Dieu de la mort.

Harry Potter - J. K. Rowling Marvel Cinematic Universe The Avengers (Marvel Movies) Iron Man (Movies) Thor (Movies)
Gen
M/M
G
Dieu de la mort.
Summary
Briseur de sort était un de ces métiers où on peut dire qu'il faut se méfier des anciens dans une profession qui tue jeune. Harry blâmait pourtant sa chance Potter lorsqu'il fut éjecté de sa dimension, pour atterrir dans un monde où les dieux existent. Au moins, il pouvait offrir une bonne vie à son double. Et qui sait ? Peut-être même rencontrer son dieu favoris.
Note
Fic aussi postée sur ffnet. Les 5 premiers chapitres sont écris et seront posté ici aujourd'hui ou dans les jours qui viennent.
All Chapters Forward

Vous dites kidnapping, je dis adoption.

 

 

Ils entendirent la porte de la maison s'ouvrir, puis se refermer dans un claquement sec. Quelques secondes plus tard, Alvis et Harry arrivaient au salon et le garçon se précipita vers le canapé pour prendre sa peluche dans ses bras. Andromeda leva un sourcil et demanda :

 

_ Comment était votre visite à St Mangouste ?

_ Je veux brûler le gouvernement !

 

Alvis ne s'était même pas tourné vers le salon, trop occupé à continuer son chemin vers les étages supérieurs. Hermione s'étrangla sur sa salive, alors que Dan et Emma fixaient l'entrée avec inquiétude. Andromeda soupira, prit une gorgée de thé et se tourna vers Harry. Le garçon hésita, avant de dire :

 

_ Le docteur a dit qu'il ne pouvait pas me soigner parce que les rituels sont illégaux en Angleterre, donc on doit attendre d'être aux USA pour les faire. Et il y a les parents de Neville, qui aurait dû faire un rituel de purification et voir un briseur de sort pour leurs blessures, mais ils l'ont pas fait parce que c'est illégal et il n'y a pas de briseur de sort à St Mangouste.

_ Ah. Ceci explique sa réaction.

 

Hermione se tourna vers elle avec incrédulité et demanda :

 

_ Vous n’êtes pas inquiète ? Il dit vouloir brûler le gouvernement !

_ Oh ce n'est pas nouveau, Alvis haït le ministère de la magie anglais et ne s'en cache pas. Cependant, son immunité diplomatique lui serait retirée s'il le réduisait vraiment en cendre pour repartir sur des bases saines.

 

Les Granger ne furent clairement pas rassurés par ces paroles, mais Andromeda ignora ça en faveur de Harry.

 

_ Tu as rencontré Neville Londubat ?

_ Oui ! On est ami maintenant !

_ Vraiment ?

 

Il hocha la tête avec un large sourire, avant de se renfrogner.

 

_ Il était à l'hôpital parce que son grand-oncle a essayé de le tuer en le poussant dans l'eau. Sa famille pense qu'il a pas de magie et essaye de le forcer à faire de la magie accidentelle.

_ C'est horrible ! s'exclama Hermione.

 

Ses parents acquiescèrent et Dan demanda :

 

_ N'y a-t-il pas un moyen de le retirer de cet environnement ?

_ Oncle Al va s'en occuper, fit Harry avec une foi inébranlable. Il n'était pas content du tout.

_ Du temps qu'il ne brûle personne, marmonna Emma.

_ Ne vous inquiétez pas, je ne pense pas que ce sera nécessaire.

 

Ils sursautèrent tous à la voix et se tournèrent vers la porte où Alvis se tenait. Il leur fit un sourire forcé, avant de se diriger vers Andromeda et de lui tendre un parchemin.

 

_ Harfang Londubat a épousé Callidora Black, et leur fils, Nyctale, est le grand-père paternel de Neville. Est-ce que c'est une connexion suffisante pour obtenir sa garde, en tant que Lord Black ?

 

Andromeda prit le document en fronçant les sourcils.

 

_ C'est une lignée maternelle, donc une branche tertiaire de la famille. Cependant, ses parents n'étant pas capable de s'occuper de lui et Augusta n'étant pas une Londubat de sang, ni un homme, sa garde peut effectivement revenir à un Lord mâle ayant une connexion avec lui, dans la lignée paternelle. Légalement, si tu peux prouver qu'elle n'est pas capable de s'occuper correctement de lui, tu peux obtenir sa garde.

_ Est-ce que des visites répétées à l'hôpital parce qu'ils essayent de le forcer à faire de la magie accidentelle, est une bonne raison ? S'il témoigne ?

_ Oui. Je peux m'occuper des négociations avec Ted, si tu le souhaites ? Je ferais preuve de beaucoup plus de diplomatie que toi et aurais donc plus de chances de succès.

 

Il hocha aussitôt la tête en se laissant tomber dans un fauteuil.

 

_ S'il te plaît.

 

Elle acquiesça et se fit une note mentale de faire passer ça en priorité dans sa liste de tâches. Puis, elle pointa la porte.

 

_ Va te changer, j'ai mis des robes appropriées sur ton lit.

 

Il grogna, mais se leva.

 

_ Pourquoi ne puis-je pas y aller comme ça ?

_ C'est ta tenue de travail. Ce n'est pas approprié pour un dîné avec une fille de ta maison. Essaye d'avoir un peu l'air du Lord que tu es lorsque tu t’acquittes des devoirs que tu n'arrives pas à me faire endosser à ta place.

 

Il grommela mais s'en alla tout de même. Andromeda ignora sa mauvaise volonté pour retourner son attention sur les enfants. Harry était en train de parler avec animation de Neville et d'à quel point Alvis était cool lorsqu'il l'avait défendu contre Augusta.

Le briseur de sort redescendit quelques minutes plus tard. Il était vêtu d'une robe bleu foncé, à bordures noires, brodées d'argent. Ses cheveux étaient toujours attachés en arrière en une queue de chevale, sa frange cachant la cicatrice sur son front. Il portait toujours ses gants en peau de dragon et son sac était attaché en ceinture autour de sa taille, pendant sur sa hanche droite, alors qu'une dague pendait sur la gauche. Ses bottes étaient à peine visible sous le bas de la robe, et un col écailleux couvrant sa gorge débordait légèrement de celui de la robe.

 

_ Qu'as-tu sous la robe ?

_ Armure en peau de basilic. Tu ne me feras pas aller à un dîner avec une femme Black sans protection adéquat. Ou au moins un couteau.

 

Elle soupira, mais laissa passer.

 

_ Très bien. Au moins, tu es présentable. Tes chevalières ?

 

Il sortit le collier auquel elles pendaient et enfila celles de Black et Peverell par-dessus ses gants. Andromeda hocha la tête, satisfaite. Elle savait qu'elle ne le débarrassera pas de son sac ou de ses gants, mais c'était un détail acceptable, considérant sa profession. Hermione pencha la tête sur le côté, et commenta :

 

_ Vous auriez l'air plus professionnel sans les boucles d'oreilles, non ?

 

Il cligna les yeux, avant d'éclater de rire, à l'indignation de la petite fille. Elle croisa les bras avec un air irrité et demanda :

 

_ Quoi ?

 

Alvis se calma et répondit :

 

_ Mes boucles sont tout ce qu'il y a de professionnelles.

 

Il pointa le crochet à son oreille droite.

 

_ Le crochet me marque comme un briseur de sort qui a fini sa formation. La chaîne en argent indique que je suis un vétéran, le plus haut rang.

 

Il pointa ensuite chacune des boucles à son oreille gauche.

 

_ Les boucles à gauche indiquent mes spécialités, et donc les domaines dans lesquelles j'ai des masters. Obsidienne pour nécromancie, ce que quasiment tous les briseurs de sorts ont, considérant la large quantité de morts-vivant que l'on rencontre dans les vieux tombeaux. Émeraude pour les enchantements, ce qui me marque aussi comme un maître enchanteur. Améthyste pour rituel. J'aurais aussi un rubis pour magie de sang, mais c'est illégale quasiment dans le monde entier, donc je ne fais pas reconnaître cette spécialité.

_ Alors pourquoi vous la connaissez, si c'est si illégal que ça ?

_ Parce que la magie de sang a eu un large impacte sur mon enfance et adolescence et j'ai recherché tout ce que je pouvais sur le sujet, afin de comprendre ce qui m'étais arrivé. Je n'ai pas envie de parler des détails.

 

Elle referma la bouche face à son regard autoritaire et hocha la tête. Il lui sourit, pour essayer d'adoucir sa réplique, mais il n'aimais vraiment pas parler des raisons pour lesquelles il était aussi doué en magie de sang. Il passa un doigt sur ses boucles et conclus :

 

_ Pour en revenir aux boucles, c'est la marque de mon métier et de mes accomplissements, donc elles sont professionnelles et une marque de fierté. Elles servent aussi à déterminer au premier coup d’œil la spécialité des briseurs de sorts avec lesquels on travail, plutôt que de devoir toujours leur demander.

 

Il laissa retomber sa main et gratta à la place la cicatrice proche du coin de sa lèvre.

 

_ Bien sûr, elles sont aussi enchantées avec des identifiants. Si un corps est trop endommagé pour être identifié, on jette un sort d'identification sur les boucles. Et c'est la seule chose qui est renvoyée aux familles, considérant que le protocole est de toujours brûler les corps, pour éviter qu'ils ne transmettent des saloperies attrapées sur les sites, ou qui pourraient avoir tué le briseur de sort en question.

 

Harry et les Granger avaient les yeux écarquillés à la dernière partie de son explication, ce qui se comprenait. C'était une chose de savoir que son métier était l'un des plus dangereux au monde, c'en était une autre de savoir qu'il portait ses boucles, de la même manière qu'un soldat portait ses plaques, afin qu'on puisse savoir qui il était s'il venait à se faire tuer sur un site. Andromeda les fit tous sursauter en frappant dans ses mains et en lui jetant un regard sévère.

 

_ Tu vas être en retard si tu ne pars pas immédiatement.

 

Il consulta sa montre à gousset et hocha la tête. Il avait une dizaine de minutes pour se rendre au restaurant où il devait rencontrer Narcissa. Il porta les mains à ses poignets et défit les bracelets d'argent s'y trouvant, relâchant sa magie avec un soupir de soulagement. Il la laissa flotter paresseusement dans la pièce pendant un instant, avant de la ramener vers lui et de la laisser se draper sur ses épaules, comme un manteau chaud et confortable. Il glissa les suppresseurs dans sa poche et rouvrit les yeux, sachant pertinemment qu'ils brillaient légèrement d'une lueur interne. Il sourit joyeusement, amusé par l'air stupéfié des Granger, qui n'avaient jamais senti sa magie, puis les salua de la main et s'en alla.

Il arriva au restaurant avec une minute d'avance et fut conduit quasiment aussitôt dans la salle privée qu'il avait réservée. Il avait catégoriquement refusé de les rencontrer au manoir Malefoy, mais n'était pas assez confortable pour les laisser venir à Grimmaurd, donc ils s'étaient mis d'accord sur un restaurant chic d'une rue transversale au Chemin de Travers.

Narcissa et Draco étaient déjà présents et Alvis fut surpris de constater que la femme était enceinte. Celle de son ancien monde n'avait eu qu'un fils auquel elle tenait plus que tout autre chose au monde. C'était la raison pour laquelle elle l'avait contacté, via Rogue, pour espionner en échange de la sécurité de sa famille. Il pouvait respecter ce désir absolut de vouloir protéger les siens.

Les deux Malefoy se levèrent et Alvis utilisa le peu d'étiquette qu'il connaissait pour embrasser le dessus de la main de Narcissa.

 

_ Cousine Narcissa.

 

Il fit un hochement de tête en direction de Draco.

 

_ Héritier Malefoy.

 

Narcissa lui répondit par une révérence et Draco inclina la tête alors qu'ils lui répondaient :

 

_ Lord Black Peverell.

 

Narcissa se redressa et Alvis pointa la table où ils s'assirent tous. Sa cousine ne perdit pas de temps pour pointer sa dague avec un sourcil levé.

 

_ Pourquoi vous sentiez-vous obligé de venir armé ainsi ?

_ Parce que seul un idiot suicidaire rencontrerait une Black sans arme, ni armure, lorsqu'il ne connaît pas ses attentions.

 

Il fit une moue penseuse, tout en attrapant la carte des entrées, et ajouta distraitement :

 

_ Ou même en connaissant ses intentions.

 

Elle vit du coin de l’œil que Narcissa se retenait de sourire à sa remarque. Draco souffla avec un air supérieur et commenta :

 

_ Je ne vois pas pourquoi, surtout que Père n'est pas là ce soir.

 

Alvis leva un sourcil vers lui, avant de lancer un regard surpris à Narcissa face à son manque d'éducation.

 

_ Jeune Draco, les seules choses que ton père possède, c'est de l'argent et son apparence. Si tu penses qu'il est le plus dangereux de tes parents, c'est que tu dois être bien naïf.

_ Je ne suis pas stupide !

 

Il leva un sourcil.

 

_ J'ai dis naïf, pas stupide. Quelqu'un de naïf peut être éduqué, quelqu'un de stupide est généralement une cause perdue.

 

Le garçon ne répondit pas, mais Alvis pouvait voir qu'il était irrité avec lui. Il ne lui prêta pas attention et commanda son entrée en tapotant la case correspondante sur le menu. Quelques instant plus tard, les elfes faisant le service avaient fait apparaître leur nourriture devant eux. Il reporta son attention sur Narcissa et pointa son ventre.

 

_ Mes félicitations pour votre second enfant.

 

Elle lui fit un sourire crispé et répondit :

 

_ Cinquième, à vrai dire. Mais je vous remercie.

 

Il se figea légèrement à ça. Cinquième enfant ? Et Draco était le seul à être venu avec elle ? Ça pouvait être parce qu'il était l'héritier, mais il en doutait. Aux dernières nouvelles, les Malefoy n'avaient qu'un seul fils.

 

_ Je vois, murmura-t-il.

 

Elle inclina la tête, avant de demander :

 

_ D'où venez-vous ? Je n'ai jamais entendu parler de vous et je ne pense pas que l'on se soit croisés à Poudlard.

_ Mon père était un cracmol de la famille et a préféré engager des tuteurs, plutôt que de m'envoyer à Poudlard. Il avait peur que le reste de la famille n'essaye de me tuer, pour être un sang-mêlé. De plus, j'ai quitté l'Angleterre il y a plus de vingt ans, pour devenir un briseur de sort.

 

Elle hocha la tête. Il pouvait voir qu'elle était sceptique, mais il n'allait pas dire la vérité n'importe où. Et surtout pas devant un enfant qui adulait son père et ne savait pas la fermer. Il se demandait vraiment pourquoi il avait accepté ce dîné, il ne savait pas comment se comporter, ou ce qu'elle voulait.

 

_ Donc vous êtes un sang-mêlé ? Comment avez-vous réussi à devenir le Lord d'une ancienne et noble famille en ayant le sang sale ?

 

Narcissa pinça les lèvres et lui jeta un regard noir.

 

_ Draco, silence.

 

Alvis eu un sourire amusé en se détendant dans sa chaise et agita la main avec nonchalance.

 

_ Mha, qu'il dise ce qu'il pense, je suis aussi quelqu'un de très direct. Et pour répondre à ta question, on m'a envoyé une lettre me disant que j'étais le seul mâle Black disponible pour le rôle, considérant que Sirius était en prison, et je l'ai accepté. Pas que j'en ai fait grand chose, en dehors d'annuler le mariage de Bellatrix et de la déshériter magiquement. Et de réintégrer Andromeda et sa fille, Nymphadora.

_ Pourquoi ? Bellatrix était une vraie sang-pure et Andromeda a épousé un sang-de-b...

_ Draco.

 

Il se tut avec un claquement de mâchoire et enfourna à la place un peu plus de son entrée. Alvis bu une gorgée de vin, avant de répondre :

 

_ Bellatrix était une tarée qui n'a pas su contrôler et cacher sa folie Black. De plus, un Black ne s'incline devant personne et elle a servi un mage noir qui cherchait à détruire notre société. Quant à Andromeda, je n'ai que faire de qui elle a épousé, elle reste une Black et sa fille est la première métamorphomage que la famille a produite depuis près de trois siècles.

_ Il ne cherchait pas à détruire notre société, mais à expulser les nés-moldus et faire revenir nos traditions.

 

Il eu un reniflement méprisant à ça et secoua la tête.

 

_ Et pour ce faire, il a massacré des familles magiques, de vieilles familles même, jusqu'au dernier membre. Non, il était juste un fou furieux assoiffé de sang avec des ambitions de grandeur et de conquête.

 

Il leva la main pour interrompre la réponse du garçon. Puis, il leva un doigt.

 

_ Petit un, les sang-purs gouvernent notre société. Les lois sont décidées par le Magenmagot et c'est impossible de monter dans les rangs du ministère si on n'a pas de connexions familiales. De plus, les autres affaires, comme les commerces, sont passées de génération en génération, et les gens préfèrent aller chez des gens dont la famille est dans le métier depuis des générations, plutôt que de tenter leur chance avec des nouveaux venus. Ce qui m’amène à mon petit deux.

 

Il leva un second doigt.

 

_ Les premières générations ont beaucoup de difficultés à trouver du travail, à moins de former les bonnes connexions à Poudlard, justement parce que tout est une affaire de famille. Et s'ils essayent de monter leur propre affaire, ils se retrouvent endettés par les emprunts qu'ils doivent faire pour avoir un capital de départ, et qu'ils peuvent rarement rembourser, de part mon point précédent. Ce qui veut dire qu'ils finissent soit à la rue, soit par retourner côté non-magique, parce qu'on ne les laisse pas s'intégrer. Certains sont assez malins pour aller à l'étranger, comme en Amérique, mais tous n'ont pas les moyens de le faire.

 

Il leva un troisième doigt.

 

_ Quant aux traditions magiques. Tu marque un point qu'elles sont de moins en moins respectées. Ce qui est dommages, car elles servent pour la plupart à renouveler la magie.

 

Il tapota la plaque à côté de son assiette et elle fut remplacée par un menu de plat principaux. Il leva les yeux vers les deux autres et remarqua qu'ils fixaient la plaque à côté de lui.

 

_ Un problème ?

_ Vous n'avez pas utilisé une seule fois votre baguette, fit simplement Narcissa.

 

Il se gratta la cicatrice au coin de la lèvre.

 

_ C'est vrai, je m'en sert rarement.

_ C'est sensé être impossible, murmura Draco. Seuls les plus grands sorciers peuvent faire ça.

 

Il eu un reniflement amusé et se reçu un regard indigné du garçon. Narcissa se contenta d'un sourcil levé, alors qu'elle commandait son propre plat.

 

_ La magie sans baguette est beaucoup moins rare qu'on ne le fait croire en Angleterre. Les écoles africaines enseignent la magie sans baguette et la plupart des briseurs de sorts apprennent à en faire à un moment ou un autre de leur carrière. Elle est quasiment inexistante dans les populations normales parce que les baguettes donnent du contrôle aux gouvernements. Après tout, le meilleur moyen de neutraliser un sorcier est de la lui prendre, ce qui les rend aussi dangereux que des no-majs.

 

Narcissa eu un air pensif, avant de commenter :

 

_ Pourtant, beaucoup essayent d'apprendre à en faire, mais n'y arrivent jamais. Comment expliquez-vous ceci, si ce n'est pas une question de puissance ?

_ C'est simple, conditionnement mental. On enseigne aux enfants que c'est impossible et qu'ils devraient être embarrassés, au-delà d'un certain âge, de faire de la magie accidentelle. Hors, la magie sans baguette est liée à la magie accidentelle, car elle se base entièrement sur la volonté et les émotions derrière les sorts. Elle demande une bonne force mentale, de la volonté, de la visualisation et un bon contrôle de soit. Plus on commence tôt, mieux on y arrive, mais c'est possible d'apprendre à l'âge adulte, il faut juste se débarrasser de la pensé que c'est impossible.

 

Il découpa son magrets et ajouta distraitement :

 

_ La méditation peut aider. Commencer petit, comme faire léviter un caillou, et partir de là. C'est juste comme un muscle qu'il faut entraîner, vraiment.

 

Elle hocha la tête, pensive. Il y eut un moment de silence, pendant qu'ils mangeaient. Puis, Narcissa demanda :

 

_ Quelle est votre position sur les traditions sorcières ?

_ Elles devraient être respectées. Je peux comprendre vouloir mettre les premières générations à l'aise, mais ça ne veut pas dire qu'on devrait renoncer à nos fêtes et croyances en faveur des leurs. Les progressistes s'y prennent vraiment mal de ce côté.

_ Oh ? Que voulez-vous dire par là ?

 

Il tapota sa lèvre avec sa fourchette avec une moue pensive, avant de demander :

 

_ Êtes-vous déjà allée à l'étranger ?

_ Oui. Je suis allée plusieurs fois en France et en Italie.

 

Il hocha la tête, satisfait.

 

_ Dans ce cas, est-ce qu'ils se comportaient comme des anglais ?

_ Non. Pourquoi le feraient-ils ? Il ne le sont pas.

_ Exactement. Et ce serait irrationnel et déraisonnable de s'attendre à ce que les français se comportent comme des anglais, juste pour nous mettre à l'aise. Ce serait plutôt à nous de nous adapter. C'est la même chose avec les premières générations. Les mondes magiques et non-magiques ont été séparés il y a des siècles et ont évolués différemment en parallèle l'un de l'autre. On partage la même nationalité, mais pas la même culture ou éducation. Plutôt que de renoncer à notre culture, à notre identité, on devrait éduquer les premières générations pour qu'ils puissent s'adapter à notre société. De plus, pourquoi renoncer à Yule pour Noël ? Les deux fêtes ne sont même pas sur le même jour, alors qu'est-ce qui nous empêche de célébrer les deux ? Qu'est-ce qui nous empêche d'avoir des sucreries à Samhain, tout en payant respect à nos morts ? Qu'est-ce qui nous empêche de célébrer les solstices et équinoxes, tout en profitant des fêtes non-magiques ? Il n'y a aucune raison de renoncer à nos fêtes en faveur des autres.

 

Il mangea un peu de ses patates, avant d'ajouter :

 

_ La culture d'un peuple est ce qui en fait son identité, et notre histoire est importante, tout comme nos célébrations et rituels. Et de ce que j'ai entendu dire aujourd'hui, les rituels sont eux-même illégaux en Angleterre ? Y compris ceux qui n'ont que des effets bénéfiques, comme les rituels de purification !

 

Elle inclina la tête avec un léger sourire.

 

_ En effet. Certaines factions pensent qu'ils sont trop dangereux pour être utilisés.

 

Il leva les yeux au ciel et tapota l'une de ses boucles.

 

_ Je vous le dis en tant qu'expert en rituels, c'est des conneries. Oui, il existe des rituels dangereux, voir extrêmement noirs, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas non plus des bénéfiques. De plus, un rituel prend en général du temps, ou, au minimum, nécessite un cercle spécifique, et il est possible de les interrompre si on sait ce qu'on fait, voir d’en inverser les effets.

 

Elle jeta un coup d’œil à ses boucles et hocha la tête.

 

_ Je suis d'accord avec vous sur ce point. Pourquoi continuez-vous de les appeler première générations, plutôt que né-moldu ?

 

Il haussa une épaule.

 

_ Parce que la définition d'un sang-pur est « un mage qui a deux paires de grand-parents magiques », ce qui veut dire que si ce sont des nés-moldus, alors ce sont les premières générations d'une famille magique. La société anglaise a déjà une population assez faible, je trouve ça stupide de la réduire encore plus en n'intégrant pas correctement les premières générations. Du sang magique est du sang magique. Et ne me laissez pas commencer sur la consanguinité rampante du pays.

 

Il secoua la tête à l'idée et prit une nouvelle gorgée de vin.

 

_ Qu'est-ce que la consanguinité ?

 

Il jeta un coup d’œil au gamin, avant de répondre :

 

_ C'est le fait d'épouser quelqu'un de la même famille. C'est stupide et ne fait qu'affaiblir le sang, pas le rendre plus fort.

_ Comment pouvez-vous savoir ça ?

 

Il leva un sourcil, avant de se mettre à décrire plusieurs cas historiques où la consanguinité avait détruit une lignée, comme ça avait été le cas pour le Prince Toutankhamon.

 

_ Les humains ne sont pas fait pour avoir des enfants avec des personnes de la même famille, ça ne fait que conduire à des défauts de naissance, comme des problèmes mentaux, l'infertilité, ou dans le cas des sorciers, des cracmol. Des études montrent que le taux de naissance de cracmols a augmenté drastiquement ces derniers siècles, en particuliers dans les familles a haut taux de consanguinité.

 

Il termina son assiette et commenta :

 

_ Si les sang-purs continuent leurs pratiques et de rejeter le nouveau sang apporté par les premières générations, alors vous finirez juste par disparaître dans quelques générations à cause de l'infertilité. De plus, c'est prouvé que les sang-mêlés sont plus puissants que la moyenne. Dumbledore est un exemple. Mais aussi votre seigneur du mal.

_ Il n'était pas un sang-mêlé ! Il descendait de Serpentard lui-même.

_ Je sais. Sa mère était Merope Gaunt, une cracmol descendante de Serpentard, et d'un lord moldu du village où elle vivait, appelé Tom Riddle.

 

Il tendit la main dans l'air et traça avec son index le nom complet de Voldemort, avant d'en faire l'anagramme.

 

_ Je suis sûr qu'en cherchant vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le sujet. Sa famille vient de Little Hangleton et il est allé à Poudlard. Il était même préfet en chef.

 

La tête que faisait Draco laissait penser qu'on venait de lui annoncer qu'il était en fait un né-moldu adopté. Alvis eu un sourire amusé en le voyant et laissa les lettres se disperser.

 

_ Dois-je déduire de votre discourt, que vous n'avez rien contre les cracmols ?

 

Il haussa une épaule et ouvrit la carte des desserts.

 

_ Je ne suis pas raciste, tout court. Une personne est une personne, qu'importe ses pouvoirs ou la forme qu'elle prend. Un cracmol est tout autant un être humain qu'un mage et peut parfaitement bien vivre côté non-magique, avec la bonne éducation. Je dirais bien aussi côté magique, mais en Angleterre, c'est impossible. En Amérique, ils engagent des cracmols et la famille de premières générations pour des emplois ne nécessitant pas de posséder de la magie active.

 

Elle hocha la tête, satisfaite. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment au sujet de cette dernière question. Ils commandèrent leurs desserts et Alvis sentit le regard acéré de la femme sur lui tout du long, alors qu'ils mangeaient en silence. Il espérait vraiment qu'il ne s'était pas passé ce à quoi il pensait.

Lorsque les plats eurent disparu, Narcissa sortit une liasse de parchemins de son sac à main et dit :

 

_ Je veux une annulation de mariage.

 

L'exclamation de surprise indignée de Draco fut promptement ignorée. Il ferma les yeux en poussant un soupir et tendit la main en demandant :

 

_ Pour quel motif ?

_ Le meurtre de mes enfants, répondit-elle d'une voix arctique.

 

Il rouvrit les yeux et lut les neuf parchemins, des actes de naissances et de décès. Tous peu après leur première année, suivant la date des diagnostiques de noyaux magiques des trois derniers parchemins.

 

_ Je suppose que tous les sorciers anglais ne rejettent pas l'idée d'un guérisseur pouvant tester le noyau d'une personne, murmura-t-il.

 

Il releva la tête en la fixant et dit :

 

_ Je sais comment annuler votre mariage, cependant je ne sais pas comment faire en sorte que vous puissiez garder Draco. Il est l'héritier légitime de Lucius.

_ Sauf si Lucius est en prison, dans ce cas, je me retrouve seule gardienne.

_ Et je suppose que vous seriez prête à témoigner pour l'y envoyer.

 

Elle porta une main à son ventre avec un air déterminé.

 

_ Oui.

 

Ne jamais sous-estimer une Black cherchant à protéger ses enfants, qu'ils soient magiques ou non. Il hocha la tête et tendit la main.

 

_ Dans ce cas, nous avons un accord.

 

Elle la serra sans hésiter.

Il paya leurs repas, puis, une fois dehors, il les conduisit dans une ruelle et ouvrit un portail dans l'entrée de sa maison. Ils le suivirent à l'intérieur, Draco complètement silencieux et clairement sous le choc. Alvis les conduisit jusqu'au salon, où l'attendait Andromeda.

 

_ Hey Andy ! Devine qui je ramène !

 

Elle leva les yeux de sa tasse et leva un sourcil, avant de se lever.

 

_ Narcissa.

_ Andromeda.

 

Il les ignora pour aller à la place ouvrir le placard contenant son whisky et se servit un verre. Il se tourna ensuite vers les trois autres, qui étaient assis autour de tasses de thé. Il se laissa tomber dans un fauteuil et bu une gorgée.

 

_ Donc, Narcissa, avez-vous le pouvoir de libérer les elfes Malefoy ?

_ Oui.

_ Pouvez-vous le faire ? Ça fera les pieds à Lucius et me permettra de les lui piquer.

 

Et de libérer Dobby au passage. Elle appela les trois elfes et leur donna à chacun une chaussette fournie par Alvis. Ils fixèrent les vêtements avec surprise et un espoir non-dissimulé. Alvis prit une autre gorgée, avant de frapper dans ses mains pour attirer leur attention et de s'accroupir devant eux.

 

_ Je suis Alvis Black Peverell, le gardien de Harry Potter.

_ Du grand Harry Potter monsieur ?

_ Oui, Dobby. Je suis actuellement à la recherche d'elfes de maison.

 

Il s'arrêta un instant, avant d'appeler Kreattur, parce qu'il devrait faire parti de cette discussion.

 

_ Mon cousin Sirius a récemment été libéré de prison et aura besoin d'un elfe personnel. Il en va de même avec Narcissa, lorsque j'aurais annulé son mariage et l'aurais réintégrée dans la maison Black. De plus, je vais déménager en Amérique et il me faudra un elfe là-bas. Kreattur, souhaites-tu rester à Grimmaurd pour continuer d'entretenir la maison entre deux visites, ou veux-tu me suivre ?

 

L'elfe y réfléchit, alors que les trois autres débattaient sur le poste qu'ils voulaient.

 

_ Kreattur va rester dans la maison de maître Regulus.

 

Il hocha la tête, acceptant la décision du vieil elfe. Puis, il se tourna vers les trois autre.

 

_ Alors ?

_ Dobby veut être l'elfe de Harry Potter monsieur !

_ Donc tu seras le mien, même si ton devoir principal sera de t'occuper de Harry.

 

Il poussa un cri de joie en hochant vivement la tête et se lia aussitôt à son service.

 

_ Neely voudrait servir dame Narcissa et le bébé. Neely est une elfe nourrice.

 

Il leva les yeux vers Narcissa, qui acquiesça. L'elfe se lia à lui, le temps qu'il puisse l'assigner à elle. Il se tourna vers le dernier, qui hocha fermement la tête.

 

_ Padbey va s'occuper de Sirius Black.

 

Il acquiesça et se lia à lui.

 

_ Sirius est en ce moment à Saint Mangouste, tu pourras commencer à t'occuper de lui une fois qu'il sera sorti.

 

Il accepta les instructions, puis Alvis fixa les trois elfes.

 

_ Les ordres que je vais vous donner sont permanents et ne peuvent pas être contrés par qui que ce soit d'autre que moi. Il vous est interdit de vous punir de quelque façon que ce soit. Si vous faites une erreur ou quelque chose qui déplaît à votre maître secondaire, alors vous venez me voir pour exposer la situation et je déciderais de la punition appropriée. Et si votre maître secondaire vous fait du mal, vous venez me voir immédiatement. Suis-je clair ?

_ Oui, Maître Alvis, monsieur.

_ Bien. Vous pouvez y aller, Kreattur vous montrera où vous pouvez rester dans la maison et ce que vous pouvez faire pour aider.

 

Ils disparurent tous les quatre et il se rassit dans son fauteuil. Draco fixa le point où ils s'étaient trouvés avec une moue de dégoût, avant de lui demander :

 

_ Pourquoi leur avoir donné cet ordre ? Ce sont juste de stupides créatures et des serviteurs.

_ J'étais ami avec un elfe de maison, il m'a sauvé la vie à plusieurs reprises et en est même mort. On les sous-estime bien trop souvent. Traite-les bien, et ils soulèveront des montagnes pour toi, traites-les mal et ils te combattront à chaque pas du trajet en utilisant toutes les failles possibles et imaginables dans tes ordres. Et crois-moi, ils peuvent être très imaginatifs quand il s'agit d'ignorer des ordres. Je te prend à maltraité mes elfes, et je leur ordonnerais de ne plus rien faire pour toi, tu devras faire ton propre ménage et ta propre lessive. La seule raison pour laquelle tu n'auras pas à faire tes propres repas est parce que je refuse de priver un enfant de nourriture. Suis-je clair ?

_ Vous n'êtes pas mon père !

 

Il laissa une fraction de sa magie s'échapper et lui jeta un regard noir en fêlant très légèrement, ses canines devenant un poil trop larges et aiguisées.

 

_ Suis-je clair ?

 

Il hocha la tête, légèrement pâle.

 

_ Bien. Je vous conseil d'aller vous coucher, je vais annuler le mariage ce soir.

 

Ils ne demandèrent pas leur reste et suivirent Kreattur dans les chambres qu'il venait de préparer. Alvis soupira et finit son verre avant de se lever.

 

_ Bonne nuit, Andy. Merci encore d'avoir gardé Harry et raccompagné les Granger.

_ Il n'y a pas de quoi. Dors bien, Alvis.

 

Elle s'en alla elle aussi et il soupira de nouveau. Il n'allait pas dormir de ci-tôt. Il vérifia que Harry était bien endormi, avant de se rendre dans son bureau et d'annuler le mariage de Narcissa. Puis, il alla se changer.

Dagues empoisonnées ? Check.

Armure en peau de basilic sous tunique et jeans ? Check.

Manteau en peau de dragon avec capuche et masque s'y attachant ? Check.

Outils de briseur de sort ? Check.

Bourses vides avec sorts d'extension indétectable ? Check.

Une fois équipé, il ouvrit un portail et en sortit en bordure des protections autour du manoir Malefoy. Narcissa avait beau avoir accepté de témoigner, il fallait bien que Lucius se retrouve entre les mains de Madame Bones pour être condamné. Il craqua les doigts et se mit au travail.

Entrer était facile. Les protections avaient toujours une faille pour laisser entre et sortir les gens, le truc était de leur faire croire que vous aviez la permission d'être là.

Piller le manoir pièce par pièce, tout en pensant à geler les tableaux pour qu'ils ne sonnent pas l'alerte ? N'importe quel débutant pouvait faire ça. Une bourse pour les livres, une pour les objets précieux et une pour les tableaux.

Ouvrir en grand la trappe sous le tapis du salon pour exposer la cache d'artefacts de magie noire ? Pas plus compliqué que d'ouvrir une porte.

Vider les chambres de Narcissa à Draco dans leurs bourses respective ? Extrêmement facile.

La bibliothèque était vraiment ce qui lui prit le plus de temps, à cause du très grands nombres de protections diverses et variées placées sur les livres. Ainsi que les caches secrètes. Cependant, lorsqu'il en sortit, pas un livre ne restait. Tout était dans une bourse pour Draco, lorsqu'il sera plus vieux et assez responsable pour y accéder.

Tomber sur trois mangemorts en plus de Lucius dans son bureau privé ? Alvis blâmait sa chance, alors que le duel débutait.

Les deux premiers tombèrent rapidement, n'ayant pas réagi assez vite à la présence d'un intrus. Il les rendit inconscients, avant d'utiliser un portail pour les envoyer au département des Aurors. Puis, il se concentra sur Lucius et le troisième invité, qui devait être un Nott, s'il se souvenait bien.

 

_ Qui êtes-vous et comment êtes-vous entré ici ?

_ Je suis un briseur de sort. Et je suis un briseur de sort.

 

Puis, il utilisa un sort sans baguette pour essayer de les capturer. Leur duel dura une vingtaine de minutes, Alvis utilisant de la magie obscure et pas forcément faite pour le combat, et les deux autres alternant entre magie noire et impardonnables. Il désespérait un peu de leur manque de créativité, mais tout le monde ne pouvait pas forcément avoir un répertoire aussi varié que le sien.

Ils détruisirent une aile du manoir, mais il gagna et se retrouva avec deux mangemorts inconscients à ses pieds. Il soupira, rangea sa baguette de houx, et les fouilla, avant d'ouvrir un nouveau portail. Il leva un sourcil face aux baguettes pointées dans sa direction, alors qu'il franchissait le portail avec les deux hommes jetés sur ses épaules.

 

_ Bonjour, Madame Bones !

_ Lors Black Peverell... Pourquoi ne suis-je pas surprise ?

 

Il lui sourit joyeusement derrière son masque, avant de jeter les deux hommes par terre et de lui tendre leurs baguettes.

 

_ Vous trouverez qu'ils ont utilisé les impardonnables plusieurs fois ce soir.

 

Elle accepta les baguettes et les tendis à Maugrey, qui les rangea aussitôt dans l'une de ses poches.

 

_ Puis-je savoir pourquoi vous êtes allé après eux ?

_ J'ai besoin de Malefoy en prison, les trois autres sont juste un bonus, vu qu'ils étaient chez lui.

 

L'un des Aurors lui jeta un regard noir et demanda :

 

_ Et pourquoi on ne vous arrêtes pas vous aussi ?

 

Il sourit joyeusement et sortit ses papiers d'immunité diplomatique de son sac.

 

_ Pour ça !

 

Les papiers firent le tour des personnes présentes, alors que Alvis se tournait de nouveau vers Amélia.

 

_ Il se pourrait qu'on ai détruit une partie du manoir pendant notre duel. Mais il y a toujours une cache d'artefacts noirs sous le plancher de leur salon, n'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin d'aide avec eux. Oh ! Et Narcissa sera prête à témoigner contre son ex-époux.

_ Dûment noté, merci Lord Black Peverell.

 

Il inclina la tête, tendit la main vers ses papiers pour les récupérer, et s'en alla par un autre portail. Il soupira une fois dans sa chambre, se changea et se laissa tomber sur son lit avec un grognement de soulagement. Il était claqué et voulait dormir pour une semaine.

 

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