
Rubeus Hagrid
Rubeus Hagrid était infiniment soulagé. Poudlard était ENFIN libre. Libre du Ministère, libre de ces maudits fugitifs, libre de ces saloperies de Détraqueurs.
Avant d’être Professeur de Soins aux créatures Magiques ou même Garde-Chasse, Rubeus était le Gardien des Clés de Poudlard. Sa Magie avait été liée aux Barrières Protectrices de l’École. Il pouvait les sentir et communiquer avec elles.
Cette année avait été terrible.
Les Barrières avaient souffert de la présence des Détraqueurs. Elles avaient lutté pour protéger les habitants des lieux de l’aura destructrice de ces créatures maudites. Cela les avait affaiblies. Puis étaient venus les Lestranges qui avaient utilisé un rituel de sang pour les percer. Sans la présence des Détraqueurs, jamais le rituel n’aurait réussi… L’action du Ministère der placer les gardiens d’Azkaban ici avait finalement joué contre la sécurité des enfants.
Hagrid avait hâte que les Barrières se reconstruisent. Cela prendrait du temps. Le vieux rituel des Fondateurs puisait son énergie dans la magie de la Terre, du Soleil et de l’Air. Et si les deux premières ne fluctuaient pas, la dernière s’était bien affaibli, maintenant que les magies résiduelles des élèves avaient été assimilées.
Mais les Barrières se relèveraient. Elles se relevaient toujours. Et le Gardien des Clés voulait bien parier un mois de sal ai re qu’elles le feraient avant le retour des enfants.
Le demi-géant s’étira, faisant craquer les articulations de ses épaules.
Un autre avantage à cette fin d’année était qu’il avait à nouveau le temps d’aller se promener en forêt. Il avait limité ses balades durant l’année, craignant les détraqueurs.
Pour les Lestranges, Hagrid ne les craignait pas. Ces tarés avaient passé plus d’une décennie àAzkaban et jusqu’à preuve du contraire n’avaient pas de baguette (et même si c’était le cas, sa peau de géant le protégeait plutôt bien des maléfices).
Désormais Rubeus comptait retourner voir Aragog, voir les Licornes et les Sombrals, s’assurer que les chiots de Cynospectre se portaient bien et que les centaures n’avaient pas été trop impactés par cette année catastrophique.