
A l'étranger
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Un Mage Élémentaire, ou Élémentariste, est un être magique, humain ou non, dont la magie ne peut s’exprimer qu’à travers l’utilisation d’un seul et unique élément. Nul cas de manipulation bi-élémentaire n’a jamais été relevée même si certaines légendes maories en parlent.
Les deux catégories principales d’Élémentaristes sont les Pyro-Mages et Hydro-Mages. On estime que seulement quinze pourcents des Élémentaristes sont des Aero-Mage tandis que le dernier Géo-Mage connu était Alatar Oromëson, décédée en 1902 à l’age de 203 ans.
Extrait de L’HebdoMagias numéro 1756
Harmony allongée dans son hamac referma sa revue d’un geste sec avant de la laisser tomber sur le sable chaud de la plage. L’enfant de la Mort avait accroché son hamac sur la plage privée de Ra's al Ghul entre deux palmiers et comptait bien passer toute la journée ici à dorer au soleil.
G-A l’avait tirée à Hawaï depuis déjà une petite semaine, répondant à l’invitation de Ra's. Le Seigneur Liche était un « ami » du Maître d’Harmony et avait l’énorme avantage de posséder l’une des plus grandes bibliothèques privées mondiales.
G-A s’y était enfermé depuis son arrivée à Hawaï, laissant Harmony et Ulysse vagabonder comme ils le souhaitaient. L’ancien sorcier réincarné avait décidé de profiter de ses vacances et était parti en ville pour faire du shopping et du tourisme.
Hamony, elle, squattait allègrement la plage de Ra's quand elle n’était pas avec le Seigneur Liche en train de discuter de mille et un sujets.
La fillette aimait beaucoup Ra's al Ghul. Il était vraiment gentil et n’hésitait pas à prendre le temps de lui expliquer en détail les choses qu’elle ne comprenait pas. C’était lui qui lui avait parlé le premier de la Magie Vaudou ou de la Sanguimagie. De plus, il était toujours d’accord pour l’aider à s’exercer aux différents rituels de Magie Noire, même lorsque cela signifiait aller profaner un cimetière pour déterrer un cadavre, ou pour lui payer une glace à la mangue.
« Met ça, Harmony, ou tu vas ressembler à un homard trop cuit. »
La fillette se redressa dans son hamac et sourit en attrapant la bouteille de crème solaire que lui tendait le Seigneur Liche. Le grand homme au visage carré, au nez tordu et au court cheveux noisette grisonnant sur les tempes était vêtu d’un d’un short bleu et d’une chemise à fleurs colorées. Harmony déboucha la crème en songeant que personne ne pourrait imaginer que Ra's était une Liche en le croisant dans la rue. Habiller comme ça, il faisait plus touriste en vacances que terrible et malfaisant Seigneur des Ténèbres.
« Va-t-habiller gamine, on part en visite. »
« Hey, je suis habillée ! »
« Un maillot de bain et un paréo ne sont pas des vêtements suffisants. »
Harmony grommela en sautant du hamac avant de courir se changer.
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Kono observait l’étrange duo qui suivait le Grand Maître avec un rien de méfiance. La magie des deux haoles lui picotait désagréablement la peau. Ils étaient dangereux. Et l’enfant plus que l’homme. Cependant Kono était une enfant bien élevée. Elle salua donc les étrangers avec les formules traditionnelles lorsque elle et sa mère eurent rejoint le Grand Maître et ses invités.
« Kono, voici Harmony. Peux-tu lui présenter le complexe pendant que je discute avec Mr Al'Ghul ? »
Kono n’était pas stupide pour ne pas voir l’ordre derrière la demande. Elle acquiesça avant de faire signe à l’autre de la suivre.
Malgré ses craintes initiales, Harmony était sympa et le courant passa bien entre elles malgré les picotements dans la magie de Kono. La jeune continentale était absolument extatique d’apprendre que la jeune indigène était une Hydro-Mage. Les deux enfants passèrent l’après-midi à parler de magie en parcourant le large complexe des Élémentaristes Hawaïens.
Kono lui parla des différents sortilèges qu’elle maîtrisait, de sa facilité à lire les courants marins, de sa recherche animagus et sa tristesse de ne pas pouvoir discuter de tout cela avec ses cousins moldus. Sa magie lui venait de sa mère une descendante des tous premiers chamans polynésiens ayant colonisé Hawaï. Son père au contraire n’avait pas la moindre goutte de sang magique dans les veines.
Harmony lui parla un peu de son père et de sa Grand-Mère qui lui manquait, de Ulysse et de son Maître d’Apprentissage. Elle lui expliqua son domaine d’étude sans que Kono réagisse plus que cela. La Nécromancie était une composante naturelle de la Grande Magie, les hommes n’avaient donc pas à s’y opposer.
La Nécromancienne Naturelle éclata de rire à cela. Les propos de sa nouvelle amie étaient franchement rafraîchissants après l’étroitesse d’esprit de la société anglaise.
« Et tu sais surfer ? »
« Non. Ra's ne sait pas faire et Ulysse a vraiment eut une mauvaise expérience avec les bateaux et tout ce qui implique d’être en mer. »
« Si tu veux, je t’apprendrais. »
« Ok, tope là cam'rade ! »
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Le restaurant était grand et lumineux. Installés dans un coin de la salle, un quatuor étrange tranchait avec les clients habituels.
G-A s’amusait beaucoup des commentaires qui fleurissaient sur leur étrange tablée.
En même temps, entre Ras et ses éternels chemise à fleur et short en jean, Ulysse et ses fringues de surfeur usées par le soleil et le sel, Harmony et sa tenue de princesse et lui-même en costume hors de prix, ils ne rentraient pas franchement dans les standards de la clientèle habituelle. Le restaurant était plutôt utilisé pour des mariages et des dîners d’affaires.
Harmony était mignonne dans sa robe en soie bleu roi à jupons. Dommage qu’elle ait ses éternelles couettes hautes ébouriffées et asymétriques. C’était loin d’être le plus gracieux avec sa tenue, mais c’était la seule coiffure qu’elle savait faire de manière correcte. Étant donné qu’il était hors de question de laisser Ulysse s’approcher d’une brosse, la dernière fois que Ra's avait coiffé une femme c’était au XIV eme siècle et lui-même n’avait aucune expérience dans ce domaine, la petiote était obligée de se débrouiller seule.
« C’est un bâtiment magnifique », commenta G-A en regardant l’architecture de la salle.
La bâtisse datait du siècle dernier et avait été incroyablement bien conservée.
« Oui. Il tombait en ruine lorsque le plus jeune fils Potter l’a rachetée pour une bouchée de pain. Lui et sa femme ont grandement investi pour le restaurer et en faire un restaurant de luxe. »
« Des Potter ? », demanda Harmony s’intéressant pour la première fois à la conversation entre son Maître et le Seigneur Liche. Jusqu’à présent, elle était beaucoup trop occupée à commérer sur les autres clients avec Ulysse.
« Oui. Antoine Potter et sa femme Kaede. Lui est un sorcier caché et elle une exorciste japonaise pour ce que j’en sais », répondit Ra's en faisant tourner d’un geste expert son vin rouge pourpre à l’odeur entêtante dans son verre.
G-A vit les yeux de son apprentie luire d’une lueur bien connue et annonciatrice de conneries monumentales avant qu’Harmony ne retourne piocher dans son carpaccio de poisson. Le Nécromancien Naturel se fit la note mentale de surveiller l’enfant afin d’éviter une Apocalypse zombi ou le début de la troisième Guerre Mondiale.
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L’air était chaud et sec. Le soleil tapait avec une grande force, se reflétant sur les murs clairs. Il n’y avait pas le moindre souffle de vent.
Ce furent les trois premières réflexions de Percy après que le portauloin international les eut déposés, lui et sa famille en territoire égyptien.
« Par ici, s’il vous plaît. »
Le Clan Weasley emboîta le pas à une jeune femme à la peau dorée dont les longs cheveux noirs ondulaient à chacun de ses pas. La douanière vérifia leurs titres de séjours avant de leur permettre de sortir de la zone internationale et entrer véritablement en Égypte.
Bill et Charlie les attendaient de l’autre côté de la barrière. Les embrassades furent larmoyantes. Molly n’aimait pas savoir deux de ses enfants si loin d’elle.
(Percy suspectait que c’était justement pour la distance que ses frères avaient choisis leurs métiers)
En voyant ses deux aînés côte à côte, une pensée étrange traversa l’esprit de Percy. Charlie était un bulldog, petit et trapu, tandis que Bill était un lévrier, grand et élancé.
Tandis que sa mère s’agitait comme une poule inquiète autour des deux plus âgés de la fratrie (tu es trop maigre, Bill, tu dois manger plus ! Et c’est quoi ces callosités Charlie ?! Tu portes des gants au moins ?) Percy détailla avec plus d’attention ses frères.
Charlie avait toujours été plus du type extérieur, passant énormément de temps avec le vieux Brulôpot à soigner des créatures magiques. Étudier les dragons était plus qu’une passion ou qu’un rêve. C’est l’œuvre de toute la vie de Charlie et cela se voyait.
Malgré ses mains couvertes d’ampoules et de callosité, malgré sa peau burinée par les intempéries, malgré toutes les traces que son métier laissait sur son corps, Charlie était heureux. Ses yeux pétillaient et son rire, alors qu’il tentait de calmer leur mère était clair et sincère.
Bill aussi était heureux. Tout son langage non verbal le criait au reste du monde. Il serra dans ses bras l’ensemble de sa fratrie, y compris Percy qui lui rendit son étreinte avec force.
De l’ensemble de sa fratrie, Bill était celui dont Percy était le plus proche. Ils avaient beau avoir six ans de différences, c’était avec Bill que Percy passait du temps avant qu’ils ne rentrent à Poudlard pendant que Charlie explorait le jardin avec les jumeaux. (A l’époque Ron n’avait pas encore un an et Ginny n’était pas née).
Leur lien était resté fort, même après l’entrée de Bill à Poudlard. Ils s’échangeaient des lettres régulièrement et Bill n’avait pas de soucis à passer du temps avec son petit frère durant les vacances, répondant aux dizaines de questions du jeune Percy avec une grande patience.
Ils s’étaient éloignés depuis que Bill était devenu Briseur de Sorts. Les hiboux internationaux coûtaient chers, Errold était trop vieux pour de tels voyages et Hermès, le hibou de Percy n’était pas dressé pour sortir de l’Angleterre.
Mais à cet instant, serré dans les bras de son frère préféré, Percy su que leur lien était toujours aussi fort. La présence de Bill dissipait quelque peu le sentiment de malaise diffus lui nouant les tripes depuis leurs arrivées en Égypte.
Peut-être que ces vacances ne seraient pas si mal finalement.
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Lancelot était ivre. Genre complètement ivre. Ivre à rouler sous la table, ivre à ne pas se souvenir du lendemain. Du moins s’il était encore humain.
Ah, c’tte bonne blague… humain… Il ne l’était plus depuis… Pouh ! Longtemps ! Très, très longtemps… Depuis que cette connasse de Morgana avait rappelé son âme du monde des Morts et l’avait enchaîné à sa volonté. Elle l’avait transformé en marionnette et lui avait fait joué une pièce grotesque dans laquelle il avait fini par se poignarder pour mourir une seconde fois. Sauf qu’il n’était pas mort. Pas vraiment. Si Merlin n’avait pas tenté de libérer son âme, peut-être qu’il aurait pu rejoindre Hellheim… Peut-être. Mais Merlin était intervenu et avait libéré son âme. Sur Terre. Et depuis Lancelot errait.
Il avait vu Morgana plongé dans la folie, pervertir des âmes pures, attaquer Camelot encore et toujours, il avait vu Arthur lutté contre sa demi-sœur, se faire trahir par sa famille et finalement être tué par Mordred. Il avait été témoin silencieux et invisible du tourment de Merlin, du chagrin de la belle Guenièvre, de la peine de tous les habitants d’Albion.
Il avait encore fallu plusieurs années à Lancelot avant de parvenir à s’incarner sur Terre. Il avait réappris à utiliser son corps qui était maintenu en stase, certainement grâce à la magie. Il avait réappris à vivre et surtout à cacher le fait qu’il était éternellement figé dans le temps. Il avait 25 ans, 25 ans pour l’éternité.
Rester en Angleterre lui était juste impossible, pas avec sa belle Guenièvre aux cheveux blancs et aux mains tremblantes en reine doyenne, pas avec son petit-fils sur le trône entouré par les multiples descendants des chevaliers de la Table Ronde.
Alors Lancelot était parti. Il avait rejoint les Royaumes Francs. Il avait erré en Europe, regardant le monde changer autours de lui sans que jamais lui-même n’évolue.
Il avait fini comme mousquetaire sous le nom de René d’Herblay dit Aramis. Il s’était lié d’amitié avec deux de ses condisciples, le comte Olivier de la Fère, dit Athos et Isaac de Portau dit Porthos. Ils en avaient vécu des aventures à trois puis à quatre après que le têtu et fidèle Charles de Batz de Castelmore, dit d’Artagnan.
Ah, quels amis fidèles ils avaient été. Ils l’avaient toujours soutenu et aidé, même après qu’ils eurent découvert qu’il avait cocufié Louis XIII. Non pas qu’il soit le père du Dauphin. Sa semence était stérile depuis que Morgana l’avait rappelé sur Terre.
Mais le temps avait fait son œuvre et il lui avait fallu disparaître encore. Il avait assisté de loin à la vie du fils de sa belle Anne, de ses petits-enfants et de leurs enfants après eux. Il avait pleuré ses descendants tués lors de la Révolution et il avait fui l’Europe et ses malheurs.
Il avait fini quelque part sur une île de ce qui s’appelait désormais la Polynésie vivant de ce qu’il chassait et récoltait. Non pas qu’il eut besoin de manger… Ou même de respirer… Il se contentait d’exister…
Puis était arrivé quelque chose qu’il n’avait pas anticipé. La Magie. Oh, bien sûr il connaissait la magie. Merlin, Morgause, Mordred, Morgana… Tous avaient de la Magie… Mais après avoir vu Merlin disparaître avec la mort d’Arthur, avoir été témoin de la mort du Grand Dragon et du petit dragon blanc, Lancelot avait bêtement pensé que la magie avait disparu aussi…
Puis il y avait eu cette gamine aux couettes ébouriffées qui se promenait accompagnée par un type au look de surfeur. Elle pouvait créer des boules de feu d’un simple geste de la main, générer des boucliers invisibles, et même relever les morts.
Lancelot en avait été horrifié. Le souvenir de ses quelques jours comme Ombre n’était que trop vivace dans son esprit. Il avait été déchiré entre deux actions. Son cœur lui dictait de tuer le monstre qui empêchait les morts de reposer en paix tandis que son corps lui hurlait de se cacher, de fuir cet être monstrueux, ce prédateur qui lui était plus que supérieur.
Finalement il était resté figé, incapable de bouger tandis que l’enfant remerciait les âmes des morts qu’elle avait convoqués et qu’elle les laissait rejoindre Hellheim. En paix.
Il l’avait suivie, de loin, laissant une myriade de questions envahir son esprit. Alors qu’une terreur animale lui bouffait les entrailles, il s’était senti plus vivant que jamais. L’enfant et le surfeur avait rejoint une sorte de mafioso chauve qui les avait téléportés hors de la portée de Lancelot.
Seul il avait fait un bilan des derniers siècles. Désastreux. Il avait décidé de se reprendre en main. Oui il était seul. Non, il ne pouvait pas évoluer, pas mourir… Mais justement, s’il en profitait ? Il devait se renseigner sur cette Magie si inconnue et pourtant si belle ! Et il devait également se renseigner sur Albion ou plutôt ce qu’il était advenu du Royaume de sa belle Guenièvre et du Roi à qui il avait juré fidélité quasiment quinze siècles auparavant.
Et puis avec un peu de chance, au gré de ses découvertes, peut-être trouverait-il le moyen de mourir.
Lancelot vida son verre cul-sec, écrasant le faible souvenir de Gauvain et de son rire qui ressemblait à un aboiement. Désormais il allait se reprendre en main. Il allait quitter sa masure perdue dans la jungle de Savai'i, la plus grande des deux îles principales des Samoa et rejoindre la capitale d’où il prendrait un bateau pour la Nouvelle-Zélande et delà, un avion pour l’Europe. Et au passage il récupérera les lingots d’or qui dormaient enterrés dans la jungle.
L’or était toujours utile.
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La grande pyramide de Gizeh était l’une des sept merveilles du monde moldu. Sortie de terre il y a plus de 4 500 ans pour le pharaon Khéops, la structure représentait la plus grande pyramide construite durant l’Égypte antique. C’était… un véritable chef-d’œuvre d’architecture tel qu’il en existait peu dans le monde.
Percy n’avait aucune idée de pourquoi il était aussi enthousiasmé par cette visite. Les jumeaux et Ron voulaient voir des squelettes de moldus maudits et Charlie espérait voir des momies d’animaux magiques (Ginny avait été interdite de la visite et attendait avec leur mère à l’extérieur). Mais Percy était juste fasciné par les vieilles pierres et les fresques délicates décorant les couloirs.
Étrangement, lorsqu’il avait franchi le seuil de la pyramide le malaise qui bouffait Percy depuis son arrivée dans le pays une semaine plus tôt s’était dissipé. Il n’était resté plus que sa fascination et sa grande satisfaction de pouvoir admirer de telles merveilles.
C’était d’ailleurs étonnant comme les pictogrammes peints d’ébène, d’ocre ou d’or réveillaient un sentiment de nostalgie chez Percy. Ces fresques étaient étrangement familières et pourtant complètement étrangères.
Percy fourra sa main gauche dans sa poche, gardant la droite serrée sur sa baguette. (Bill avait beau dire que toutes les malédictions avaient été brisées, on n’était jamais trop prudents.) Le bout de ses doigts frôlèrent une pierre froide. Il referma la main, presque par réflexe, sur le petit scarabée de jade.
La statuette d’à peine un centimètre de longueur lui avait été donné par un vieil égyptien quelques jours auparavant alors que les Weasley se baladaient dans le souk du Caire magique.
L’homme avait attrapé Percy par la manche et lui avait remis le scarabée en prononçant quelques paroles sibyllines. Pourquoi donc Percy devait-il trouver son reflet, il l’ignorait. Et le vieil homme avait été happé par la foule avant qu’il ne puisse lui demander plus de précisions.
« Nous sommes à l’entrée de la chambre d’Horus. »
Percy redirigea son attention sur le guide. L’homme d’une cinquantaine d’années était un collègue et ami de Bill et avait accepté de faire une petite visite privée à la Famille Weasley.
« Cette chambre fut construite pour le pharaon Akhnaton, pendant magique du pharaon Khéops, dans les fondations de la pyramide. C’est le cœur magique du bâtiment, là où fut gravé le noyau runique de l’ensemble des enchantements et malédictions. Vous pourrez demander à William plus de précisions. Mais on en a sacrément bavé pour entrer ici. Faites attention à la marche. »
Percy emboîta le pas de Ron. Il franchit la porte et entra dans une large pièce. Il eut le temps d’apercevoir plusieurs fossés façonnés remplis d’eau et brutalement le monde s’éteint.