
Chapitre 5
Disclaimer:les personnages de Harry Potter et de Thor ne m'appartiennent pas malheureusement !
Pairing : Severus Snape/Harry Potter (Pas avant plusieurs chapitres)
Merci pour les reviews !
Alors, je joue beaucoup avec la timeline de Thor, c'est-à-dire qu'elle n'est pas vraiment respectée... Mais bon dites moi si cela vous gêne et je trouverais un moyen.
Chapitre cinq :
Lorsque Harry se réveilla, il se trouvait sur le lit le plus confortable qu'il est jamais connu. Après il était vrai que qualifié le vieux tas de couvertures se trouvant dans son placard de matelas était bien trop indulgent. Le seul lit sur lequel il s'était trouvé une fois ces dernières années avait été le lit de la chambre d'ami où il avait eu le malheur de s'endormir il y a quelques mois. Harry se souvenait encore de la correction qu'il avait reçu ce jour-là. Son corps s'en souvenait encore.
Une sensation bizarre l'envahit. Une sorte de bourdonnement étrange qu'il lui hérisser les poils. Comme si il manquait quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Il avait chaud aussi, Il réussissait à distinguer une masse chaude et douce au dessus-lui. Des couvertures il déduisit. Il n'en avait jamais senti d'aussi douces et chaudes de toutes les fois où il avait dû faire les lits des Dursley. Puis il se rendit compte qu'il n'aurait pas dû pouvoir être dans un lit aussi confortable. L'effroi l'emplit. Si Oncle Vernon le trouvait comme ça, il allait y passer. Il se releva brusquement en ouvrant les yeux et la lumière ambiante lui agressa les rétines. Après quelques secondes, il décida d'ouvrir les yeux doucement et prit conscience de son entourage. Il se trouvait dans une chambre gigantesque. Rien que la pièce devait bien faire la taille du rez de chaussée du 4 Privet Drive. Par ailleurs, il n'y avait pas que la pièce qui était énorme. Tous semblait énorme dans cette pièce. A l'instant présent, il se trouvait dans le plus grand lit qu'il avait jamais vu. Presque la taille du salon des Dursley. L'armoire de l'autre côté devait bien faire trois mètres de haut et de large.
Où se trouvait-il ? Il n'y avait aucun moyen que ce soit les Dursley qui l'ai amené ici. A moins que... Son cœur s'arrêta de battre. Est-ce que- Est-ce que sa mère était enfin venu le chercher ? LA dernière chose dont il se souvenait était la vision de l'Oncle Vernon lui faisant mal. Tout était flou, mais il avait quand même l'impression d'avoir vu sa mère. Mais il n'était pas rare qu'il rêve de la venue de sa mère. Il n'était sûr de rien.
Alors, lentement, il s'extirpa du lit. Les couvertures pesaient une tonne, son cerveau en avait conscience, mais il n'eut aucun mal à les soulever. Les jambes tremblantes, il se mit debout. Et c'est à cet instant qu'il comprit la sensation étrange de plus tôt. Pour la première fois depuis des années, il n'avait mal nulle part. Même lorsque il n'était pas blessé, ce qui était rare, il avait quand même mal, probablement à cause à la malnutrition. Par conséquent, il avait l'impression qui lui manquait quelque chose.
Toujours aussi lentement mais le cœur battant, il s'avança vers la porte -ou plutôt le portail- de la chambre. Puis se rendit compte que JAMAIS il n'arrivera à l'ouvrir. Il avait toujours été petit, mais là, il n'arrivait tout simplement à attendre, à effleurer la poignée de la porte. Les larmes commencèrent à lui montèrent aux yeux en même temps que la panique. Mais... Mais il savait que sa mère ne devait pas être loin ! Il avait envie de crier, de frapper la porte pour prévenir sa mère qu'il était réveillé, mais ces années avec les Dursley lui avaient appris que les bons garçons ne font pas de bruit et ne demande pas de l'attention. Oncle Vernon le lui avait répété pour qu'il l'ai à jamais gravé dans la tête. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'avait jamais compris pourquoi Dudley se faisait souvent récompensé et pas lui.
Essayant de se calmer, Harry se dirigea vers le lit qu'il venait de quitter, se remit sous les draps. Il pensait que peut-être personne ne remarquerait qu'il s'était levé sans permission.
Et il attendit.
Loki faisait des allers-retours dans la salle du trône. Sa cape volait derrière lui, telle une ombre énervée prêt à fondre sur sa proie. Son visage était tordu dans une expression mélangeant colère et inquiétude. Sa magie vibrait autour de lui et illuminait les murs de glaces d'une lueur dangereuse. Pour plus de confort, il avait reprit sa forme jotün. Il avait découvert avec horreur qu'il était beaucoup plus à l'aise sous cette forme. Elle lui empêchait de ressentir un inconfort qu'il n'avait pas conscience d'avoir jusqu'à ce qu'on lui montre comment reprendre sa forme originelle.
Il se sentait impuissant. Il venait enfin de récupérer son fils, mais tout ne pouvait pas devenir aussi simple tout d'un coup ! Maudit soit les sorciers ! Que ce soit ce psychopathe de Voldemort ou ce manipulateur de Dumbledore ! Qu'ils aillent pourrir dans les flammes de Hellheim !
Les murs autour de lui commencèrent à craquer sous la pression de sa magie qui menaçait d'exploser. Son père (la facilité avec Loki l'appelait père, même dans son esprit, l'étonnait encore), qui le regardait dans un coin de la pièce, décida d'intervenir.
« Loki, fils, calme toi ! Je sais que tu es inquiet pour Hadrian mais-
-Que je me calme ? Je ne vais pas me calmer ! As-tu vu ce qu'il ont fait à mon fils ? Il ne pourra jamais avoir une vie normale !
-Il pourra avoir une vie normale, mon fils. Nous ferons tout pour qu'il l'ai. Est-ce qu'on est sûr qu'elle soit vraie cette prophétie ? »
La nouvelle venait de tomber. Lorsque les médecins du palais étaient en train d'ausculter Harry et de réparer les dégâts faits sur son corps, ils avaient remarqué une anomalie. Bien que la plupart des cicatrices soient parties, sauf quelques unes sur son dos et une large cicatrice sur tout son flanc gauche, une d'entre elles refusait de partir n'y même de s’atténuait. Elle se trouvait sur son front et ne guérissait pas et les médecins en étaient venus à la conclusion qu'elle avait été infligé par la magie. Ils étaient alors allés cherche Loki, qui n'avait rien pu y faire. La seule chose qu'il avait pu y faire s'était de déceler un corps étranger dans cette cicatrice, une présence inconnu dans le noyau magique de Harry. Il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être, mais il avait un mauvais pressentiment. Il avait alors fait appel aux prêtres du temple de l'Hiver, sous le conseil de sa mère. Ils étaient considéré comme une autorité de la magie dans les neuf royaumes et pourrait sans doute identifier cette présence. Après quelques heures à étudier son fils, ils rendirent leurs verdicts. C'étaient un morceau d'âme, ce que l'on appelait un Horcruxe. Il semblerait qu'il existait un rituel permettant de séparer un âme en plusieurs morceaux, ce qui procurait une certaine immortalité à celui qui l'effectuait. C'était un acte barbare, difficilement imaginable pour Loki. Comment pouvait-on vouloir l'immortalité au point de scarifier sa propre âme ? Il ne pouvait y avoir que deux personnes assez folles pour le faire et ayant eu l'opportunité de le faire ; Voldemort ou Dumbledore. Plus probablement Voldemort, la cicatrice étant sans doute l'endroit où son bébé avait reçu le sort de la mort. L'Avada Kedavra si Loki se souvenait bien. Il y a des années, James lui avait expliqué l'existence des trois sorts Impardonnables, le sort de torture l'Endoloris, le sort de contrôle mental l'Imperium et le sort de mort, l'Avada Kedavra. Par les Nornes, il avait l'impression que cela s'était passé il y a des siècles !
Il semblerait aussi que ce rituel est été accidentellement accompli par accident cette nuit-là. La nuit où James était mort. La nuit où une partie de son cœur était mort. Lorsque Voldemort eut tué quelqu'un, probablement Lily elle était plus proche et son meurtre plus récent, son âme s'était séparée et réfugié dans Harry. Rien que l'idée le faisait frissonner de dégoût. Son fils restait lié à ce monstre.
Mais ce n'était pas tout. En cherchant plus profondément, le plus vieux prêtre du nom de Svyrbjörn avait découvert que Harry était soumis à une prophétie. Tout comme ses frères et sœurs. Enfin ceux qui étaient encore vivants, c'est-à-dire les immortels. Mais contrairement à eux, sa prophétie n'avait rien à voir avec le Ragnarök. Pour faire court, elle destinait simplement Harry a être la seule personne a pouvoir défaire le Seigneur des Ténèbres. Elle disait explicitement que « l'un ne pouvait vivre tant que l'autre survit ». Cela voudrait dire que son fils devrait quand même retourner sur Midgard pour sauver tout les sorciers. Rien que ça.
Farbauti avait soumis l'idée de ne simplement pas l'envoyer sur Midgard, mais elle avait vite écartée. Il ne servait à rien de tenter de fuir sa destinée, elle trouvera toujours un moyen de revenir et pas forcément de manière agréable. Il valait mieux pouvoir la contrôler et préparer son futur que de bêtement se laisser marcher sur les pieds. Tout devait être prêt, ils devaient être prêts. Loki allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour que tout se passe bien et que son fils puisse régler ce problème le plus vite possible et avec le moins de dégâts possible.
Malgré tout, cette décision n'apaisait quand même pas l'inquiétude que ressentait Loki. Il y avait quand même une chance pour que son fils soit en danger pendant une partie de sa vie. Il faut dire que le dieu du Chaos n'avait pas eu l'occasion d'être un parent depuis longtemps. Même lorsque Harry était enfant, il y avait eu James pour l'épauler. Et il n'avait pas vraiment eu le temps de profiter de ses autres enfants. Pleins de questions fusaient dans sa tête : allait-il réussir à élever son fils seul ? Probablement, mais allait-il bien le faire ? Les chances d'échec pouvaient être très hautes.
Un bruit sur sa droite attira son attention. Farbauti venait de se racler la gorge pour sortir son fils de ses pensées. Il voyait bien que d'ici peu, Loki allait laisser place à la panique et ce n'était pas quelque chose qu'il voulait voir. Ses crises de colère était déjà assez impressionnantes pour que le vieux roi ne veuille pas voir ses crises de panique. Il était vrai qu'il compatissait avec son fils pour les mésaventures de Harry, après tout c'était son petit-fils et il l'aimait déjà de tout son cœur. Du peu qu'il avait vu de l'enfant, c'est-à-dire presque rien vu que la seule fois où il l'avait vu était lorsque Loki l'avait ramené de Midgard pour l'amener presque en courant dans la chambre la plus proche, l'enfant avait l'air adorable. Loki en parlait avec tendresse et affection et Farbauti n'en doutait pas, l'attachement de son fils pour le père du petit y jouait pour beaucoup.
Dans leur durée de vie, les Jotnärr n'étaient pas tout le temps fertiles, et si il l'était, pas avec tout le monde. Un Jotün ne peut se reproduire qu'avec un certain nombre de partenaires prédéfinis par un nombre précis derrière leur oreille gauche. On appelle ces personnes les « partenaires potentiels ». Le nombre de partenaire potentiels varie d'un Jotün à un autre. Par exemple, Farbauti possédait le simple chiffre de 5. Ce chiffre était un des plus bas de Jotunheim, seulement dépassé par un garde du palais dont le nombre était 3. Malheureusement, cette particularité avait aussi accéléré la chute du taux de natalité de leur monde. Ce nombre limité de partenaires était peu à peu devenu une malédiction. Et parmi ces partenaires se trouvaient souvent le « véritable » partenaire, une personne à laquelle notre affection allait plus facilement et qu'on aimait de tout son cœur. Certains appelaient même cela une âme-sœur. Il semblait que James fut le véritable partenaire de Loki ce qui expliquait la tristesse immense du dieu et le vide qu'il ressentait.
Farbauti soupira. Son fils n'avait pas eu une vie des plus faciles.
« Fils, et si tu allais rendre visite à ton enfant ? Avec un peu de chance, il ne va pas tarder à se réveiller et je doute qu'il apprécie de se réveiller seul dans un endroit qu'il ne connaît pas. »
Les épaules de Loki s’affaissèrent. Son père avait raison. Il devait allé voir son fils. Souriant un peu faiblement au roi dans son trône, Loki se dirigea vers la chambre dans laquelle se trouvait Harry. Avant de rentrer, il se souvint de reprendre sa forme ase, car s'était la seule que le petit pouvait reconnaître. Il prit une grande inspiration, poussa la poignée de la porte et passa doucement la tête à travers l'embrasure de la porte. A sa grande surprise, l'enfant était déjà réveillé, bien que toujours allongé sous les couvertures. Loki pouvait voir d'ici les yeux ouverts de l'enfant. Prudemment, le dieu pénétra dans la chambre. Il n'imagina pas la façon dont tout le corps de son fils se tendit. Il s'approcha du lit et s'assit prudemment sur le lit. A ce niveau, Harry tremblait presque. Avait-il peur de lui ? Le cœur de Loki se serra. Son tout petit était terrifié.
« Hadrian ? »
Le silence lui répondit.
« Hadrian ? Tenta-t-il une nouvelle fois. C'est Maman. »
Les tremblements cessèrent doucement.
« Tu ne crains rien mon bébé, tu peux venir me faire un câlin ? Tu as beaucoup manqué à Maman... Je suis désolé de ne pas avoir pu venir te chercher plus tôt... Je suis désolé... Vraiment désolé... »
Les larmes perlèrent aux coins des yeux de Loki. Il s'en voulait tellement de ne pas avoir pu sauver son fils plus tôt. Il aurait pu éviter tant de souffrance pour Harry, ils auraient pu vivre ensemble heureux jusque ici. Mais maintenant ils le pourraient.
Un poids fonça sur Loki et il se retrouva les bras pleins d'un enfant en pleurs. Des sanglots secouaient son petit corps et ses mains serraient compulsivement le devant de la chemise Loki. Mais il s'en fichait complètement. Son fils était enfin avec lui. Ce dernier pleurait toute les larmes de son corps et de temps en temps, un « maman » passait la barrière de ses lèvres. Des larmes commencèrent à couler sur les joues du dieu tandis qu'il essayait de réconforter son fils. Un sentiment de chaleur emplissait sa poitrine, mélangé à du soulagement. Son fils ne lui en voulait pas.
Enfin. Ils étaient ensemble.
Harry se sentait enfin à sa place. Premièrement, c'était bien sa mère qui était venu le chercher, deuxièmement parce que son odeur était telle qu'il s'en souvenait et beaucoup de souvenir remontait à la surface, troisièmement parce qu'il était enfin en sécurité. Sa maman voulait encore de lui et était venu le chercher ! Il ne voulait plus jamais quitter les bras de sa mère. Il allait tout faire pour ne plus jamais être de sa maman et être renvoyé chez les Durlsey. Rien qu'à l'idée, Harry sentit un frisson de peur le traverser. Pendant un instant, il espéra que Loki ne l'avait pas sentit, mais il n'y avait aucune chance que ce soit le cas, vu leur proximité.
Doucement, Loki décolla son fils de son corps, mais pas assez pour ne plus sentir sa chaleur. Harry tenta de cacher son visage contre l'épaule de sa mère mais une main l'en empêcha. Deux regards d'un verts éclatant se rencontrèrent. Durant un court instant, Loki s'extasia de sa ressemblance avec son fils. Leurs visages étaient identiques à quelques détails près. Aucun de ses enfants ne lui avait autant ressemblé. Pourtant, Loki n'avait aucun mal à retrouver les traits si aimés de James. Une douleur au cœur le fit sourire amèrement à la pensée de l'amour de sa vie.
D'une voix douce, il finit par demander :
« Tout va bien, mon fils ? »
Un hochement timide lui répondit, pendant que deux grands yeux dévisageaient Loki. Le jeune enfant semblait avoir du mal à croire qui était la personne en face de lui. Devinant ses pensées précédentes, le dieu s'empressa de le rassurer :
« Mon chéri, rien ne nous séparera plus... Jamais tu ne retourneras chez ces affreux Dursley, je te le promets ! »
Il omit volontairement la partie dans laquelle les Dursley étaient morts, son fils n'avait pas besoin de le savoir. Pas pour l'instant.
Harry quand à lui, continuait de le regarder avec un air ébahi. Ses yeux étincelaient sous la lumière du lustre de glace suspendu au plafond. Loki adressa à son fils un sourire bienveillant et pendant quelques minutes, plus aucun mot ne fut prononcé. Harry détourna soudain le regard, les joues légèrement rouges à cause du regard perçant de sa mère. Pour la deuxième fois, il inspecta la chambre dans laquelle il s'était réveillé et finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
« Maman ? Commença-t-il la voix un peu faiblarde. On est où ? »
Immédiatement après avoir posé la question, l'enfant sembla se recroqueviller sur lui même. Oh non ! Il avait oublié une règle fondamentale ! Les adultes détestaient quand les enfants, les monstres posent des questions qui ne les regardaient pas ! Une fois, lorsqu'il l'avait fait, oncle Vernon s'était tellement énervé qu'Harry avait été persuadé que les murs de la maison avaient tremblé.
Etait-il possible qu'il ait déjà énervé sa mère juste après l'avoir retrouvé ?
Pourtant, sa mère lui répondit calmement :
« Nous sommes chez moi, avec ma famille. »
Harry releva la tête, l'air étonné.
« Tu as une famille ? »
Loki pouffa.
« Oui, j'en ai une. Il y a mes deux parents, tes grands-parents, et mes frères, tes oncles. »
Plus sûr de lui car il ne s'était pas fait reprendre par sa mère, Harry continua de poser des questions :
« Pourquoi tout est si grand ? »
Loki serra les dents. Quand Harry était enfant, il avait l'habitude de lui raconter des histoires pour le coucher et malheureusement, la légende des géants de glace était l'une d'entre elles. Dans ces souvenirs, Loki ne les avait pas épargnés, les dépeignant comme des monstres.Et son fils, son merveilleux fils, semblait avoir une incroyable mémoire pour s'être souvenu de lui. Il y avait des risques qu'il se souvienne de ces histoires. Il n'y avait qu'un seul moyen de le vérifier.
« Hadrian est-ce que tu te souviens des Géants de Glace dont je t'avais parlé quand tu était bébé ? »
Après une hésitation, l'enfant hocha la tête.
« Quelles est ton opinion sur eux ? » Continua Loki
Son fils le regarda d'un air confus, puis son visage s'emplit d'une expression que Loki ne sut identifier.
« Je les trouvais très incompris. »
Loki fronça les sourcils. Comment ça ? Son fils baissa la tête comme si il avait honte.
« J'avais de la peine pour eux. Ils n'avaient rien fait de mal et le Père de Toutes Choses les as punis sévèrement. Ils avaient juste faim... »
Loki jeta un regard éberlué à son fils.
Effectivement, c'est ce qui était arrivé. Les Jotnärr souffrait d'une telle famine qu'ils avaient tenté d'accéder à Midgard pour y trouver de nouvelles ressources. Il avait plus tard appris que Laufey voulait simplement ramené des animaux et des plantes de Midgard pour relancer une agriculture sur Jotünheim.
Son fils ne cesserait jamais de l’étonner.
« Tu as raison mon fils. Et bien figure toi que toi et moi sommes des Géants de glace, enfin toi en partie. »
Le regard d'Hadrian s'illumina. Jamais de sa vie, il n'aurait pensé que quelqu'un serait aussi heureux à l'idée d'être un Jotün.
« Tout notr- ta famille est comme ça ? Demanda l'enfant
- Pour l'instant, oui. Répondit-il en pensant à sa ''famille'' à Asgard. Mais c'est aussi ta famille Hadrian. »
Les yeux d'Harry se remplirent aussitôt de larmes et avant que Loki n'est le temps de dire quoique ce soit, il retrouva les bras plein de son fils. Il le serra fort dans ses bras, toujours heureux de l'avoir auprès de lui.
Pourtant son cœur venait de se briser un peu plus,car son fils était en train de pleurer parce qu'on lui avait dit qu'il avait enfin une vraie famille.