
Lettre quatre
Cher Harry Potter,
L'hiver est là et j'ai rêvé de toi. Ce n'était pas un rêve, mais plutôt un cauchemar.
Tu te souviens en quatrième année quand Fol œil m'a changé en furet ?! T'as trouvé ça assez drôle et me retrouver dans le caleçon de Crabbe, je n’ai pas trop apprécié. Juste avant, tu m'as lâché une bombe. Je t'ai cherché comme d'habitude et tu m'as lancé les défauts de mon père et t'as fini ta phrase avec : « et toi tu es pathétique ».
Cette nuit j'ai rêvé que tu me redisais ça, mais à chaque fois qu'on se croisait tu me le disais. T'étais même monté sur la table des Gryffondor et tu scandais haut et fort que j'étais pathétique tandis que tout le monde riait en me montrant du doigt. Même cette Pansy Parkinson riait aux éclats et se fichait de ma tête alors qu'elle est censée m'apprécier un minimum.
Le jour où tu m'as dit ça, Potter, quand McGonagall m'a retransformé en moi-même, je suis parti en courant et en criant comme à mon habitude « Mon père en entendra parler ! » Il ne l'a jamais su d'ailleurs. Mais quand je suis parti, je me suis enfermé dans les toilettes et j'ai pleuré. J'ai tellement pleuré comme une gamine que Mimi Geignarde est venue me réconforter et elle a pleuré avec moi.
Pathétique.
Sincèrement,
Drago Malefoy.