
Chapitre 2
Disclaimer : les personnages d’Harry Potter et de Thor ne m’appartiennent pas malheureusement !
Pairing : Severus Snape/Harry Potter (Pas avant plusieurs chapitres)
Merci pour les reviews !!
Alors, je joue beaucoup avec la timeline de Thor, c’est-à-dire qu’elle n’est pas super respectée... Mais bon, dîtes moi si ça vous gêne et je trouverais un moyen.
Chapitre deux :
Cet été-là, une grande vague de chaleur s’était abattu sur l’Angleterre.
L’air semblait si lourd et épais que les anglais avaient du mal à le respirer. Les feuilles des arbres avaient jauni et les rivières s’étaient asséchées. Les rues des villes étaient désertes. Chaque véhicule exposé au soleil brûlant de ce début de mois d’Août étaient devenus de vraies fournaises. Les rares animaux restés à l’extérieur s’étaient appropriés les quelques coins d’ombre.
Il ne faisait pas bon de rester à l’extérieur.
Pourtant, à Little Whinging, une personne n’était pas à l’abri chez elle.
Cette personne se trouvait dans le jardin du 4 Privet Drive et, à la vue des outils de jardinage présent à côté d’elle, il n’était pas difficile de deviner quelle était son activité. Chose étonnante vue la température et que visiblement elle en souffrait. Et c’était un euphémisme. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front brûlant, son souffle était rauque et saccadé et ses mains juvéniles étaient moites.
Parce que cette personne était jeune. Très jeune. Trop jeune. C’était un garçonnet de seulement six ans. Il s’appelait Harry et il vivait chez son oncle et sa tante depuis cinq ans. Ses parents étaient morts lorsqu’il avait un an et demi. Dans un accident de voiture, lui avait dit sa tante Pétunia. Oncle Vernon affirmait que des bons à rien, mais Harry refusait de le croire. Pour lui ses parents étaient des héros. De plus sa tante racontait n’importe quoi.
Harry était atteint de ce que l’on appelait hypermnésie. Il pouvait se rappeler de beaucoup de souvenir des premières années de sa vie. Il savait donc à quoi ressemblait ses parents et lorsque tante lui montré une photo de sa mère (enfin elle la lui avait jetée à la figure, mais Harry avait apprécié le geste quand même), Harry avait pu affirmer que cette femme n’était pas sa mère. C’était Madame Lily, une dame qui venait le garder de temps en temps et qui était beaucoup plus sympa que Mrs. Figgs. Sa maman a lui n’était pas comme les autres. Elle était plus cool. Sa maman à lui était un garçon ! Et sa maman était plus gentil que tante Pétunia !
Elle lui manquait sa maman… Son papa aussi. Harry se rappelait que sa Maman était partie, mais elle lui avait juré qu’elle reviendrait. Et sa maman ne mentait jamais. Alors il attendait que sa maman vienne le chercher. Même si c’était dur de l’attendre.
Dès qu’Harry avait été en âge de marcher et de se tenir debout assez longtemps, sa tante lui avait donné des tonnes de corvées plus compliquées et longues les unes que les autres. Cet été, sa tante, sa tante l’avait jugé apte à jardiner, c’est-à-dire retirer les mauvaises herbes, arroser les plantes et tailler la haie. Et malgré l’agitation constante due à son âge, Harry tentait d’accomplir parfaitement les tâches que lui donnaient ses tuteurs. Mais quoiqu’il fasse, ce n’était jamais assez bien pour l’Oncle Vernon. Et Harry savait très bien qu’elle serait la punition si le travail était bâclé.
Le petit garçon souffla et s’essuya le front avec sa manche. Malgré la chaleur quasi insoutenable, son oncle l’avait forcé à mettre un tee-shirt à manches longues pour que personne ne puisse voir les cicatrices qu’il avait reçu par son oncle. Pfff ! Comme si quelqu’un allait sortir avec cette chaleur. De plus, il n’avait pas mangé depuis la veille et cet élément combiné à la chaleur était presque trop. Des points noirs dansaient devant ses yeux et Harry commençait à tanguer dangereusement.
L’orphelin, voyant qu’il n’y avait personne en vue, sortit le bout de pain rassis qu’il avait réussi à subtiliser ce matin et cacher dans une poche de son pantalon trop large. Il l’engloutit en trois petites bouchées et osa même boire deux gorgées d’eau dans l’arrosoir.
Soudain, la voix de son oncle retentit depuis la véranda climatisée, le faisant sursauter.
« Garçon ! J’espère pour toi que tu as avancé dans ton travail !
- Oui, oncle Vernon. » Répondit Harry d’une petite voix, éraillé à cause de la soif.
Le petit garçon reprit son travail, jusqu’à ce que ses mains lui fassent mal. Harry souffla de nouveau et allait prendre une toute petite, riquiqui, minuscule pause quand il entendit une voix à sa gauche. Cette voix lui paraissait étrange, elle ressemblait à une sorte de sifflement grave.
« Alors, dit la voix, c’est donc comme ça que je vais mourir… »
Harry secoua la tête à la recherche de la provenance de cette voix, en vain.
« Quelle mort indigne pour quelqu’un comme moi ! Mourir de faim ! Je-
- Qui est-là ? Finit par demander Harry »
Il était terrifié de ce qu’il allait lui arrivait si Oncle Vernon le découvrait en train de parler avec quelqu’un dans le jardin. Il savait qu’il n’allait juste être enfermé dans son placard pendant quelques jours. Il se tendit à la simple idée de recevoir de nouveaux coups. Peut-être qu’Oncle Vernon n’allait pas ressortir la ceinture, c’était beaucoup trop douloureux. Il détestait ça.
Seul le silence lui répondit. Regardant plus attentivement, il finit par remarquer sous un bord de la haie, presque invisible dans les feuillages, un magnifique serpent. Il était d’une taille moyenne selon Harry, mais il n’avait jamais vu de vrai serpent avant. Seulement dans les livres. Il avait toujours eu une fascination étrange pour ces reptiles. Il ne l’avait dit à personne car il savait que Dudley, Tante Pétunia et Oncle Vernon le traiteraient encore plus de monstre et de plus, il n’avait personne d’autre à qui le dire. A l’école, Dudley frappait tous ceux qui essayaient d’être son ami, alors il restait toujours tout seul.
Il se pencha plus près du serpent. Il savait qu’il aurait dû avoir peur. Les serpents étaient censés être dangereux. Dudley avait même été mordu par un serpent une fois. Il n’avait rien eu de grave, à vrai dire, ce n’était qu’une simple égratignure. Mais Harry s’était forcé à ne pas ressentir de la satisfaction à le voir souffrir. Bon peut-être qu’il en avait quand même ressentit. Un peu.
Devant lui, le serpent commença à bouger très doucement. Harry se dit que c’était probablement parce qu’il avait faim. Ou alors les serpents se déplaçaient toujours comme ça. Le reptile tourna la tête vers lui.
« Tu arrives à me comprendre, humain ? »
Harry hocha la tête fébrile.
« C’est la première fois que je rencontre un Parleur. Pour moi, ils n’étaient que des légendes. »
Le garçonnet n’avait absolument aucune idée de ce dont parlait le serpent, mais il lui vint même à l’esprit de lui demander quoique ce soit. Oncle Vernon lui avait toujours dit de ne pas poser de question parce que les gens ne voudront pas répondre à un « monstre » comme lui. Harry se reconcentra sur le problème principal : la faim du serpent. Qu’est que ça mangeait les serpents déjà ? Des animaux ? Des souris !! Il avait lu à l’école que les serpents avalaient leurs proies entières et c’était des souris !! Puis il se souvint du piège à souris qu’Oncle Vernon avait installé dans le garage parce qu’il y avait des rongeurs. Peut-être qu’avec un peu de chance…
Vérifiant qu’il était bien hors de la vue de son oncle et que le chemin jusqu’au garage l’était aussi, Harry se leva et commença à courir vers le garage. Il courait aussi vite qu’il pouvait avec ses petites jambes, la fatigue, la chaleur et la faim. Il en sortit quelques minutes plus tard avec un sachet à la main. Il n’avait pas eu le courage de porter les cadavres à la main et s’était donc décidé de les mettre dans un sac plastique en essayant de les toucher le moins possible. Il se pencha près du serpent et vida le sac à côté de lui. Après un flottement de quelques secondes, le serpent se jeta sur ses proies et les engloutit une par une, à une vitesse incroyable. Harry n’arrivait pas à détourner le regard de la scène avec une fascination presque morbide. Une fois que le reptile eut finit, il siffla un remerciement au petit garçon.
« Tu vas mieux ‘tenant ? demanda ce dernier
- J’ai connu des jours meilleurs. Lui répondit-il. Je m’appelle Silyas et toi petit d’homme ? Quel est ton nom ?
- Harry, monsieur le serpent. Z’ai sinq ans. Dit-il en levant ses cinq doigts de la main droite. Vous avez besoin de queque sose d’aute ? »
Silyas était surpris. Très surpris. Le petit d’homme ne s’était pas enfui à sa vue et, encore plus bizarre, il était un Parleur. Ces derniers étaient considérés comme des légendes dans la société des serpents. Il était très rare d’en croiser un et Silyas savait que cette rencontre allait être une grande fierté tout au long de sa vie. Encore plus étrange, le garçon dégageait une sorte d’aura qui détruisait toute envie de se méfier.
Le serpent fut sorti de ses pensées lorsque le petit garçon le souleva de terre et l’amena dans une partie du jardin plus ombragée.
« Je sais pas si ça aide mais y fait crooop saud pour rester dehors… Dit le petit garçon en le déposant sous un buisson. »
Silyas allait le remercier lorsque la voix tonitruante de l’Oncle Vernon résonna dans le jardin, faisant sursauter Harry.
« GARCON !
- Y faut que je parte ! Mais… «
L’orphelin se tut, se mordant la lèvre inférieure. Visiblement, il s’empêchait de dire quelque chose.
« Que sse passssse-t-il ?
- On est ami maintenant ? Demanda-t-il d’une petite voix. »
Ses yeux brillaient d’une telle lueur d’espoir que Silyas n’hésita pas un instant. Il siffla son approbation et le visage d’Harry s’illumina de joie. La voix de son oncle retentit de nouveau et cette fois, elle était chargée de fureur. Il avait dû s’apercevoir que Harry n’était plus à son poste de travail. Harry pâlit. La punition allait être terrible. Le placard ne serait pas la seule punition, cette fois.
« Tu bouges pas hein ? »
Le reptile hocha la tête et, après un dernier sourire, l’orphelin courut vers la maison sous les réprimandes de son oncle. Quelques heures plus tard, une fois dans le noir, couvert de bleu, malgré la douleur, il ne se sentait plus seul.
Il avait un ami.
~°°°~
Harry avait chaud.
Cela était sans doute due aux nombreuses couches de vêtements qui l’enveloppaient. De là où il était, c’est-à-dire dans son lit sur le dos, il ne voyait que le machin qui pendait au-dessus de lui et qui était censé le calmer.
Mais il pleurait. Il avait faim, très faim.
Son papa lui manquait et sa maman aussi.
Harry se redressa et agrippa les barreaux de son lit en criant plus fort. La porte de la chambre s’ouvrit précipitamment et quelqu’un entra en courant dans la pièce. Harry se sentit soulever et presser contre une poitrine. On le berça en fredonnant un air familier et relaxant. Petit à petit, ses pleurs se camèrent et devinrent des petits sanglots qui agitaient son corps de temps en temps. Sa maman continuait de chanter cette berceuse.
Doucement, la porte s’ouvrit. Sans un bruit, Harry vit son père s’approchait d’eux à pas de loup. Il geignit et tendit ses bras en direction de son père. Ce dernier le prit dans ses bras.
« Il était affamé le petit monstre ? Gazouilla son père. Il avait faim ?
- Il a encore faim, James. Répondit sa mère en levant les yeux au ciel. Je ne l’ai pas nourris en deux minutes…
- Des détails, Loki, des simples détails. Veux-tu que j’appelle un elfe de maison pour lui demander un biberon ?
- Je préfère le faire moi-même. »
Et il quitta la pièce. Toujours avec un sourire, James se dirigea vers l’espace de jeux de son fils et s’assit sur le sol en tenant toujours son fils contre lui. Ce dernier avait arrêté de pleurer et avait commençait à mâchouiller la chemise. Bon, il s’en fichait un peu, ce n’était pas comme s’il manquait de chemise. Soudain, le bambin tendit la main vers son lit en poussant un petit cri. Son père tourna la tête vers le berceau, cherchant ce que son fils lui montrait.
« Tu veux Poony ? Demanda-t-il et son fils lui répondit avec un autre cri. Je vais prendre ça pour un oui. »
Poony était un cadeau de la part de Sirius, qui prenait son rôle de parrain très au sérieux. C’était une peluche de loup de couleur noir et lorsque Harry l’avait eu dans les mains, il s’était écrié d’un coup « POONY », ce qui avait bien fait rire son père. Depuis, le petit garçon ne le lâchait jamais, et ils se souvenaient tous de la fois où la peluche avait été oubliée à la maison lors d’une visite chez Sirius. Le caprice d’Harry avait été si puissant et colérique que l’enfant avait fait de la magie accidentelle pour la première fois. Il avait tous simplement transplané et, par chance, il s’était retrouvé quelques mètres plus loin dans le lit de son parrain. James avait été on ne peut plus fier ce jour-là.
Loki le fit sortir de ses pensées en revenant dans la chambre, un biberon dans la main. Il sourit devant la scène et sur un signe de son mari, il saisit la peluche de son fils. Le bambin poussa encore un petit cri de joie. Mais était-il heureux de voir sa peluche ou son biberon ? Aucune idée. Peut-être les deux…
Quelques instants plus tard, Hadrian dormait dans les bras de ses parents. Il était heureux. Il ne savait pas encore que le lendemain, sa mère serait appelé à Asgard et que dans quelques mois, il ferait la rencontre de la famille Dursley.
Mais pour l’instant, il était aimé. Il était heureux.
~°°°~
Depuis son poste d’observation, Loki était partagé entre la colère et la tristesse. Le besoin de protéger son enfant lui tordait le ventre et cela le tuait de ne pas pouvoir l’aider. Plus que quelques jours… Et il pourrait venir le récupérer enfin. Il pourrait le soigner, le nourrir. Il l’avait observé toute la journée et il était évident qu’il n’était pas bien traité par ces mortels. Ils l’affamaient, le forçaient à travailler et le battaient sans aucun doute.
Il était soulagé de savoir que le calvaire de son fils allait bientôt se terminer. Il ne lui restait que quelques petits détails à régler et ils pourraient rentrer tous les deux à la maison, loin de Midgard.
Par les Nornes, il n’aurait jamais pensé appeler cet endroit « maison » ! On lui avait toujours appris à fuir ce royaume et à détester ses habitants. Mais Loki pensait pouvoir passer outre son éducation. Il avait déjà commencé à le faire. Il le faisait pour son fils, pour sa sécurité. Un peu pour lui-même aussi. Tout le monde l’avait accueilli comme un héros, un prince disparu. Ce qu’il était après tous. Le prince héritier, kidnappé par le roi d’Asgard. Voulu par ses parents et aimé par son peuple. Les Jotnärr, ce peuple de glace, à la fois méprisé et craint par les Aesir. Son peuple.
L’immortel avait appris il y a quelques temps qu’on lui avait mentit toute sa vie. Il n’était pas Aesir. Il n’était pas le fils d’Odin. On l’avait kidnappé lors de la guerre contre Jotünheim et on le lui avait caché toute ses années. On l’avait poussé à détester sa propre espèce. Odin aurait sans doute continué à lui mentir pendant encore longtemps s’il ne l’avait pas découvert de lui-même après une visite avec Thor sur la planète de glace.
Son frère était venu demander des comptes au roi des Jotnärr car certains de ses citoyens avaient réussi à pénétrer dans la citadelle d’Asgard. Le roi leur avait répondu que ces terroristes faisaient partie d’une faction rebelle qui défiait son autorité. Il n’avait donc rien à voir avec cet attentat. Mais Thor était venu pour chercher la bagarre et ceci même si le roi Laufey était coupable ou non. Le blond ainsi que ses quatre amis (que Loki appelait gentiment « les quatre imbéciles ») avaient donc attaqué les Jotnärr sous le regard impuissant de Loki. Celui-ci voyait bien que les géants tentaient seulement de protéger leur roi et de ne pas blesser gravement leurs assaillants. Les Aesir devaient leur salut à Loki qui avait réussi à invoquer le Bifröst juste à temps. Mais quelques minutes auparavant, un Jotün avait attrapé le sorcier par le bras et, sous leurs regards éberlués, sa peau était devenue du même bleu que les géants de glace. Ils avaient échangé un regard surpris, puis Loki s’était dégagé de sa poigne avant de s’enfuir. Avant qu’ils ne disparaissent, Loki avait vu le roi se lever brusquement de son trône et crier son nom, l’air désespéré.
Ce visage avait hanté le dieu de la malice toute la journée, même lorsqu’Odin avait provisoirement bannis Thor sur Midgard. Le roi avait décidé de bannir son frère pour le punir d’avoir failli déclencher une guerre avec Jotünheim. Odin avait scellé le pouvoir de Mjöllnir, le marteau de Thor, jusqu’à ce que ce dernier soit de nouveau digne de lui. La punition aurait pu paraitre dure si Loki n’était pas conscient que si cela avait été lui à la place de son frère, il aurait fini dans les cachots du palais pour au moins quelques années. Malheureusement, le favoritisme d’Odin n’étonnait même plus Loki.
Ce fut deux jours après leur excursion sur Jotünheim que le brun trouva le courage d’affronter Odin. Le vieil homme avait d’abord tenté de nier, mais après seulement quelques protestations, il avait avoué toute la vérité. Lors de la guerre contre les Jotnärr, Odin était entré dans un temple à l’écart du palais où devait se trouver la Cassette de l’Hiver. Ce temple était presque vide à l’exception d’un vieillard qui tenait contre lui ce qui semblait être un bébé Jotün. L’homme avait supplier Odin d’épargner sa vie et celle du bébé, en vain. Le roi d’Asgard lui avait prit le bébé des mains avant d’enfoncer son arme dans la poitrine du vieillard. Ce dernier s’était effondré comme une poupée de chiffon sous le regard indifférent d’Odin. Il baissa ensuite les yeux sur l’enfant bleu qu’il tenait dans ses bras. Il était si petit. Odin n’avait jamais vu un enfant Jotün auparavant, mais il semblait évident que le bébé était bien trop petit pour son espèce. Il n’eut aucun mal à reconnaître la signification des lignes claniques présentes sur le visage de l’enfant. C’était celle de la famille royale de Jotünheim. Il posa sa main sur la joue du bébé et redessina les lignes du bout du doigt. Soudainement, la peau du Jotün vira au rose jusqu’à ce que l’enfant ressemble à un parfait bébé Asgardien.
Pour la première fois de sa vie, Odin ne sut pas quoi faire. Devait-il tuer ce petit être qui lui rappelait tant son propre enfant ? Il ne fallait pas oublier ce qui était ce petit, l’héritier du trône de Jotünheim ! Un soldat le ramena à la réalité en lui demandant si tout allait bien. Regardant une dernière fois le bébé, Odin remarqua qu’il portait un pendentif avec ce qu’il semblait être son nom marqué dessus. Le roi connaissait les rudiments de l’alphabet Jotün et il put donc réussir à lire ce qu’il y avait marqué dessus.
Loki.
Il ne sut jamais ce qui le décida réellement, mais quand il quitta Jotunheim, il avait un deuxième fils Loki Odinson.