La vérité est plus étrange

Harry Potter - J. K. Rowling
F/M
G
La vérité est plus étrange
Summary
Note de traduction: il ne s’agit pas de mon histoire mais d’une traduction de The truth is stranger que Lunalive m’a gentiment laissé publier.Résumé: La petite soeur de Pansy est née Cracmol, et c’est à partir de là que tout part en vrille.Dans ce livre, Pansy devient espionne, Harry gagne une informatrice, et leurs vies sont changées à jamais.Harry Potter et le Prince de sang-mélé & Harry Potter et les Reliques de la Mort, Univers alternatif et sa suite.
All Chapters Forward

les Parkinson ne s’arrêtent jamais

Chapitre 2: les Parkinson ne s'arrêtent jamais

Pansy est heureuse de la chaleur avec laquelle Drago l'accueille le 1er septembre. Il semble que ses lettres ont eu l'effet escompté. Le reste de l'été s'était déroulé tranquillement. Écrire à Drago avait été une bonne distraction : il lui avait parlé de l'emprisonnement de son père et d'à quel point le manoir était étrange sans sa présence. Finalement, Pansy avait décidé de voir ses cousins et avait passé deux semaines agréables chez l'oncle Henry et la tante Clara, échangeant des romans sorciers d'amour avec cousine Ellie. Puis, à la fin du mois d'août, Daphné était rentrée de son voyage en France et elles s'étaient enivrées de vin elfique dans le jardin aux sculptures.

Le calme n'avait été rompu qu'occasionnellement par d'étranges rapports publiés dans les journaux : Florian Fortarôme et Ollivander disparaissant de leurs magasins, des attaques de Détraqueurs, un accident étrange où un sorcier avait été retrouvé errant en caleçon dans un champ de pommes de terre moldu, les dernières 24 heures de sa mémoire envolées. Au petit-déjeuner, Père avait hoqueté devant son journal du matin, puis avait commencé à marmonner à Mère quelque chose à propos d'Igor Karkaroff et d'une cabane. Fort heureusement, Pansy s'était entraînée à faire semblant de ne pas écouter une conversation.

Dans le train, Pansy, Drago, Goyle, Crabbe et Blaise s'installent dans un compartiment. Normalement, elle devrait être avec Daphné, Tracey et Millicent dans leur propre compartiment à bavarder de qui a rompu avec qui pendant l'été et qui a commencé à abuser des charmes pour s'allonger les cils, mais elle est déterminée à ce que son plan commence avec force.

Drago pose sa tête sur ses genoux après quelques simples cajoleries. Elle lui caresse les cheveux tandis que Blaise et lui se plaignent d'une chose appelée le « Club de Slug », duquel Zabini vient de revenir. Drago est furieux de ne pas avoir été invité, mais elle ne sait pas pourquoi. Son père lui a parlé de Slughorn comme d'un vieux morse incapable.

« Le célèbre Potter, manifestement, il voulait voir l'Élu, ricane Drago, et Pansy résiste à l'envie de rouler des yeux. »

Drago ne laisse jamais passer une occasion de parler de son obsession pour Potter.

« Potter, le précieux petit Potter, ça évidemment, il voulait voir à quoi ressemble l'Élu, poursuivit Malefoy avec un rictus méprisant, mais la petite Weasley ! Qu'est-ce qu'elle a de spécial, celle-là ? »

Voilà une occasion de tester l'intérêt de Drago.

« Il y a plein de garçons qui l'aiment bien, assura Pansy en jetant à Malefoy un regard en biais pour voir sa réaction. Même toi, Blaise, tu dis qu'elle est jolie et tout le monde sait à quel point il est difficile de te plaire !

—Je ne toucherai jamais à une fille qui a ignoblement trahi son sang, même si elle est jolie, affirma Zabini avec froideur. »

Elle est heureuse de voir que Drago ne semble pas avoir envie de défendre l'apparence de la Weasley auprès de Blaise. Au moins, elle n'aura pas cette compétition-là.

Drago se repositionne correctement sur ses genoux, et tous commencent à être obnubilés un peu plus par les invitations de Slughorn. C'est très ennuyeux et inintéressant et ça lui rappelle pourquoi ça n'a jamais marché l'année dernière, mais alors, tandis qu'elle pense cela...

« — Peut-être que je ne serai même plus à Poudlard l'année prochaine, alors qu'est-ce que ça peut me faire qu'un vieux fossile obèse m'aime ou pas ? »

Cela attire son attention.

« Qu'est-ce que tu veux dire, tu ne seras peut-être plus à Poudlard l'année prochaine ? demande Pansy d'un ton de petite fille dans lequel elle concentre toute son indignation. »

Drago lui donne ce qu'il pense être une réponse mystérieuse, bien qu'il soit aussi transparent que l'un des fantômes des cachots. Elle fait semblant d'être choquée et essaie de lui soutirer d'autres réponses. Il ne révèle rien de plus que ce qu'il a dit dans ses lettres, mais il est bon de savoir qu'elle peut poser ce genre de questions sans éveiller les soupçons.

Puis, trop tôt, ils sont presque à Poudlard et tout le monde enfile sa robe. Mais alors que Zabini, Crabbe et Goyle quittent leur compartiment, Drago s'attarde. Elle lui tend la main impatiemment, mais il la refuse en secouant la tête.

« Pars devant, je veux juste vérifier quelque chose. »

Pansy fronce les sourcils. Elle ne peut pas lui permettre de la rejeter si facilement, pas quand son plan repose sur le maintien de son attention.

« Qu'est-ce que tu pourrais bien vouloir faire dans un compartiment vide ? Allez, je sais que tu détestes être en retard pour choisir une place à la table des Serpentards. Et si on choisit des mauvaises places maintenant, on sera coincés avec eux pour le reste de l'année.

–J'ai fait tomber quelque chose... »

Une lueur d'irritation passe sur son visage, et il détourne le regard. Il ressemble exactement à comment il était l'année dernière quand il s'inventait des excuses pour ne pas l'emmener à Pré-au-Lard.

« Ou je pensais l'avoir fait, mais c'est probablement dans ma valise. Pas grave. Allons-y. »

Ils prennent leurs valises. Elle est à quelques pas derrière Drago, quand une idée lui vient. Elle jette un coup d'oeil sur le côté, fait semblant de voir son reflet, et fronce les sourcils.

« Oh, par les ceins de Merlin.

–Quoi ? »

Il jette un coup d'oeil en arrière.

« Mes cheveux sont horribles! Regarde ça ! C'est tout frisé ! »

Elle fait un geste vers le côté gauche de ses cheveux, qu'elle sait parfaitement lisses. Elle peut presque voir ses yeux se remplir de désintérêt.

« Je ne peux pas me présenter au premier dîner en ressemblant à ça. Vas-y, je dois aller aux toilettes du train. Je ne veux pas que les gens me voient dans les diligences. »

Drago fronce les sourcils.

« Ils sont comme d'habitude.

–Tu es si gentil, lui dit Pansy en lui souriant avec indulgence. Mais vraiment, je ne pourrai pas le supporter. Il faut que je les remette bien, ça va me rendre folle, sinon. »

Ils parcourent le couloir, mais Drago est toujours aussi renfrogné, et lorsqu'ils atteignent les toilettes, elle le voit hésiter.

« Vas-y ! dit-elle en indiquat la sortie de la main. Il faut que tu me réserves une place, puisque je vais être en retard. Si tu nous trouves des places épouvantables, je ne te le pardonnerai jamais. »

Elle fait en sorte qu'il la voit poser sa malle sur l'un des porte-bagages avant d'entrer dans les toilettes, afin de s'assurer qu'il est obligé de quitter le train sous son regard. Elle verrouille la porte derrière elle, puis se désillusionne autant qu'elle le peut. Elle ne peut pas envisager la possibilité que Drago revienne et voit qu'elle lui a menti. Merlin merci d'avoir passé beaucoup de temps à pratiquer ses charmes de désillusion pour pouvoir éviter les membres de sa famille les plus ennuyeux.

Elle attend que la rumeur des conversations des élèves se calme pour ouvrir la porte. Elle est presque arrivée à leur compartiment d'origine lorsqu'une jeune fille de première année essoufflée émerge soudainement d'un autre compartiment. Pansy entre rapidement dans le compartiment ouvert en face de celui d'origine pour s'assurer qu'elles ne se heurtent pas. La jeune fille est si agitée qu'elle ne remarque même pas les ondulations et les scintillements que la silhouette de Pansy provoque dans l'air.

Elle regarde la jeune fille quitter le train et se prépare à traverser le couloir quand soudain, la porte du compartiment d'origine s'ouvre, comme dirigée par une main invisible. Pansy reste parfaitement immobile. Quelques secondes passent, et une tête aux cheveux noirs en désordre émerge au milieu du couloir, suivie d'épaules puis d'un torse. Il tourne la tête, et Pansy voit les yeux verts et la cicatrice en forme d'éclair de Harry Potter.

Le choc la cloue sur place. Avait-il été dans leur compartiment pendant tout ce temps, invisible ?

Potter regarde les compartiments autour de lui, mais son regard glisse sur sa forme desillusionnée. Elle sait, pour avoir évité Tante Rosemary un bon nombre incalculable de fois à l'aide de ce sort, que les charmes de désillusion sont plus efficaces lorsque le lanceur est immobile.

Elle voit qu'il tient dans ses mains une sorte de cape faite d'un tissu sombre et chatoyant. Il a grandi au cours de l'été, et il semble même avoir une coupe de cheveux à moitié décente. Ces dernières années, Pansy s'était demandé s'il passait tout ses étés dans une grotte à cause de son apparence, mais maintenant, il a l'air étonnamment en bonne santé, bronzé même. Fronçant les sourcils, il se dirige vers le couloir et disparaît.

Pansy fixe l'endroit qu'il vient de quitter. Il devait être là pour espionner Drago. Drago était-il au courant et n'a pas voulu lui dire ? Mais comment Drago pouvait-il le savoir ? Est-ce que ça faisait partie de ce qu'il avait laissé sous-entendre ? Merlin, elle mourrait d'ennui et de déception s'il s'avérait que la mission spéciale de Drago consistait à traquer Potter dans le château. Rien de pire que des adolescents obsédés l'un par l'autre.

Mais au moins, elle sait maintenant sans aucun doute que Potter s'intéresse aux activités de Drago. Le défi sera de le convaincre que ses intentions sont sincères.

***

Malheureusement, elle fait peu de progrès au cours du premier mois de l'année. Drago lui donne toujours les mêmes réponses dans lesquelles il se vante et fait des allusions à sa supposée mission spéciale tout en ne lui donnant rien de plus, on dirait un disque rayé. Elle était si sûre d'elle pendant l'été, mais maintenant elle doute de ses chances de réussite.

Dans son arrogance, Drago semble ne rien voir de suspect dans le regain d'intérêt qu'elle lui porte, mais Daphné ne cesse de lui jeter des regards sceptiques. Un matin, elle coince Pansy avant de descendre prendre son petit-déjeuner.

« Je croyais que tu avais dit que tu en avais fini avec lui. »

Pansy maudit son elle passée, qui avait fait le tour du dortoir des filles à la fin de l'année dernière en déclarant qu'elle ne laisserait plus jamais Drago la retenir.

Pansy adopte son air le plus hautain, imitant Mère lorsqu'elle est confrontée à un parent éloigné particulièrement ennuyeux.

« Eh bien, j'ai visiblement changé d'avis. »

Daphné lève un sourcil parfait et sceptique.

« Si tu le dis. »

***

L'autre partie de son plan - faire savoir à Potter qu'elle veut les aider - reste également obstinément hors de portée. Elle a peu de chances de se retrouver seule avec Harry Potter sans éveiller les soupçons. Il est constamment entouré de roux et d'autres idiots de Gryffondor.

Décider que Potter serait le destinataire des informations qu'elle récolterait grâce à l'espionnage lui a pris du temps. Elle avait toujours pensé que Potter était un idiot, lui qui se laisse constamment provoquer par Draco et les autres Serpentards, et elle se demande s'il se rend compte qu'ils pourraient tous se calmer un peu s'il cessait de s'énerver si savoureusement. Il paraît également impulsif et gâté, et il est évident que Dumbledore l'adore, ce qui l'agace. Mais l'impulsivité et la colère sont aussi à son avantage : elle n'imagine pas que quelqu'un d'autre puisse franchir le pas et lui faire confiance. Dumbledore l'enverrait probablement promener, tout en lui lançant un regard pétillant.

Elle finit par l'apercevoir seul en se rendant en cours de défence contre les forces du mal.

« Potter! l'apostrophe-t-elle de son ton le plus impérieux. »

Il se retourne vers elle.

« Parkinson, déclare-t-il, les sourcils froncés.

–J'aimerais te parler. »

Un air suspicieux s'installe sur son visage.

« Est-ce que Drago t'envoie?

–Bien sûr que non, lance-t-elle sèchement. Je peux penser par moi-même, merci. »

Il renifle dédaigneusement.

« J'en doute, bizarrement.

–Tu peux au moins m'écouter, réplique-t-elle, ignorant son commentaire. »

Il semble avoir un accès de colère.

« Je ne vais pas tomber dans son piège, marmone-t-il avant de se détourner et de poursuivre son chemin. »

La deuxième fois ne se passe pas mieux que la première. Elle le remarque dans la volière alors qu'elle est en train de poster une réponse aux hiboux de sa mère. Ils sont seuls, à l'exception d'une Serdaigle de deuxième année qui est trop loin pour les espionner.

« J'ai une proposition pour toi, dit-elle en l'approchant. »

Il sursaute, puis grimace en la voyant.

« A moins que ta proposition consiste à t'excuser auprès de chacun de mes amis que tu as insultés ces cinq dernières années, je ne veux pas l'entendre. »

Elle serre les dents.

« Je veux t'aider.

–Laisse tomber, dit-il en la dépassant pour sortir de la volière.

Ce n'est que sa détermination à voir son plan réussir qui la pousse à essayer une troisième fois. Les Parkinson n'abandonnent jamais. Ils gagnent toujours, quel qu'en soit le prix. Elle se souvient des interminables dîners de famille auxquels elle assistait lorsqu'elle était enfant, où Prim et elle devaient se pincer les cuisses sous la table pour rester éveillées. Le grand-père Cornelius racontait à un auditoire captivé toutes les réussites commerciales de la famille au cours des deux cents dernières années, et à la fin de chaque histoire, il demandait à l'un de ses cousins plus âgés : « Et que disons-nous ? »

« Les Parkinson n'abandonnent jamais, dirait consciencieusement la victime choisie. Nous gagnons toujours, quel qu'en soit le prix. »

Bien sûr, Grand-père Cornelius n'a jamais eu l'intention d'utiliser sa devise pour inciter Pansy à trahir Drago Malefoy au profit de Harry Potter et de ses camarades traîtres à leur sang.

Lorsqu'elle croise Potter dans une cour extérieure une semaine plus tard, elle est prête.

« Si tu promets de m'écouter sans m'interrompre pendant deux minutes, je promets de ne plus jamais te déranger. Est-ce que ce marché te convient? »

C'est un mensonge, bien sûr. Elle le dérangera encore.

« Bien, dit-il en serrant son sac, les yeux plissés.

–Je veux t'aider. »

Il commence à ouvrir la bouche, et elle lève la main.

« Tu as promis d'écouter, n'est-ce pas ? »

Il ferme la bouche.

« Je sais que tu ne me fais pas confiance ou que tu ne me crois pas, mais ce n'est pas mon problème. Je sais que tu veux savoir ce que Drago fait cette année, et je suis proche de Drago. Je peux t'aider. Mais tu dois me dire ce que tu veux savoir. »

Elle s'interrompt un moment.

« Tu as des questions? »

Il hausse les sourcils.

« Donc, je suis censé croire que tu veux soudainement trahir Drago ? Après cinq ans à être accrochée à lui comme à un nouveau membre ?

« Mieux vaut lui que toi. Au moins, il ne fait pas constamment en sorte que ses amis soient presque tués. »

Pansy grogne. Elle est irritée - elle n'avait pas pensé que son comportement passé avec Drago avait été si évident.

« Mais non, je ne le trahis pas. En fait, j'essaie de l'aider, d'une certaine façon. Je ne sais pas quel genre de mission le Seigneur des Ténèbres lui a confié, mais ça ne peut pas être bon pour lui.

–Alors... »

Potter fronce les sourcils.

« Tu veux me dire les secrets de Drago pour essayer de l'aider ? C'est ça ta motivation ? Qu'est-ce que tu y gagnes ?

–C'est ça, entre autre.

–Tu ne peux pas t'attendre à ce que je croie vraiment que tu veuilles faire ça sans rien en retour.

–Est-ce que c'est vraiment important ? demande-t-elle. Tu auras tes informations. Je ferai ce que je veux. Tu n'as pas besoin de savoir pourquoi. »

Elle ne va certainement pas lui parler de sa soeur.

Il la regarde fixement pendant un long moment.

« Je vais y réfléchir.

–Bien, dit-elle en le regardant partir. »

La semaine suivante passe lentement. Elle est tant irritée et distraite qu'elle s'en prend à Millicent lorsqu'elle lui demande à emprunter le dernier numéro de Sorcière-Hebdo et s'emporte lorsqu'elle renverse accidentellement toute sa bouteille de potion Lissenplis dans le lavabo de la salle de bains des filles. Elle sait que Daphné le remarque, car un soir, alors qu'elles se préparent à aller se coucher, Daphné se tourne vers elle et lui dit :

« Pansy. Si jamais tu veux parler de ta soeur, je suis là. J'espère que tu le sais. »

Dans l'un des ses hiboux envoyés pendant l'été, Pansy avait raconté à Daphné  le mensonge sur la maladie de Prim. Elle savait qu'elle ne pouvait pas le dire à Daphné en face. Elle pense parfois que Daphné pourrait soupçonner la vérité sur Prim, mais elle ne lui demande jamais et Pansy lui en est reconnaissante. Parfois, elle déteste voir Daphné rire et chuchoter avec sa petite sœur Astoria. Ça devrait être nous, pense Pansy.

« Merci, Daphné. Pas maintenant, mais peut-être un jour, dit-elle avant de tirer ses rideaux.

Plusieurs fois, Pansy surprend Potter en train de la regarder pendant les cours de potions, une expression curieuse sur le visage, mais il ne l'approche jamais. Il l'irrite au plus haut point : ne sait-il pas voir une bonne occasion quand elle se présente à lui ? S'il est vraiment l'Élu, comme le prétendent les journaux, n'a-t-il pas besoin de toutes les informations qu'il peut obtenir ? L'idée que tout son plan d'espionnage puisse dérailler à cause de l'incapacité de Potter à prendre une décision fait bouillir son sang de colère.

Elle ne se rapproche pas non plus de Drago. C'est un petit ami épouvantable, il prétend toujours être trop occupé pour l'emmener se promener autour du lac, et il semble surtout s'intéresser à l'aspect physique de leur relation. Parfois, il l'emmène dans le dortoir des garçons, et elle fouille aussi discrètement que possible pour trouver tout ce qui a trait aux forces du mal. La seule chose intéressante est un collier d'opales particulièrement voyant, caché par un charme de dissimulation très suspect constitué de chaussettes bien rangées dans le tiroir de sa commode, mais il revient de la salle de bains avant qu'elle puisse y regarder de plus près.

De temps en temps, elle se sent coupable de ce qu'elle fait. Mais ensuite il se lance dans une autre diatribe de cinq minutes sur Potter et combien il est ennuyeux, et elle a envie de lui crier:

« Je me fiche de votre stupide rivalité ! Ma soeur est coincée à des millions de kilomètres en Amérique, et c'est à cause de toi, au moins en partie, qu'elle ne peut pas rentrer à la maison. »

Parfois, elle n'arrive pas à croire à quel point elle était obsédée par Draco en quatrième et cinquième année, tant la déception qu'elle ressent à son égard est grande à présent.

Forward
Sign in to leave a review.