Les Valses de Vienne

Maintenant que deviennent les valses de Vienne, aujourd’hui quand tu danse dit, à quoi tu penses ?

Une autre guerre déclencher par un dieu contre un autre.  Des soldats, des chevaliers qui combattaient ceux qui un temps fût leurs alliés, leurs amis, leurs amants. Des décès, des résurrections, des retrouvailles, des pertes, des trahisons. Un perpétuel recommencement qui semblait se répété de siècles en siècles, de millénaires en millénaires et qui continuerai bien longtemps après l’extinction des Mondes.

Pour lui ce n’était qu’un divertissement parmi tant d’autre, même s’il s’émerveillait toujours devant la bêtise des autres divinités. Visiblement ces dernières n’éprouvaient aucunes gênes à sacrifier bon nombre de leur soi-disant bien aimer chevaliers.  Le désespoir qui saisissait les Saints et les Marinas était un plaisir à observer. Il ne doutait pas que certains devaient fortement râler dans les profondeurs des Tribunaux des Enfer à cause de l’afflux excessif d’âmes qui débarquaient du Styx. Les guerres avaient toutes leurs lots de dégâts collatéraux et malheureusement beaucoup de civils en faisaient partie. Bon nombre des âmes arrivées serait directement renvoyer dans le cycle de réincarnation. Celles qui s’en montreraient digne deviendraient de Spectres. Quant aux dernières, les plus impures, elles resteraient aux Enfers a expier leurs fautes.

Assit sur son trône dans son temple personnel, Thanatos observait les combats à travers la brume opaque qui s’étalait devant lui. Portant à ses lèvres son verre de vin, il assista à la stupeur des chevaliers qui découvrirent que l’un des Marinas ennemis n’était autre que Kanon. Lui le savait déjà depuis plusieurs lunes, il avait senti l’âme du Gémeaux lui être dérober par le frère d’Hadès. Si cela l’avait dérangé au premier abord, il s’était finalement amusé de la tactique employer par Poséidon pour briser sa nièce.

Le Dieu de la Mort se demandait régulièrement pourquoi les divinités supérieures avaient décidés de confier la protection des Hommes à la Déesse de la Sagesse. Celle qui se faisait appeler Déesse de la Guerre n’avait plus rien d’une guerrière. Il suffisait de voir ses dernières incarnations depuis quelques siècles. Difficile de tenir une lance et une épée avec des ongles aussi parfaitement manucurées et une poitrine aussi siliconée. Certes les autres divinités aussi essuyaient des pertes dans leur rang, mais pas autant que la fille de Zeus. Non seulement sa garde rapprochée qu’était les Chevaliers d’Or ne cessait de faire des séjours en Enfer, mais en plus le réceptacle de la Déesse passait son temps à se faire kidnapper. Depuis la réincarnation d’Athéna dans le corps de la dénommée Saori, Thanatos ne se souvenait pas l’avoir déjà vu prendre les armes. Sa précédente incarnation Sacha avait au moins eu le courage de se dresser elle-même devant son oncle alors incarner dans le corps de son ancien ami Alone.

Le dieu de la Mort souri en sentant une énergie familière approcher de son temple. Terminant son verre d’une traite il attendit patiemment que l’autre occupant des lieux arrive.

Un soupir se fit entendre dans le temple alors que l’autre personne se laissait tomber gracieusement sur une méridienne. Thanatos laissa son regard se promener sur la peau d’ivoire que la toge de soie laissait apparaitre. Un nouveau soupir venant de la forme alanguie parvint à ses oreilles.

« - Et bien mon tendre ami, que t’arrive-t-il ? »

La personne mentionner ouvrit en œil en tournant la tête dans la direction du Dieu, laissant ses cheveux de jais dégager son front dans le mouvement. Observant paresseusement le combat entre les Saints et les Marinas, la personne expira de nouveau.

« - Je m’ennuis.

-Tu t’ennuis ? Toi ? »

Un petit grondement s’échappa des lèvres charnues répondant aux sarcasmes ce qui amusa fortement le Dieu qui observa l’autre se retourner sur le dos en croissant boudeur les bras sur sa poitrine.

« - Oui. Hadès est entrain de cuver dans la salle du trône en demandant encore et toujours pourquoi le chevalier d’Andromède n’as pas voulu de lui. Cette mégère de Pandore pleurniche dans son coin parce que sa majesté ne lui accorde aucune attention. Eaque se chamaille avec Minos par rapport à Albafica et Rhadamanthe est trop occupé à bougonner parce qu’il est débordé de travail à cause de la guerre. Et je ne préfère même pas parler de Hypnos qui lui est en pleine ‘méditation’. Méditation ! Il dort voilà ce qu’il fait !

-Rien de plus normal pour un Dieu du Sommeil. 

- Et comme toujours tu le défends ! Je m’ennuie Thanatos ! On ne me laisse même pas faire mon travail ! A quoi cela sert d’être devenue le maitre de la mort il y a plusieurs siècles si Mort ne me laisse même pas quitter les Enfers.

- Harry… »

Le dis Harry tourna, autant que son état le lui permettais, le dos au Dieu en continuant de ronchonner. Reconnaissant parfaitement une des nombres crises de nerfs qui secouait le sorcier depuis quelques mois Thanatos soufflât. Sachant qu’il était en parti responsable de l’état du plus jeune, il prit sur lui et vint s’assoir sur la banquette. Laissant sa main se promener dans les cheveux du petit brun, il réfléchit à une activité qu’ils pourraient faire pour occuper le sorcier.

« - Pourquoi ne pas aller à Elysion, je suis sûr que Dame Perséphone serait heureuse de te voir.

-Elle est sur l’Olympe pour encore trois mois.

-Allons voir les nymphes alors

-Pas envie, elles vont encore passer leur temps a vouloir me tripoter ou me tresser les cheveux. Je veux sortir, allons sur Terre s’il te plait ! Si nous faisons attention nous ne risquerons rien. Thana, s’il te plait !!

-Tu sais bien que c’est dangereux pour toi dehors, surtout en ce moment »

Harry se renfrogna et éloigna sa tête de la main qui n’avait pas quitter ses cheveux. Thanatos voulait le protéger, les protéger, il le savait bien mais les journées devenaient longues avec personnes pour lui tenir compagnie.

Sentant la peine que son amant tentait de camoufler, le Dieu pensa a un moyen de lui faire plaisir. Lui-même commençait à s’ennuyer de cette guerre dont il était spectateur, en dehors d’observer les Moires couper les fils des victimes et de parrainé les pesé avec les Juges, il n’avait que peu de chose à faire. Aller sur terre était peu recommander, il ne voulait pas être vu prêt des champs de batailles, son Seigneur avait déjà trop de choses dont il devait s’occuper.

Une idée lui vint soudain.

Certes remonter en ces temps était dangereux, mais remonter à une autre époque où ils ne courraient aucun risque était possible.

« -Harry

-…

-Harry te souviens-tu de l’endroit au nous nous sommes rencontrées ?

-Bien sûr, pourquoi cette question ? »

Un sourire étira les lèvres de la Divinité, « -Que penserai-tu d’y retourner ? »

Le rire qui secoua Thanatos en réceptionnant entre ses bras son amant se mélangeât au cri de joie de ce dernier.

(…)

Dans la Rome antique, errent les romantiques. Du fond de la nuit, remontent l'ennui.

La ville était exactement comme dans ses souvenirs. Les décors, les gens tout était identique.

Quand Thanatos lui avait proposer de retourner à Vienne, lieu de leur rencontre plusieurs centaines d’années plus tôt, Harry avait senti une joie immense l’emplir. Après avoir revêtu une apparence humaine, le Dieu leur avaient fait emprunter un chemin obscur pour gagner l’Autriche du printemps de juin 1745.

Harry souri. Prenant une grande bouffé d’air, il tourna sur lui-même s’imprégnant du vent encore frais pour la saison. Observant la ville en contrebas de la terrasse sur laquel ils avaient atterrie, le petit brun attrapa la main de la Divinité et l’entraina dans les méandres de la cité autrichienne.

Thanatos se sentait bien. Voir son jeune amant aussi épanoui lui amenait un sourire aux lèvres qu’il ne nierait pas. Son frère le trouvait fleur bleue avec son amant et c’était vrai. Contrairement à son jumeau, Hypnos n’avait pas la chance d’avoir son amant aussi proche de lui. Il faut que le blond platine dont c’était amouracher le dieu du Sommeil était une personne beaucoup plus difficile à vivre que son petit brun au yeux vert. Et depuis que le sorcier blond était enceint, Hypnos semblait souvent en proie à un combat intérieur : Faire taire définitivement son amant et le regretter jusqu’à la fin de ses jours, ou subir et attendre que les hormones retombent comme pour leurs premiers enfants.  Nul besoin de préciser que le dieu du Sommeil faisait le second choix à chaque grossesse de son compagnon.

Thanatos se demandait souvent si Hypnos et son capricieux amant comptaient repeupler Elysion avec leurs multiples enfants, le couple de blond en étant à leur cinquième grossesse.

Le rire d’Harry alors qu’ils déambulaient dans les allés du marcher de Naschmarkt ne cessait de résonné dans ses oreilles. Ils passèrent la journée à flâner dans ce qui était appeler à leur époque « le vieux Viennes », s’enivrant des couleurs des mosaïques et des odeurs sortant des différentes échoppes trônant sous les différentes maisons à colombages bordant les allés.

Camoufler sous un sort d’illusion le couple déambula dans les jardins du château de Schönbrunn parmi la Cour de l’Impératrice Marie-Thérèse, qu’ils aperçurent de loin discutant avec son architecte.

Ils passèrent la journée à parcourir la ville, s’arrêtant à quelque terrasse pour se reposer et se désaltérer, ils étaient peut-être immortels mais pas inépuisable, surtout Harry.  La nuit finie par tomber et avec elle vint l’évènement qu’ils attendaient tous les deux.

L’Impératrice donnait un bal au Palais pour fêter l’arrivée du Printemps. Revêtu d’une tenue des plus noble ils se rendirent dans les jardins afin d’éviter de croiser leur double de l’époque. Ils devaient éviter de déformer l’espace-temps ou ils se retrouveraient avec de plus gros problème qu’une guerre divine sur les bras.

Lover dans les bras l’un de l’autre, ils dansèrent, valsèrent au rythme des un, deux, trois, un, deux, trois, imposé par les valses viennoises qui résonnaient depuis la grande salle. Une nouvelle valse débuta au son d’une mélodie qui arracha un sourire au couple. C’était pendant cette danse là qu’ils s’étaient rencontrés à l’époque. Alors qu’ils changeaient de partenaires, Harry avait trébucher et atterrie directement dans les bras du Dieu. Les deux avaient échanger un long regard avant de commencer a valser ensemble et finir par passer l’entièreté de la soirée ensemble. Quand leurs lèvres s’étaient frôlées une première fois, tous deux avaient senti le pouvoir de ceux côtoyant Mort. L’entité informe laissait toujours un résidu de son essence autour de ses maitres et protégés leurs permettant inconsciemment de se reconnaitre entre eux.

Ainsi les deux immortels avaient compris qu’ils avaient un de leurs semblable en face d’eux.  Cela n’avait fait que renforcer l’intérêt de Thanatos pour le jeune sorcier entre ses bras. Après plusieurs danses et baisers, les deux hommes avaient quitté le palais impériale et Harry les avaient transplanner dans sa chambre a l’auberge. Une première nuit d’amour avait suivi, puis une deuxième et une troisième. Les deux immortels avaient fini par se quitter a contre cœur après près de deux mois passer l’un avec l’autre. Tous deux devaient reprendre leur rôle auprès de Mort, après un dernier baiser synonyme d’une promesse tacite de se retrouver, les deux bruns s’étaient séparés.

Leurs retrouvailles quelques décennies plus tard n’avaient malheureusement pas été celles espérer par les deux hommes.

Un jour Thanatos avait senti une âme prête a vaciller dans le monde des morts lui être subitement arracher et cacher au regard d’un des envoyés de Mort. Il avait alors passé plus de trente années humaines a la chercher parmi les différents univers. Il avait fini par la retrouver cacher dans un médaillon que son petit sorcier immortel portait autour du cou.  

Les deux anciens amants s’étaient alors battus, malgré la douleur qui brisait leur cœur et déchirait leur âmes d’ainsi blesser celui qu’ils savaient être leur futur compagnon.

Leur combat avait duré sept jours et sept nuits. Le paysage autour d’eux complètement ravagé par leur affrontement.

Il fallut l’intervention d’Hadès et des trois juges de Enfers pour les arrêtés avant qu’ils ne se détruisent eux-mêmes de douleurs. Après deux jours de discussions ils avaient fini par trouver un accord. L’âme garder dans le médaillon du Sorcier fût envoyer dans le cycle de réincarnation permettant à celle-ci de retourner dans la rivière de la vie et d’être purifier entièrement. Ainsi Draco Malfoy eu droit à une nouvelle vie.

Les deux amants sortir profondément peiné et blesser de ces affrontements et se séparèrent longtemps pour guérir leurs blessures.

Près d’un siècle plus tard, ils eurent la surprise d’être de nouveau réuni par le sorcier blond qui, en ayant plus qu’assez des lamentations de son nouveau beau-frère, parti en quête de retrouver Harry qui s’était terré au fin fond d’une grotte sous-marine dans le Royaume de Poséidon.  Après l’avoir trainé a Elysion, Draco réussi à grand renfort de chantage et de menace à lui arracher la promesse de rester aux Enfers jusqu’à la naissance de son premier enfant avec le Dieu du Sommeil.

Le bruit des feux d’artifices retentissant dans le ciel, arracha Thanatos a ses souvenirs et tournant le regard vers son amant il vit que celui portait un petit sourire heureux malgré la fatigue présente sur son visage.

Déposant un baiser sur son front, il le souleva dans ses bras et emprunta un nouveau couloir obscur pour rentrer chez eux. Arriver au seuil de leur temple, le dieu prit la direction de thermes. Après les avoir dévêtus, il plongea leurs deux corps dans l’eau chaude et contemplant le visage endormi de son amant contre lui, il le lava avec amour. Profitant de l’eau chaude, il laissa de nouveau son esprit dériver sur le passé.

Les grossesses divines duraient plus longtemps que celles humaines. Ainsi pendant les cinq ans de grossesses de Draco, le couple brisé réappris à se faire confiance et réussir bien que difficilement a se reconstruire. Harry accepta de vivre une semaine sur deux dans le temple de son compagnon pour commencer. Puis les blessures cicatrisantes il finit par passer plus de temps dans le temple, néanmoins ils ne redevinrent pas intimes pour autant. Leurs âmes souffraient encore des stigmates laisser par leurs affrontements, ainsi à part quelques effleurements et baisers légers, ils ne franchissaient jamais la limite tacite qu’ils avaient tracer entre eux. Bien sûr cela les faisait souffrir tous deux mais ils n’arrivaient pas à faire autrement.

Ils savaient qu’il leur faudrait du temps, malheureusement ils n’avaient pas encore conscience que le temps allait cruellement leur manquer.

Sortant de l’eau, Thanatos enroula Harry dans un drap de lin et le sécha avec douceur. L’habillant d’un simple drap de soie qu’il noua sur le bas de ses hanches, il le reprit dans ses bras et pris le chemin de pierre qui menait a leur chambre. Couchant son amant dans leur lit, il retourna dans sa salle du trône terminant d’observer le dernier combat des chevaliers contre Poséidon, replongeant dans ses souvenirs.

L’incarnation partielle d’Hadès ainsi que la nouvelle guerre sainte qui avait éclater les pris tous par surprise. Les affrontements entre les Saints et les Spectres avaient débuter cent ans plus tôt que prévu.

Draco venait de perdre les eaux quand Pandore dans une énième crise existentielle avait forcer l’incarnation du dieu des Enfers dans le corps du jeune Alone. Très vite les combat commencèrent entre les deux factions.

Hypnos et Thanatos eurent juste le temps de mettre en sécurité leurs deux compagnons dans le temple du Palais d’Hadès avant que Manigoldo le Chevalier d’Or du Cancer ne les attaques.

Harry, après avoir compris que les combats allaient s’éterniser, avait pris en main l’accouchement de son ami. Le labeur fut très long pour le sorcier blond qui souffrait en plus de l’ambiance de son amant pour apaiser leur lien. Après plusieurs heures de cri, les pleurs d’un nourrisson retentirent dans le temple, faisant écho à ceux des sorciers qui sentirent leurs compagnons disparaitre sous les assauts des Saint d’Athéna.

Enfermé dans le temple, ils avaient pleuré, hurler, attendu, tempêter, désespérer et enfin accepter…

Se balançant d’avant en arrière avec le bébé dans les bras, Harry avait étouffer sa douleur pour aider Draco, ils étaient à présent seul. Ils devaient se protéger l’un l’autre et protéger les Enfers en l’absence de leurs compagnons, du Roi et des spectres. Ils leurs fallaient aussi à présent veiller sur l’enfant, l’un des premiers à naitre dans les Enfers depuis des siècles.

Quand ils réussirent à calmer suffisamment leurs peines pour sortir du temple, ils eurent la surprise de voir Kagaho du Benou et Rhadamanthe de la Wyverne avaient protéger l’entrée du temple. Les deux soldats des Enfers étaient mal en point mais vivant. Si une grosse partie du royaume infernal était dévaster, les deux sorciers constatèrent qu’une partie du palais et des jardins se trouvant derrière le temple avaient survécu. Les résidus de pouvoir qu’ils sentaient autour d’eux leurs fient comprendre que les Dieux Jumeaux avaient sacrifiés leurs dernières goutes de pouvoir pour dresser une barrière autour du temple pour les protéger, actions qui avaient menés a leur disparition à tous deux.

Les deux sorciers passèrent les mois suivants à se relayer pour s’occuper de l’enfants, tous en recherchant des survivants parmi les habitants permanant des Enfers et d’Elysion. Avec l’aide du Juge et du Benou, une fois ceux-là remis sur pied, ils commencèrent à rebâtir difficilement le Palais et quelques temples. Ils savaient qu’ils n’auraient jamais la force de reconstruire tout le royaume, mais s’ils pouvaient au moins édifier une défense solide en attendant, espérant, le retour d’Hadès et de leurs compagnons, ils pourraient respirer pleinement.

 Quand le fils de Draco eu deux ans en années divines, Harry fût réveiller en pleine nuit par un sentiment étrange. S’extirpant du lit qu’ils partageaient avec Draco depuis le drame une dizaine d’année humaine plus tôt, il traversa silencieusement le temple et s’arrêtant sur le pat de la porte ou il trouva le Benou contemplant le ciel. Apercevant son regard il comprit que le soldat l’avait également senti. Le cosmo qui venait ressurgir dans les confins du monde était bien réel.  Le Roi et ses conseillers étaient de retour.

Revenant au présent, Thanatos fit disparaitre d’un mouvement de la main la brume qui lui servait a observer les combats, les émois de la pseudo incarnée de la Déesse de Guerre avec son Pégase de pacotille ne l’intéressait absolument pas. Retournant dans sa chambre, le dieu de la Mort se défit de sa tunique et revêtit un simple pantalon de soie avant de se coucher au côté de son compagnon.

Dans son sommeil, Harry vint se coller a son amant arrachant a un sourire a celui-ci. Rabattant le drap sur leurs deux corps enlacés, Thanatos déposa un léger baiser sur les lèvres pulpeuses du sorcier. Entourant de ses bras le corps fin contre lui, le dieu de la Mort laissa le sommeil l’emporter un sourire aux lèvres en pensant qu’après toutes ses années d’épreuves, de souffrances et de séparation le renflement qu’il sentait bouger sous ses doigts sur le ventre de son compagnon était un bonheur dont il espérait ne jamais avoir à ce séparer.

Maintenant que deviennent, que deviennent. Les valses de Vienne, dis-moi qu'est-ce que t'as fait pendant ces années ? Si les mots sont les mêmes, dis-moi si tu m'aimes…