
L'Ordre du Phénix
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-Attention ! C’était mon pied, dit une femme dont l’air énervé était évident.
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Il finit par réussir à s’échapper de la foule, plein de sueur et avec le corps douloureux à force de se prendre l’épaule d’une femme ou le coude d’une homme. Le ministère de la magie avait toujours été un lieu infréquentable les lundis matin tant il y avait du monde dans le hall. Heureusement pour lui, il avait fini par sortir de cet enfer et pourrait bientôt rejoindre son bureau, il serait enfin tranquille là-bas.
Après avoir remis en place son costume sombre, il emprunta le premier ascenseur qui se présenta à lui et monta au niveau deux : Département de la justice magique.
-Sturgis !
Le dénommé se retourna vers l’origine de la voix et il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître celui qui l’avait appelé. C’était un homme très grand et aux cheveux bouclés qui lui retombaient devant les yeux :
-Conrad ! Comment se sont passée tes vacances, tu ne rentrais pas que vendredi ?
Ce dernier s’approcha de Sturgis et lui offrit une brève accolade. Ces deux collègues se connaissaient depuis de longues années. En effet, ils avaient fait Poudlard ensembles et même dans la même maison : Poufsouffle. A la sortie de l’école de sorcellerie, ils s’étaient involontairement suivis et avaient atterris tous les deux ici : au service administratif du Magenmagot. Mais Conrad n’avait pas l’air d’être dans son état normal, remarqua facilement Sturgis. En effet, il avait le regard fuyant et ne cessait de regarder par-dessus son épaule comme si quelque chose aller surgir dans son dos d’un moment à l’autre. Son ami n’eut pas le temps de lui demander ce qui n’allait pas car le plus grand l’entraîna à travers. Sturgis protesta sous la surprise mais malheureusement son ami était bien plus fort que lui alors il finit par se laisser faire.
Conrad finit par l’entraîner dans les toilettes et il lui lâcha immédiatement la main en entrant. Sturgis fronça les sourcils devant le comportement plus qu’étrange de son ami. Après avoir une nouvelle fois replacé son costume, il posa ses mains sur les hanches et demanda franchement :
-Tu vas m’expliquer ce qui t’arrive à la fin ?
Mais Conrad ne lui répondit pas tout de suite, il ouvrit chaque cabine des toilettes pour vérifier qu’elles étaient toutes vides et heureusement, c’était le cas. Conrad n’avait pas peur, il était terrifié, tant que Sturgis jurait voir son corps trembler. Ce n’était pas son état normal. En effet, son ami n’était pas du genre à courber l’échine. Finalement, il finit par se tourner vers lui et prit une grande inspiration :
-Ne m’interrompt pas Sturgis, le prévient-il.
Le dénommé n’en avait aucune envie à vrai dire, il avait juste besoin que son ami s’explique.
-Est-ce que je peux avoir pleine confiance en toi, reprit-il ?
-Bien sûr Conrad, on est ami depuis quinze ans, répond du tac au tac Sturgis en fronçant les sourcils, ne comprenant pas où la discussion allait.
-Voilà… Tu sais que Mélina est une moldue ?
Sturgis hocha la tête, Mélina était la femme de Conrad. Ils s’étaient rencontrés juste à sa sortie de Poudlard complètement par hasard dans un restaurant moldu et le courant était immédiatement passé entre eux. Rapidement, ils avaient eu des enfants, trois pour être exact : une paire de jumeaux et un troisième. Sturgis avait eu l’occasion de rencontrer quelques fois Mélina et la trouvait parfaitement charmante, il comprenait pourquoi son ami l’aimait autant.
-J’étais en vacances dans le nord de l’Angleterre pour deux semaines normalement, déclare Conrad en fixant la porte comme s’il attendait à ce que quelqu’un rentre, tout en triturant ses mains ce qui trahissaient un stress évident. Mais nous sommes revenus plus tôt car… -les mots eurent du mal à sortir de sa bouche- nous avons été attaqués.
-Comment ça, ne put s’empêcher de crier Sturgis ?
Conrad lui lança un regard noir et lui intima de faire moins de bruit. Sturgis laissa retomber ses mains de ses hanches rejoignit son ami à grande enjambée. En chuchotant presque, il déclara :
-Putain Conrad, c’est quoi cette histoire ?
-Voilà, on était tranquillement dans un restaurant, avec Mélina et les enfants. Tu sais que Mélina est au courant pour tout ce qui est du monde magique et je ne me suis jamais caché d’être marié à une moldue.
Le débit de parole de Conrad était si rapide que Sturgis avait du mal à le suivre.
-Alors dans ce restaurant, nous avons croisé quelqu’un avec une cape et tu connais le talent des sorciers pour bien se cacher parmi les moldus, j’ai directement compris qu’il s’agissait de l’un des nôtres. Je l’ai montré à Mélina et elle a bien compris, elle aussi, que c’était un sorcier. Il est parti s’acheter je ne sais pas quoi au bar mais régulièrement je sentais son regard sur moi. J’ai difficilement pu voir son visage car il était dans la pénombre mais je savais qu’il me regardait. J’ai tout de suite eu un mauvais pressentiment, tu sais le genre de trucs qui te donne envie de prendre tes jambes à ton cou mais je n’avais pas envie d’effrayer tout le monde donc je n’ai rien dit. Lorsque l’on est sorti du restaurant, l’homme est sorti aussi et il a commencé à nous suivre de loin.
Sturgis était pendu aux lèvres de son ami mais ce dernier ne le regardait même pas : il avait toujours les yeux fixés sur la porte.
-J’ai compris qu’il me voulait quelque chose alors j’ai chuchoté à Mélina qu’à mon signal elle prenait les enfants et elle courait le plus vite qu’elle pouvait pour rejoindre la grande place du village, ce soir-là il y avait une fête et donc beaucoup de monde. Je lui ai dit de rester entouré, de ne perdre aucun enfant de vue et de ne faire confiance à personne tant que je ne serais pas revenu. Merlin, merci, c’est ce qu’elle a fait. Alors je lui ai donné le signal et je suis allé à la rencontre de l’homme. Il a relevé sa capuche et c’était Rodolphus Lestrange.
Les yeux de Sturgis s’écarquillèrent. Bien sûr qu’il connaissait cet homme. Il avait déjà eu l’occasion de le croiser à l’intérieur des murs de Poudlard. Rodolphus était âgé de seulement quelques années de plus qu’eux et avait fait ses études en appartenant à la maison des Serpentard. Le Poufsouffle savait ce qu’il était devenu après sa sortie de l’école : un Mangemort.
-Je l’ai tout de suite reconnu malgré les années. Je n’ai pas attendu et je l’ai tout de suite attaqué mais tu sais que je n’ai jamais été très fort en duel alors il a rapidement pris l’avantage jusqu’à qu’un deuxième homme arrive et se mettre à combattre Lestrange. Il m’a crié d’aller mettre ma famille à l’abris et qu’il s’occupait du Mangemort. Je n’ai pas hésité, je suis parti en courant retrouver Mélina et les enfants et on a fui le plus vite possible, abandonnant toutes nos affaires sur place.
Sturgis était bouche-bée en entendant la fin de l’histoire de son ami. Il comprenait maintenant pourquoi celui-ci semblait paniqué : il était effrayé par les représailles et des représailles il y en aurait, les Mangemorts n’étaient pas le genre de personne à laisser leurs cibles s’enfuir.
-Tu crois qu’il a voulu « te faire payer » d’être avec une moldue, demande d’une petite voix Sturgis ?
-Bien sûr.
Conrad regarda enfin son ami et ce dernier sut lire toute la peur et la fatigue dans ses yeux.
-Où sont Mélina et les enfants ?
-Je les ai envoyés chez de la famille mais je ne peux rien te dire sur l’emplacement, j’ai terriblement peur, Sturgis.
-Tu as bien agi, Conrad, déclare son ami en posant une main qui se voulait réconfortante sur son épaule. Le plus important c’est que tout le monde s’en soit sorti en vie.
-Les enfants sont inconsolables et Mélina complètement traumatisée, je ne sais pas si je dois rester ici ou partir les rejoindre. J’ai peur que les Mangemorts arrivent à suivre ma trace si je bouge et il faut que je gagne de l’argent pour supporter ma famille puisque Mélina ne travaille pas, dit Conrad, désespéré en se prenant le visage dans les mains.
Le cœur de Sturgis se serra devant la détresse de son ami. Voilà la réalité des choses : ils étaient en guerre. Il n’avait peut-être pas de front où les deux armées s’affrontent mais il était évident que ce genre de guerre n’était pas moins destructeur. C’est pour cette raison que Sturgis Podomore s’était engagé dans une organisation, on l’appelait l’Ordre du Phénix.
*****
Léwina réapparut devant une petite maison dans les environs de Londres. Elle ne différait en rien des autres maisons de la rue. La façade était orangée, la porte d’entrée noire, on comptait deux fenêtres rectangulaires à l’étage et une carrée au rez-de-chaussée. Néanmoins, à la différence de toutes les autres maisons présentes dans cette rue, celle-ci était habitée par des sorciers puisque c’est ici que Léwina résidait. Alors, lorsqu’elle empoigna la poignée de la porte, cette dernière, ensorcelée, se déverrouilla par magie et la Serpentard put entrer.
C’était une maison de petite taille où l’entrée était si petite qu’elle ressemblait plus à un couloir. Au rez-de-chaussée, on retrouvait un salon, une cuisine et des toilettes et à l’étage une chambre, une deuxième et une salle de bain. C’était le minimum mais Léwina se plaisait ici. En effet, cette maison n’avait rien à voir avec le manoir dans lequel elle avait passé son enfance.
-Oh tient, Léwina.
Cette dernière finissait d’enlever ses chaussures avant de tomber sur des yeux marrons cachés derrière des lunettes rondes. L’homme portait une barbe de trois jours et ses cheveux noirs étaient indomptables, pointant parfois vers le plafond, retombant parfois devant ses yeux.
-James, lance-t-elle en avançant vers lui.
Elle lui fit une tape amicale sur l’épaule alors que ce dernier décida de lui briser les tympans :
-Sirius, crie-t-il ! Ta copine est rentrée.
On entendit une chaise glisser sur le sol et assez rapidement un jeune homme se retrouva devant Léwina et James. Aux yeux de la Serpentard, Sirius n’était pas comparable aux autres hommes. Ses cheveux noirs retombaient en des boucles parfaites sur sa nuque. Son visage était droit et symétrique surplombé par un regard gris impénétrable. « Tiens, il s’est rasé » pensa Léwina alors que le Gryffondor se jeta sur elle. Elle se laissa complétement aller contre le corps de son compagnon et ils eurent tous les deux un sourire en entendant James dire « beurk » alors qu’il fuyait vers le salon pour leur laisser un peu d’intimité. Les mains de Sirius resserrent leur prise sur les hanches de Léwina, la collant toujours plus à lui. Elle passa ses doigts dans les cheveux de son partenaire et sentit celui-ci presque soupirer d’aise, Sirius adorait qu’on lui touche les cheveux. Rapidement, leurs lèvres finirent par se trouver et ils s’embrassèrent doucement, contents de se revoir. Léwina sentit la prise de Sirius se raffermir davantage sur son corps : elle adorait lui faire toujours autant d’effets.
-Comment ça s’est passé, finit-il par demander ?
-Très bien, j’attends juste Arthur pour vous raconter en détails, il est censé pas tarder et je n’ai pas envie de me répéter.
Sirius acquiesça et lui vola un dernier baiser avant de lier sa main à la sienne et de l’entraîner vers le salon.
James était assis sur le canapé et lisait d’un œil distrait un livre d’analyse sur la dernière coupe du monde de Quidditch.
-T’as pas de maison, Potter, demande Léwina sur un ton faussement agressif à James qui la regarda en levant un sourcil ?
Sirius s’assit sur le canapé et entraîna Léwina avec lui, il en profita pour se coller à elle. La Serpentard eut un sourire amoureux : elle reconnaissait bien là son copain, toujours à chercher à être l’un contre l’autre surtout lorsqu’ils ne se voyaient pas pendant quelques moments.
-Si, mais je venais juste profiter de mon meilleur ami avant que tu ne rentres, Malfoy, il me lâche à chaque fois quand t’es là, contre James.
-Ce n’est même pas vrai, se défend Sirius pourtant la tête sur l’épaule de sa copine et ses doigts traçant des formes invisibles sur ses bras nus.
-Et puis je me sens trop seul chez moi depuis que Lily est à ce stage de soins magiques avec Marlène, se lamente James.
Léwina ne pouvait qu’affirmer ses propos. Lily et Marlène avaient décidé de suivre un stage pour apprendre les premiers soins à St. Mangouste et depuis qu’elles étaient partis, il y a une semaine déjà, Sirius et Léwina voyaient James chez eux quasiment tous les jours. En effet, le jeune couple avait loué cette petite maison dans ce quartier moldu à la sortie de Poudlard grâce à de l’argent que Sirius avait touché en héritage lors de la mort d’un de ses oncles. La cohabitation se déroulait plutôt bien malgré des débuts difficiles. Mais quel couple n’avait pas connu ça ? Au début, Léwina et Sirius avaient tendance un peu à se monter dessus et surtout qu’avec la guerre, ils n’avaient pas cherché de travail et avaient donc dû rester vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensembles ce qui les avait amenés à se disputer plus qu’auparavant. Mais cela était maintenant de l’histoire ancienne puisqu’ils avaient fini par comprendre comment vivre ensemble et s’en sortaient très bien dorénavant. Néanmoins, ils n’étaient jamais opposés à des visites de leurs amis. Enfin, disons que Léwina commençait à en avoir marre de voir James dans sa maison dès l’instant où elle ouvrait les yeux le matin, jusqu’à l’instant où elle les fermait le soir. En effet, contrairement à Sirius, Léwina détestait être constamment entourée. Enfin, si seulement James ne faisait que vagabonder dans son salon, elle s’y accoutumerait peut-être. Mais non, le Gryffondor avait visiblement quelques problèmes d’intimité et ça Léwina l’avait très bien compris. En effet, depuis que James était en mesure de déverrouiller par lui-même la porte d’entrée, il ne se souciait plus de toquer. Ainsi, Léwina avait plusieurs fois été surprise de le trouver dans ses escaliers alors qu’elle faisait un aller-retour à la salle de bain, dans une tenue, comment dire, plus que suggestive. Enfin, si seulement James n’était que la seule variable dans cette équation, elle s’y accoutumerait peut-être. Mais non, il avait également fallu que Sirius ne connaisse pas non plus le respect de l’intimité. Cela venait sûrement du fait qu’ils aient partagé le même dortoir pendant sept ans mais Sirius ne se posait jamais la question de ce qu’il allait trouver dans la chambre qu’il partageait avec Léwina lorsqu’il y entrait avec James. Ainsi, Léwina avait plusieurs fois été surprise en train de se changer, dans une tenue, comment dire, plus que suggestive.
Cette dernière se prit la tête dans les mains en repensant à cette situation et souffla d’exaspération. Ces deux-là lui menaient définitivement la vie dure. Néanmoins, le bruit de la sonnette qui retentit coupa court à ses pensée. Elle se leva alors pour aller ouvrir la porte. Mais avant de quitter le salon, elle lança sur un ton qui trahissait sa colère :
-Tu vois Potter, on demande avant de rentrer dans la maison ou pire dans la chambre de quelqu’un !
Sans surprise, Arthur Lei se trouvait derrière la porte. Il lança à Léwina un grand sourire charmeur avant de rentrer. Il avait attaché ses cheveux en un chignon, comme il le faisait chaque jour, et portait simplement une veste de sport qui laissait deviner tous ses muscles, « les pouvoirs de la musculation moldue » disait-il toujours.
-Alors comment ça s’est passé, demande-t-il après lui avoir fait une brève accolade ?
-Très bien, viens dans le salon, je vais tout vous raconter.
-Black, salue Arthur en apercevant Sirius affalé dans le canapé, et… Potter ! En voilà une bonne surprise, ironise-t-il sachant pertinemment que le Gryffondor avait élu domicile chez sa meilleure amie.
-Crois-moi, ce n’est pas une bonne surprise pour tout le monde, lance Léwina en venant se placer au centre de la pièce.
Arthur vint s’installer dans le canapé, aux côtés de James et les trois hommes se mirent à regarder Léwina, désireux de savoir comment la succession de sa mère récemment décédée s’était déroulée. Cette dernière ne se fit pas trop prier et devant le regard plein d’espoir de Sirius, elle commença son récit :
-Lucius est venu seul, sans Narcissa, ce qui est déjà une bonne chose.
Bien sûr, les trois hommes savaient de quoi elle parlait. En vérité, ils avaient passé plus de deux heures tous les quatre à imaginer tous sortes de plans pour que Léwina arrive à obtenir un maximum d’argent en héritage. Bon, au final, les plans avaient surtout été élaborés par Léwina et Arthur, James et Sirius avaient fini par se désintéresser de la tâche.
-Assez rapidement, reprend Léwina, j’ai compris que ce qu’il voulait c’était le manoir.
-Ça paraissait plutôt logique aussi, commente Arthur.
-Ma mère a été très clémente avec moi dans son testament, annonce-t-elle le sourire aux lèvres. Elle a fait un partage cinquante-cinquante.
Léwina se délecta de voir les réactions de surprise et à la fois heureuses des trois hommes. Il savait tout comme elle quelques heures plus tôt que cette nouvelle était la meilleure chose qui pouvait leur arriver.
-J’ai donc demandé à Lucius de m’acheter ma part du manoir -elle marqua une légère une pause afin de pouvoir bien voir leurs expressions- il a accepté et le domaine sera estimé par un expert.
-Putain, ne peut s’empêcher Arthur.
-On est riche, crie Sirius.
Il se leva précipitamment et vint prendre Léwina dans ses bras. Cette dernière ne put réprimer le sourire qui apparut sur ses lèvres. Après tout ce temps passé ensemble, elle est toujours folle amoureuse du Gryffondor, même plus qu’à leurs débuts. Sirius était un véritable rayon de soleil qui l’illuminait chaque jour où elle avait la chance d’être à ses côtés.
-On est putain de riches, répète Sirius en reposant Léwina au sol.
La Serpentard savait que l’argent était devenu une source de stress pour son compagnon. En effet, elle et lui commençaient en être à cours puisque l’héritage que Sirius avait reçu était mince et Léwina ne possédait que peu de réserves à sa sortie de Poudlard. Cette nouvelle était donc la bienvenue pour le couple.
-Demain on va vider mes affaires, Lucius ne pourra pas entrer sur la propriété, c’est l’occasion pour tout fouiller et vérifier tout ce qui concerne la magie noire, déclare Léwina toujours dans les bras de Sirius.
Elle s’adressait à tout le monde présent dans le salon mais son regard était resté fixé sur le visage de son copain et elle ne portait aucune attention aux deux autres personnes.
-Tu sais Malfoy, lance James, tu peux nous regarder quand tu parles et pas seulement ton chéri.
-Moooh, toi aussi tu veux que je te fasse un câlin, Potter, lui demande alors Arthur, un rictus sur les lèvres en s’approchant dangereusement de lui ?