Dieu de la mort.

Harry Potter - J. K. Rowling Marvel Cinematic Universe The Avengers (Marvel Movies) Iron Man (Movies) Thor (Movies)
Gen
M/M
G
Dieu de la mort.
Summary
Briseur de sort était un de ces métiers où on peut dire qu'il faut se méfier des anciens dans une profession qui tue jeune. Harry blâmait pourtant sa chance Potter lorsqu'il fut éjecté de sa dimension, pour atterrir dans un monde où les dieux existent. Au moins, il pouvait offrir une bonne vie à son double. Et qui sait ? Peut-être même rencontrer son dieu favoris.
Note
Fic aussi postée sur ffnet. Les 5 premiers chapitres sont écris et seront posté ici aujourd'hui ou dans les jours qui viennent.
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Animagus.

 

Minos grogna en entendant son alarme sonner. Il se recroquevilla un peu plus autour du félin plus petit. Il ne voulait pas se lever. Pourquoi avait-il une alarme, déjà ?

Il soupira en se souvenant qu'il était responsable pour un petit garçon. Être parent n'était vraiment pas toujours facile. Il ouvrit les yeux et se redressa, sous les protestations de son ami. Il gronda dans sa direction, avant de s'étirer de tout son long, ses griffes éraflant le sol de dalles sous lui.

 

_ Enfin réveillé ?

 

Il cligna paresseusement et baissa la tête au niveau de l'Ancien, ce qui laissa une opportunité à l'autre félin de lui sauter sur la tête et lui mordiller l'oreille. Il gronda en lui mettant un coup de queue, mais ne chercha pas à le déloger. Heureusement que son cuir était très épais, il ne voulait vraiment pas l'empoisonner par accident.

 

_ Je suis heureuse de vous voir bien vous entendre et jouer ensemble, cependant, serait-il possible de ne plus jouer à chats dans le sanctuaire ? Je suis certaine que vous êtes capable d'ouvrir un portail vers un lieu plus approprié.

 

Il se transforma, Luring poussa un cri de surprise face à la perte de son perchoir, et se gratta l'arrière de la tête.

 

_ Toutes mes excuses, je cherchais juste un endroit où faire la sieste et Luring n'était pas d'accord.

 

Il sentit un poids sur ses épaules et fit passer sa main de sa tête à celle du petit chat qui venait de s'y poser, le faisant ronronner.

 

_ Oh, j'en ai conscience. Après tout, vous avez causé la panique lorsque les apprentis vous ont vu, jusqu'à ce que Luring ne vienne confirmer que vous étiez un des sorciers de l'ordre.

_ Ah, pardon pour ça aussi. Au sujet de Luring, est-ce qu'il y a un nom en particulier qu'il utilise lorsqu'il est mâle, ou est-ce que Lora fonctionne toujours ?

 

Elle eut un sourire satisfait avant de répondre :

 

_ Il lui arrive d'aller par Logan.

_ Dûment noté. Je vais y aller, j'ai des choses à faire.

_ Bien entendu, monsieur Peverell, je vous souhaite une bonne fin de journée.

_ Vous aussi, ma'am. Ou plutôt, une bonne fin de nuit.

 

Elle inclina la tête et il ouvrit un portail. Il leva un sourcil vers le chat noir sur son épaule.

 

_ Comptez-vous venir avec moi ?

 

Il découvrit qu'un chat pouvait lever un sourcil hautain, lui demandant clairement pourquoi il posait une question aussi stupide. Il eut un sourire amusé, avant de passer le portail. Il monta sur sa moto et enfila son casque, avant de pointer le side-car.

 

_ Je vous conseil d'aller là-dedans, je vais aller vite.

 

Le chat souffla, agacé, mais sauta sans protester. Il jeta un sort pour lui empêcher d'être dérangé par le bruit de la moto et démarra.

Il s'arrêta devant l'école et retira son casque, avant de descendre de la moto. Logan sauta aussitôt sur son épaule, comme un perroquet à fourrure, et ils se dirigèrent vers l'entrée, d'où les élèves sortaient déjà.

Harry et Hermione ne mirent pas longtemps à les rejoindre et fixèrent aussitôt le chat.

 

_ On adopte un chat, Oncle Al ?

 

Il baissa la voix pour qu'ils soient les seuls à pouvoir entendre.

 

_ Non, c'est un ami qui a décidé que marcher lui-même était en-dessous de lui. Donc il a pris l'apparence d'un chat.

_ Oh ! Okay. Contente de rencontrer un ami d'Oncle Al, fit Harry.

 

Logan miaula en inclinant la tête, puis donna un coup de queue impatient à Alvis, qui leva les yeux au ciel.

 

_ Allons-y. Avec un peu de chance, Draco n'aura pas fait d'autres bêtises.

_ Qu'est-ce qu'il a fait ? demanda Hermione, tout en mettant son casque.

_ Il est monté dans les étages et a touché quelque chose qu'il n'aurait pas dû.

 

Elle se renfrogna face à l'infraction, et hocha la tête. Les deux enfants montèrent dans le side-car avec le chat et Alvis les ramena chez lui.

Ils entrèrent, Logan de nouveau sur ses épaules, et se rendirent aussitôt dans le salon, où se trouvaient Narcissa et Draco. Elle faisait une couverture pour bébé et il lisait un livre de runes basiques. Alvis se laissa tomber dans un fauteuil, avant de pointer Hermione.

 

_ Voici Hermione Granger, c'est la meilleure amie de Harry. Hermione, Narcissa Black et sont fils, Draco Malefoy.

 

Elle fit une révérence et les salua proprement, comme Andromeda lui avait appris.

 

_ Madame Black, héritier Malefoy, enchantée.

 

Narcissa inclina la tête en retour.

 

_ Miss Granger.

 

Draco hésita, porta un regard à sa mère, puis à Alvis, avant de répondre simplement :

 

_ Granger.

 

Puis, il retourna promptement à son livre. Hermione se renfrogna, mais décida d'ignorer sa réponse, en faveur du quatre heure qui venait d'apparaître sur la table basse. Alvis hocha la tête pour lui-même et allait demander un whisky, lorsque Kreattur apparut devant lui avec une lettre. Il soupira en la saisissant et encore plus en voyant qu'elle venait du Ministère. Il l'ouvrit et se figea en lisant son contenue. Puis, il grogna en mettant le visage dans sa main.

 

_ J'avais oublié ce détail.

_ Quel détail, Oncle Al ?

 

Il se tourna vers Harry avec une grimace mi-embarrassée, mi-fatiguée.

 

_ Je suis allé courir un peu sous ma forme animale, et des sorciers m'ont vu. Il faut que j'aille au Ministère pour leur dire qu'il n'y a aucune raison de paniquer.

 

Draco leva les yeux de son livre et demanda :

 

_ Pourquoi paniqueraient-ils en voyant votre animagus ?

_ Je suis une créature de cinq X.

_ Impossible. Il faut être vraiment puissant pour être une créature magique, plutôt qu'un animal normal.

 

Il leva les yeux au ciel, ouvrit un portail vers un coin tranquille et le traversa, avant de lever un sourcil dans la direction des autres. Ils se hâtèrent tous de le suivre, curieux. Logan sauta de son épaule et il se transforma. Les enfants en tombèrent au sol, et même Narcissa fut clairement surprise. Il baissa la tête et leur fit un sourire plein de dents, avant de reprendre une forme humaine.

 

_ Donc, tu disais, Draco ?

_ Merlin... Vous... Vous êtes...

 

Il agita vaguement la main vers lui, les yeux écarquillés et le visage pâle. Harry sauta sur ses pieds avec excitation et s'exclama :

 

_ C'était super cool ! Est-ce que vous pensez que je pourrais apprendre à faire pareil ?

_ Quand tu sera un peu plus vieux, oui. Tu ne seras probablement pas le même animal que moi, par contre.

_ Pas grave ! Je me demande si c'est possible d'être un Vélociraptor !

 

Il se gratta la cicatrice au coin de la lèvre en y réfléchissant.

 

_ Je ne sais pas si tu peux être une espèce éteinte, Harry. On ne choisit pas l'animal qu'on devient et ta forme, quel qu'elle soit, est définitive.

 

Il hocha la tête, un peu déçu, mais pas découragé pour autant. Alvis rouvrit un portail et il retournèrent tous dans le salon. Il soupira, avant de se diriger vers la porte.

 

_ J'essayerais d'être de retour pour manger, en attendant, ne vous entre-tuez pas.

_ Oui, Oncle Al, répondirent Harry et Hermione.

_ Bien sûr, Alvis, fit Narcissa. Je vais garder un œil sur eux.

 

Il inclina la tête et s'en alla.

Le Ministère était en effervescence. Des Aurors allaient et venaient rapidement et les employés avaient tous l'air inquiets. Il soupira et se dirigea vers le comptoir d'identification. L'homme qui le gérait le laissa aussitôt passer en lui disant de monter au plus vite voir Amélia Bones.

Lorsqu'il arriva dans les bureaux des Aurors, il en trouva encore plus qui s'organisaient en équipes de recherche. Au centre, avec une carte de la région autour des Weasley, se trouvaient Madame Bones, Milicent Bagnole, la ministre, Maugrey Fol'œil, Dumbledore et Newton Scamander. Il les rejoignit et Amélia eut l'air irrité en le voyant.

 

_ Vous voilà, où étiez-vous donc ?

_ Je faisais la sieste sous ma forme animagus et viens tout juste de lire votre lettre.

 

Les têtes des cinq personnes autour de la table se fixèrent sur lui avec intensité, puis Dumbledore demanda lentement :

 

_ Alvis, quelle est votre forme, déjà ?

 

Il se gratta l'arrière de la tête et pouvait sentir Logan rire sur son épaule.

 

_ Un gros chat ?

 

Maugrey jura et frappa la table, attirant l'attention des agents présents autour d'eux, qui se mirent à écouter avec plus ou moins de discrétion. Il lui jeta un regard noir et demanda :

 

_ Et ce gros chat ne serait-il pas un nundu, par hasard ?

_ C'est fort possible, oui.

 

Le silence se fit dans la pièce. Bagnole pinça l'arrête de son nez et grogna.

 

_ Vous êtes en train de nous dire qu'on cherche un animagus depuis le début ?

_ Au moins, ce n'est pas un vrai nundu ?

 

Les regards noirs et divers niveau d'intentions meurtrières que ça lui attira étaient impressionnants. Certes, Dumbledore avait plus l'air amusé et soulagé qu'autre chose, et Scamander était clairement amusé et intrigué, mais le reste ? Irrité était un euphémisme. Amélia soupira et lui demanda :

 

_ Pourquoi ne vous êtes-vous pas retransformé lorsque les Weasley sont tombés sur vous ?

_ Les derniers jours étaient particulièrement longs et je n'avais pas envie de gérer des humains. Donc je suis parti, en me disant que je pourrais me rattraper plus tard pour la frayeur occasionnée. Je voulais juste qu'on me foute la paix et dormir.

_ Ce qui a envoyé tout le monde dans la panique à l'idée d'une créature de rang cinq X en liberté, pointa Maugrey. Pourquoi n'êtes-vous pas sur le registre ?

_ Je n'arrête pas d'oublier de le préciser. Ce n'est pas comme si je pouvais être arrêté pour ne pas l'avoir déclaré.

_ Fichue immunité diplomatique, grommela l'Auror.

 

Dumbledore caressa sa barbe, alors qu'Amélia soupirait et faisait signe aux Aurors de se disperser. Pas qu'ils obéissent à l'ordre silencieux, trop curieux de voir la suite de la conversation.

 

_ Vous savez, Alvis, je crois que je commence à comprendre pourquoi on vous traite d'emmerdeur professionnel.

_ C'est un don, directeur.

_ Don ou non, vous allez vous enregistrer proprement, gronda Amélia.

 

Il leva les mains en signe de reddition en hochant la tête.

 

_ Oui, ma'am.

_ J'aimerais beaucoup examiner votre forme, commenta Scamander. C'est si rare de tomber sur un nundu... Et même lorsque j'en avais un dans ma malle, pendant mes voyages de jeunesse, je n'osais pas m'approcher assez pour faire des scannes complets. C'est une rare opportunité d'en savoir plus sur leur biologie...

 

Alvis hocha la tête avec un sourire.

 

_ Je ne vois pas de problèmes avec cela, Monsieur Scamander.

_ Je souhaiterais avoir une copie de vos notes.

 

Toutes les têtes se tournèrent vers le chat qui venait de parler. Ce dernier pencha la tête sur le côté, considéra les baguettes pointées vers lui, et bailla, avant de fixer paresseusement Scamander. Ce dernier hocha la tête.

 

_ Je ne vois pas de problème avec cela, hum...

_ Logan Luring, un ami d'Alvis. Et je ne suis pas anglais, donc n'essayez pas de me demander de remplir votre parcheminasse.

_ Je vois, enchanté. Comment faites-vous pour parler sous forme animagus ?

_ Je ne suis pas un animagus, mais un métamorphe. Changer mes cordes vocales pour parler est un jeux d'enfant.

_ Et pourquoi êtes-vous sous la forme d'un chat ? demanda Maugrey.

_ Parce que j'ai envie.

 

Une excellente raison, aux yeux d'Alvis. Il devait retenir son amusement face à la réaction de Maugrey. Amélia était plus exaspérée qu'autre chose et souhaitait clairement avoir du whisky plutôt que du café, et Bagnol soupira, avant de secouer la tête et de leur dire au revoir. Amélia prit la situation en mains, ordonna aux Aurors de retourner à leurs activités normale, puis leur fit signe de la suivre.

Ils arrivèrent dans le hall d'entrée, qui était assez large pour contenir un nundu et elle parvint en quelques minutes à faire dégager le centre de la pièce. Alvis soupira, s'étira, puis s'avança sur la piste et se transforma. Il entendit plus d'un cri de peur ou de surprise, alors que Scamander s'approchait et lui tournait autour avec un air fasciné.

 

_ Wow. Vous êtes plus petit que la norme, mais je vais attribuer ça au fait d'être humain, de base. Je suis impressionné par le travail d’enchantement sur votre collier. Sortilège de tête-en-bulle modifié pour neutraliser les toxines de votre souffle ?

 

Il hocha la tête et resta assit patiemment, alors qu'il faisait des scannes. Logan sauta sur sa tête et observa attentivement les mouvements de la baguette de l'homme, ainsi que les personnes qui assistaient à la scène, au cas où quelqu'un essayerait quelque chose de stupide. Scamander examina les résultats sur son parchemin et leva un sourcil.

 

_ Sacrés collections de vieilles blessures, marmonna-t-il.

 

Il effaça une bonne partie de ses résultats d'un coup de baguette. Il ne cherchait pas l'historique médicale de l'homme, mais les caractéristiques d'un nundu. Il fixa une des lignes de son diagnostique et demanda :

 

_ Le sang toxique vient-il du nundu ou de l'humain ? Droit pour le premier, gauche pour le second.

 

Minos leva la patte gauche et il hocha pensivement la tête, avant d'effacer cette ligne-là aussi. Il fit d'autres tests pour obtenir une bonne idée de la composition interne de la créature, avant de hocher la tête, satisfait.

 

_ C'est bon pour moi.

 

Minos inclina la tête, mais avant qu'il ne puisse se transformer de nouveau, un groupe de rouquins arriva dans la salle et il reconnu Molly à la tête, prête à lui passer un savon. Elle s'avança et le pointa du doigt.

 

_ Vous ! Vous croyez que c'est amusant de faire peur à ma famille comme ça ?!

 

Il grogna en portant une patte à son visage et se laissa tomber par terre avec un soupir. Il était trop vieux pour ces conneries... Sa réaction offusqua encore plus Molly, qui continua de lui passer un savon. Il se demandait s'il pouvait s'en tirer en retournant faire une sieste. Un feulement le fit rouvrir les yeux pour voir Logan devant lui, toujours sous forme de chat. Il cligna paresseusement des yeux, avant de soupirer et de reprendre forme humaine. Il ramassa le chat et le remit sur ses épaules.

 

_ Toutes mes excuses, madame, je ne savais pas que ce bosquet appartenait à quelqu'un, ou était utilisé par votre famille pour voler. Je cherchais juste un endroit au calme où dormir.

_ Alors pourquoi ne pas vous être transformé lorsque mon mari et mes enfants sont tombés sur vous ?

_ J'ai eu une longue semaine et ne voulait pas gérer des humains. Je ne veux toujours pas gérer des humains. Je me suis juste dis que je pourrais me rattraper plus tard et je suis parti poursuivre ma sieste ailleurs.

_ Ce n'est pas une excuse pour avoir fait peur à mes enfants !

 

Arthur s'avança et posa une main sur son bras pour la calmer. Alvis gratta derrière les oreilles de Logan pour faire de même. Il comprenait pourquoi la femme était furieuse, elle avait dû avoir une peur bleue pour ses enfants.

 

_ Molly. C'est bon. Il s'est excusé et ne pensait vraiment pas à mal.

 

Elle croisa les bras en soufflant, mais ne reprit pas sa diatribe. Arthur se tourna vers lui.

 

_ Peut-être pourrions-nous en discuter plus tard, en privé.

_ D'accord. J'avais l'intention de vous écrire à un moment ou à l'autre, de toute façon.

_ Oh ? Pourquoi cela ?

_ Votre mère, Cedrella, était une Black. Vous êtes donc de la famille.

_ Elle a été déshéritée.

_ Pour des raisons aussi stupides que celles pour lesquelles Andy l'a été, ça ne m'a pas empêché de l'accepter de nouveau dans la famille. Elle et sa fille.

_ Je vois. On en rediscutera plus tard.

 

Il hocha la tête et dit :

 

_ J'attendrais un hiboux avec vos disponibilités.

 

Arthur acquiesça et ils se séparèrent. Alvis retourna auprès d'Amélia, signa rapidement toute la parcheminasse nécessaire pour se déclarer, et s'en alla.

Il poussa un soupir en fermant la porte de sa maison et se laissa glisser à terre contre le battant.

 

_ Je suis trop vieux pour ces conneries.

_ Quel âge avez-vous donc ?

_ Quarante-et-un, j'en aurais quarante-deux en Juillet. Pour un briseur de sort, surtout un de ma spécialité, c'est vieux.

_ Pourquoi l'avez-vous laissé vous crier dessus ainsi ?

_ Elle était juste inquiète pour ses enfants. Sa réaction est compréhensible.

 

Il ferma les yeux et se concentra sur le fait de juste respirer. Il était juste tellement fatigué. Être en Angleterre le minait mentalement. Il entendit des bruits de dispute provenir d'en haut et soupira. La pause était finie, il devait redevenir un adulte responsable.

Il se leva et monta à l'étage, où il trouva Hermione, Harry et Draco autour d'un jeux de petits chevaux, en train de se disputer sur la perte d'un cheval de Draco. Il se laissa tomber dans un fauteuil et demanda :

 

_ Avez-vous fini vos devoirs ?

 

Les trois sursautèrent et se tournèrent vers lui.

 

_ Oncle Al ! Tu es rentré !

_ Oui. Devoirs ?

_ Oui, on les a fini. Miss Narcissa nous a même fait la dictée, répondit Hermione.

_ Bien. Merci Narcissa.

_ Il n'y a pas de quoi, Alvis.

_ Maintenant, pourquoi vous disputez-vous ?

 

Il écouta leur réponse et passa le reste de la soirée avec eux, jusqu'à devoir ramener Hermione chez elle. Il avait la flemme d'utiliser sa moto, donc il ouvrit un portail dans un coin du jardin qu'il avait protégé pour cette raison.

Andromeda passa après son travail et soigna Draco, tout en le réprimandant pour avoir désobéi dans une maison où il n'était qu'un invité. Elle lui donna du poussos à prendre après dîné et une potion pour ses muscles, avant de repartir chez elle. Alvis s’estimait heureux qu'elle ne lui ai pas passé un savon, à lui, pour avoir semé la panique sans faire exprès.

Une fois les enfants et Narcissa couchés, il se laissa tomber sur son lit en grognant et caressa le chat allongé sur son torse.

 

_ Tu ne compte toujours pas reprendre ta forme humaine ?

_ Pas pour le moment, non. Souhaite-tu que j'aille ailleurs pour la nuit ?

 

Il y réfléchit, puis secoua la tête.

 

_ Non, c'est bon.

 

Il le posa sur le lit et disparut dans sa salle de bain pour une douche et se changer. Lorsqu'il revint, le chat était sur l'un des oreillers. Il éteignit la lumière d'un mouvement de main, laissa son sac sur sa table de chevet et se coucha.

 

_ B'nuit, marmonna-t-il.

_ Bonne nuit, Alvis.

 

Il ferma les yeux et retourna dormir. Il était tellement fatigué.

Loki observa l'homme dormir à côté de lui, sa forme féline lui offrant une bonne vision nocturne. Alvis avait l'air épuisé, même lorsqu'il dormait. Des lignes de stresse marquaient son visage et il était replié sur lui-même, tendu comme un arc, comme s'il s'attendait à être attaqué à tout moment et n'arrivait juste pas à se détendre. Il n'aimait pas le voir comme cela. Cependant, à Kamar-Taj, il était plus détendu que ça, lorsqu'ils avaient joué et dormi ensemble. Était-ce juste le pays ? Il lui semblait qu'Alvis avait évoqué à un moment ne pas beaucoup l'aimer, mais au point d'être épuisé comme cela ? Incapable de dormir paisiblement ? Que lui était-il arrivé dans son monde d'origine pour qu'il ait une réaction aussi négative à son pays natale ?

Il s'allongea proche de lui et satura la pièce de sa magie, satisfait de le voir se détendre un peu plus en sentant clairement sa présence. Au moins, son futur lié le reconnaissait comme quelqu'un de sûr. Et il n'avait même pas réagi négativement à sa nature de métamorphe ! Il voulait vraiment le garder... Et en savoir plus sur lui, bien entendu. Mais pour se faire, ils devaient passer du temps ensemble et il se doutait que son père allait finir par s'impatienter face à son retour tardif. Il ne restait jamais aussi longtemps sur Midgard lors de ses périodes.

Il allait trouver une solution, mais pour le moment, il devait veiller sur Alvis.

 

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