D'un Monde à l'Autre

Harry Potter - J. K. Rowling Anita Blake: Vampire Hunter - Laurell K. Hamilton
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D'un Monde à l'Autre
Summary
Hadrian "Harry" Potter a vécu une très longue vie, il a vu et apprit tellement de choses mais maintenant il s'ennuie. Il est temps pour lui de passer à autre chose.
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Chapitre 05

Chapitre 05

"Il fit un peu de lecture pour voir quels types de patient ils recevaient ... Il remarqua rapidement un schéma, il y avait un peu trop de soumis dans le lot, la plupart étant des léopards... Il fit remontrer Gabriel haut sur sa liste de chose à faire, ainsi que Raina... La femme était tout aussi perverse que le chef des matous... Et il savait cela alors qu'il ne l'avait pas encore rencontré, mais il était doué pour écouter les rumeurs, sans oublier la Mort qui aimait lui donner des informations en déposant des dossiers sur son bureau ou en lui chuchotant des choses dans son esprit.

En pensant à la Mort, il n'avait pas encore eu de souvenirs des vies précédentes qu'il aurait eu. Il se demandait pourquoi cela mettait autant de temps... Il n'était pas impatient pour cela mais c'était intriguant, il voulait savoir ce qu'il avait vécu, apprit, ... C'était sa vie après tout. Normal qu'il soit curieux."

Il avait décidé d'aller chez Jean Claude ce soir, mais il avait encore du temps, il s'installa donc à sa forge. Il ne vit pas les heures s'écouler et la nuit était bien tombée lorsqu'il émergea. Il alla vite se changer et partit direction le Cirque, il était sûr d'y trouver l'homme mais que ne fut pas sa surprise lorsqu'il y fut de voir une panique générale. Que se passait-il ?

Il devint invisible et transplaner directement à l'entrée de la tente où il était la veille. C'était bien de là que venait les gens. Il sortit son arme et commença à avancer à contre courant, il repéra Anita Blake qui aidait les gens à partir. Il l'ignora. Il était à l'intérieur, il vit sur la piste Yasmeen, Jean Claude, Stephen et un autre métamorphe autour du serpent géant qu'il avait entraperçut la veille. La moitié supérieur du corps d'un homme en pagne était en train de disparaître dans la gorge de l'animal. Les jambes du malheureux donnaient des ruades convulsives dans le vide.

La pièce était oppressante, il sentait la magie partout autour de lui. Il lâcha la sienne pour se protéger. Il émergea de la foule. Les spectateurs se bousculaient au-dessus de lui pour gagner la sortie. Mais ici, sur la dernière marche avant la piste, il n'y avait personne. Stephen était le plus proche d'Hadrian. Torse nu, mince et toujours élégant. Yasmeen avait enfilé une chemise bleue, nouée au-dessus du nombril, elle révélait son ventre plat. Marguerite se tenait près d'elle, et une métamorphe noire était sur la droite de Stephen. Elle était pieds nus.

De l'autre côté de la piste, Jean Claude était encadré par deux vampires blonds : un mâle et une femelle. Hadrian croisa son regard, ils échangèrent un signe de tête. Un cri rauque attira leur attention vers le centre de la piste. Deux hommes ensanglantés gisaient sur le sol. Le Cobra se dressait au-dessus d'eux, tour ambulante de muscles et d'écailles. Il siffla dangereusement.

§ - Tuer ! Vous allez mourir ! Je suis libre !

- Stop ! On peut trouver une solution sans avoir besoin de tuer tous le monde !

- Qui parle ? Non ils vont mourir et je vais me nourrir. J'ai faim. Tu seras aussi mon repas ! §

Hadrian comprit que le serpent était fou, rien de ce qu'il pourrait faire n'allait le calmer à ce stade. La bête devait mourir. Son pistolet ne suffirait pas. Ce n'était pas aussi grave que lors de son combat contre le Basilic, il n'était pas seul et il était entrainé. Heureusement, sachant qu'il y avait des vampires renégats dans la ville, il avait décidé de sortir protégé. Il rangea son arme dans son holster puis attrapa son bâton qui était dans son étui dans son dos. Il l'agrandit d'une pression et donna un coup dans le sol, la lame de sa faux se déploya. Ensuite, il lâcha la bride sur son noyau magique, elle l'entoura et une aura sombre l'entourât. Il était prêt.

Un des hommes s'agita. Hadrian vit Jean Claude tendre une main vers quelqu'un se situant derrière lui. Le vampire devait avoir besoin de sa servante humaine. Un gémissement s'échappa des lèvres du blessé. Elle devait combattre car subitement il se déplaça pour se tenir devant elle.

- Joins tes forces aux miennes, Anita, et à nous deux, nous aurons assez de pouvoir pour arrêter cette créature.

En effet, elle combattait. Ce n'était pas le moment. Il fallait qu'elle arrête de penser à elle. Il y avait plus important. Hadrian coupa la conversation et s'avança sur la piste, il s'écarta de tous, il mit une distance avec les autres, il ferma sa veste et appuya sur une rune cachée. Elle se transforma en sa veste de combat, il n'avait plus de manche, ce qui était plus facile pour manier son arme. Il commença à faire tourner sa faux dans ses mains, comme on joue avec un bâton de majorette. Il repéra Jean Claude revenir, il avait l'air désappointé, il avait échoué. Anita s'avançait près de lui en dégainant son Browning.

- Les anciens Egyptiens le vénéraient comme un dieu, ma petite. C'est Edjo, le cobra royal pour qui ils faisaient des sacrifices.

- Ce n'est pas un dieu, Jean Claude.

Pour une fois, Hadrian était d'accord avec elle. Il regarda autour de lui, le temps de bien enregistrer a scène. Le cadavre de Shahar gisait sur le côté. Le serpent avança en ondulant. Les écailles de son ventre produisaient une sorte de chuchotement. Le sorcier pouvait clairement entendre le sifflement qui exprimait diverses menaces de mort venant du serpent.

Il vit Anita s'avancer pour se mettre en avant et se faire la proie de la bête, elle visait sa gueule. Lentement elle s'écarta des vampires et des métamorphes. La tête du serpent la suivit. Elle tira. Cela énerva le serpent, il attaqua. Hadrian s'approcha et attaqua à son tour. Le combat commença.

Une silhouette bondit sur le cobra. Cette créature couverte de fourrure plongea ses crocs et ses griffes dans le cou du serpent, qui se déplia sans lâcher Anita qu'il venait d'attraper. Les écailles lisses de son ventre appuyaient sur la poitrine de la femme comme une main géante, menaçant de l'écraser.

Hadrian entendit distinctement le percuteur de l'arme d'Anita. Elle était sans défense. Le sorcier réussit à faire quelques belles balafres et perça la peau pour toucher la chair. Jean Claude profita des coupures pour plonger ses bras jusqu'aux coudes dans la chair du serpent. Il saisit la moelle épinière et la brisa en deux. Pendant ce temps, Yasmeen avait trouvé une coupure sur son ventre et lui arrachait maintenant les intestins. C'était un carnage. Hadrian laissa la fureur du combat l'envahir, un sourire macabre envahit son visage et il attaqua de nouveau. Rapidement il réussit à se trouver au niveau de la gueule de la créature celle-ci l'ouvrit en grand, voulant mordre Hadrian mais il fut plus rapide, elle ne fit que le griffer avant qu'il ne plonge sa faux dans son crâne lui perçant ainsi le cerveau. Il plongea sur le côté pour ne pas se faire écraser. Le serpent était mort. Il eut un silence soudain.

C'est abrupt.

Hadrian se redressa. L'adrénaline toujours présent. Il vérifia la pièce pour une autre menace. Il n'y en avait plus. Il regarda les autres. Yasmeen était couverte de sang avec un sourire sauvage. Marguerite regardait sa maîtresse et avait l'air excitée par le combat. La métamorphe noire était blessée, gravement... Son bras droit n'était plus relié que par quelques ligaments au reste de son corps. Jean Claude était aussi couvert de sang et sa chemise était maintenant ruinée. Anita Blake était sur le côté de la piste, elle avait décontenancée. Richard, le loup qu'il avait vu dans le lit la veille, était là, torse nu, portant un pantalon de jogging gris et particulièrement propre sur lui. Il n'avait pas combattu. Hadrian vit Stephen en mode transformer s'effondrer de fatigue au sol.

- Personne ne bouge ! cria une voix.

Deux flics venaient de faire irruption sous la tente. Anita posa son arme et Hadrian réduisit la sienne et la mit dans son étui, pendant qu'ils inspectaient les lieux du regard. Les deux exécuteurs sortirent le badge qui les identifiants comme membre de la Brigade Régionale d'Investigations Surnaturelles et les mirent en évidences.

Il entendit Anita parler à Richard. Elle n'avait pas l'air d'avoir remarqué qu'elle n'était pas la seule à avoir une carte.

- Allons parler aux flics avant qu'ils se mettent à tirer.

- Le serpent est mort.

- Mais ils pourraient penser que ça n'est pas le seul monstres ici.

- Oh, souffla l'homme.

Elle s'approcha des flics en souriant.

- Je m'appelle Anita Blake. Je travaille avec la Brigade Régionale d'Investigations Surnaturelles, se présenta-t-elle.

Hadrian la laissa faire pour le moment, il s'approcha de la métamorphe blessée.

- Jean Claude, elle a besoin de soin. Rapidement si vous ne voulez pas que la guérison empire les choses.

- Je ne sais pas s'ils nous laisseront partir comme ça, dit-il en faisant signe vers les policiers.

- Laisse moi m'occuper de ça.

Hadrian s'approcha du petit groupe.

- Bonjour, je suis le Docteur Hadrian Black. J'ai besoin de faire soigner les personnes ici présente. Comme ce sont des surnaturels, l'enquête est pour la Brigade Régionale d'Investigations Surnaturelles. J'aimerais emmener les blessés.

- Une ambulance est ici. Ils pourront aller à l'hôpital.

- Je les emmène à ma clinique.

- Clinique ?

- Spécialisé dans les surnaturels. Ils seront mieux soignés.

Le flic hocha la tête.

- Et les autres ? Qui sont-ils ?

- Le propriétaire du Cirque et certains de ses employés. Ils ont attaqué la créature pour l'empêcher de s'en prendre au public.

- Mais ils ne sont pas humains, pas vrai ?

- Non.

- D'accord.

Hadrian appela Winky pour qu'elle débarque avec sa voiture sur le parking et reprenne sa moto. Avec l'aide des ambulanciers qui venaient d'entrer il dirigea la métamorphe vers sa voiture, de même que Stephen. Rapidement ils étaient dans sa clinique, et encore plus vite dans la salle d'opération. La cicatrisation avait commencé mais c'était mal fait donc il devait rouvrir pour remettre ce qu'il fallait en place. L'opération dura une heure, il devait faire vite à cause de la guérison accélérée des métamorphes.

La louve fut couchée dans une chambre, Lilian s'était occupée de Stephen en lui donnant de la viande et il avait ainsi réussit à redevenir humain. Il appela Dolph. Il était au Cirque. On lui demanda de revenir.

Hadrian prit une douche rapide et retourna au Cirque en voiture. Il trouva Anita assise dans le petit couloir qui servait d'entrée des artistes : le passage par où ils accédaient à la piste. La lumière était très basse ; il n'y avait pas de chaise. Il y avait Richard en face d'elle.

- Hadrian. Merci d'être revenu.

- Pas un soucis Dolph. Je devais juste m'occuper de la blessée avant que cela n'empire. J'ai dû l'opérer sinon elle aurait subit des dégâts irréparable à cause de sa guérison rapide.

- Et le deuxième ?

- Stephen ? Il dort, entre la transformation et le combat, il n'en peut plus. Je pense que tu pourras venir les voir dès demain si tu veux. Alors tu voulais me poser des questions ?

- Je veux savoir ce qu'il en est.

Après cela commença l'interrogatoire, Hadrian devait répondre à plusieurs questions sur ce qui c'était passé et ce qu'il avait vu. Pourquoi avait-il été là ? Pourquoi s'était-il battu ? Qui était avec lui ? ... cela dura presque une heure avant que Dolph se trouve satisfait et le laisse partir. En sortant, il entendit une conversation très ... intéressante entre Jean Claude et sa petite servante.

- Je te trouve bien philosophe, ce soir.

- Je suis franche, c'est tout.

- Et je ne voudrais pas qu'il en soit autrement. Je sais combien tu méprises le mensonge (Il jeta un coup d'œil à Richard) Et combien tu détestes les monstres.

- Pourquoi en voulez-vous à Richard ?

(N'avait-elle pas remarquer qu'il n'était pas tout à fait ... humain ?)

- Je lui en veux, moi ?

- Ne faites pas l'innocent : ça ne prend pas avec moi.

- Disons que ... Je suis en train de comprendre que la chose que tu désires est la seule que je ne peux pas te donner.

- C'est-à-dire ?

- Une relation avec un humain.

- Si vous croyez que votre seul défaut est d'être un vampire vous vous fourrez le doigt dans l'œil.

- Vraiment ?

- Oui.

- Qui, moi ?

- Vous êtes égoïste et arrogant. Vous n'arrivez pas à croire que je vous rejette et si vous le pouviez, vous me forceriez la main pour satisfaire vos désirs.

- Tu es ma servante humain, ma petite. Ça complique tout.

- Je ne suis pas votre servante humaine.

- Je t'ai marqué, Anita. Tu es ma servante humaine.

- Non.

Il était temps de mettre fin à cette ... discussion, cela devenait moche... Elle avait déjà commencé à dire des choses assez méchantes... Il trouvait dommage de ne pas avoir entendu le début pou qu'ils en arrivent à ça.

- Jean Claude, te voilà, je te cherchais ! s'écria Hadrian en tournant dans le couloir comme s'il arrivait tout juste.

- Hadrian ? Te revoilà ? Comment vont Stephen et Amina ?

- Ils se reposent... J'ai dû opérer la métamorphe pour qu'elle guérisse correctement mais sinon ils vont bien. Et oui... Dolph voulait me parler. Miss Blake, comment allez-vous ?

- Monsieur...

- Docteur Black s'il vous plait.

- Monsieur Black, est-ce que je vous connais ?

- Je vous prierais de ne pas me manquer de respect parce que vous êtes énervée. J'ai mérité mon titre de Docteur. Je suis celui qui a abattu le zombie...

- Vous êtes celui qu'on appelle Azraël... Vous n'en avez pas l'air...

- Comme vous n'avez pas l'air d'être l'Exécutrice mais c'est un fait... Ne jugez pas sur ce que vous ne comprenez pas et encore moins par rapport à vos préjugés, dit Hadrian d'un ton froid.

- Je...

Hadrian voyait qu'elle s'énervait encore plus. Elle se laissait mener pas sa colère ... Plus il en savait sur elle moins il l'aimait... Avec son pouvoir, on ne pouvait se permettre de laisser ses émotions prendre le pas ... Il se détourna d'elle.

- Jean Claude, je devais te parler... Pouvons-nous trouver un endroit tranquille s'il te plait ?

- Bien sûr, suis moi ... Je te dis à bientôt ma petite, notre discussion devra attendre.

Anita avait l'air choqué. S'il devait parier, Hadrian dirait qu'elle n'avait pas l'habitude que Jean Claude la rejette comme ça. Il suivit le sorcier dans le couloir, puis un autre avant d'atteindre une porte. Ils entrèrent et Hadrian lança quelques sorts de discrétion.

- Qu'est-ce que c'était ? demanda Jean Claude en sentant la magie.

- Charmes d'intimité, je voulais être sûr que personne n'écoute.

- Je... Pourquoi voulez-tu me parler ?

- Il y a eu un meurtre. Par des vampires !

- De quoi ? Vampires ? Plusieurs ?

- En effet... Je dirais un Maître avec sa meute... Je pense au moins cinq...

- Un Maitre ?

- Maître renégat si je dois parier. As-tu senti l'arrivé d'un Maître ? Normalement que tu es devenu le Maitre de la Ville tu devrais le sentir.

- Non... Je...

- Elle nuit à ton pouvoir n'est-ce-pas ? Elle te bloque tellement qu'elle t'empêche d'avoir accès à tout ton pouvoir ... Merde !

Jean Claude ne savait que dire. Il ne pouvait pas nier les propos de Hadrian car il avait raison. Anita était tellement obnubilée par le fait de le bloquer qu'elle en faisait trop...

- Je la connais pas mais le peu que je sais ne me fait pas l'apprécier ! Elle est égoïste... Va falloir me dire comment elle est devenu ta servante... De ce que j'ai entendu tout à l'heure elle le considère comme un viol et je suis sûr que ce n'est pas ton style. Sait-elle ce qu'elle fait ? Sait-elle qu'elle ruine ta base de pouvoir avec ces actes ?

- Je ne lui ai pas dis... Je ne suis pas sûr que cela changerait grand chose.

- Pourquoi elle Jean Claude ? Je sais qu'elle est une Nécromancienne mais est-ce que cela en vaut la peine ?

- Je...

- Sois honnête ! Je ne vais pas te juger !

Hadrian fit un geste et deux fauteuils apparurent. Jean Claude ne dit rien... Trop perdu dans ses pensées.

- Asseyons nous !

Le sorcier força le vampire à s'installer, puis prit place en face.

- Bien. Maintenant... Explique !

Et pour la première fois... Jean Claude parla.

- Tu n'étais pas là... Tu ne sais pas... Avant que je prennes le pouvoir, nous avions un autre Maître de la Ville... Un vampire changée trop tôt... Trop jeune...

- A quel point ?

- Pré-adolescente...

- Aie... Je vois le genre... Pas mieux pour créer une jolie petite sociopathe au mieux...

- Elle aimait la souffrance... Elle détruisait cette communauté... J'ai vu ... J'ai vécu... Tu as compris à quel point je suis vieux... Je ... J'ai rencontré Anita il y a quelques années... Tu sais que je n'ai jamais eu de mal à séduire, j'ai eu tous les hommes, toutes les femmes, que j'ai jamais voulu...

- Je n'en doute pas mon cher... Tu es tout à fait charmant...

- Mais pas elle... Elle est résistante au pouvoir des vampires, elle est résistante à moi... C'est ... vivifiant... C'est ... si bon... Elle m'a rejeté et je me suis senti attiré par elle.

- Humm... L'interdit alors... Elle ne voulait pas de toi... Plus elle te rejette et plus tu la veux... Et son pouvoir... Cela doit encore plus t'attirer...

- En effet... J'ai eu une opportunité pour nous débarrasser de Nikolaos et de faire d'elle ma servante humaine... Les deux premières marques ... Je n'ai pas besoin de son accord...

- Donc tu l'a bien forcée... Je sais qui était Nikolaos... Il y avait un contrat sur elle... Nous sommes peu à accepter des contrats aussi ... dangereux... La Mort l'a prit avant que je puisse le faire sinon j'aurais été dans cette ville plus tôt je pense. Elle méritait de mourir de ce que je sais. Je peux comprendre pourquoi tu as fait ce que tu as fait même si je comprends aussi sa colère mais elle en devient dangereuse si elle arrive à te bloquer ton propre pouvoir... Celui que tu aurais du acquérir en tant que Maître de la Ville.

- Que veux-tu dire ?

- En tant que Maître de la Ville, tu devrais être capable de savoir si un vampire débarque sur ton territoire... surtout qu'elle est une Nécromancienne, cela devrait être instinctif avec son pouvoir combiné au tien... Avec le temps, tu pourrais même savoir lorsqu'un surnaturel entre et ne vient pas d'ici...

- Je...

Jean Claude ne savait pas cela. S'il était honnête, les Maitres de la Ville ne discutaient pas vraiment de leur pouvoir avec d'autres vampires.

- Je me doute que le fait qu'elle soit ce qu'elle est, est un plus pour toi... Elle a du pouvoir et si elle pouvait le contrôler... Tout en étant ta servante ... Cela protégerait ton essaim, ainsi que la ville dans son entièreté... Ajouté à sa réputation d'être l'Exécutrice... Oui. Je comprends. Mais est-ce qu'elle réalisera ce qu'elle fait ? En attendant elle met ce territoire en danger et cela m'exaspère...

- J'aimerais qu'elle soit plus comme toi ...

- Mon pouvoir ?

- Aussi... Ton pouvoir lorsque tu le lâche est ... enivrant et effrayant... Mais j'avoue que je ne suis pas sûr que je serais le ... maître si tu devenais mon servant humain... surtout que tu n'es pas tout à fait humain... Peux-tu même te lier ainsi ?

- Tu as raison d'avoir peur ... Et oui je peux me lier ainsi mais tu as raison... Je ne serrais jamais juste un ... servant...

- Je m'en doute... Mais ton pouvoir ...

- Tu n'as pas besoin d'être lié à moi pour que je t'aide à protéger cette ville... Je peux être ton allié et ton ami.

- Ami ? Allié ?

- Je sais que les vampires ont peu d'ami ... Mais oui c'est possible. Je te laisse y penser. En attendant revenons à notre sujet principal. Tu as un Maître Vampire renégat dans ta ville. Si tu en entends parlé, fais moi signe... Je te conseille aussi de faire attention à ta ... petite... Elle est énervée contre toi... J'ai peur qu'elle pense, ou fasse, quelque chose de ... regrettable.

- Comment cela ?

- Je ne sais pas encore... Mais fais attention... N'hésite pas à m'appeler si tu as besoin de moi. Je pense qu'il vaut mieux que tu retournes là-bas... Dolph voudra sûrement te parler.

Ils se levèrent, le sorcier fit disparaître les sièges, et ils retournèrent d'où ils venaient. Rapidement Hadrian quitta le cirque pour retourner chez lui. Une fois dans sa maison, il se dirigea vers son bureau où il vit que son répondeur brillait. Il fut surprit d'apprendre qu'Edward était en ville et qu'il voulait le rencontrer mais d'abord il devait voir Anita. Hadrian rappela et lui dit de passer dès qu'il en aurait finit sans lui donner son adresse, il se doutait que son ... ami connaissait déjà cette information. Il regarda l'heure... Il était temps d'aller se coucher. Il se prépara et rapidement il fut au lit.

Il sentit les protections l'avertir de l'arrivé de quelqu'un sur ses terres. Il ouvrit les yeux et vérifia pour découvrir qu'Edward était là. Bien ! Il se leva et alors qu'il ne portait que son bas de pyjama il se dirigea vers la porte en vérifiant l'heure... six heures du matin... Il avait dormit à peine quatre heures... Heureusement qu'il avait besoin de peu de sommeil sinon il serait dans un état épouvantable. Il ouvrit la porte alors même que son invité allait frapper.

- Bonjour Edward... Ou est ce Ted aujourd'hui ? demanda Hadrian en voyant son look.

En effet, Edward était un bel homme blonds aux yeux bleus, il mesurait 1m72, il n'était pas imposant en soit mais avait des yeux aussi froids et distants que le ciel hivernal. Il était capable de porter un masque en cas de besoin, il devenait alors Theodore "Ted" Magnus Forrester, un chasseur souriant avec un petit air de cow-boy charmant. Et là, il avait son jolie chapeau et sa tenue de Ted.

- Edward ira très bien.

- Entre ... Comment était ta rencontre avec Blake ? Mais surtout que fais-tu en ville ?

Hadrian faisait normalement sa séance de sport mais il pouvait s'en passer pour une fois, il se dirigea vers la cuisine où il vit que le café était prêt.

- Tu as faim ?

Il prépara deux cafés, en plaça un devant un siège au bar de la cuisine et prépara le petit déjeuner, ce matin allait être un bon déjeuner anglais avec pancake, bacon, œuf, ...

- Alors ? Je t'écoute.

- En effet, j'ai vu Anita cette nuit. Je suis là car j'ai un contrat.

- Ici ? à Saint Louis ? Je croyais que le dernier contrat en cours ici avait été effectué ...

- Je devais tuer le Maître de la Ville et c'est toujours le cas... J'ai rencontré Anita car je sais qu'elle l'a rencontré hier soir... Comme toi.

- Et tu pense à me menacer pour avoir ton information ? demanda Hadrian avec un ton sarcastique.

- Est-ce que cela fonctionnera ?

- Le penses-tu ?

- Tu n'es pas Anita. Je ... Je ne pense que tu le prendrais sérieusement.

- Tu as tout à fait raison ! Tu es peut-être appelé la Mort mais tu n'es pas La Mort !

On pouvait entendre les majuscules dans les propos d'Hadrian. Edward le fixa. Il avait rencontré Azraël lors d'une chasse dans un pays "classé", il avait été passablement admiratif des compétences de l'homme. Il avait entendu quelques rumeurs sur quelqu'un pouvait être appelé la Mort mais qui avait refusé ce surnom, il était devenu l'Ange de la Mort. Bien sûr qu'il devait rencontré celui qui portait ce surnom... Il s'était renseigné. Il était doué. Petit à petit les années passèrent ainsi que les rencontres, ils avaient trouvé une sorte d'entente et étaient devenu des ... amis.. ou ils s'en approchaient.

- Vas-tu me dire où se cache le Maître ?

- Je ne crois pas... Il est bien meilleur que le précédent et je pense qu'il fait un bon travail. Les vampires ont besoin d'un Maître pour être géré, sinon cela se finira mal... Je préfère l'avoir comme Maître, je ne sais pas qui viendrait prendre sa place... Ton contrat a été remplit ! Tu ne fais ça que pour le sport !

- Vraiment ? Pourquoi pense-tu cela ? Tu es vraiment quelqu'un de... juste ... Je comprends pourquoi on te nomme aussi le Juge !

- Je ne suis pas un sociopathe comme toi mon ami... Tu aime ton métier pour le plaisir du sport... Et alors que c'est aussi mon cas je préfère mes victimes coupables. Je vais pas t'aider pour découvrir qui est le Maître et j'irais même jusqu'à le protéger si nécessaire... Je ne veux pas me battre contre toi... J'en suis venu à t'apprécier avec le temps.

- Penses-tu que tu gagnerais entre nous deux ?

- J'en suis sûr... Tu es le meilleur humain, et même des surnaturels, que je connaisse mais je suis le meilleur qu'ils existent sur cette terre.

Hadrian vit une lueur s'allumer dans les yeux d'Edward, il ne voulait pas que l'homme le prenne comme un concours pour le tester mais il devait lui dire.

- Ne cherche pas vérifier s'il te plait ! dit doucement le sorcier.

- Et tu me tuerais ?

- Si je n'ai pas le choix... Je ne veux pas ...

- Le Maître vaut-il la peine que l'un de nous deux meure ?

- C'est une question de principe Edward...

- Pour moi aussi...

- Alors que faisons-nous ?

- Nous sommes bloqués... Je ne vais rien te dire tu le sais...

- Et Blake ?

- Je dois la revoir ce soir ... Tu sais qu'elle parlera...

- Alors nous serons face à face... Tu sais que si elle le trahit alors elle va souffrir... Elle trahira et mettra trop de gens en danger avec cet acte...

- Vraiment ?

- Oui... Tu connais les vampires, tu sais à quel point ils sont impitoyable... Le Maître de la Ville est un vampire, il est impitoyable, il cherche le pouvoir mais il veut protéger son peuple... Ce n'est pas le cas des autres... Je ne veux pas qu'un autre, ou une autre, Nikolaos débarque dans cette ville...

- Je vais y penser.

- Bien ! Bon mangeons maintenant... Je n'ai pas préparé tout cela pour rien et ne t'inquiète pas ce n'est pas empoisonné.

Ils déjeunèrent tranquillement tout en discutant de tout et rien. Hadrian posa la vaisselle sale dans l'évier sachant qu'il ne devait pas laver.

- Je n'ai pas encore fait mon entrainement, tu veux me rejoindre ?

- Entrainement ? Tu fais quoi ?

- Course sur la propriété jusque dans les bois, puis fitness et combat...

- Combat ?

- Mannequin ou sac de boxe... Au choix... C'est ma routine journalière.

- Je te suis.

Hadrian le quitta vers une chambre d'ami au premier étage et lui fournit une tenue de sport.

- C'est ta chambre quand tu veux... Pas besoin d'aller à l'hôtel. J'ai tout ce qu'il faut ici.

- Merci.

Hadrian l'emmena dehors et après un petit échauffement, ils commencèrent, il y alla doucement pour Edward, accélérant petit à petit... Cela dura une bonne heure et ils se séparèrent pour une bonne douche.

- Je te laisse accès à la bibliothèque si tu veux. Tu peux aussi t'entrainer, ou te promener... Je dois aller à la clinique, j'ai deux patients à vérifier...

- Les métamorphes blessés hier n'est-ce pas ?

- En effet... Normalement ils devront pouvoir partir.

Le sorcier quitta le chasseur et partit voir Lilian dans la clinique, il la trouva dans ce qui était devenu son bureau.

- Coucou Lilian, comment vas-tu ? Comment vont les deux loups ?

- Bien et toi ? Ils vont parfaitement bien, Amina aurait eu des séquelles sans toi, Stephen est reposé. Ils sont prêt à partir.

- Nikel. Laisse les partir alors. Si tu as besoin de moi n'hési...

Son téléphone sonna à ce moment-là.

- Désolé je dois répondre.

Il répondit.

- C'est Dolph.

- Que se passe-t-il ?

- Nous avons identifié le cadavre de l'autre nuit.

- Donc ?

- Calvin Barnabas Rupert. Ses amis l'appelaient Cal. Vingt-six ans, marié depuis quatre ans à Denise Smythe Rupert. Pas d'enfants. Il était agent d'assurances. Nous n'avons découvert aucun lien entre lui et la communauté vampirique.

- Est-il au mauvais endroit au mauvais moment ?

- J'espère pas... Sinon, nous n'avons aucune piste.

- Okok... Autre chose ? Tu veux que je me renseigne ?

- Non... Tiens moi au courant si tu trouve quelque chose.

- Pas de soucis !

Ils raccrochèrent.

- Bon... Le travail m'attend. N'oublie pas si tu as besoin fais moi signe.

Hadrian quitta la clinique et rejoignit son bureau, il avait quelques recherches à faire. Alors que Dolph était flic et pouvait en apprendre beaucoup, il n'avait pas accès aux mêmes sites que le chasseur. Après quelques recherches, il trouva ce qu'il voulait.

Calvin Barnabas Rupert. 26 ans. Ancien Membre de Humains Contre Vampires. Nouvellement Membre de Les Humains d'Abord. Tout ce qu'il fallait pour aimer l'homme avant sa mort. Rien d'intéressant sur l'homme. Il avait demandé à avoir un pieu dans le cœur pour être sûr de ne pas devenir un "monstre". Charmant jeune homme !

N'ayant pas grand chose d'autre à faire, il décida d'aller trouver une occupation. Il trouva Edward dans la bibliothèque, il avait mit la main sur un livre qui avait l'air de lui plaire. Il le laissa et se dirigea vers l'extérieur. Il vérifia ses diverses installations et vit que Dobby gérait tout correctement. Il se rendit dans sa forge et reprit son projet.

Deux bonnes heures passèrent avant qu'il ne soit interrompu par son téléphone.

- Hadrian ?

- Oui.

- Nous avons découvert une autre victime de vampires. Dans le même état que la première, sauf que c'est une femme.

- Où ?

- DeSoto.

- C'est plus au sud qu'Arnold... Adresse ?

Il s'exécuta.

- Il me faudra une grosse demi-heure pour te rejoindre.

- Le cadavre ne risque plus d'aller nulle part, et nous non plus pour le moment.

Il semblait décourager.

- Si cela peut te redonner le moral, j'ai trouvé des informations.

- Je t'écoute.

- Cal Rupert était membre de HCV pour devenir plus tard du nouveau groupe Les Humains d'Abords peu de temps avant sa mort.

- Comment tu sais ça ?

- J'ai mes sources.

- Tu penses à une vengeance ?

- Peut-être mais ...

- Mais ?

- Mais je ne pense pas...

- Tu es sûr ? Je l'espérais. Cela nous ferait un mobile. Bon, ramène-toi au plus vite.

Ils raccrochèrent. Hadrian partit vite fait prévenir Edward et se changea avant de partir.

Le soleil disparaissait à l'horizon dans une corolle orange sanguine. Des nuages pourpres s'amoncelaient à l'ouest. Un vent froid annonçait de la pluie. Ruffo Lane était un étroit chemin où deux voitures pouvaient à peine se croiser. Un gravier rougeâtre crissait sous mes pneus. Le bas-côté était envahi par les mauvaises herbes. Des voitures de police, banalisées ou non, étaient garées sur le bord aussi loin que portait son regard. La route disparaissait derrière une des nombreuses collines de Jefferson Country.

Hadrian s'arrêta au bout de la file et sortit de sa Jeep. Il portait son jean noir avec des boots, et sa veste.

La femme était recroquevillée sur elle-même, les bras protégeant sa poitrine nue comme si sa pudeur comptait jusque dans la mort. Mais une mort violente est l'invasion ultime d'une intimité. Elle allait être photographiée, filmée, mesurée, découpée et recousue. Aucune partie de son corps, externe ou interne, n'échapperait à un examen. Les ambulanciers attendaient pour emmener le cadavre. Ses longs cheveux clairs étaient répandus sur le sol. Encore une blonde. Avaient-ils une préférence pour les blonds ? Pas assez de victimes pour faire un profil ... Malheureusement.

Hadrian s'approcha et regarda le corps de près. Il mesura les traces de morsures. Il n'y en avait pas sur les poignets. A la place, il trouva des brûlures laissées par une corde. Elle avait été ligotée, peut-être suspendue au plafond comme un quartier de bœuf. Deux morsures bien nettes de chaque côté du cou. Un petit morceau de chair manquant au-dessus du sein gauche. Le creux du coude droit lacéré, mettant nu des ligaments rosâtres. Il devait vérifier si elle avait mordu à l'entrejambe comme Rupert... Il devait s'assurer qu'ils avaient affaire aux mêmes assassins. Il se doutait que c'était le cas car cela serait vraiment une sacré coïncidence que deux meutes de vampires débarquent simultanément à Saint Louis.

La rigor mortis avait cloué les bras de la femme sur sa poitrine. Il ne pouvait pas la déplacer, il dût glisser sa main entre ses cuisses pour palper la face interne. Il avait l'air de vouloir la peloter, mais il n'y avait pas vraiment de meilleure solution pour vérifier ici et maintenant. Soudainement il eut l'impression que les jambes de la femme bougèrent sous sa main. Il se redressa. La chair de la morte s'était ramollie, et elle avait les lèvres entrouvertes. Elles étaient fermées une minute plus tôt. Il regarda de plus près... Il sentit un petit morceau de magie de la mort... A peine perceptible. C'était impensable..; Un vampire ne se relève pas avant la troisième nuit suivant sa mort. De plus elle avait été tuée par plusieurs morts-vivants qui s'étaient repus de son sang en même temps. Elle devait être morte et bien morte !

Il se redressa complètement, enfin debout il put l'observer. Sa peau nacrée luisait dans l'obscurité malgré les nuages qui dissimulaient la lune. Elle ne brillait pas tout à fait dans le noir, mais pas loin. Et ses cheveux scintillaient dans l'herbe comme un écheveau de soie arachnéenne. Elle était superbe.

Il sentit Dolph approcher.

- Alors ? demanda-t-il

- Regarde ! Elle est différente !

Il examina le cadavre en fronçant les sourcils.

- Maintenant que tu me le fais remarquer... On dirait qu'elle ... dort. Elle est morte, non ?

- Elle ne respira pas. Je sais que ce n'est pas pertinent.

- Anita nous a dit qu'une personne décédée suite aux morsures de plusieurs vampires ne pouvait pas se transformer.

- Normalement.

- Mais ?

- Parfois... Il se relève... Si un Maître vampire est très puissant, il peut contaminer tous les corps qu'il touche. Dolph ?

- Oui ?

- Rupert ! C'est sa troisième nuit, non ?

- Il ne brillait pas dans le noir !

- Cette femme non plus jusqu'à ce que la nuit soit complètement tombée.

- Tu crois que ...

- Si son testament a été lu, non... il a demandé à avoir un pieu enfoncé dans le corps mais... mais si même Blake ne sait pas qu'il pouvait se relever alors...

- Il ne pourrait pas nous dire qui l'a tué ?

- Il ne se transformera pas en vampire normal. Mort de multiples morsures, il sera un animal... Il n'y aura rien d'humain, il n'aura qu'un seul instinct : celui de se nourrir envers et contre tout.

- Tu peux préciser ?

- Il faut appeler en urgence ! Il a été envoyé où ? Je sais que l'hôpital de Saint Louis a un abri en acier renforcé mais...

- Il a été envoyé à la morgue municipale !

- Appelle-les ! Il faut évacuer !

- Tu es sérieux ?

- Absolument !

Dolph ne discuta pas. Il avait vu le regard sérieux de Hadrian, il devait lui faire confiance, c'était son expert en surnaturel. Il appela la morgue. Il revint quand il eut raccroché.

- Le corps a été emmené à l'ancien hôpital, annonça-t-il en souriant. La procédure habituelle pour les victimes de vampires.

- Tant mieux. Mais tu peux appeler quand même pour t'assurer qu'ils l'ont mis dans la chambre forte.

- Pourquoi l'auraient-ils amené à la morgue vampirique si ce n'était pas pour le placer dans la chambre forte ? objecta Dolph.

- Je ne sais pas... Juste... Appelle s'il te plait.

Dolph reprit son téléphone et composa le numéro. Personne ne répondit. Hadrian savait ! Il devait y aller !

- Rupert se relèvera transformé en animal. Il massacrera tous ceux qu'il trouvera sur son chemin jusqu'à ce que je vampire qui l'a créé vienne le chercher, ou jusqu'à ce qu'on le tue pour de bon.

Dolph raccrocha son téléphone et rugit.

- Zerbrowski !

- Ici, chef !

Zerbrowski s'approcha au pas de course. Hadrian décida de partir vers sa voiture. Il avait une urgence. Il entendit Dolph distribuer des ordres et ses gars s'éparpiller. Il démarra et fonça vers la morgue, il allait plus vite qu'une voiture normale. Il était rapidement là-bas. Son téléphone sonna. Il répondit.

- Ouais ?

- T'es où ?

- Sur la route !

- J'ai eu des nouvelles. Je viens d'apprendre que John Burke a été envoyé pour l'embrocher en urgence. C'est confirmé ! Son testament dit que s'il portait une seule morsure au moment de sa mort, il voulait être embroché !

- Essaye de rappeler Burke ! C'est trop dangereux ! Si c'était Blake, je m'inquiéterais moins, elle a de l'expérience !

- J'essaye.

- Dît moi que je ne suis pas le seul à avoir des balles en argent ?

- L'argent est trop cher.

- Que faîtes-vous quand vous affrontez des vampires ou des lycanthropes ?

- La même chose que face à un gang armé d'Uzi.

- C'est-à-dire ?

- On croise les doigts et on prit pour avoir le dessus.

Hadrian savait ce qu'il allait offrir à la brigade d'ici peu, et à chaque Noël à partir de maintenant. Il se gara devant la porte. Il courut vers son coffre. Il ouvrit son kit antivampires de son coffre. Avec un peu de magie, il changea ses vêtements en un instant pour porter son pantalon en cuir de Basilic et la veste sans manche allant avec. Il installa son étui pour son bâton sur son dos, il mit son poignard sur sa cuisse et changea les balles de son Beretta qui se trouvait dans son holster d'épaule. Il attrapa un fusil à canon scié avec des balles en argent. Les croix ne fonctionnaient pas avec lui donc il n'en possédait pas. Dommage, il était trop tard pour contacter Edward pour qu'il vienne à la fête.

Il savait que normalement il n'avait pas le droit d'avoir un kit complet comme le sien sans un ordre d'exécution. S'il était n'importe qui, il serait bon pour passer du temps en prison quelques mois. La nouvelle loi était passée quelques mois. Elle était censée empêcher les exécuteurs trop zélés de se laisser emporter par leur enthousiasme et de buter n'importe qui. Pour éviter cela, il avait placé quelques charmes de discrétion, s'il était fouillé, on ne verra pas ce qu'il possédait, il avait un bel arsenal avec lui. Il prit plusieurs chargeurs qu'il rangea dans ses poches, il les distribuera aux flics qui le rejoindrait. Il savait que Dolph devait pas être loin derrière lui.

Hadrian se dirigea furtivement vers l'entrée de l'hôpital. Il entra. Il savait que toutes les victimes de vampires étaient conduites dans le sous-sol de l'ancien hôpital municipal de Saint Louis, y compris celles qui sont mortes dans d'autres localités. Le Missouri ne dispose pas de beaucoup de morgues équipées pour contenir des morts-vivants fraîchement transformés. La chambre forte avait des parois en acier renforcé, une porte garnie de croix et un vivarium rempli de petits animaux pour calmer la soif des vampires nouveau-nés. Des rats, des lapins, des cochons d'Inde... C'était la norme pour toutes les morgues spécialisées.

En principe, Rupert avait dû être enfermé là-dedans. Mais il sentait que ce n'était pas le cas !

L'ancien hôpital municipal de Saint Louis se dresse tel un géant de brique trapu au milieu d'une zone de combat. Quelques blocs au sud, des salles de spectacle jouent les dernières comédies musicales venues de Broadway. Mais il aurait put aussi bien être sur la face cachée de la Line. S'il y avait des quartiers en ruines sur la Lune. Des morceaux de verre brisé jonchaient le sol. Comme beaucoup d'hôpitaux installés au centre-ville, celui de Saint Louis perdait de l'argent. Logiquement, l'administration avait fini par ordonner sa fermeture. Mais la morgue vampirique était restée ouverte, parce qu'il aurait été trop coûteux de la déplacer. La chambre forte avait été conçue au début du XXIe siècle quand les gens pensaient encore qu'on trouverait un remède au vampirisme. Si on bouclait les morts-vivants, on aurait une chance de les "guérir"... Beaucoup avaient coopéré de leur plein fré. Le programme de recherche avait pris fin brutalement quand un des patients avait dévoré la figure du responsable, le docteur Mulligan.

Cela faisait des petites choses qu'Hadrian avait cherché pour en savoir plus sur le monde dans lequel il vivait, cela ne faisait pas partit des connaissances que lui avait offert la Mort. Il s'était même inscrit à divers magazines comme le trimestriel Vampire, ou le Journal du Réanimateur, ... C'était intéressant.

Aujourd'hui, la chambre forte sert encore à enfermer la plupart de leurs victimes. C'était une précaution car maintenant, au réveil d'un mort-vivant, quand il se relève, on pouvait trouver à son chevet un conseiller que le guidera sur les chemins du vampirisme civilisé.

Hadrian avança doucement, son fusil dans ses mains. Une double porte de verre s'ouvrit automatiquement devant lui. Il entendit au loin le bruit d'une sirène. Dolph était là. Bien ! Il resta où il était, attendant la cavalerie. Rapidement il vit arriver six personnes : Dolph, Zerbrowski et quatre flics en uniforme.

- Hadrian ?

- Ouais. C'est trop calme. Voilà des munitions avec des balles en argent, répondit le sorcier en tendant les chargeurs à Dolph qui les distribua rapidement. Je n'ai que ça.

- Tu es un civil tu devrais pas être là !

- Je suis un exécuteur et un chasseur, cela fait longtemps que je ne suis plus un civil tu le sais !

- Je passe devant !

- Non ! Je suis plus rapide que toi, j'ai une meilleure arme et j'ai plus de chance de survivre ! Je sais que tu es un flic et que c'est ton boulot mais c'est aussi le mien et surtout je suis particulièrement doué !

- Bien ! grogna Dolph. Il y a des civils, à l'intérieur. Faites gaffe à ne pas les canarder !

Un des agents en uniforme était blond. Son coéquipier, un Noir, semblait beaucoup plus âgé. Les deux autres devaient avoir dans les vingt-cinq ans : le premier, grand et efflanqué avec une pomme d'Adam proéminente, le second, petit, pâle et le regard vitreux de frayeur. Chacun portait une épingle de cravate en forme de croix. Espérons que cela les aide.

- Tu as une idée sur la meilleure façon de nous y prendre, Hadrian ? demanda Dolph.

- Je passe devant ! Disposition en cercle, dos à dos et flingue vers l'extérieur. Ça réduirait le risque de nous faire prendre par surprise.

- Ne l'entendrons-nous pas venir ? demanda le flic blond.

- Les morts-vivants ne dont pas de bruits, le détrompa Hadrian.

Il écarquilla les yeux. Mince... Un bébé ! Il n'avait pas sa place ici !

- Je plaisante.

- Hé ! lança-t-il vexé.

- N'affole pas les bleus, dit Zerbrowski. Je parie que c'est son premier vampire.

Le flic noir eut un rire moqueur.

- Vous pouvez même dire que c'est son premier jour.

- Doux jésus !

- Je suis un grand garçon, grogna le flic blond mécontent.

- On le sait... commença Hadrian, mais un vampire le premier jour, c'est un peu raide.

- Ne vous en faites pas pour moi.

Hadrian secoua la tête. Il ne pouvait rien y faire. Si c'était son dernier jour alors c'était ainsi. Il ne pouvait pas décider pour lui !

- Je te ferais pas changer d'avis ?

- Non, Dolph !

- Bien ! Tu passe devant, je vais à droite. (Il désigna le blond et le Noir.) Vous deux, sur ma gauche. Les deux autres, derrière Mr Black. Zerbrowski, tu fermes la marche.

- Merci beaucoup, chef, marmonna l'homme.

Hadrian avança, les autres formèrent un cercle derrière lui. Il était temps d'aller affronter le monstre. Les murs étaient peints dans deux tons de vert : kaki en bas, vomis séché en haut. Le décorateur devait changer de métier. D'énormes conduits de ventilation également peints en vert couraient au-dessus de ma tête, rétrécissant le couloir. Les faisceaux de fils électriques argentés se détachaient dessus. La peinture était craquelée par endroits. S'il lâchait sa magie, il était sûr qu'il attirerait des fantômes par dizaines. Alors qu'il longeait les couloirs, il sentait constamment quelque chose près de lui, juste hors de portée de ses sens, il avait restreint sa magie pour ne pas lui poser de problèmes dans cette situation. Les seuls bruits étaient ceux de leurs pas. Plus le froissement de leurs vêtements. Le couloir tournait à angle droit devant lui. Il devait franchir l'angle le premier.

Il s'avança rapidement. Il n'y avait pas de vampire ! Il y avait un cadavre ! Hadrian s'approcha du corps. Le cadavre portait un uniforme bleu pâle. Sur sa manche noire un insigne jaune et noir l'identifiait comme un membre de la sécurité. Il avait des cheveux blancs, une mâchoire carrée, un nez épais et des cils qui évoquaient de la dentelle grise sur ses joues livides. Sa gorge avait été déchiquetée, et sa moelle épinière luisait faiblement sans la lumière des plafonniers. Du sang avait éclaboussé les murs. L'homme tenait encore un revolver dans sa main droite.

Hadrian se plaqua contre le mur de gauche et sonda le couloir. Ce soir, son boulot, c'était de tuer un vampire sauvage pas de vérifier les victimes. Dolph s'agenouilla près du corps et se pencha pour observer son arme.

- Il a tiré, constata-t-il.

Hadrian comprit !

- Tu le connaissais ?

- Jimmy Dugan... Nous avons bossé en équipe quelques mois, quand j'étais plus jeune que toi et lui en fin de carrière. Il n'arrivait pas à vivre avec sa retraite, alors il a pris un boulot de veilleur de nuit.

Il secoua la tête.

Hadrian ne dit rien, il n'y avait rien à dire... Il continua à surveiller le couloir. Lorsqu'il vit qu'ils étaient prêt à repartir, il reprit la tête du groupe. Un autre angle. Quelque chose gisait sur le plancher. Il distingua d'abord les jambes du veilleur de nuit. Des jambes vêtues d'un pantalon bleu pâle maculé de sang. Une tête de femme, avec une longue queue-de-cheval brune, gisait sur le côté comme un morceau de viande oublié. Il détourna le regard, cherchant une cible. Mais le seul mouvement visible était celui du sang qui coulait le long des murs, s'épaississant et coagulant lentement.

- Juste ciel !

Il ignorait lequel des flics venait de dire ça même s'il aurait pu être d'accord avec lui s'il était moins ... blasé. La poitrine semblait avoir explosé de l'intérieur. A moins que le vampire y ait plongé les mains pour la déchiqueter. La colonne vertébrale était brisée à plusieurs endroits. Sur le sol, les fragments d'os et les morceaux de chair ensanglantée ressemblaient à des pétales de fleurs. Une odeur cuivrée avait envahi l'air, se mêlant à celle du gros intestin et de l'estomac du cadavre. Les endroits où quelqu'un vient de mourir dégagent la même puanteur que les toilettes d'un abattoir. De la merde et du sang ! Ce n'était pas pire que lorsqu'il avait vu un charnier pour la première fois... Là l'odeur était encore plus horrible.

Hadrian n'avait pas le temps, il devait avancer. Il reprit sa route. Il vit rapidement que le flic blond avait le teint cireux et déglutissait convulsivement, mais il tenait le coup. Il devait faire attention où il marchait. Ils laissaient des empreintes ensanglantées derrière eux. Sur le sol, il repéra d'autres traces de chaussures, qui s'éloignaient en direction du cadavre de Jimmy Dugan.

- Dolph ?

- J'ai vu.

Dolph était accroupi près du plus gros morceau de la femme.

- Hadrian ...

Il le rejoignit en évitant de recouvrir les empreintes du vampire. Dolph lui désignait un morceau de tissu noirci. Il s'approcha. La chemise de la femme était brûlée. Dolph la souleva du bout de son stylo. Le tissu craqua et se fendilla comme la croûte d'un pain trop cuit. Il le transperça de la pointe de son capuchon, et le tissu s'émietta. Une odeur âcre et un petit nuage de cendres montèrent du cadavre.

- Que diable lui est-il arrivé ? demanda Dolph.

- Ce n'est pas du tissu. C'est de la chair. Je dirais une brûlure au troisième degré.

- Comment ?

- Je peux emprunter ton stylo ?

Il lui tendit. Il trifouilla dans les restes de la poitrine. La chair était calcinée au point que la chemise avait fondu dedans. Il écarta quelques couches avec le stylo, et ramena à la surface un morceau de métal fondu.

- Voici ce qui reste de sa croix. Elle a fondu dans sa poitrine et mis le feu à ses vêtements. Le vampire a dû maintenir le contact. Il doit être gravement brûlé. Mais il n'est pas là...

- Explique !

- Les vampires animaux ou sauvages ne ressentent pas la douleur comme... un droguées au PCP. Il a serré la femme contre sa poitrine. Le crucifix l'a touché et s'est embrasé mais il a continué à la tailler en pièce alors qu'ils brûlaient tous les deux.

- Donc les croix ne suffiront pas !

- Apparemment pas. Je vous conseille de quitter les lieux. Cela va devenir encore plus dangereux.

Dolph le regarda avant de se tourner vers les flics qui étaient avec eux.

- Vous avez mon autorisation pour partir si c'est ce que vous souhaitez. Je garde que les volontaires.

Deux flics les quittèrent, ne laissant que le Noir et le petit jeune, en plus de Dolph et Zerbrowski. Hadrian les fixa un instant.

- La chambre doit être de l'autre côté, dit Dolph en désignant le dernier angle du couloir.

Hadrian reprit sa marche. Il avança doucement mais sûrement. Il vit un flingue qui gisait sur le sol. Contre le mur de gauche, il aurait dû y avoir une porte d'acier couverte de croix. Mais le battant avait explosé. Les ambulanciers avaient amené le cadavre de Rupert dans la chambre forte. Ils auraient dû être en sécurité. Rien ne bougeait. Il n'y avait pas de lumière dans la pièce. Hadrian lâcha une vrille de magie pour savoir si la créature était à l'intérieur. Il sentit une vie... Un Réanimateur... Burke ?

Hadrian s'avança doucement, les empreintes sanglantes entraient dans la chambre forte mais en ressortaient et continuaient à longer le couloir.

- Ne tirez pas ! Je ne suis pas mort, cria une voix.

- C'est Burke, dit Hadrian.

- Je me souviens de lui, reprit Dolph.

John était grand et mince, le teint mat, de courts cheveux noirs avec une mèche blanche sur le devant. Il avança vers eux en souriant. Il avait un flingue ainsi que sa panoplie antivampire à la main.

- J'ai été envoyé pour l'embrocher quand j'ai reçu l'appel. Je suis quand même venu pour être sûr qu'il se barre pas.

- Où est-il ? demanda Dolph.

- J'étais en train de le suivre.

Hadrian baissa les yeux. Il vit des empreintes de pieds nus... Mais oui... Le cadavre ne portait pas de chaussures. Il se tourna subitement, sentant le vampire derrière lui.

Trop tard, trop lentement.

Le vampire jaillit des ténèbres trop vite pour que l'œil humain puisse le suivre, ce qui n'était malheureusement pas le cas d'Hadrian. Il le vit percuter le jeune flic blond et le plaquer contre le mur. Le sorcier tira mais il était rapide, il réussit à éviter la balle. Le gamin hurla en appuyant sur la détente de son flingue. Les détonations dirent un boucan du diable, les balles ressortirent dans le dos de créature comme si elles venaient de traverser une nappe de brouillard. Hadrian fit un pas en avant, tentant de le viser mais le flic était dans la ligne d'où il se trouvait. Du sang pleuvait autour de lui. Le vampire poussa le flic contre le mur d'en face puis lui déchiqueta la gorge. Hadrian savait qu'il ne pouvait rien faire pour le sauver. Il était trop tard dès qu'il avait accepté de continuer... Il aurait peut-être eu une chance s'il avait décidé de faire demi-tour.

Hadrian lâcha son fusil et prit son pistolet. Il colla son canon dans la nuque du vampire et tira. L'arrière de son crâne explosa mais il continua à lacérer la gorge du flic blond. Le vampire se redressa, découvrant ses crocs ensanglantés. Il lui fourra le canon de son arme dans la gueule. Les dents raclèrent le métal. Son visage explosa du palais jusqu'au front. Son corps sans tête prit appui sur ses mains pour se relever. Il plaqua le bout de son canon contre sa poitrine et tira encore. Un frisson parcourut l'échine de la créature. Elle poussa un long soupir.

Dolph et Zerbrowski l'empoignèrent pour la tirer en arrière. Burke l'aspergea d'eau bénite. Le liquide bouillonna et grésilla en touchant sa peau. Le jeune flic ne remuait plus. Son coéquipier le serra contre lui comme on berce un enfant. Le sang collait ses mèches blondes sur son front. Ses yeux clairs grands ouverts et fixaient un point invisible.

Dolph et Zerbrowski avaient plaqué le vampire à terre ; Burke le chevauchait, un pieu et un maillet à la main.

Sérieusement ? fut la pensée d'Hadrian en voyant cela. Il y avait un fusil avec des balles en argent juste là...

Le vampire était mort. Plus besoin de l'embrocher. Pourtant il laissa faire, adossé au mur d'en face. Le pieu pénétra facilement dans la poitrine. Il décida d'aller voir dans la chambre forte qui était toujours plongée dans les ténèbres, elle abritait souvent plus d'un vampire à la fois. Il activa ses yeux de panthère, cela lui permettait de voir dans le noir.

Le vivarium était écrasé contre un mur. Il avait contenu des cobayes, des rats ou des lapins. A présent il n'y restait plus rien.. Une tête reposait près des débris de verre ; à en juger par sa coupe de cheveux, elle avait appartenu à un mâle. Il s'approcha pour s'en assurer. Le corps était encore en un seul morceau. Le vampire avait dû plonger les mains dans la poitrine et avait saisi ses côtes et tiré pour les écarter. La cage thoracique était pratiquement coupée en deux, mais une bande de muscles rosâtres et d'intestins reliait encore les moitiés. Il vit des crocs.

Le conseiller avait été trouvé. Il avait dû se pencher sur Rupert quand il s'était relevé...

- Hadrian ?

- Ouais... C'est bon. Il n'y a rien ici... Enfin... J'ai trouvé ce qui reste du conseiller vampire.

Il désactiva rapidement sa vision nocturne. Et heureusement, car à ce moment-là quelqu'un actionna l'interrupteur. Une lumière jaune envahit la chambre forte.

- Putain de Dieu, jura Zerbrowski.

Hadrian avait fini pour la nuit. Ce n'était plus son problème à partir de maintenant. Il n'y avait pas de blessé et pas besoin de lui pour enquêter. Il quitta donc rapidement la scène et rentra chez lui.

Une fois dans sa maison, il vit que Edward était absent. Il nettoya d'abord ses armes puis se dirigea vers sa douche. Pauvre Winky, elle aurait encore du sang à nettoyer. Heureusement, elle savait s'y prendre !

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