Un été caniculaire

Harry Potter - J. K. Rowling
Gen
G
Un été caniculaire
Summary
De fin juin à début septembre Poudlard se vide de ses élèves et enseignants. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne se passe rien. Recueil d'OS sur l'été 1995
All Chapters Forward

Immortels

Un été caniculaire

08 – Immortels

oOo

Lancelot du Lac était maudit. Maudit de ne pas pouvoir trouver le repos éternel, maudit d’échouer à protéger ses amis, maudit de répéter ce cycle infernal. Il avait aimé, il avait désespéré. Il avait rencontré des personnes merveilleuses qu’il avait par la suite mises en terre.

Lancelot était maudit, c’était une certitude.

Mais sa malédiction ne l’obligeait pas à être seul.

Cela, il ne l’avait compris une petite vingtaine de mois auparavant, lorsque traîné à un rassemblement du FUCM, il avait retrouvé quelqu’un qu’il pensait avoir perdu à jamais. Treville était le premier « immortel » que Lancelot avait rencontré. Avaient suivi divers autres vampires, mais aussi les Alchimistes Flamels et leurs protégés : les Elrics.

Découvrir qu’il ne serait plus seul à traverser les siècles avait été une bénédiction. Cela avait stoppé sa spirale destructrice. Mais ce qui l’en avait définitivement extirpé était d’avoir à nouveau un but.

Lancelot du Lac, chevalier de la Table ronde et Mousquetaire du Roi sous le pseudonyme d’Aramis était, depuis toujours, un protecteur. C’était sa nature profonde. Treville l’avait compris et ce fut pour cela qu’il avait proposé à Lancelot de devenir le Garde du Corps de la fille aînée de la Présidente de la France Magique.

(Treville se félicita chaudement lorsque Lancelot décapita sans broncher un extrémiste ayant souhaité assassiner Mlle Delacours à la sortie de Beauxbâtons.)

Collé aux basques de Fleur jusqu’à ce que celle-ci soit en capacité de se débrouiller toute seule, Lancelot avait posé ses valises en Angleterre après des millénaires d’absences.

Lancelot avait longuement insulté Treville lorsque celui-ci lui avait annoncé, la bouche en cœur, que Fleur était prise à Gringott LONDRES. L’entraînement suivant avait été brutal. Si Treville n’était pas déjà mort, Lancelot l’aurait expédié violemment dans l’au-delà.

(Lancelot avait un passif bien trop grand et complexe avec cette putain d’île !)

Ce fut donc de bien mauvaise humeur que Lancelot s’installa dans l’auberge du Black Bee avec Fleur, le temps de trouver un logement plus adéquat. Le Bêta de la Meute du Nord lui avait conseillé les lieux et Lancelot pouvait dire avec assurance que l’auberge/pub était particulièrement sympathique.

La diversité présente, parmi les clients mais aussi le personnel rappelait aussi bien à Fleur qu’à Lancelot la maison. Créatures magiques et sorciers se côtoyaient et côtoyaient des moldus (bien que ceux-ci l’ignorent) avec aisance, dans le respect et la bonne humeur.

La gérante, une moldue blonde enceinte jusqu’aux yeux, du nom de Pétunia était adorable et terrifiante. Elle gérait son commerce d’une main de maître et s’engueulait régulièrement avec son partenaire en affaire.

Celui-ci avait l’apparence d’un gosse de vingt ans, avec un sourire canaille, des cheveux noirs bouclant sur ses oreilles et de grands yeux gris verts qui viraient au rouge écarlate lorsqu’il utilisait la magie, qu’il s’énervait ou qu’il avait faim.

Un putain de vampire. Encore un. Comme si supporter Treville n’était pas suffisant.

Le gosse, qui avait probablement plusieurs siècles, était le seul qui s’opposait à Pétunia. C’était amusant à regarder lorsqu’ils se prenaient le bec. En même temps il avait raison. Vu l’avancement de sa grossesse, elle devait se reposer, pas tenir le bar.

Lancelot appréciait Mordred. Ils avaient sympathisé lorsque Fleur était à Gringott et que le vampire remplaçait Pétunia derrière le comptoir. Le Chevalier avait été ravi de découvrir un autre aficionado d’escrime ancienne. Il avait hâte de pouvoir croiser le fer avec Mordred. Mais cela devrait attendre que Pétunia puisse reprendre le travail. En attendant ils discutaient de tout et de rien, des derniers cancans dans les magazines peoples aux politiques de leurs pays respectifs en passant par l’évolution des techniques de lames aux fils des siècles.

Étant ami avec Treville depuis un moment et s’étant renseigné autant que possible, Lancelot avait une vague idée de la hiérarchie et organisation vampirique bien que les choses soit particulièrement bordéliques. Il connaissait l’existence des Pères (ou Mères) Vampiriques. Mais il ne s’attendait absolument pas à ce que son partenaire de belote en soi un !

Bordel !

Et cerise sur le gâteau, le bras droit de Mordred était Jack le foutu Éventreur !

(Ce jour-là Lancelot avait fini plusieurs bouteilles d’eau de vie tout seul. Ce fut la seule et unique fois où Fleur Delacours vit son protecteur saoul.)

Ce ne fut que fin juillet qu’une des vieilles moldues venant régulièrement au Black Bee s’était exclamée, enchantée, qu’il était très amusant de voir que les « jeunes » hommes portant les noms des chevaliers de la Table Ronde soient aussi amis.

Lancelot avait bugué.

Mordred avait bugué.

Ils avaient échangé un regard et voyant la même panique sur le regard de l’autre, ils avaient compris que Madame Kagobi n’avait pas tapé bien loin de la vérité. Les deux « jeunes » hommes étaient tous deux des foutus chevaliers de la Table Ronde.

La discussion suivant cette révélation avait été rigolote.

Mordred n’avait jamais entendu parler de Lancelot. Et du temps de celui-ci, aucun Mordred ne siégeait autours de la Table Ronde.

Le Patriarche Vampire avait été sur le cul d’apprendre que Lancelot s’était sacrifié pour refermer le voile entre les mondes des vivants et des morts avant d’être relevé et manipulé par Morgana.

« Je suis mort une seconde fois. Et Merlin a chié dans la colle et je suis revenu une deuxième fois à la vie. »

Mordred avait éclaté de rire à ce moment-là.

« Merlin est immensément puissant, mais c’est une véritable brêle. Il ne maîtrisait rien à l’époque. Il m’a maudit parce que sa magie était complètement hors de contrôle. C’est à cause de lui que je suis devenu un Vampire. »

Lancelot avait ricané et lever son verre.

« Au plus puissant et plus incapable sorcier ayant jamais foulé la Terre. »

Mordred avait trinqué avec lui avant de prononcer une phrase qui, si Lancelot n’était pas incapable de mourir, aurait bien pu le tuer.

« Je suis certain qu’il a fait des progrès en deux millénaires. »

oOo

o

oOo

Léon de Mellenwood, Premier Chevalier de Camelot et membre fondateur de la Table Ronde avait eu l’inconscience de boire l’eau de la Coupe de Vie. Depuis lors il était incapable de mourir.

Cela avait été une sacrée révélation, à la fois pour lui et pour l’homme venant de l’empaler. L’assassin avait été raccourci d’une tête et Léon avait réussi à cacher ses habits déchirés et couvert de sang avec l’aide de Georges avant que tout le château soit au courant de son incapacité à décéder.

Depuis cette époque, Léon avait absolument tout fait pour rester anonyme. Après avoir « disparu » lors d’un raid de bandits, le Chevalier avait quitté commencé sa longue errance. Il avait changé d’apparence et avait quitté le Royaume, partant explorer les contrées à l’Est de la mer. Il n’avait pas pu faire disparaître son nom des registres, mais un incendie dans les Archives avait réglé ce problème une vingtaine d’année après sa « mort ». (Georges était vraiment très efficace.) Les témoignages oraux eux avaient été noyés par les différentes histoires que Léon avait raconté à travers la Grande-Bretagne et l’Europe au fils des siècles.

Garder l’anonymat avait été très facile durant le Moyen Âge. Cela s’était complexifié lorsque les portraits étaient devenus à la mode. Mais il était aisé d’expliquer la ressemblance entre deux œuvres séparées de plusieurs décennies : c’était le style de l’artiste ou les modèles étaient de la même famille… Cela était devenu plus complexe encore lorsque la photographie avait été inventée. Lorsque celles-ci étaient encore granuleuses et floues, Léon arrivait à mentir aisément. Mais avec la qualité qui s’améliorait de jours en jours et pire que cela la numérisation des informations, Léon commençait à trouver la situation particulièrement tendue.

À l’instant T, la solution la plus efficace que le Chevalier avait trouvé pour ne pas se faire repérer était de rester DISCRET ! Notamment en REFUSANT d’entraîner l’équipe OLYMPIQUE !

Putain, mais il était bien dans son petit club de campagne ! Pourquoi est-ce qu’il avait du venir à Londres ! La fédération allait encore lui demander d’accepter d’entraîner l’équipe nationale… Et c’était le meilleur moyen pour que sa photo finisse sur le net !

Ronchonnant comme un vieux putois, Léon tira son sac de voyage et sa house d’armes du coffre du taxi. Dieux qu’il détestait la circulation londonienne ! Heureusement qu’il n’avait pas besoin de prendre le volant dans cet enfer.

Il paya le taxi puis jeta son sac sur son dos et empoigna la lanière de la housse. Elle pesait un âne mort et bien sur une des roues était cassée ce qui l’empêchait de la faire rouler…

« La prochaine fois Billy, tu iras bien te faire voir », grommela le Maître d’Armes, de très mauvaise humeur contre son collègue. Cet ahuri avait chopé la grippe au mois de juillet et c’était donc Léon qui avait dû se rendre à Londres.

Bordel, il sentait venir le moment où les dirigeants de la Ligue allaient lui demander de reprendre l’équipe nationale. Et Léon allait encore devoir les envoyer paître. Il avait besoin de préserver son anonymat qui était déjà bien en péril. Être immortel était une plaie dans ce monde qui archivait de plus en plus de choses.

Continuant de ronchonner, Léon remonta la rue en direction de la pension qu’une de ses amies de Manchester lui avait conseillé. Le Black Bee. Un bar-restaurant qui proposait également des chambres depuis quelque temps. Myriame était absolument persuadée que Léon allait adorer. Il avait décidé de lui faire confiance.

oOo

Léon, assit dans un recoin de la salle observait avec attention le serveur. Celui-ci battit comme une armoire à glace dégageait une impression étrange qui titillait les sens du Maître d’Armes. C’était à la fois identique et différence de ce petit magasin en Indes. Léon était médecin à l’époque et il avait été embarqué par des indépendantistes (non pas qu’il se soit vraiment défendu. Il ne les craignait pas et il trouvait leur cause juste) dans les bas quartiers de la ville, là où les Anglais ne se rendaient jamais.

Ah, les choses que Léon avait vu en Indes…

Cela avait été la première fois, depuis les druides à Camelot qu’il avait vu de la magie et des créatures surnaturelles. Apprendre qu’il existait toute une société parallèle d’Hommes, d’Êtres et de Bêtes capables de magie avait été beaucoup moins choquant et effrayant qu’anticipé. (Léon était blasé.) Mais même avec cette connaissance, Léon n’avait pas cherché activement à côtoyer des sorciers.

Tout du moins jusqu’à ce soir.

Léon gloussa lorsque la magie qu’il sentait autour de lui s’effaça révélant la vérité. Le Black Bee, auberge et pub reconnu parmi les non magiques était également un point de rassemblement pour le peuple magique.

Le Chevalier, satisfait d’avoir compris ce qui le titillait depuis qu’il avait franchi les portes interpella le serveur avant de saluer d’un signe de tête les trois satyres s’installant à une table voisine.

oOo

o

oOo

Jack, bras droit et Héritier de Mordred, regardait, blasé, son Patriarche se battre comme un chiffonnier avec deux autres gars.

Tirant une taffe de sa cigarette, le vampire s’appuya contre le mur de la petite ruelle aux cotés de Sloan. Le gamin, lui aussi en pause clope jeta un coup d’œil à la tornade humaine dévastant les lieux.

« On devrait les arrêter ? » demanda-t-il en rendant son briquet à Jack.

« Nan. Ça lui fait les pieds au vieux d’avoir enfin quelqu’un qui lui tient tête. »

Sloan haussa un sourcil.

« C’est toujours aussi bizarre de t’entendre dire le vieux en parlant de Mordred. »

« Il sait qu’il a plusieurs millénaires ? »

« Ouais, mais il a quand même une tête de gamin et l’attitude d’un gremlin chaotique. »

Jack toussa, manquant de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette. Il grimaça en regardant Sloan. Le gamin ne connaissait de Mordred que cette façade malicieuse mais bienveillante. Il n’avait pas vu Mordred, Septième Empereur-Dieu de la race Vampirique couvert du sang des siens alors qu’il purgeait la ruche moribonde des éléments toxiques.

Jack en cauchemarderait s’il était capable de dormir.

Le dernier Réveil du Fondateur de la race vampirique anglo-saxonne avait été violent. Jack était désormais l’un des plus vieux membres alors qu’il avait à peine plus d’un siècle. Il était encore un bébé pour sa race. Et pourtant entre la Purge et la Magie de Mordred, Jack était devenu le second plus puissant Vampire du Royaume-Unis (voire d’Europe du Nord… mais il n’avait aucune envie de tester cette hypothèse)

Bref ! Mordred pouvait être un adolescent malicieux, mais il était aussi et surtout un Empereur-Dieu sauvage et dangereux.

Un grand bruit métallique sorti Jack de ses pensées morbides. L’assaillant de Mordred, un type blond habillé d’un jean déchiré au genou et d’un T-shirt rouge avait réussi à propulser Lancelot contre les bennes à ordures.

(Jack appréciait Lancelot. Il était amusant. Et le fait qu’il soit apparemment immortel attisait la curiosité du vampire).

L’inconnu avait plaqué Mordred au sol. Un de ses genoux était enfoncé dans son sternum, il tenait l’un des poignets du vampire dans une main tandis qu’il le menaçait d’un couteau à steak de l’autre.

Jack envoya voler son mégot d’une pichenette et se décolla du mur.

N’INTERVIENS PAS !

L’injonction mental de son Patriarche stoppa Jack. Il haussa un sourcil surprit puis se radossa au mur en croisant les bras. Que Mordred se démerde dans ce cas.

(L’Inconnu ne pouvait pas le tuer, mais un couteau dans la gorge n’était pas agréable, même pour eux.)

L’homme blond se mit à parler. De plus en plus vite et de plus en plus fort. Sa tirade stoppa net Lancelot qui s’apprêtait à replonger dans le combat. Le Chevalier prit à parole, attirant l’attention de l’inconnu. Lancelot retira sa capuche (qui était enchantée pour plonger son visage dans la pénombre) et l’homme se remit à crier.

Le ton monta rapidement. Vu les expressions des trois belligérants, ce n’était clairement pas des mots gentils qui étaient échangés.

« Qu’est-ce qu’ils disent ? » demanda Sloan en allumant une seconde cigarette.

« Aucune idée. Ce n’est pas une langue que je connais. »

La porte arrière du Black Bee s’ouvrit avec fracas, faisant sursauter Jack et Sloan. Max le cuistot en sortit avec une énorme casserole d’eau dans les bras. Il en jeta le contenu sur les trois belligérants qui se tournèrent vers lui indignés et dégoulinants d’eau.

« Il est DEUX HEURES du matin, ça va pas de faire tout ce raffut ? On va encore avoir une descente de flics pour tapage nocturne si vous continuez vos conneries » siffla Max. « Régler vos affaires en silence ! Sinon je vais chercher la patronne ! Et elle va vous arracher la tête. Sloan, la pause est finie ! »

L’homme fit demi-tour sans leur laisser le temps de répondre. Sloan demanda à Jack de lui raconter la suite des évènements avant de rentrer lui aussi à l’intérieur.

Un silence pesant suivit le claquement de la petite porte de service du Black Bee. Jack sortit une autre clope de son paquet avant de tâter ses poches. Il grommela en se rendant compte que Sloan était parti avec son briquet. Il alluma sa cigarette d’un éclat de magie avant de se tourner vers les trois guignoles qui se toisaient mutuellement.

« Vous m’expliquez ? » demanda-t-il en tirant une taffe.

« Tu connais déjà Lancelot. »

« On fait des poker tous les mardis soir, évidemment je le connais. C’est Monsieur avec le T-shirt rouge que je ne connais pas. » répliquât Jack en pointant l’inconnu blond qui fixait Mordred avec fureur.

« Voici Léon de Mellenwood, Premier Chevalier de Camelot sous les ordres du Roi Arthur puis de la Reine Guenièvre. Notre dernier face à face n’a pas été des plus sympathiques. »

« Tu as TUE Arthur ! » s’exclama Léon de Mellenwood avec colère.

« C’était il y a plusieurs siècles », intervint Lancelot en se positionnant entre le vampire et le chevalier blond.

« Silence traître. Tu as tenté de briser les fiançailles d’Arthur et Guenièvre. »

« Morgana me manipulait », répliqua Lancelot avant de rajouter « Et j’ai réussi. »

Léon feula, pointant son couteau à steak vers le chevalier brun tandis que celui-ci se plaçait en position d’attaque.

« Stop ! » coupa Jack en tapant du pied. « Arrêtez vos conneries ou je vais dire à Max d’aller chercher Pétunia ! »

« Qu’est-ce que j’en ai à faire de… »

« LÉON », coupa Mordred. « Léon, ne te mets jamais Pétunia à dos. Elle est sans nul doute la personne la plus terrifiante que je connaisse. »

« Pire que Morgana ? » demanda le blond avec dérision.

Mordred hocha la tête.

« Morgana était une Haute Prêtresse. Elle avait confiance en ses pouvoirs et cela l’a mené à sa perte. Pétunia n’a aucune Magie et aucun pouvoir. Donc elle est toujours sur le qui-vive. Ce qui la rend bien plus dangereuse. »

Léon avait roulé des yeux avant d’insulter (à voix basse) à nouveau Mordred. Le Vampire supposait qu’il ne l’avait pas volé. Après tout, il avait tué le Roi Arthur.

« Attendez, »intervint Jack qui venait enfin d’assimiler toutes les informations que les trois débiles avaient balancé. « Vous êtes tous les trois des foutus chevaliers de la foutue table ronde ?! »

Lancelot hocha la tête tandis que Mordred lançait un regard plein de jugement sur son descendant.

Jack décida d’ignorer son Patriarche.

« Et vous ignoriez que les autres étaient vivants jusqu’à il y a peu ? »

« Ouaip », déclara Mordred

« Je l’ai appris ce soir », confirma Léon.

« Putain de merde. »

« Langage. »

« Tu jures bien pire que moi Mordred. Vous avez conscience que c’est la MERDE ? »

« Pardon ? » demanda Léon.

« À quel point vous connaissez le monde magique. Mordred, ne répond pas. »

« Je sui très bien informé de ce qui se passe en France. Et je suis en train de me renseigner sur la situation ici. Mais les journaux anglais sorciers sont pourris », déclara Lancelot tandis que Léon se contentait d’un « pas vraiment. »

Jack soupira. Longuement. Très longuement.

« A CHAQUE FOIS que d’importantes figures historiques ressurgissent, la situation part en couille. Mordred en est le parfait exemple », expliqua –-t-il. « A chaque fois qu’il sort de son trou, il y a une révolution sociétale. En France, lorsque les Flammels sont sortis de leur retraite le FUCK est passé en tête aux élections. »

« FUCM. »

« Rien à foutre. Ce que je veux dire c’est qu’on a maintenant TROIS chevaliers de la table ronde immortels rassemblés. A quel point vous pensez que la situation va partir en couille ? »

oOo





Forward
Sign in to leave a review.