil d’Administration -qui ne s'était pas mis d'accord sur le refus pur et simple du nouveau règlement- décida d'une "mise en expérimentation surveillée" à sept voix contre cinq. Cela enchanta évidemment l'amoureux des moldus, qui en profita même pour pousser plus loin l'expérience en faisant distribuer par les professeurs deux nouveaux équipements : un crayon à papier et une gomme.

Le Préfet de Serpentard ragea une fois de plus, irritant par la même occasion ses camarades qui en avaient un peu –beaucoup- marre de l'entendre se plaindre contre les directives du "vieux timbré".

 

Mais au bout de plusieurs semaines, à force d'utilisation, Drago s'habitua finalement -de la même manière que les personnes âgées avec la technologie- et considéra que ce n'était "pas si horrible" que cela en avait l'air au départ. Étrangement, cela le poussa même à réfléchir vis-à-vis des moldus et de leur façon de vivre sans cette magie qui lui semblait si indispensable.

 

Installé à la Bibliothèque, il observa d'un œil distrait Hermione Granger, assise quelques tables plus loin. Celle qui était considérée par les professeurs comme la Née-Moldu la plus talentueuse de Poudlard. Puis le déclic se fit, son regard devenant, in fine, bien plus intéressé. Il avait désormais des informations à recueillir et cette fille lui serait sûrement... très utile.

 

Évidemment, rien ne fut simple pour le jeune Malefoy : glaner des renseignements auprès de cette jeune femme s'apparentait à une excursion auprès d'un élevage de Magyar à pointes adultes. Mais sa ruse et son ambition eurent finalement raison de Granger au bout de quelques longues semaines, après de nombreuses tentatives d'approches infructueuses. Il récolta donc des réponses à ses questions, mais pas seulement. Une étrange cordialité se mua en une déconcertante amitié, avant que les deux élèves soient reconnus comme le couple le plus insolite de l'année, sous les yeux pétillants et plus qu'appréciateurs d'Albus Dumbledore.

 

Fin !