D'année en année

Harry Potter - J. K. Rowling
M/M
G
D'année en année
Summary
James tombe petit à petit amoureux de Regulus au fil de ses années à Poudlard.
Note
C'est toujours intimidant de poster sur AO3.Le niveau de la plupart des écrits est impressionnant et je sais que je n'ai pas vraiment le niveau mais j'ai quand même envie de poster même après une longue hésitation x)
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Troisième année

Au cours de leur troisième année, les choses changèrent petit à petit.

Les garçons avaient fait leur première sortie à Pré-au-lard, Sirius avait littéralement sauté de joie durant leur première visite, et le petit groupe passait le plus clair de son temps chez Zonko à acheter tout un tas de farces et d'attrapes qu'ils testaient à l'école, au grand dam de leurs professeurs. Ils étaient très souvent mis en retenues, mais cela ne les empêchait pas de refaire des bêtises.
James avait demandé à Lily de sortir avec lui et elle avait accepté. James avait été l'homme le plus heureux du monde et les garçons avaient fêté ça en déclenchant un feu d'artifice dans la grande salle à l'heure du repas. Ils avaient acheté ces feux chez Zonko et les avaient ensorcelés pour qu'ils se déclenchent tout seuls. Regulus leur avait lancé un regard empli de dédain, ennuyé par leur comportement puéril et le boucan qu'ils avaient causé avant de partir rejoindre sa salle commune sans doute. James s'était demandé comment il avait su qu'ils étaient en cause, il devait bien connaître son frère sans doute. McGonagall les avaient convoqués après cela dans son bureau, mais n'ayant aucune preuve qu'ils en étaient la cause, avait dû les relâcher.

"Alors, quelle est votre punition cette fois ?", demande Severus en s'approchant du groupe. Ils étaient assis dans un des couloirs de l'école à discuter très tranquillement jusqu'à l'arrivée du Serpentard. Il se tenait droit comme un i et les regardait avec un mélange de dégoût et de haine.

"Nous n'avons pas été punis mon cher Snivellus", dit joyeusement Sirius. Il avait trouvé ce surnom pour leur ennemi juré l'année précédente et depuis le quatuor l'appelaient tout le temps comme ça.

"Comment c'est possible ?", demanda-t-il avec colère.

"Mais parce qu'on a rien fait voyons", dit innocemment James en passant ses bras sur les épaules de Peter et de Sirius.

"C'est n'importe quoi !" , s'emporta Severus. "Je sais que c'est vous."

"Oui oui", dit Sirius en agitant la main d'un air las, "vas t'en maintenant."

"Tu devrais prendre exemple sur ton frère. Lui au moins se comporte comme un sorcier digne de son rang."

Sirius se leva en furie mais Remus l'attrapa par le bras pour l'empêcher de commettre une bêtise. Severus s'en alla avec un sourire narquois collé au visage, ravi d'avoir touché un point sensible et Sirius se rassit en boudant.

Les garçons avaient commencé à créer cette année-là une carte de Poudlard qui montrait à chaque instant où se trouvait chaque personne présente dans l'école. Avec la cape d'invisibilité de James, ils découvraient fréquemment de nouveaux recoins et de nouveaux passages secrets qu'ils ajoutaient petit à petit sur leur carte.
Ils avaient aussi réussi à devenir amis, même si c'est un bien grand mot pour décrire cette relation, avec Peeves, l'esprit frappeur de Poudlard. Ils le croisaient sans arrêt en explorant le château et à force de tentatives de chantage de la part de l'esprit et de discussions et de blagues de la part des garçons, ils avaient fini par trouver un terrain d'entente. James était bien incapable de dire comment c'était arrivé, mais au moins Peeves ne serait plus un problème pour eux, du moins il l'espérait.

"Regardez", dit Sirius amusé en pointant deux noms l'un à côté de l'autre sur la carte. Ils étaient installés sur le tapis de leur chambre et mangeaient des confiseries en étudiant la carte. "Qu'est-ce qu'ils font ces deux-là à votre avis, seuls dans un placard à balais à cette heure ?"

"Je pense qu'ils jouent aux baveboules", dit James en rigolant.

"Bien sûr, qu'est-ce qu'il pourrait faire d'autre ?", dit Remus amusé. "Je crois que je connais la fille. C'est une élève de sixième année de Serdaigle il me semble."

"Comment tu la connais ?", demanda Sirius en fronçant les sourcils.

"Sa petite sœur m'a fait une déclaration d'amour en début d'année", dit Remus un peu gêné.

"Ha oui, tu as raison", dit James en semblant se rappeler de la dite fille.

"Décidément, les femmes de cette famille brûlent ardemment", dit Peter, pensif.

 

Courant octobre, Remus fut le deuxième du groupe à se mettre en couple avec une fille de Serdaigle, une certaine Katie. Il l'avait rencontré en fin d'année dernière et avaient beaucoup sympathisé. Ils révisaient souvent ensemble et s'étaient trouvé plusieurs points communs. Sirius, étrangement, ne s'était pas montré très ravi pour son ami. Pire encore, il faisait souvent des caprices pour que Remus reste avec eux au lieu de rejoindre sa copine, et parfois les rejoignaient durant leur tête-à-tête. James avait essayé de lui dire qu'il devait laisser un peu d'espace à Remus, mais Sirius l'avait poussé et ne lui avait pas adressé la parole de toute la journée. James ne comprenait pas si Sirius était jaloux de Remus ou s'il était triste que leur ami passe un peu moins de temps avec eux. Toujours est-il que James passait beaucoup de temps avec Lily également et que Sirius ne piquait pas de crise de jalousie, et dû au comportement de Sirius, Remus et lui se chamaillaient beaucoup, peinant James qui n'aimait pas voir ses amis se disputer.

Puis tout s'était calmé quelques semaines plus tard quand Remus avait fini par rompre avec sa petite amie, disant qu'il ne ressentait qu'une amitié pour elle et non pas un grand amour passionnel qu'il recherchait.

Le premier match de Quidditch de la saison était arrivé et il voyait Gryffondor affronter Serpentard. Sirius avait râlé tout du long en voyant son petit frère être l'attrapeur et avait ordonné à James de ramener la victoire.

Gryffondor remporta le match, et heureusement pour James parce que sinon Sirius lui aurait fait subir mille et un supplice. James posa pied à terre après avoir fait hurler les gradins et se dirigea vers les vestiaires. Il enleva son haut sur le chemin, le match l'avait fait transpiré comme jamais et il faisait encore bon pour la saison. Il ne remarqua pas le regard perturbé que lui avait jeté Regulus avant de s'enfuir dans ses propres vestiaires.



Le quatuor avait décidé de rester à Poudlard pour les fêtes, pour tenir compagnie à Sirius qui ne désirait pas rentrer chez lui. Les garçons avaient donc découvert comment se déroulaient les vacances de Noël à l'école. Il n'y avait que le directeur et trois professeurs seulement, une élève de Poufsouffle de deuxième année, deux filles de Serpentard de cinquième année et un garçon de Poufsouffle de dernière année. La grande salle était décorée de guis et de houx, il y avait plusieurs sapins tous décorés de manières différentes, certains avec des boules dorées et rouges d'autres avec des bleues et blanches, d'autres avec des guirlandes et des bougies étaient allumées ici et là. Il n'y avait plus quatre grandes tables, mais seulement une petite table ronde et tous les repas se faisaient là. Les garçons avaient rapidement sympathisé avec les autres élèves et particulièrement avec les filles de Serpentard et James était heureux de constater que tous les verts n'étaient pas odieux et détestables. 

En-dehors des repas, les garçons passaient pas mal de temps à explorer le château pratiquement vide et James adorait l'ambiance qui y régnait quand il n'y avait personne. Au travers des fenêtres, il pouvait voir le paysage froid et enneigé tout en étant au chaud grâce aux nombreux feux de cheminée, et tout était si paisible. Il était triste que Lily n'ait pas pu rester, le château était si romantique actuellement, il se morfondait tous les jours en pensant à tous les moments qu'ils auraient pu passer ensemble. Malgré tout, il passait l'un des meilleurs Noël de sa vie et il était sûr que celui-ci resterait gravé dans sa mémoire. Il passait d'excellents moments avec ses amis et le matin du 25 décembre avait été magique. Les garçons étaient descendus dans la salle commune en précipitation pour ouvrir leurs cadeaux envoyés par leur famille dans la joie et la bonne humeur. Les garçons s'étaient aussi fait des cadeaux, rien de bien original des bonbons ou des accessoires puisqu'ils n'avaient pas beaucoup d'argent en poche, mais cela avait suffi pour rendre tout le monde heureux.

 

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