La ferme Potter
Chapitre 5 : La ferme Potter
Les animaux de Thanatos avaient été un ajout brusque qui avait bousculé les fragiles habitudes de Harry. Il réussit rapidement à créer des pâturages pour ses vaches, moutons et chèvres, résolvant les problèmes de nourriture pour ces animaux. Les porcs mangeaient de tout, il avait juste planté des pommiers et poirier supplémentaire et leur avaient donnée en attendant sa dernière récolte de chou. Les poules furent plus compliquées, la terre était sans vie elles ne pouvaient trouver tous les asticots qui auraient pu les alimenter il leur donna quelques laitues avant de se lancer dans la production de blé, d’orge et de maïs.
Tout ce chaos occupa Harry durant deux bonnes semaines, malgré ses réticences il était tout de même heureux d'entendre le bruit de la vie autour de lui après 2 mois de solitude.
La routine matinale de Harry évolua après l'arrivée des animaux. Son footing matinal ce transforma en visite des animaux pour voir s'ils étaient en bonne santé, ils finissaient sa tournée par les poules et récupérait ainsi quelques œufs pour sa journée. Ce matin-là, en s’approchant de l’enclos des porcs il remarqua immédiatement que l’un d’entre eux manquait. Il soupira :
« J’ai mis deux barrière de sort anti-évasion comment est-ce qu’il peut encore s’échapper aussi souvent. »
Il inspira profondément avant de crier :
« GASTON ! Revient ici tout de suite »
En réponse, il entendit un jappement provenant d’une autre partie des pâturages et découvrit le verrat essayant d’entrer dans le verger. Sa baguette en main, il ramena rapidement le fuyard dans son enclos et ajouta une alarme pour les évasions avant de partir il s’adressa à l’animal :
« Tu sais Gaston le jour où j’aurais des petit porcinets mâle tu vas finir en bacon et j’aurais plus besoin que de Jafar pour la reproduction. »
Ce dernier ne réagit évidemment pas à ses menaces et rejoignit rapidement ses congénères pour leurs petits-déjeuners. Harry parti avec ses œufs pour ce faire son propre petit déjeuner, il alla ensuite cherchez les sorts que les bouchers utilisaient pour être prêt quand il aurait à abattre certains de ces mâles reproducteurs et aurait enfin une source de viande.
Certaines de ses poules avaient commencer à couver et il était impatient d’avoir des poussins, si ses calculs étaient bons ses premiers poussins devrait arriver la semaine suivante.
Son cheptel pouvait paraître énorme pour un homme seul sans expérience, mais la magie avait permis de compenser cela et il avait pu automatiser certains processus. Sa réserve d'eau de pluie était devenue la source d'eau des animaux traversant les différents enclos comme une petite rivière permettant de remplir chaque abreuvoir. Les pâturages des ruminants avaient été mis en place avec des rotation laissant à l'herbe le temps de repousser sans utilisez de magie additionnelle. Les champs de céréales avaient été accéléré et il avait une bonne réserve de grains pour les animaux, la prochaine récolte lui servirait à faire de la farine. Des sorts de vents lui avait permit de compense l’absence de polinisateurs et ses arbres fruitiers commençaient devenir des arbres imposants avec de nombreux fruits sur leurs branches.
Harry sentit une certaine sérénité l'envahir en observant ses animaux tout en buvant son thé sur le ponton de sa maison. Ce calme fu de courte durée lorsqu’il se rappela de la mission que lui avait donné Thanatos de faire renaître les dragons de Valyria, il sentait déjà une migraine arriver rien qu'à l'idée d'essayer de contrôler des bébés dragons. Ces derniers était peut-être le défi qui permettrait au sorcier de faire renaître cette cité des cendres, enfin il faisait comme s’il avait déjà trouvé des œufs mais il n'en avait pas encore découvert dans ses recherches.
« Accio pendule »
Après quelques bruits provenant de son bureau, une chaine comportant une améthyste arriva dans sa main puis il la glissa dans la poche de son pantalon avant de prendre son balai pour rejoindre les ruines qu’il avait déjà dégagé.
Les escaliers de la tour furent rapidement descendus et quand il arriva à l’entrée sous-terraine de la tour il sortit le pendule.
« Quaero Draco Ovum »
La pierre pulsa trois fois avant de pointer vers l’œuf qui devait être le plus près de lui, et s’orienta directement vers la cuisine de la tour. Il retourna dans cette pièce qu’il avait peut explorer après avoir trouvé des esclaves attachés attendant le prochain sacrifice, son pendule le guida ainsi vers une caisse qui avait probablement été en bois à une époque mais désormais fossilisé cacher dans une des alcôves du mur. Une fois certains que le pendule indiquait véritablement cette boite et non une direction de l’autre côté du mur il utilisa un couteau pour ouvrir délicatement le couvercle et éviter ainsi d’abimer l’œuf de dragon qui pouvait se trouver à l’intérieur. La boîte s’ouvrit et révéla un seul œuf entouré de mousse, les mains tremblantes il souleva l’œuf et l’enveloppa dans son écharpe avant de le placer dans son sac d’exploration. Le pendule continuait à pulser et tournoyait dans d’autres direction comme si il était incertains de la prochaine direction.
« Finite. Un œuf est largement assez pour aujourd’hui. »
L'œuf reposait sur la table de cuisine du manoir, après avoir été nettoyé de toute la cendre et suie sa couleur originel avait été révélé un bleu profond qui évoquait les dragons suédois à museau court. Le sorcier observait cet étrange objet d’un regard méfiant comme si la tête d'un dragonneau allait percer la coquille à tout moment. La logique aurait dû le rassurer, un œuf après 200 ans de stase aurait besoin d'aide pour éclore et selon les différents guides pour dragonnier et le temps qu'il avait passé avec Charlie il était certain qu'il faudrait beaucoup d'efforts pour que cela se produise.
« Bon Bleuet tu va devoir attendre encore un peu avant de pouvoir éclore. Je n’ai pas assez d’animaux pour répondre à tes besoins et j’ai pas encore assez de poule pour faire du poulet rôti. Et comme je suis un gros parano, Fol-œil aurait été fière de moi, il faut que je te mette dans une pièce ou si jamais par miracle tu décidais d’éclore tu ne détruirais pas ma maison avant que je rentre. »
Il arrêta de parler réalisant qu’il parlait actuellement à ce qui se rapprochait le plus d’une pierre que d’un être vivant.
« Je vais finir fou comme un coucou. »
La pierre bleu fu transporter dans le sous-sol de la maison dans un placard vidé pour l’occasion et avec de multiples sorts de surveillance. Un individu ne pouvait faire renaître une espèce entière, il en était bien conscient et les mouvements du pendule après avoir trouvé Bleuet laissait à penser que d'autres œufs étaient présent dans les alentours de la tour. Il finirait probablement avec une collection de pierres de multiples couleurs mais il ne pouvait précipiter la croissance de ses animaux de ferme. Les végétaux étaient capable de subir ce type de stress et pouvait retrouver une santé presque parfaite après quelques mois, mais les animaux comme les hommes étaient trop sensible à la magie temporelle pour qu'une croissance accélérée ne sois pas sans conséquence. Des scientifiques avait essayé mais c'était retrouvé avec des spécimens adulte mais stérile, de nombreuses tentatives avaient été faite sans résultat concluant.
Un dragonneau avait besoin de sang et de whiskey lors des premières semaines de vie et au fur et à mesure il engloutirait un poulet voire une vache par semaine au minimum. Il lui faudrait quelques mois pour avoir assez de poules pour répondre aux besoins d’un dragonneau et il pouvait utiliser des sorts pour déclencher les chaleurs de ses animaux afin d’avoir plus de bêtes le moment venu. Satisfait de ses différentes réussites, il fut sa ronde du soir pour s’occuper de ses différents animaux.
Jour 78
Le cri du coq réveilla Harry ce qui était rare car il se levait généralement plus tôt que le coq mais il était rentré tard de son exploration la nuit dernière. Il enfonça sa tête sous l’oreiller en maugréant :
« Gilderoy tait-toi »
Il regretterait peut-être un jour d’avoir nommé une bonne partie de ses animaux quand viendrait le moment de les manger, mais pour le moment il pestait contre un coq. Le troisième chant du coq le motiva à se lever, il partit faire ses tâches habituelles et vérifier que tout ses animaux se portaient bien. Il finit sa tournée par les poules et en allant récupérer les œufs comme chaque matin il remarqua que sous une de ses poules couveuse un petit bec était visible entre les plumes.
Un poussin !
Il se retint d’essayer de soulever la poule pour pouvoir voir le petit. Il s’était déjà fait picorer la main plusieurs fois sans avoir besoin d’un rappel des instincts protecteurs des maman poules.
Le jeune fermier sourit face à une nouvelle réussite.
La ferme Potter a sa première naissance local !