La vérité est plus étrange

Harry Potter - J. K. Rowling
F/M
G
La vérité est plus étrange
Summary
Note de traduction: il ne s’agit pas de mon histoire mais d’une traduction de The truth is stranger que Lunalive m’a gentiment laissé publier.Résumé: La petite soeur de Pansy est née Cracmol, et c’est à partir de là que tout part en vrille.Dans ce livre, Pansy devient espionne, Harry gagne une informatrice, et leurs vies sont changées à jamais.Harry Potter et le Prince de sang-mélé & Harry Potter et les Reliques de la Mort, Univers alternatif et sa suite.
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tu es terrifiante, tu sais ?

Chapitre 4: tu es terrifiante, tu sais ?

Les vacances se passent sans événements notable. Pansy passe une grande partie de son temps debout à l'orée du domaine à essayer d'appeler Prim. Il n'a pas été nécessaire de casser les fenêtres, lui assure Prim. Matthew a été un très bon petit ami. Elle reste chez son autre meilleure amie, Ashley, pendant les vacances. Ils ont de la chance que les amis de Prim semblent tous l'aimer autant.

« Est-ce qu'oncle James a commencé à raconter l'histoire de son duel avec le ministre de la magie à l'école ? rit Prim.

–Oui, répond Pansy en souriant. Et oncle Henry n'arrête pas de l'interrompre pour dire que c'était pour la magnifique Marianne Selwyn, et à chaque fois qu'il le fait, les doigts de tante Clara s'agitent vers sa baguette. Comme toujours.

–Hmm, j'aimerais être là pour le voir. J'essaie d'expliquer toutes nos histoires de famille bizarres à Ashley mais c'est difficile sans magie. Les Moldus n'ont pas de duels donc elle était horrifiée quand j'ai commencé à parler d'oncle James.

–J'aimerais que tu sois là aussi. Je n'arrête pas de devoir éviter tante Rosemary, pour qu'elle ne m'entraîne pas dans une horrible conversation sur ses Fléreurs de spectacle - j'ai dû faire un sortilège de désillusion hier soir juste pour l'éviter. Oh, et cousin Dominick a amené sa nouvelle petite amie, et elle est tout aussi horrible qu'Ellie l'a dit. Aucun style du tout. Ses robes ressemblent à ce que maman me faisait porter en quatrième année.

–Oh mon Dieu, dit Prim. »

C'est l'une de ces expressions Moldues qu'elle semble avoir adopté.

Il y a un long silence.

« Prim? demande Pansy. Est-ce que tu es au courant que pere et mère ont dit à tou le monde que tu étais malade ?

–Oui. »

Il y a une pause.

« Comment tu te sens par rapport à ça ?

–Je sais pas, dit Prim d'une voix basse dont elle ne sait pas si elle provient de la connexion ou non. C'est pas comme si je pouvais y faire quelque chose.

–Je sais, dit Pansy. »

C'est une réponse tellement inadéquate, et elle se met alors à penser à tous les non-dits entre elles. Quand Prim est parti pour la première fois, elles ont juré de ne jamais laisser la distance se creuser. Le deuxième été, elles ont passé des mois à se faufiler hors de la propriété à faire du stop jusqu'à la bibliothèque moldue pour faire des recherches sur les écoles moldues que Prim pourrait fréquenter en Angleterre. Même après que Père et Mère aient rejeté toutes leurs suggestions, elles s'étaient promis de ne jamais abandonner. Mais c'est de plus en plus difficile.

Elle ne dit pas à Prim qu'elle a espionné Drago. C'est une chose tellement importante à expliquer sur cet affreux téléphone moldu, et elle ne peut pas le faire. Le temps qu'elle passe avec Prim est court, et elle veut qu'il soit doux.

***

« Désolé d'être en retard - Hermione et Ron ont encore fait des siennes, dit Potter en arrivant dans la salle de stockage. »

Les vacances sont terminées depuis quelques jours, et il y a de la neige dans ses cheveux.

Ce n'est pas la première fois qu'elle entend cette excuse. C'est l'une de ses habituelles, avec les mésaventures au quidditch et Rogue qui lui donne du fil à retordre.

« Honnêtement, comment est-ce que ça peut être aussi difficile de les supporter ? Pourquoi ne pas juste les enfermer dans une classe pour qu'ils se bécotent ?

–Ron sort avec Lavande! crache-t-il avec indignation. »

Il est toujours aussi facile à énerver.

« N'insulte pas mon intelligence, Potter. On sait tous les deux qu'il fait ça juste pour la rendre jalouse. »

Après avoir entendu toute cette histoire, son opinion sur Granger et Weasley est descendu jusqu'aux cachots. La façon dont une personne aussi intelligente qu'Hermione pouvait être aussi stupide la dépassait. Si Pansy voulait se venger de Drago, elle ferait en sorte d'empoisonner son jus de citrouille du matin et de faire porter le chapeau à Goyle.

« J'essaye de ne pas me retrouver au mileu de tout ça, marmonne-t-il. Mais est-ce qu'on peut laisser tomber ce sujet pour un moment, je voulais te dire quelque chose sur Drago.

–C'est toi qui es en retard... lui dit-elle, mais elle laisse tomber le sujet et accepte qu'il lui raconte. »

Elle est un peu déçuequand il finit de raconter comment il a entendu le professeur Rogue et Drago se disputer. Elle aurait voulu être celle qui aurait fait une plus grande avancée. Et pour ajouter l'insulte à la blessure, c'est à cause de cette stupide cape !

Elle ne sait pas quoi penser de la partie concernant le professeur Rogue. Apprendre que son directeur de maison était censé être un membre de l'Ordre du Phénix avait été un choc l'automne dernier. Elle n'a pratiquement jamais eu de contact avec lui, mais l'idée qu'il prenne des risques pour quelqu'un, et encore plus pour Dumbledore, l'a déconcertée. Mais maintenant qu'elle a eu quelques mois pour se faire à cette idée, elle n'est pas si prompte à l'abandonner. Rogue pourrait simplement essayer de comprendre ce que fait Drago, tout comme Lupin et M. Weasley le pensent apparemment. Potter n'arrive pas à y croire, mais c'est parce que Potter ne pourrait pas être un agent double même si sa vie en dépendait.

«Eh bien, maintenant on sait certaines choses, dit-elle en faisant les cent pas vers l'étagère la plus proche. La mission de Drago n'avait définitivement rien à voir avec Katie Bell, Rogue ne sait pas ce que c'est, et il n'a pas encore réussi... »

Elle fronce les sourcils devant une étagère remplie de bouteilles de la solution nettoyante des champions de Madame Crasse.

« Et il s'est fait aider par Crabbe et Goyle ! »

Elle fait volte-face pour le confronter à ce dernier point.

« Quoi ? demande-t-il, l'air amusé. «

Il est adossé à une autre étagère, les bras croisés sur son torse.

« Tu ne comprends pas ? Il se fait aider par eux au lieu de moi !

–C'est pas vraiment surprenant, si ? Ils traînent toujours avec lui.

–Non, si je le convaincs de les remplacer par moi, je pourrai comprendre ce qu'il fait ! »

Il n'a pas l'air aussi impressionné qu'il devrait l'être.

« Ok, et tu comptes faire ça comment ?

–Tu as si peu foi en moi...

–Eh bien, ce n'est pas vraiment quelque chose que tu peux lui soutirer en le draguant, si ? »

Il fronce les sourcils.

«C'est vraiment ce que tu penses ? Je n'ai jamais rien fait de la sorte à Drago ! Il n'est pas stupide ou désespéré. »

Il lève les mains, l'air à présent alarmé.

« Je ne voulais pas dire... »

Mais elle n'a pas fini.

« -honnêtement, ce n'est pas parce que toi ou Weasley donneraient tout pour voir la culotte d'une pauvre fille que tout le monde est si en manque...

–D'accord, tu as marqué un point, Parkinson, dit-il plus fort, rougissant. Fais comme si je n'avais jamais dit ça. Tu es l'espionne la plus brillante qui ait jamais vécu, etc. etc. Je ne remettrai plu jamais en question ce que tu dis.

«Attends un peu, dit Pansy d'une voix doucereuse. Je vais découvrir ce que fait Drago avant février. »

***

Quelques semaines plus tard, elle se trouve tout à fait par hasard au bon endroit et au bon moment pour surprendre Drago en train de demander à Goyle et Crabbe de l'aider. Confrontant Drago par la suite, elle lui fait une scène sur le fait qu'il leur a fait confiance plutôt qu'à elle pour l'assister dans ses projets.

Comment ose-t-il ne pas l'inclure, elle qui est manifestement bien plus dévouée et digne de confiance ?

Il lui répond qu'il la « respecte » trop pour lui faire faire son sale boulot, mais elle l'épuise avec des reniflements convaincants. Il lui dit qu'elle pourra l'aider, mais pas avant le prochain match de Quidditch entre Gryffondor et Poufsouffle.

Celui-ci est dans un mois, temps qu'elle occupe avec des spéculations. Potter insiste sur le fait que Drago essaie de tuer quelqu'un, mais elle n'est pas d'accord. Pourquoi le Seigneur des Ténèbres n'enverrait-il pas un de ses Mangemorts expérimentés pour tuer quelqu'un ? Et s'il a besoin d'atteindre quelqu'un, ne voudrait-il pas le capturer vivant, pour le torturer, demander une rançon ou obtenir des informations ? Le Seigneur des Ténèbres est cruel, mais pas stupide. Il pourrait s'agir d'un objet auquel seuls les élèves de Poudlard ont accès, comme un artefact magique perdu dans le château ou un livre provenant des profondeurs de la bibliothèque. Les possibilités sont infinies : le château renferme des secrets que des générations d'élèves n'ont pas réussi à découvrir. Ils en débatent férocement avant de se retrouver dans une impasse.

Quand l'heure est enfin venue, la marche depuis les cachots commence en douceur. Les couloirs sont presque vides et Pansy frétille d'impatience. Mais au deuxième étage, elle remarque Potter courir vers eux dans le couloir. Il porte sa tenue de quidditch et regarde par les fenêtres d'un air inquiet. Elle jure intérieurement. Il n'aurait jamais pu être en retard pour son propre match ! Il savait qu'aujourd'hui serait important pour leurs plans avec Drago.

Au son de leurs pas, il regarde en avant et manque de trébucher, ses yeux s'écarquillant de surprise. À côté d'elle, Drago se fige, laisse échapper un petit rire, puis continue à marcher. Potter ouvre la bouche, mais elle lui lance un regard qui, avec un peu de chance, lui fait comprendre « ne fous pas tout en l'air », et il la referme. Alors qu'ils se croisent, elle peut voir qu'il serre la mâchoire très, très fort. Drago est tendu à côté d'elle, mais il ne dit rien.

« Potter est en retard pour son propre match de quidditch, fait-elle remarquer alors qu'ils sont à l'angle du couloir. Avec cette attitude, je suis sûre qu'il va perdre. »

Il est toujours mieux de le distraire avec une insulte.

Drago parvient à esquisser un demi-sourire.

« Ils attendent le « Capitaine élu », « le garçon qui a marqué », ou peu importe comment ces abrutis l'appellent en ce moment. »

Pansy rit. Peu importe à quel point Drago l'agace parfois, il faut admettre que ses insultes sont créatives.

« Il aimerait marquer un but, dit-elle. J'ai vu comment il est intéressé par cette Weasley - absolument pathétique. »

Ceci est faux. Weasley fixe Potter, mais il ne semble pas en tenir compte.

Ce n'est que lorsqu'ils sont au septième étage et qu'ils tournent au dernier angle que Pansy réalise où ils vont. La Salle sur demande, là où les idiots de Dumbledore, comme Pansy les appelait, s'entraînaient l'année dernière. C'est un choix tellement évident qu'elle se demande comment ils n'ont pas pu s'en rendre compte avant.

***

Dès qu'elle est de retour au dortoir des filles, Pansy envoie un message à Potter sur le galion. Il veut s'y rendre immédiatement, mais malheureusement pour lui, il est aussi actuellement à l'infirmerie, et Madame Pomfresh le surveille comme un lanier. Au cours du dîner, Tracey raconte à Pansy l'histoire du cognard dans ses moindres détails, et Pansy se dit que le malaise qu'elle ressent est dû au fait qu'elle a besoin d'un partenaire de crime. Ils devront attendre le week-end prochain pour avoir un moment où ils pourront tous les deux y aller.

« Tu es sûre que Malefoy ne va pas venir ? demande Potter quand elle le retrouve dans l'escalier dans la soirée du samedi suivant. »

Elle vient de lever son sortilège de désillusion.

« Bien sûr, dit Pansy en se souriant à elle-même. Il y avait une fête dans la salle commune, alors j'ai glissé une potion de sommeil dans son verre, puis je lui ai dit que je ferais quelque chose de spécial pour lui s'il montait dans son dortoir et attendait que je monte. Alors maintenant, il dort comme un loir dans son lit et ne se réveillera pas avant douze heures.

Potter la fixe.

« Tu es terrifiante, tu sais ?

–Je sais. »

Il sort sa cape d'invisibilité de son sac et la regarde, l'air d'attendre quelque chose.

«Quoi ?

–Tu vas devoir te rapprocher si tu veux qu'on aille tous les deux là-dessous. »

Pansy renifle dédaigneusement.

« J'espère que les filles de Gryffondor ne tombent pasamoureuses de toi pour cette terrible réplique.

–Peut-être que je n'ai besoin d'aucune réplique. »

Elle ne trouve pas de réponse intelligente à cela, alors elle se rapproche de lui et le laisse les recouvrir de la cape. Malheureusement, il n'a peut-être pas tort : lundi dernier, dans les toilettes, elle a entendu deux filles de Poufsouffle bavarder sur à quel point il paraissait musclé dans sa tenue de Quidditch et que c'était tragique qu'il se soit blessé. Elle avait levé les yeux au ciel en espérant que ce n'était pas l'impression qu'elle donnait en parlant de Drago à Daphné en troisième année.

Alors qu'ils commencent à marcher, elle doit se concentrer très, très fort pour ne pas le frôler accidentellement. Ils sont si proches qu'elle peut sentir la chaleur corporelle qui se dégage de lui.

« Au fait, c'est quoi ton truc en potions ? Tu triches ? demande-t-elle après qu'ils aient finalement monté les escaliers, qui semblent être la partie la plus difficile de la marche sous cape.

–Et pourquoi est-ce que je tricherais ? dit-il avec indignation. »

Elle roule des yeux.

« C'est bon, Potter. Je sais que tu n'as jamais étudié sérieusement les potions même une fois dans ta vie.

–Pas toi aussi, râle-t-il.

–Ça veut dire quoi ça ?

–Hermione ne fait que de me dire que je ne devrais pas me fier à mon livre, c'est là où je trouve mes réponses. Et j'étudie les potions, mais Rogue me déteste.

–Incroyable. »

Elle lève un sourcil.

« Je n'arrive pas à croire que je sois d'accord avec cette intello.

–Elle a un prénom, dit-il en lui lançant un regard furieux.

–Oui, d'accord, Hermione. C'est quel genre de nom ? On dirait une maladie. »

Il la regarde.

« Pourquoi est-ce que tu détestes autant les nés-Moldus ?

–Je ne les déteste pas.

–Est-ce que c'est parce que tou le monde à Serpentard les déteste aussi ? Vous ne pouvez pas penser par vous-mêmes ?

–C'est drôle, j'aurais pu posé la même question pour vous, tous les idiots de Gryffondor. Je suis sûre que tes amis sauteraient d'une falaise si tu le faisais en premier, n'est-ce pas? Je crois que Weasley n'a jamais eu de pensée originale. »

Il se renfrogne mais ne répond pas, et le silence se prolonge pendant un moment, leur respiration comme seul bruit audible. La question «  Est-ce que c'est juste parce que tout le monde à Serpentard les déteste aussi ? » résonne dans sa tête. Elle n'apprécie pas l'insinuation.

« J'étais vraiment en colère contre tout et tou le monde les premières années, dit-elle finalement. Je détestais le fait que les nés-moldus avaient de la magie et que ma soeur n'en avait pas. »

Elle ignore pourquoi elle lui dit tout cela. Peut-être parce qu'elle sait qu'il ne pourra le répéter à personne.

« Ce n'est pas de ta faute si ta soeur est comme elle est, dit-il obstinément, la ramenant au présent.

–Si quelqu'un mérite de la magie, c'est Prim, dit-elle en l'ignorant. Elle est brillante. Elle a appris à lire avant moi, même si je suis plus âgée d'un an. Et elle a toujours tout remarqué, et a compris des choses que même notre cousine aînée ne comprenait pas. Dans nos leçons avec nos précepteurs, elle était meilleure que moi, et j'ai toujours détesté ça, mais maintenant ça me manque. Elle donnerait du fil à retordre à ta Granger si elle était là.

–Mais personne ne mérite la magie, dit-il. C'est juste comme ça. Et ça ne fait pas parti de tous ces mythes qui disent que les nés-moldus volent la magie ? Hermione m'en a parlé.

–Je ńétais pas en train de dire que c'était logique. »

Elle se sent irritée.

« Juste que c'était ce que je ressentais. Tu n'as jamais ressenti quelque chose qui n'avait pas de sens ? »

Les émotions ont toujours été sa faiblesse. Elle a toujours été sujette aux larmes, à la colère et à la peur dans des proportions égales et s'est toujours senti comme si tout était précisément de trop. Elle a essayé, avec plus ou moins de succès au fil des ans, de cacher ce qu'elle ressentait. Lorsqu'elle avait été terrifiée par les Détraqueurs, en troisième année, elle s'était moquée des autres élèves en espérant que personne ne remarquerait qu'elle était aussi effrayée qu'eux. Ce n'était pas gentil, mais elle n'avait jamais prétendu être gentille.

« je ne sais pas, je suppose que si, dit-il.

– et tu n'as jamais essayé de cacher ce que tu ressentais ?

–Si, bien sûr.

–Et bien je suppose que c'était ce que je faisais, je n'ai jamais dit que c'était bien. »

Il y a un court silence tandis qu'ils continuent le long du couloir.

« Et alors, c'est quoi ton excuse pour avoir dit à Hermione qu'elle était moche ? C'est encore ta sœur ? Est-ce qu'elle sait que tu insultes les gens à cause d'elle ?

–Ne parle pas de ma sœur, dit-elle d'un ton sec. »

Tu ne le mérites pas, pense-t-elle. Pas quand tu jettes des sorts aux Cracmols.

« Et je ne lui ai jamais dit qu'elle était moche.

–C'était dans l'article de Rita Skeeter !

–J'ai juste dit que je ne pensais pas qu'elle pourrait plaire à quelqu'un uniquement par son apparence. Elle a modifié mes phrases. »

Il paraît sincèrement stupéfait.

–Elle a modifié tes phrases ?

–Oui, bien sûre. Elle n'a pas modifié les tiennes ? Tu lui as vraiment dit que tu pleurais toute les nuits avant de dormir ou peut importe ce que c'était ? »

Il semble se reprendre.

« Tu n'as pas agi comme si elle avait modifié tes phrases. Tu as montré l'article à tout le monde en potion.

–Évidemment. Pourquoi est-ce que j'aurais admis ne pas avoir dit ça ? T'es malade ? »

Il la fixe.

« Tu n'as aucun sens. »

Ils sont enfin arrivés à l'endroit du couloir où se trouve la salle. Elle roule des yeux.

« Peu importe, je ne sais pas pourquoi je me suis donné la peine d'essayer de t'expliquer. On y est.

–Je crois qu'il va falloir enlever la cape pour faire ça, dit Potter en regardant autour de lui.

–Personne ne devrait venir, ils sont tous en train de boire dans leurs salles communes, approuve-t-elle en retirant la cape. Surtout pas au septième étage. »

Potter la suit.

« Tu dois te concentrer très fort sur ce dont tu as besoin dans la pièce, et faire trois allers-retours en y pensant tout le long. »

Pansy balaie son conseil d'un signe de la main.

« Oui, je sais. Laisse-moi me concentrer. »

Elle réfléchit, et pense fort: Il me faut une pièce où Drago s'occupe des affaires du Seigneur des Ténèbres. Il me faut une pièceoù Drago s'occupe des affaires du Seigneur des Ténèbres. Il me faut une pièce où Drago s'occupe des affaires du Seigneur des Ténèbres.

Après avoir parcouru le couloir trois fois, elle lève les yeux. Aucune porte n'est apparue.

J'ai besoin de la pièce où Drago s'occupe de ses affaires de Mangemort. J'ai besoin de la pièce où Drago s'occupe de ses affaires de Mangemort. J'ai besoin de la pièce où Drago s'occupe de ses affaires de Mangemort.

Elle lève les yeux, encore rien. Elle lance un regard frustré à Potter.

« Je vais essayer, dit-il. »

Il fait les cent pas devant le mur, mais rien n'apparaît.

Ils essaient toutes les variations auxquelles ils pensent pendant une heure. Ils décident finalement de se reposer pour la journée. Il se fait suffisamment tard pour que leurs absences soient remarquées dans leurs dortoirs respectifs.

« Tu vas devoir essayer de découvrir ce à quoi il pense, lui dit Potter en commençant à sortir à nouveau la cape de son sac.

–Je sais, grogne Pansy. »

Il ne cesse de lui répéter des choses qu'elle sait déjà.

« Merlin, je suppose que je vais devoir refaire mon tour de garde. C'était tellement ennuyeux. Et Drago dit que la prochaine fois je devrai être sous Polynectar ! »

Elle entend un bruit à sa gauche. Elle tourne la tête et, à sa grande horreur, voit le professeur Rogue arriver au coin du couloir, sa robe sombre flottant derrière lui.

Potter se crispe à côté d'elle, puis remet la cape dans son sac. Une expression de réelle surprise apparaît sur le visage du professeur Rogue qui se dirige vers eux à grands pas.

« Potter ? Parkinson ? Que faites-vous dehors après le couvre-feu ?

–On était juste... commence Potter.

–Nous essayions juste de passer un peu de temps ensemble. Seuls, c'est ça, l'interrompt-elle. »

Merlin seul sait quelle excuse minable il allait trouver. Elle tente d'adopter une expression embarrassée.

« Je vois. »

Le professeur Rogue semble étonnamment impassible devant son insinuation.

« Vingt points en moins pour Gryffondor pour avoir corrompu d'autres élèves, Potter.

–Ce n'est pas... tente-t-il.

–Retournez dans votre tour, Potter, l'interrompt le professeur Rogue. J'escorterai Miss Parkinson jusqu'aux cachots. »

Après un instant d'hésitation et un nouveau regard furieux, Potter s'en va.

Pansy jette un petit regard au professeur Rogue alors qu'ils se dirigent vers les cachots.

« Vous jouez à un jeu très stupide, Miss Parkinson, murmure-t-il après quelques instants. »

Elle manque de trébucher, mais se reprend à temps.

« Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, professeur, dit-elle après une pause. »

Son cœur bat la chamade dans ses oreilles, mais sa voix reste étonnamment stable.

Il ne lui répond pas, et elle passe le reste de leur longue marche silencieuse à se demander ce qu'il croit savoir.

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