Sept minutes pour s'aimer

Harry Potter - J. K. Rowling
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Sept minutes pour s'aimer
Summary
Sirius Black x Léwina Malfoy (oc)Il y avait quelque chose de détestable à la pâleur de ses cheveux et à la noirceur de ses yeux. Du moins c'est ce qu'en pensait Sirius Black lorsqu'il vit Léwina Malfoy traverser la grande salle accompagnée par son meilleur ami.- Regarde-moi ces deux-là, souffle avec haine son voisin.Sirius tourna la tête à droite. James était assis à côté de lui et, visiblement, il observait les deux nouveaux arrivants de la même manière que lui : non, ils n'appréciaient pas les Serpentard. Ils haïssaient tout ce qui se rapprochait de près ou de loin de la maison des verts et argents.-Ils sont vraiment pathétiques, complète alors Sirius.Devant eux, Peter et Remus déjeunaient tranquillement en se racontant leurs vacances respectives. Après toutes ces années, ils n'entendaient même plus les commentaires agressifs que leurs amis faisaient à l'encontre des Serpentard.Leur conversation se fit interrompre par Lily, Marlène et Mary qui venaient de les rejoindre à la table des Gryffondor. Sirius ne leur adressa qu'un regard rapide bien que Marlène le regardait fixement. Non, il était bien trop concentré à réfléchir à son prochain plan pour humilier les Serpentard.
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Le masque du sang

Le lendemain matin, Sirius se réveilla difficilement. En effet, la nuit avait été courte et agitée de rêves absurdes. Il se redressa difficilement sur son lit et se frotta les yeux plusieurs fois avant d’analyser ce qui l’entourait. Peter et Remus étaient absents, dans leur dortoir, seul se trouvait James sur le lit d’à côté.
-Salut, déclare ce dernier sans même le regarder.
-Salut, répond Black en retombant dans son lit de fatigue.

Il referma alors les yeux et réfléchit à ce qu’il s’était passé hier. Après la « discussion » qu’il avait eue avec Léwina, il était resté comme un abruti, droit comme un bâton à fixer un point invisible dans la foule. Puis son cerveau avait comme oublié cet évènement et il avait recommencé à danser et faire la fête, comme si rien ne s’était passé. Mais maintenant, il devait bien se confronter à la réalité : Léwina lui avait fait une déclaration d’amour. A vrai dire, il n’avait jamais réfléchi à cette possibilité. Pour lui, Léwina était son amie et elle avait deux parents sorciers.
Il tenta de s’imaginer avec elle, à quoi pourrait ressembler leur relation. Il n'arrivait qu'à les voir tels qu'ils étaient depuis plusieurs mois : proches et inséparables, néanmoins peut-être un peu plus tactile. Sirius souffla. Putain, dans quoi il s’était encore fourré ?
Etait-il possible qu’il ressente quelque chose pour Léwina ? Avant, il aurait répondu non sans réfléchir mais la déclaration de son ami, lui faisait voir les choses sous un nouvel œil. Il est vrai qu’il avait parfois eu des comportements trahissant une certaine possessivité et le dernier en date était leur dispute du matin précédent à cause de Marcus. Etait-il possible ?

-Tu es bien silencieux, lui fait remarquer James.
Sirius le regarda.
-Ta tête fait peur à voir, Patmol, rigole son meilleur ami.
-Comment tu sais que tu es, euh… amoureux de quelqu’un, demande-t-il, peu sûr de lui ?
James fut surpris de la question mais tenta de le masquer au maximum. Il prit alors une inspiration et déclara avec un sourire sur les lèvres :
-Et bien, je dirais que lorsqu’on est amoureux de quelqu’un, on ne voit plus que cette personne. Elle pourrait être dans une pièce avec plein d’autres gens, on ne verrait qu’elle, on ne s’intéresserait qu’à elle.
Sirius sembla intrigué par la réponse assez mystérieuse de son ami. Il se déplaça sur son lit pour se retrouver en travers de celui-ci et reprit, en regardant James :
-C’est comme ça que tu as su que tu étais amoureux de Lily ?
-Non, répond James laissant Sirius plutôt surpris avant qu’il ne reprenne, non car personne ne m’avait prévenu que je ressentirais ça. Mais, j’ai toujours voulu qu’elle me regarde, moi et personne d’autre. J’ai toujours voulu lui montrer que j’étais quelqu’un de bien. Elle est… enfin tu sais… J’ai juste pensé qu’elle était incroyable et gentille et à chaque fois que je passais du temps avec elle, je voulais que ce moment ne se termine jamais. Dès que je n’étais plus avec elle, j’espérais l’être bientôt ou je pensais à elle. Je pense que c’est comme ça que je me suis rendu compte que je l’aimais. -James marqua une légère pause avant de reprendre- Mais pourquoi cette question, Sirius ? Est-ce que c’est ce que tu ressens pour Léwina ?
-Je… juste… Attend quoi ? Qu’est-ce que Léwina vient faire ici, questionne presque en criant Sirius qui venait soudainement de se relever de son matelas devant la tournure que prenait la conversation ?
Les joues de Sirius qui se tentèrent de rouge ne pouvaient que le trahir davantage.
-Oh… Eh bien, le sourire de James ne pouvait être plus large, je me suis juste dit que si tu te posais la question ça ne pouvait être que Léwina, non ?
Sirius souffla et laissa tomber sa tête dans le l’oreiller, battu.
-Est-ce que tu lis en moi aussi simplement, demande Sirius en relevant la tête juste pour apercevoir le visage de James ?
-Sirius, je suis ton meilleur ami depuis quoi ? Six ans ? Bien sûr que je lis en toi aussi facilement, finit-il avec un petit rire.

Sirius ne put s’empêcher de sourire, puis, reprit son sérieux et annonça :
-Léwina m’a dit qu’elle m’aimait pendant la soirée.
-Putain je le savais, s’écrie James en sautant sur son lit !
Il s’acclama pendant quelques instants avant de descendre et de s’asseoir aux côtés de Sirius.
-Raconte-moi tout, je veux chaque détail !

Sirius commença alors son récit. Il raconta aussi à James ce qu’il s’était passé durant le match de Quidditch et sa préparation. Son meilleur ami ne l’interrompit pas et avala ses paroles parfois en haussant parfois les sourcils, parfois en les fronçant. Néanmoins, Sirius fut très factuel et ne se prononça que très peu de fois sur ses sentiments. Cela étonna James qui avait l’habitude que son ami mette tout son cœur dans ses récits. Il lui demanda alors :
-Et toi ? Qu’est-ce que tu ressens pour elle ?
-Je n’en sais trop rien, réplique le concerné en se laissant tomber sur le lit avec une attitude désespérée, avant j’aurais assuré que je ne ressentais rien de plus que de l’amitié mais plus j’avance et moins je suis sûr.

James décider alors d’interroger son ami pour l’aider à y voir clair dans ses sentiments, en se basant sur sa propre expérience :
-Alors commençons par le début, déclare James en s’étirant comme s’il se préparait à une épreuve physique, est-ce que tu lui trouves des qualités à Léwina ?
-Oui, mais beaucoup de gens seraient d’accord avec moi, ça ne prouve rien, répond Sirius sur la défensive.
-Et des défauts ?
-Oui évidemment, répond Sirius. C’est une Serpentard aussi.
James sourit à la réponse de son ami avant de reprendre :
-Non mais plus sérieusement ?
-Bah oui ! Elle a un égo plus grand qu’un géant et cette manie de toujours rouler des yeux qui m’énerve.
James fronça les sourcils : c’était la première différence avec son expérience. En tombant amoureux de Lily, il avait cru qu’elle était parfaite, il ne trouvait jamais rien à lui redire. Mais James ne souhaitait pas s’arrêter à cette première difficulté. En effet, il pensait que son ami aimait Léwina et il allait tout faire pour le lui faire dire.
-Et est-ce quand tu es avec elle, tu cherches toujours à être à côté d’elle, à la faire rire, à montrer que tu es le meilleur ?

James n’entendit pas de réponse, il tourna alors la tête vers Sirius qui regardait fixement le plafond, allongé sur le dos sur son lit, les bras sous sa tête. Le poursuiveur sut qu’il venait de toucher quelque chose. En effet, Sirius semblait réfléchir profondément à la question. Mais la réponse qu’il finit par donner quelques instants plus tard déçut fortement James :
-Je crois que j’aime être avec elle, mais c’est normal, c’est mon amie.

-Ok, souffle James, et est-ce que tu as déjà été jaloux de quelqu’un qui était proche d’elle ?
James jouait sa dernière carte. Il savait que Sirius trouverait toujours un moyen d’associer ses réponses à de l’amitié plutôt qu’à de l’amour. Alors, s’il ne se rendait compte de rien avec cette question, ça ne serait pas aujourd’hui que James arrivera à lui faire voir clair dans ses sentiments.
-Marcus, dit Sirius en se relevant subitement avec un ton qui trahissait toute la haine qu’il lui portait. Marcus Sommers. Depuis qu’ils ont cassé, ils n’arrêtent pas de se tourner autour. Je suis sûr qu’il veut la récupérer et c’est Marcus Sommers, alors tout ce qu’il veut, il l’a.

James et Sirius se regardèrent en silence. Aucun des deux ne s’attendait à une déclaration aussi franche de la part du second. Ce dernier s’approcha de son meilleur ami et dit en chuchotant comme s’il voulait que personne ne l’entende :
-Est-ce que je viens vraiment de dire ça ?
James répliqua sur le même ton mais avec un grand sourire victorieux :
-Je crois bien que oui et je crois bien aussi que tu as ta réponse maintenant. Ce n’est pas de l’amitié ce que tu ressens, personne ne s’énerve comme ça quand on drague son amie.
-Mais putain c’est Léwina quand même, je ne peux pas être… être amoureux d’elle, dit-il comme s’il prononçait des mots interdits.
James s’éloigna en rigolant et reprit avec une voix normale en imitant Sirius :
-Je savais que ce n’était pas « juste » une amie.
Sirius souffla et se frotta le visage avant de regarder de nouveau James :
-Ca me parait surréaliste mais putain qu’est-ce que j’ai envie de l’étriper ce Marcus Sommers.
James éclata de rire.

Sirius se recoucha sur son lit et laissa son esprit divaguer. Il tenta de se rappeler de toutes les fois où il avait agi avec Léwina comme si c’était plus qu’une amie. Tout d’abord, les nombreuses lettres lui revinrent en tête. Il pensait pallier à son ennui en écrivant ses lettres mais il fut forcé de se rendre à l’évidence : il avait besoin de lui parler et de lui écrire car en faisant cela, il recevrait forcément une réponse et il voulait savoir comment elle allait. Souvent, il terminait ses lettres tard la nuit et les relisait rarement. De ce fait, il n’était pas étonnant qu’il y ait glissé certaines choses que dirait rarement un ami -surtout sa haine pour Marcus-.
Après, il pensa à toutes ses fois où il avait aimé être le centre de l’attention de Léwina. Il aimait quand elle lui faisait des câlins et en redemandait à chaque fois. En effet, une chaleur envahissait tout son corps dans ces moments-là, c’était si agréable. Il pensa aussi à toutes les conneries qu’il avait fait dans l’unique but de la faire rire : la fois où ils s’étaient maquillés pour aller en cours, la fois où il avait dansé sur la table dans la Grande Salle, la fois où il s’était essayé à la roue devant la salle de potions, la fois où il avait fui par la fenêtre de la serre d’herbologie, la fois où il avait mis il-ne-sait-plus-quelle-créature-bizarre sur sa tête et qu’elle lui avait arraché plusieurs touffes de cheveux... Enfin, il pensa simplement à elle, à sa beauté, à leurs discussions multiples, à leurs éclats de rire, à ses conseils et à sa force.
Sirius souffla. Il fallait se rendre à l’évidence : il était sous le charme. Malgré tout, le mot "amoureux" semblait encore sonner faux à ses oreilles, il était bien trop tôt pour utiliser un mot avec tant de sens. Il n'était pas encore amoureux à proprement parler mais il y avait quelque chose, quelque chose qui le ramenait toujours à elle et qui le faisait se sentir bien.

Mais comment avait-il pu être aussi aveugle au point de confondre tous ses sentiments pour de l’amitié. Néanmoins, les derniers jours, depuis sa « rupture » avec Eleanor, s’imposèrent à son esprit. Il savait qu’il était devenu bizarre. Il faut dire que son cerveau avait commencé à faire des choses qu’il ne comprenait pas encore à cet instant. En effet, dernièrement, il faisait parfois des hyperfixations sur Léwina. Pendant ces dernières, il perdait le cours de la réalité, il oubliait le monde autour de lui, il ne voyait plus qu’elle, comme l’avait dit James. La dernière en date était sans nul doute celle du matin précédent où il s’était perdu dans l’admiration de ses lèvres.

Il avait été terriblement aveugle et commença à se poser des questions sur les raisons de cette perte de rationalité. Il ne dut pas réfléchir très longtemps, la réponse s’imposa d’elle-même : Léwina était une « sang-pure ». Sirius enfonça sa tête dans son oreiller, par merlin, qu’est-ce qu’il était con ! Il se sentait tellement idiot de s’être caché à lui-même cette attirance pour des délires de pureté du sang, il se faisait penser à ses parents.

-Putain je n’y crois pas, dit Sirius en se prenant la tête dans les mains, j’ai tellement cherché autre part alors qu’elle était devant moi depuis le début, tout ça car c’est une Malfoy.
James le regarda qui, successivement, mettait sa tête dans son oreiller et l’enlevait pour respirer.
-Je suis bien d’accord avec ça. Sans rire, ça crevait les yeux qu’il se passait quelque chose entre vous, c’était trop bizarre les trucs avec Eleanor par exemple. Tout le monde se posait des questions.
-C’est pour ça que Léwina ne pouvait pas voir Eleanor, déclare Sirius en comprenant enfin.
-Oh oui, putain, rigole James. Si t’avais pas été aussi aveugle, tu aurais vu la tête qu’elle tirait à chaque fois qu’elle venait te parler. Je crois qu’elle la détestait autant que tu détestes Marcus.

Un court silence s’installa.

-Tu dois aller lui dire, déclare James. Elle doit attendre une réponse de ta part, de pieds fermes.
-Oui sûrement, répond Sirius pensif.

*****

-Putain James, je ne peux pas faire un pas de plus je suis tétanisé, geint Sirius.
James se prit le visage dans les mains. Il avait toujours vu son meilleur ami sûr de lui et dragueur, n’hésitant jamais à faire le premier pas. Mais maintenant avec Léwina, le Sirius du passé semblait avoir été remplacé par un imposteur.

Ils avaient décidé que Sirius devait profiter de ce week-end pour aller donner sa réponse à Léwina. Les deux meilleurs amis s’étaient alors dirigés vers la grande salle puisqu’il était l’heure du déjeuner, dans l’espoir de croiser la Serpentard. Mais à peine, Sirius avait-il posé un pied hors de la salle commune des Gryffondor qu’il s’était pétrifié et tout son courage l’avait quitté. James le voyait presque trembler. Il savait que les déclarations étaient difficiles, lui-même était déjà passé par là avec Lily mais parfois il fallait savoir se jeter dans le vide. Et puis, Léwina lui avait déjà avoué qu’elle l’aimait, Sirius n’avait rien à craindre.

-Mais Sirius de quoi t’as peur, ce n’est pas comme si elle allait te repousser, demande James levant les bras au ciel désabusé par le ridicule de la situation ?
-Je ne sais pas, panique-t-il, mon corps refuse d’avancer, mes mains sont moites, mon cœur va exploser je crois. Je crois que c’est la fin pour moi, finit-il en envoyant à James un regard triste.
-Mais arrête de dire de la merde toi -il vint se placer derrière son ami et entreprit de le pousser, s’il devait le forcer à avancer jusqu’à la Grande Salle, il le ferait-.
-Arrêteeeee Jameessss, je ne suis pas prêt !
-Si si bien sûr, arrête de faire l’enfant Patmol et reprend ton courage, espèce de faux Gryffondor.

*****

Sirius n’était pas le seul à paniquer :
-Léwina arrête de faire les cents pas, tu vas me rendre fou, s’écrie Arthur relevant soudainement la tête de son devoir de potions qu’il était en train de rédiger avec le plus grand des soins !

Cette dernière le regarda, intima un faible « désolée » et vint s’asseoir à ses côtés. Arthur souffla pour décompresser. Elle avait cette attitude depuis qu’elle l’avait trainé hors de la fête de la victoire des Gryffondor sans explications. « J’ai fait une énorme connerie » avait-elle dit. A vrai dire, Arthur ne trouvait pas que c’était une énorme connerie, elle devait bien lui dire un jour et comme ça elle serait fixée, elle n’aurait plus à se tourmenter au sujet du Gryffondor.
Mais depuis, Léwina était devenue tout bonnement insupportable, elle ne tenait plus en place, répétait en boucle qu’elle avait détruit leur amitié « il ne t’a pas encore dit ce qu’il ressentait, tu ne peux pas savoir » lui disait à chaque fois Arthur.

Ce dernier tenta d’écrire une nouvelle phrase sur son devoir mais ses lettres furent… vibrantes.
-C’est bon Léwina, relève-toi, je ne peux rien écrire à cause de ta jambe qui tremble là.
La dénommée ne se fit pas prier et se leva immédiatement, recommençant à faire les cents pas dans leur salle commune. Arthur passa ses mains sur son visage dans un signe de désespoir. Si Sirius avait pitié de lui, il serait venu se confesser plus tôt. Ils avaient attendu dans la Grande Salle pendant tout le temps du petit-déjeuner, dans l’espoir de le voir mais il ne vint jamais. Léwina était devenue encore plus insupportable après.

Arthur regarda sa montre, il était enfin l’heure d’aller prendre le déjeuner. Par pitié, que Sirius vienne à ce moment. Il rangea ses devoirs, en ayant fait à peine le quart de ce qu’il avait prévu de faire et entraina Léwina vers la Grande Salle.

En arrivant proche de la table des Serpentard, Léwina se jeta du côté qui lui permettait d’être de dos à l’entrée de la salle. Arthur prit alors l’autre côté.
-Dis-moi si tu le voies lui ou un de ses amis.
Arthur acquiesça. La puissance des sentiments de Léwina ne lui avait jamais paru aussi importante. Il l’avait toujours connu sûre d’elle et fonçant tête baissée dans toutes les situations. Or, maintenant il y avait quelqu’un en face de lui qui paniquait à l’idée de voir le visage du garçon qu’elle aimait. Jamais, elle n’avait paniqué de cette manière. Avec Marcus, elle l’avait laissé venir avec elle et le draguait ouvertement mais maintenant la voilà sur la place d’en face, la jambe tressautant, les mains moites qui se frottaient l’une à l’autre, les bagues qu’elle n’arrêtait pas de faire tourner et le regard fuyant.

-Le cerf et le chien viennent de pénétrer le secteur, je répète, le cerf et le chien viennent de pénétrer le secteur, chuchote Arthur à Léwina.
-Qu’est-ce que tu voies, demande-t-elle en se penchant vers lui pour qu’ils s’entendent correctement bien qu’ils chuchotent ?
-James a l’air de pousser Sirius -elle fronça les sourcils- littéralement, il est derrière lui et l’oblige à marcher.
-Est-ce qu’ils nous ont vu ?
-Pas encore, répond Arthur.
En effet, James semblait trop occupé à faire avancer son ami pour les chercher dans la salle et Sirius semblait mortifié.
Léwina s’autorisa alors à regarder les nouveaux arrivants. Mais elle se retourna immédiatement :
-J’ai croisé le regard de Sirius, déclare-t-elle en se cachant dans ses bras.

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