
Il était une fois... (Partie 2)
Athénaïs découvrit le papier après avoir laissé Charlie à son entraînement. Elle le défroissa avant de sourire, entre la joie et la gêne.
«Il était une fois une blonde ravie de pouvoir t'aider.
Il me semble que tu l'aimes!
Sympathiquement,
Ariel.»
«Il était une fois un rouquin redevable à vie.
Aimer? Je ne sais pas. Mais je suis si bien à côté d'elle. Elle ne se prend pas la tête, elle est humble et naturelle, et s'en fout que je sois populaire ou non. Elle n'est pas comme les autres.
Amicalement,
Charlie.»
«Il était une fois une blonde qui essayait d'aider.
En tout cas, même si tu ne l'aimes pas, elle est spéciale à tes yeux. Tu lui en as parlé?
Avec attention,
La blondasse.»
«Il était une fois un Attrapeur paniqué.
Non, j'oserais pas. Je ne veux pas la déranger.
Avec peur,
Le rouquin.»
«Il était une fois, une fille qui conseillait un Gryffondor peureux.
En quoi tu dérangerais une personne, juste en lui disant qu'elle est vraiment spéciale pour toi?
Avec douceur,
La fille dans la lune.»
«Il était une fois, un garçon curieux.
Tu as une personne spéciale toi?
Impatiemment,
Le fana de dragons.»
«Il était une fois une fille lâche.
Oui, toi. Mais j'ai pas le courage de te le dire en vrai, c'est pour ça que je ne veux pas te dire qui je suis.
Sincèrement,
Ariel.»
«Il était une fois un garçon désolé.
Est-ce que tu veux savoir de qui je te parle? Pour que ça soit plus facile pour toi?
Gentiment,
Charlie.»
«Il était une fois une blonde qui souriait.
Non. Merci Charlie, tu es un gars bien!
Amoureusement,
A. W.»
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Charlie pensa immédiatement à Athénaïs, mais il secoua la tête. W n'était peut-être même pas la véritable initiale de son nom. Et qui lui disait que le vrai prénom d'Ariel commençait par un A? Même si c'était le cas, il y avait d'autres élèves dont les initiales étaient A. W., Wendy Aelia, Amélie Windton, Arthur Webs, William Atherton... et sûrement d'autres. Il plia le parchemin et le rangea nerveusement dans sa poche. Ariel avait eu le courage de lui avouer ses sentiments alors même qu'elle était excessivement timide, Charlie n'avait plus le choix. Il devait parler à Athénaïs.
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Athénaïs était dans son lit, un livre sur la poitrine, les yeux tournés vers le plafond. Elle ne cessait de se demander qui pouvait bien être la fille dont il parlait dans son mot. Une part d'elle voulait croire qu'il s'agissait d'elle, mais elle avait peur d'espérer pour rien. De plus, même si leurs sentiments étaient réciproques, la blonde était effrayée par les réactions des autres. Charlie était adulé, et elle était timide et inconnue, il était sportif, elle était une nerd, il était musclé, elle se dissimulait derrière un livre et des lunettes, il était un Gryffondor et elle une Serdaigle... Elle ne se sentait pas prête à affronter tout cela. Elle hésita à prendre ses distances par rapport au roux, mais décida d'attendre et de rester à ses côtés, quitte à devoir souffrir par la suite, ou à blesser le jeune homme. Aussi, ne fut-elle pas tellement surprise lorsqu'il lui demanda de le rejoindre derrière la cabane d'Hagrid un samedi matin. Elle s'y rendit, espérant de tout cœur se tromper, mais elle était intelligente, elle savait, elle connaissait Charlie, il allait le lui dire, et elle devrait le repousser, alors qu'elle l'aimait aussi. Le roux était nerveux, et elle essaya de le détendre, mais elle aussi était nerveuse. Ils s'assirent, et c'est Athénaïs qui finit par prendre la parole.
- Je sais de quoi tu veux me parler Charlie...
- Oh, je suppose que j'ai été le dernier à me rendre compte de l'importance que tu avais pour moi alors. Je t'aime Athéna'! Ou du moins je pense que je t'aime! Alors est-ce que tu veux bien être ma petite-amie?
Elle inspira un grand coup, il lui avait ouvert son coeur, il avait été sincère, droit, franc, elle n'avait pas le droit de lui mentir. Et pourtant, c'est ce qu'elle devait faire... Elle devait le repousser, le blesser...
- Charlie, tu es très important pour moi... Mais seulement en tant qu'ami... Je suis désolée...
- Non, je comprends... Tu... On reste amis?
- Bien sûr Charlie! Reviens me voir dès que tu le voudras!
Il lui demanda de le laisser seul, ce qu'elle fit, avant de rejoindre sa chambre. Les deux amis ne se parlèrent quasiment plus de toute l'année, et même l'année suivante. Charlie reçut un cadeau de la blonde pour son anniversaire et lui en offrit un en retour après avoir appris sa date de naissance. Charlie se faisait souvent draguer dans le château ou à Pré-au-Lard, ce qui faisait mal au cœur de la Serdaigle qui se sentait impuissante. Alors qu'elle avait gagné l'amour du roux à la loyale, et qu'elle l'avait refusé, elle se sentait trahie, par lui, par ces filles, par le destin, par elle. Elle se sentait dépossédée d'une part d'elle-même, et expérimentait son premier chagrin d'amour, avant même d'avoir pu expérimenter l'amour sincère et réciproque.
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Si Charlie acceptait les rencards et de se faire draguer au début, il craqua après les vacances de février, et envoya bouler toutes les personnes qui l'approchaient pour se défoncer au Quidditch. L'attrapeur de Gryffondor ne passait pas un jour loin du terrain d'entraînement, et faisait tout pour ne pas penser à sa si jolie blonde qui l'avait éconduit si gentiment... Il voulait la revoir, lui parler comme avant, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait plus... S'il n'était pas certain de ces sentiments, il savait désormais qu'il avait découvert l'amour en même temps que le chagrin d'amour avec cette fille si belle, intelligente, drôle et intéressante. C'est quand son grand frère, Bill, le prit entre quatre murs qu'il parla enfin de la situation à quelqu'un. Son frère l'écouta sans broncher, sans le couper, une main sur ses épaules. Charlie avait beau avoir quatorze ans, pour le Préfet de Gryffondors, il n'était qu'un petit garçon qu'il devait protéger et aider!
- Tu me parles bien d'Athénaïs Wang, la jolie blonde de Serdaigle avec laquelle je te voyais souvent?
- Oui... Je ne comprends pas, j'avais l'impression qu'on était pourtant sur la même longueur d'onde!
- Je ne dis pas savoir ce qu'elle ressent mieux que toi, ou mieux qu'elle-même... Mais au vu de sa personnalité et de ta popularité petit frère, il est possible qu'elle ait juste eu peur.
- Peur de quoi?
- Peur des autres, de leurs réactions, peur d'elle et de ses sentiments qui devaient lui sembler si forts.
- Ce... Non... Si... Ça serait son genre.
- Et donc?
- Donc... Donc... Je... Je ne sais pas.
- Donc tu vas retourner lui parler et essayer de lui faire comprendre que tu la comprends et que tu es prêt à l'aider, à la soutenir, et à l'attendre si elle a besoin de temps. Tu ne veux pas la laisser partir au bras d'un autre, si?
- NON! Je... Je vais aller lui parler! Maintenant!
Bill lui sourit, et l'encouragea pendant que le roux se mit à courir jusqu'à la volière pour écrire une lettre pour la jeune fille. Il demanda au hibou de la lui emporter où qu'elle soit dans le château, et il fonça au lac noir en espérant pouvoir la séduire et lui faire comprendre qu'il est prêt à tout pour elle. La jeune fille arriva une petite heure après, un petit sourire que Charlie savait faux sur le visage, et le jeune homme perdit soudainement toute volonté.
- Amis, Athéna'?
Elle soupira de soulagement et s'assit à ses côtés.
- Amis, Charlie!
Ils parlèrent pendant des heures de tout ce que les deux avaient manqué de l'autre pendant presque un an, et ce sans voir le temps passer, jusqu'à ce que le soleil se couche. Charlie raccompagna la jeune fille jusqu'à l'entrée de sa salle commune et lui dit aurevoir avec un sourire. Il avait choisi d'essayer de comprendre les sentiments de son amie en restant un simple ami, pour voir comment les choses évolueraient. Et c'est ainsi qu'ils rattrapèrent tout le temps perdu en passant leurs journées et week-end ensemble, parlant, riant, étudiant, lisant. Tous deux restèrent à Poudlard pour les vacances de Pâques, et ne se quittèrent pas des vacances, hormis le soir. Charlie raccompagnait toujours Athénaïs, et celle-ci le laissait avec un bisou sur la joue, mais le roux avait remarqué que les lèvres de la Serdaigle se rapprochaient toujours plus de ses lèvres, et ça le faisait trembler d'une envie incontrôlable de l'embrasser à chaque fois. Cependant, la situation n'avait pas évolué lorsqu'ils se séparèrent au début des vacances d'été. Cette fois-ci, Athénaïs l'avait embrassé sur la commissure de ses lèvres, et Charlie avait dû se retenir de l'embrasser de toutes ses forces. Pour compenser, il lui caressa le bras, la prit dans ses bras et l'embrassa sur la tempe. Ils communiquèrent toutes les vacances par hibou interposés.
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Athénaïs arriva sur la plateforme de la voie 9 3/4, en uniforme, son insigne de Préfet tout neuf épinglé sur sa poitrine, et sa valise en main. Elle embrassa le front de sa petite sœur, dit au revoir à ses parents, et se mit à la recherche de Charlie avec une légère boule de stress au ventre. Elle n'eut pas grand mal à le trouver, se repérant aux têtes rousses. Elle vit Bill et son insigne de Préfet en chef, et alors qu'elle se dirigeait vers eux, Charlie la repéra et en affichant un sourire charmeur. Elle l'embrassa sur la joue et ils rejoignirent le compartiment des Préfets ensemble. Elle lui demanda s'il avait vraiment le droit d'entrer, mais le roux lui montra avec fierté son insigne de préfet. Elle le félicita et le Weasley lui susurra avec un clin d'œil qu'ils pourraient donc profiter de la salle de bain des Préfets ensemble. La préfète le repoussa en souriant et levant les yeux au ciel.
Lorsque les cours commencèrent, la Serdaigle découvrit avec plaisir qu'elle partageait avec les Gryffondors les cours de Sortilèges, et d'Histoire de la Magie. Elle arriva en avance, et espéra qu'aucune de ses amies ne viendrait s'installer à ses côtés, mais apparemment, l'élu de son cœur avait eu la même idée, et ils se sourirent avant d'éclater de rire et d'entrer dans la salle de classe ensemble et de s'asseoir côte à côte. Ils s'entraînèrent ensemble en cours de Sortilèges, et ils maîtrisèrent Stupéfix très rapidement, s'entraînant l'un sur l'autre, et de même pour Enervatum, son contresort. En histoire de la magie, ils bavardèrent discrètement pour passer le temps, essayant de rester éveillés malgré la voix traînante du professeur Binns. Athénaïs donnait ses notes à Charlie, tout en faisant attention à son écriture. Elle aimait énormément calligraphier, mais elle devait s'en empêcher pour les cours qu'elle passait à son ami, pour qu'il ne la reconnaisse pas, puisqu'elle avait calligraphié tous les messages d'Ariel. Ils s'amusèrent, et se déguisèrent dans le même thème pour Halloween, et certains de leurs amis vinrent leur demander s'ils étaient ensemble. La blonde nia si fermement que la question ne leur fut plus reposée par la suite. Les deux amis révisaient ensemble dès qu'ils le pouvaient, Athénaïs s'inquiétant pour ses Buse, et Charlie voulant montrer qu'il était plus qu'un tas de muscles. Plus le temps passait, plus la Serdaigle peinait à réfréner ses sentiments. Elle réalisait que peut-être Charlie en avait conscience et qu'il l'attendait, qu'il attendait qu'elle se sente prête pour eux deux, qu'il était capable de comprendre ses angoisses et de la rassurer. Et puis, ils n'étaient même pas obligés de le montrer à tous, ils pourraient le garder pour eux. Mais la sorcière ne voulait pas de secret entre eux, elle n'en voulait plus, elle avait remarqué que Charlie ne lui avait jamais parlé d'Ariel, et il était temps que la vérité éclate au grand jour. Elle prit alors un parchemin, la veille du réveillon de Noël, et calligraphia mieux qu'elle ne l'eût jamais fait son message, qu'elle plaça discrètement dans le livre d'Histoire de la Magie de Charlie alors qu'il était allé aux toilettes pendant leurs révisions à la bibliothèque.
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Charlie rangea son livre d'Histoire de la Magie, salua Athénaïs et fonça sur le terrain de Quidditch pour l'entraînement. Il se défonça, et encouragea chaque membre de son équipe, en particulier le nouveau Gardien, malgré son horrible premier match, Olivier Dubois était un très bon élément, et Charlie croyait en lui. Après l'entraînement, il se détendit sous la douche, laissant couler l'eau sur sa peau. En sortant, l'une des Poursuiveuses l'attendait, Iris Hayley – d'un an son aînée – et elle lui parla Buse, Quidditch, Coupe des Quatre Maisons, tout pour essayer de se faire mousser. Charlie ne disait rien, un peu ennuyé par la rousse, mais il décida de l'ignorer plutôt que de l'envoyer bouler. Cependant, quand elle se moqua d'une élève qui lisait discrètement, seule, dans un coin de la grande salle, il la reprit. Cette première année lui rappelait Athénaïs, et il refusait que qui que ce soit se moque de la fille qu'il aimait. Il se dégagea de la jeune fille et partit s'asseoir avec ses camarades de classe à la table des Gryffondors, et après le repas, dans sa salle commune, il ouvrit distraitement son livre d'Histoire de la Magie pour reprendre son cours, sachant pertinemment qu'il ne travaillerait pas les deux jours suivants. Il était légèrement triste de ne pas passer Noël avec sa famille, mais au moins il était avec Bill, Percy, et évidemment Athénaïs qui était elle aussi triste de passer les fêtes loin de sa petite sœur. Il feuilleta le livre, avant de tomber sur une feuille volante. Il eut peur quelques instants d'avoir déchiré une page sans le vouloir, puis il se rendit compte qu'il s'agissait d'un parchemin, il le prit et le lut rapidement avant de laisser tomber son livre.
« Il était une fois une fille déterminée et un rouquin adorable.
Je t'aime Charlie ! Et je suis enfin prête à te dire qui je suis, si tu es capable de résoudre une petite énigme !
Impatiemment,
Ariel.»
« Il était une fois un fou de dragons entre deux sentiments.
J'aime déjà une fille, la même qu'avant, et je ne changerai pas d'avis. Mais je veux bien découvrir qui tu es Ariel !
Amicalement,
Charlie. »
« Il était une fois, une énigme.
Si tu me cherches, jamais tu ne me trouveras, si tu m'attends, je viendrais à toi. En réfléchissant tu perds ton temps, avec le temps tu réfléchiras mieux. Je te remets les indices à ta disposition ici : Mes initiales sont A et W, je suis une fille, blonde, de ton âge !
Sincèrement,
Ariel. »
Charlie dut gaspiller des dizaines de rouleaux de parchemin en essayant de trouver qui était son interlocutrice. Il avait réduit sa liste à cinq filles, dont une seule l'intéressait franchement. Si il connaissait au moins sa maison, ça réduirait le champ des possibles, mais il ne voulait pas se dire que l'énigme sous-entendait une Serdaigle, de peur de se manger les dents si ça n'était pas Athénaïs. Le mois de Février venait de commencer, et Charlie n'en pouvait plus, il désirait tellement découvrir l'identité d'Ariel qu'il en oubliait tout le reste, et il galérait de plus en plus en cours, ce que Athénaïs remarqua bien vite. Quelques jours après la Saint Valentin, pendant un cours d'Histoire de la Magie, elle prit un petit bout de parchemin froissé et le lui fit passer avec un petit mot : « Ça va ? Tu as l'air ailleurs. ». Charlie lui offrit un gentil sourire et essaya de se concentrer sur le cours, ce qu'il échoua à faire. La blonde décida de ne pas le laisser s'en sortir avec un sourire et vint écrire un petit mot réconfortant sur le coin droit de son parchemin. Elle prit son temps pour tracer de jolies lettres et lui laissa un mot : « Courage ! », et Charlie écarquilla les yeux avant de la regarder, bouche bée. C'était elle, c'était Athénaïs depuis le début. Il ne pouvait pas se tromper, les écritures étaient les mêmes ! Ariel adorait calligraphier, et la calligraphie que venait de faire la blonde était en tout point semblable à celle des parchemins anonymes. A pour Athénaïs, W pour Wang, une blonde de son âge, et une Serdaigle qui l'aimait... Il en avait la certitude désormais, elle l'aimait ! Il lui fut alors impossible de se concentrer pendant le reste du cours, et dès que le professeur Binns les libéra, il attrapa la main de la Serdaigle et la tira avec lui jusqu'au lac noir, dans le froid extérieur. Il écrivit à toute allure un mot, le glissa dans son manuel de Potions, le premier qu'il avait attrapé, et tendit le manuel à la blonde rougissante, avec un sourire charmeur. Elle ouvrit le livre et rougit encore plus en lisant : « Il était une fois un rouquin extatique ! Trouvée ! Athénaïs Wang, je te le demande une seconde fois, veux-tu être ma petite-amie ? ». Elle prit sa plume et écrivit un unique mot en dessous de la demande de Charlie, « Oui. ». Le roux laissa tomber son manuel, passa sa main sur la joue de la blonde, lui remit délicatement une mèche de cheveux derrière l'oreille et l'embrassa. Ils se séparèrent, mais restèrent dans les bras l'un de l'autre, se regardant droit dans les yeux, et Charlie souriait à sa belle.
- J'en ai mis du temps à te trouver...
- C'est vrai, mais l'important c'est que tu le saches maintenant !
- On retourne au château ?
- Hum... Charlie... Je... J'ai peur. Je t'aime, mais j'ai peur de ce que vont en penser les autres. Je ne veux pas que les autres élèves se mêlent de notre histoire, ça n'appartient qu'à nous, ça ne regarde que nous !
- Tu veux... Qu'on se cache ?
- Pas éternellement... Mais oui s'il-te-plaît.
- D'accord, mais cet été tu passes un mois à la maison d'accord ? Et j'ai le droit d'en parler à ma famille ?
- D'accord ! Et oui pour ta famille, et je pense que je vais en parler aux préfets, je leur fais confiance, et ils pourront nous trouver des alibis en cas de rencard !
- Je t'aime Athéna' !
- Je t'aime Charlie !