Deux soirées pour tout détruire

Harry Potter - J. K. Rowling
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Deux soirées pour tout détruire
Summary
A leur sortie de Poudlard, Léwina, les maraudeurs et leurs amis n’hésitèrent pas avant de se jeter corps et âme dans la guerre contre les forces du mal qui faisait rage. Cependant, protégés pendant trop longtemps par les murs de Poudlard, la réalité du terrain fut bien différente de celle qu’ils s’imaginaient. Peut-être étaient-ils trop jeunes, trop faibles ou bien trop naïfs ? Mais cela n’avait plus d’importance, car une fois engagés dans l’Ordre du Phénix, plus aucun retour en arrière n’était possible. Alors, il ne tenait plus qu’à eux d’honorer leur promesse à Dumbledore et de prendre tous les risques pour la victoire du bien. Ou bien préféreront-ils se tourner vers le mal après avoir été confrontés à la souffrance, à la torture, à la mort de leurs amis et à leur propre sacrifice ? Car « La colère, la peur et la souffrance peuvent transformer le plus raisonnable des Hommes en monstre. ». Sept minutes suffisent pour s’aimer.Mais deux soirées suffisent pour tout détruire.
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Clyfford Road

-Clyfford Road, demain soir vers 20h.
-Tu es sûr de toi, Peter, lui demande Léwina assise quelques chaises plus loin ?
-Je suis sûr de ce que j’ai entendu et Clyfford Road 20h est ce que j’ai entendu.
-Très bien, déclare alors Arthur en se frottant les mains !

Chaque jour, Léwina et Sirius voyaient défiler dans leur salon des membres de l’Ordre du Phénix : ils arrivaient à plusieurs, recevaient les ordres de leur mission, attrapaient toujours quelque chose à manger et puis partaient à l’aventure. Devenir le quartier général de l’Ordre du Phénix avait un avantage auquel le couple n’avait pas pensé. De cette manière, ils connaissaient toutes les activités de l’Ordre : ils savaient qui était parti en mission, quand, avec qui et où. Ils se sentaient ainsi tout puissant de savoir tout cela bien que cela n’avait pas particulièrement d’intérêt. Au moins, ils étaient satisfaits d’être au courant de tous les ragots et rumeurs.

Parfois ils accueillaient certains de leurs collègues pour une nuit, notamment lorsque ceux-ci nécessitaient des soins. De ce fait, Marlène et Lily, qui avaient reçues une formation de magicomage, étaient souvent dans les parages afin de soigner les potentiels blessés. Remus s’était installé dans la nouvelle chambre aménagée du grenier malgré les multiples propositions de Sirius qui lui affirmait que la chambre d’amis serait beaucoup plus confortable. Après cela, Léwina et Sirius ne lui dirent rien de plus sur cette installation : ils savaient bien que si Remus avait pu louer un appartement quelque part, il l’aurait fait sans hésitation mais contrairement aux autres maraudeurs, il ne roulait pas sur l’or, c’était bien le contraire. Une fois par mois, à la pleine lune, Remus décampait pour la nuit, au même titre que Sirius ou encore que James et Peter. Ils allaient se terrer au fond d’une forêt et après avoir mis en place plusieurs repousses-moldus, le loup-garou se transformait, rapidement suivi par les trois animagus et ils passaient la nuit à courir dans les bois. Lily, Arthur et Léwina, qui étaient les seuls à savoir pour leurs escapades nocturnes, se relayaient alors pour assurer les tours de garde des quatre maraudeurs.

Pourtant, aujourd’hui, Léwina n’était pas seulement spectatrice d’une réunion de l’Ordre, non, aujourd’hui, elle partait en mission. Elle avait été placée dans une équipe qui regroupait Frank et Alice Londubat, Lily et Arthur. Habituellement, Léwina trouvait que les équipes étaient bien faites pour chaque maison ou presque soit représentée mais faute de membres, cette fois-ci ils partaient juste entre Gryffondor et Serpentard.

-Comment seront-ils là-bas, demande Franck ?
-Au moins deux ou trois mais je ne peux pas savoir, ils n’en n’ont pas vraiment parlé, répond Peter.

Peter était devenu un informateur pour le camp de l’Ordre. Beaucoup ignorait comment il se débrouillait pour être aussi efficace. Seul son cercle proche savait qu’il était un animagus et qu’il était donc facile pour lui, sous forme de rat, de se faufiler là où un humain ne pourrait passer. Peter était très heureux de pouvoir mettre ses talents à disposition de l’Ordre. Pendant longtemps, il était resté dans l’ombre des autres maraudeurs mais maintenant il était capable de briller par lui-même et cela était très agréable.

-Et tu sais qui ce sera, demande Lily doucement ?
-Aucune idée à part qu’il y aura probablement au moins un Lestrange.

Pour cette mission, leur équipe partait faire de l’espionnage. Grâce aux informations de Peter, ils avaient appris qu’un groupe de Mangemorts devait se retrouver dans les rues de Londres. La raison de cette rencontre leur était encore inconnue mais ils espéraient bien la découvrir. Secrètement, ils étaient plusieurs à espérer qu’ils les conduiraient à l’endroit où se cachait Lord Voldemort. En effet, ils entendaient énormément parler du Seigneur des Ténèbres mais malgré leur implication dans cette guerre, les maraudeurs ne l’avaient encore jamais vu.

-Départ à 19h, annonce Frank les bras croisés sur le torse.
Frank Londubat était un homme très bienveillant mais en même temps très droit. Il aimait que ses propos soient compris sans détour et que les ordres soient respectés à la lettre. Il s’était marié il y a quelques années à Alice Fortescue avec qui il était en couple depuis plus longtemps encore. Cette dernière faisait preuve d’un peu plus de douceur que son mari mais était tout autant carré d’esprit. Alice et lui avaient été nommés responsables de cette mission : c’était leur rôle qu’elle soit une réussite et que tout le monde revienne en entier.

Il leur restait donc seulement à peine une heure avant de partir. Léwina partit donc se faire un thé dans la cuisine alors que les autres se mirent à discuter dans le salon. Sirius était en train d’assurer son tour de garde. Quant à Remus, il devait probablement être en train de dormir fatigué de sa transformation de la nuit précédente. Leur équipe se retrouvait ainsi seule chez Léwina et Sirius. Cela n’était pas une mauvaise nouvelle, particulièrement pour Arthur. D’ailleurs, il était parfaitement heureux de ne pas voir Remus dans les parages. Durant les derniers jours, il l’avait croisé et recroisé dans les couloirs de cette maison sans que celui-ci ne daigne lui adresser ne serait-ce qu’un regard. Alors la voix dans la tête d’Arthur avait fini par gagner. Il l’avait attrapé par le bras, ne lui laissant aucune chance d’échapper à la discussion et le traina dans la pièce vide la plus proche. Arthur avait remercié toute la musculation qu’il avait fait et qui lui avait permis de développer une telle force physique pour contraindre un loup-garou à le suivre. Une fois qu’il eut fermé la chambre derrière eux, il s’était adressé au Gryffondor d’une manière peut-être plus agressive qu’il ne l’aurait voulu :
-C’est quoi ton putain de problème ?
Mais là voilà la vérité : il sentait la colère de la trahison de Remus couler dans ses veines dès qu’il le croisait, qu’il le voyait et qu’il pensait à lui.
Remus daigna enfin de le regarder et Arthur ne manqua pas de lui faire remarquer :
-Alors maintenant tu me regardes, première fois que tu oses me regarder depuis des semaines ! Qu’est-ce que je t’ai fait à la fin !
Il s’attendait à ce que Remus devienne agressif, surtout que la pleine lune n’était que dans quelques jours mais c’est tout le contraire qui se s’était déroulé. Le grand Remus Lupin s’était courbé et son visage avait affiché une mine qu’Arthur n’avait jamais vu, comme s’il était prêt à pleurer.

 

Arthur suivit Léwina dans la cuisine, il devait lui raconter comment s’était passé sa discussion avec Remus. Son cœur battait à plein régime. Il avait imaginé toutes les possibilités mais pas celle-ci. Léwina l’interrogea du regard quand elle vit ses doigts taper nerveusement sur le plan de travail.
-J’ai parlé à Remus, déclare Arthur en jetant un coup d’œil vers le salon pour être sûr que personne ne les entende.
-Raconte-moi.
Léwina afficha un sourire : toute cette histoire aller enfin pouvoir être régler. Mais l’expression du visage d’Arthur la fit vite changer d’avis. Le Serpentard s’était toujours montré sûr de lui mais à l’instant présent, un stress l’habitait que Léwina n’avait jamais vu.
-Je… Il… -il expira et inspira un grand coup pour se donner du courage- il a des sentiments pour moi…
-Pardon ?
Léwina s’arrêta soudainement dans la préparation de son thé en entendant les paroles de son meilleur ami. Remus était amoureux d’Arthur ? Comment cela était-il possible ? Arthur était en couple avec Anna bien avant d’apprendre à connaître Remus et il était toujours avec cette dernière aujourd’hui. Y avait-il des choses que Léwina ignorait ?
-Je ne sais pas comment c’est arrivé, se lamente le Serpentard en passant ses mains dans ses cheveux. Il avait l’air vraiment désespéré tu sais. Il m’a dit qu’il savait que c’était mal et que ce n’avait pas de sens puisque j’étais avec Anna. Mais comme on est assez peu démonstratifs, alors il avait espéré un court moment et il était tombé… amoureux, de moi.

Léwina sut difficilement comment cacher sa surprise. Elle n’avait pas imaginé que le loup-garou puisse ressentir quelque chose de plus fort que de l’amitié envers son meilleur ami. En tout cas, cela semblait mettre Arthur dans tous ses états. Léwina était maintenant sûre qu’elle ne l’avait jamais vu comme ça : les mains tapant nerveusement sur le plan de travail, le regard fuyant et les dents mordillant ses lèvres.

-Il s’est éloigné dans l’espoir de faire disparaitre ces sentiments mais il n’a pas encore réussi, d’après ce qu’il m’a dit. Qu’est-ce que je suis censé faire moi, merde ? J’ai pas l’habitude que les gens s’intéresse à moi depuis que je suis avec Anna.
Léwina eut l’air de réfléchir quelques instants. Cette explication convenait parfaitement au caractère qu’avait adopté Remus ces derniers temps. Son air dédaigneux n’était qu’une façon pour lui de se protéger.
-Juste pour être sûre, demande Léwina en tapotant l’épaule d’Arthur, c’est toujours Anna que tu aimes ?
Le doute se plaça sur le visage d’Arthur. La Serpentard comprit l’étendue des problèmes : Arthur n’arrivait plus à réfléchir correctement. Cette histoire lui faisait perdre toute la logique et la rationalité, qui lui étaient propres habituellement. Après quelques instants, il déclara en parlant encore moins fort qu’avant :
-J’ai l’impression que dans un univers alternatif ou si j’avais rencontré Remus avant Anna ça aurait pu être lui. Mais dans la situation actuelle des choses, je préfère Anna. Ça a toujours été Anna et ça le sera toujours.
-Alors laisse-lui le temps, répond Léwina, la voix calme ce qui contrastait beaucoup avec celle d’Arthur, il reviendra, mais laisse-lui le temps d’accepter ses sentiments et puis de t’oublier.

*****

Cela faisait trente minutes que nos cinq membres de l’Ordre étaient cachés derrière des murets. Afin d’être plus discrets, ils s’étaient séparés en deux groupe : Lily, Léwina et Frank d’un côté, Arthur et Alice de l’autre. Un parmi chaque groupe avait été désigné comme un observateur tandis que les autres tentaient d’écouter ce qu’il se passait. Pour l’instant, tous les Mangemorts n’étaient pas encore arrivés. Seul un homme, probablement d’après sa carrure, encagoulé et dissimulé sous une longue cape noire se trouvait à un coin de la rue.

Pour une fois, Arthur était très silencieux ce qui était plutôt avantageux pour leur mission. Il était toujours chamboulé par son histoire avec Remus et même si sa discussion avec Léwina lui avait permis d’y voir plus clair, il ne s’était toujours pas remis du choc. De l’autre côté de la rue, Lily avait été désigné observatrice. Ainsi, Léwina et Frank étaient assis à même le sol à écouter les chats se battre ou les chiens aboyer.

Mais soudain, le bruit caractéristique de talons qui claquent le sol retentit. Les observateurs se redressèrent de sorte à mieux observer la scène.
-L’homme est rejoint par une femme cachée sous une cape, chuchote Lily à ses deux compagnons. Attendez c’est pas tout… Il y a deux hommes en plus qui arrivent mais pareil, impossible de les reconnaitre.

Lily continua de leur décrire la scène dans la plus grande des discrétions. Les figures encagoulées se retrouvèrent dans un coin de la rue et se firent face. Ils attendirent quelques instants avant de relever leurs capuches et de révéler leurs identités :
-Les deux arrivés en dernier se ressemblent beaucoup. Ils font la même taille, même cheveux noirs légèrement bouclés et mi-longs, déclare Arthur à Alice.
Cette dernière agita sa baguette et la description que le Serpentard venait de faire apparut sur le papier. Garder des traces était très important pour repérer plus facilement leurs ennemis à l’avenir.
-Après on a une femme, cheveux rouges relativement longs, plutôt grande, annonce Lily. Et en dernier…
Elle ferma brusquement la bouche et se cacha davantage. Frank et Léwina la regardèrent en fronçant les sourcils, le cœur battant, s’était-elle faite repérée ?
-Je suis désolé Léwina mais le dernier est… Lucius Malfoy.

Léwina sourit mais les traits de son visage étaient tirés. Puis elle souffla longuement. Ce n’était pas une surprise de voir son frère du côté des forces du mal. Ils savaient très bien qu’ils n’appartenaient pas au même camp et Léwina, comme elle lui avait annoncé il y a plusieurs mois déjà, n’aurait pas de pitié. Mais, il est vrai qu’il lui serait impossible d’être parfaitement impartiale dans cette situation. Pendant longtemps, elle avait espéré qu’elle n’ait jamais à le croiser sur un champ de bataille, ou du moins le plus tard possible, mais Merlin n’avait visiblement pas eu envie d’exhausser ses prières.

-Qui tu es toi, demande l’un des deux frères à la fille ?
-Je pourrais vous poser la même question, répond-t-elle agressivement.
-Du calme, laissez-moi faire les présentations, propose Lucius.
Il était visiblement celui qui était au pouvoir dans ce groupe.
-Mme. Grimshaw voici les frères Lestrange, Rodolphus et Rabastan.
Les membres de l’Ordre eurent un sourire : ils n’avaient pas pensé qu’il serait aussi simple d’obtenir les identités des Mangemorts. Il n’était pas très surprenant de voir des Lestrange dans cette sphère mais ils n’avaient jamais entendu parler des « Grimshaw ». En rentrant de la mission, il demanderait à faire des recherches plus approfondies sur cette famille.

-C’est quoi ce bordel ?
Frank, Léwina et Lily relevèrent la tête avec peur. Juste devant eux se dressait un homme qu’ils n’avaient nullement vu arriver et qui était pour le moins énorme. Il semblait faire deux mètres et avait des poils gris qui recouvraient presque l’entièreté de son visage. C’était ce détail qui mit la puce à l’oreille de Léwina :
-Fenrir Greyback, chuchote-t-elle.
Elle avait déjà rencontré cet homme, elle ne le reconnaissait que trop bien maintenant qu’il était face à elle. Il était venu rendre visite à Abraxas Malfoy il y a bien longtemps. Il faisait peur surtout quand il souriait et qu’on pouvait apercevoir ses impressionnantes rangés de dents sales et pointus.

-Lucius, crie alors le loup-garou !
Le dénommé fit volte-face à l’entente de son prénom et fut plutôt surpris de la scène qu’il observa. Pas moins de cinq fouineurs étaient dissimulés derrière deux vieux murets. Il y a quelques minutes, il avait pourtant vérifié le périmètre avant de s’installer ici. Ses yeux furent attirés par la chevelure blond platine qui ne pouvait appartenir qu’à sa sœur. Il serra les dents, ça, il ne l’avait pas prévu.

Fenrir déclara les hostilités : il fonça tête baissé sur Frank Londubat. Malheureusement pour lui, il avait mal choisi sa victime puisqu’il s’attaquait à un Auror qui lui envoya un sort avant même qu’il n’eut le temps de le toucher. D’ici tout s’enchaîna rapidement. Arthur passa au-dessus du muret et s’attaqua immédiatement à Lucius. Ce dernier eut un instant d’incompréhension, le regard toujours posé sur sa sœur mais évita le sortilège de justesse. Les trois filles se jetèrent dans la bataille à leur tour. Alice et Lily allèrent vers les frères Lestrange et Léwina s’occupa de la femme.

-Je ne pensais pas te revoir aussi vite.
Il fallut moins d’une demie seconde à Léwina pour reconnaître son adversaire : ses longs cheveux rouges, ses yeux bleu clair et cette beauté à couper le souffle. C’était la femme qu’elle avait menacé lors de sa mission avec Arthur et Emmeline. La Serpentard émit un petit rire :
-Comme quoi j’aurais bien dû te tuer la première fois, tu m’aurais moins embêté.
-Encore faut-il que tu en sois capable, la nargue-t-elle.
Léwina répondit à la provocation en envoyant le premier sortilège.

Elles s’échangèrent des attaques pendant plusieurs instants mais Léwina finit par prendre l’avantage. Elle jeta un regard autour d’elle. Malgré sa force redoutable, Fenrir était en train de se faire maitriser par l’auror qu’était Frank Londubat. C’était la même chose pour Rabastan Lestrange qui était clairement inférieur à Alice. Or, Arthur et Lily semblaient plus en détresse face à Lucius et Rodolphus qui étaient plus âgés qu’eux et qui avaient donc des connaissances plus étendus dans l’art du combat.

Léwina se reconcentra sur la femme au sol à ses pieds. Il fallait qu’elle finisse le travail ici afin de pouvoir aller prêter main forte aux autres.
-Expelliarmus, crie-t-elle !
Elle était maintenant sans défense et la Serpentard se délecta de la peur qu’elle lut dans son regard. Elle se sentait toute puissante face à cette femme à ses pieds. Léwina porta sa baguette devant elle. Elle était complètement à sa merci, peu importe les mots qui sortiraient de la bouche de Léwina elle en souffrirait forcément. Quel était le meilleur sortilège à utiliser dans cette situation ? Tant d’idées lui venait en tête qu’elle n’arrivait pas à choisir laquelle elle préférait. La tuer, la faire souffrir, l’emprisonner ?

-Expelliarmus !
Léwina n’eut pas le temps de se préparer à cette attaque : sa baguette s’envola de ses doigts pour retomber quelques mètres plus loin. Elle lança un regard vers la gauche, d’où provenait le sortilège, pour découvrir son frère, un demi-sourire sur le visage. Une rage prit possession de la Serpentard et elle se précipita sur sa baguette pour lui faire regretter cette attaque. Or, elle ne fut pas assez rapide car Arthur profita de cet instant de déconcentration de Lucius pour lui lancer un sortilège qui le toucha en plein fouet. Son corps fut lacéré et il recula de plusieurs pas avant de redresser la tête et de crier :
-On se repli !

A ses dires, les autres obéirent. Rodolphus recula à son tour et enflamma plusieurs arbres aux alentours. Il fit exploser l’entrée d’une maison ce qui déclencha l’alarme qui allait bientôt réveiller tout le voisinage. Frank tenta d’empêcher la fuite de Fenrir mais Rabastan le désarma avant qu’il ne puisse l’attaquer. Les Mangemorts se regroupèrent derrière les flammes des arbres et créèrent un incendie à même le béton. Le mur de flammes traversa la rue de droite à gauche pour éviter que les membres de l’Ordre du Phénix ne puisse les rejoindre et les suivre. Ces derniers se regroupèrent également et regardèrent leurs adversaires fuir, impuissants.

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