Moment à deux
Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR.
Rating : K+
Genres : Romance – famille
Pairing : Harry Potter / Ginny Weasley
Résumé : Après avoir passé une journée à fêter Pâques avec leur famille, Harry et Ginny décident de passer un peu de temps rien que tous les deux… Mais rien ne se passe comme prévu.
« Les enfants sont couchés. » informa Harry en descendant les escaliers.
Dans leur petite maison londonienne, que Harry et Ginny avaient acquis quelques années plus tôt, à la naissance de leur premier enfant, James, la petite famille avait fêté Pâques en réalisant des activités variées toute l’après-midi. En effet, ils avaient préparé plusieurs petits ateliers pour fêter dignement Pâques et avaient participé à une chasse aux œufs chez Molly et Arthur avec le reste de la grande famille Weasley.
Ils avaient passé une très bonne journée en somme mais assez épuisante pour les deux parents qui rêvaient d'avoir enfin leur petit moment qu’à eux. Ginny qui venait de sortir de la cuisine, accompagné de deux tisanes fumantes, se dirigea vers le salon où Harry la suivit en silence. Ils s’installèrent sur leur canapé et la rousse tendit une tasse à son mari qui la remercia dans un petit sourire.
« Je crois que je n’ai jamais autant mangé de chocolat de toute ma vie. » se plaignit Harry en tapotant son ventre.
Ginny rit à ses paroles et s’avança davantage jusqu’à lui.
« Il est vrai que maman a tendance à te donner des doubles portions de desserts. »
Et le fameux dessert était forcément à base de chocolat pour compléter les œufs chocolatés que les enfants avaient récoltés dans leur immense jardin.
« Ouais…Tu veux plutôt dire, des triples ? » souffla-t-il, amusé.
Harry but une gorgée et déposa rapidement sa tasse sur la petite table basse en voyant que la rouquine semblait s’approcher encore plus de lui. Il déglutit difficilement en sentant sa main toucher son torse alors que son visage s’avança un peu plus jusqu’au sien. Il sentit l’excitation remontée jusqu’à sa colonne vertébrale en anticipant déjà le toucher de sa bouche contre la sienne.
L’odeur du chocolat l’enivra. Sa langue, ses dents, l’entièreté de son palais avait le goût de chocolat. Et l’odeur de Ginny. Surtout l’odeur de Ginny.
Tout son être transpirait l’odeur de cette femme, qui depuis des années, faisait battre son cœur si fort et dont elle avait possession jusqu’à ses propres battements. Les lèvres douces de Ginny se posèrent sur les siennes, une langue mutine se fraya un passage et un bruit de suçon retentit dans le silence du salon où les grandes mains du brun glissèrent sur le visage pâle et taché de rousseurs de sa bien-aimée.
À court d’oxygène, les deux amoureux brisèrent leur échange et Ginny profita de cette occasion pour retirer les fines lunettes de Harry. Ce dernier ne protesta pas et se laissa faire tandis que ses mains baladeuses se serrèrent autour de sa taille, comme pour l’empêcher de s’éloigner davantage de lui.
Depuis quand ne s’étaient-ils pas laissé aller à leurs désirs ?
Harry nicha sa tête dans le cou de sa femme et elle se laissa faire dans un petit soupir lorsque le brun commença à lui donner des baisers.
« Harry… » souffla-t-elle.
La voix de Ginny le fit vaciller et Merlin qu’il adorait l’entendre appeler son nom. Il s’apprêtait à glisser une main sous le haut de sa femme lorsqu’une petite voix fluette brisa l’instant. Cela fit sursauter le couple qui se tourna d’un même mouvement, leur tête en directement des escaliers où se trouvait leur deuxième fils.
« Albus ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? » demanda Harry, inquiet de le voir en dehors de sa chambre à cette heure tardive.
Le petit garçon de quatre ans serra son doudou en forme de lièvre qu’il avait eu en cadeau pour Pâques, d’un air apeuré.
« J’veux pas dormir tout seul… »
Ginny soupira de frustration face aux paroles de leur fils tandis que Harry se leva et porta Albus dans ses bras. Il lança un regard désolé à sa femme qui acquiesça doucement, comprenant que leur plan improvisé de leur soirée était tombé à l’eau.
Albus avait toujours eu des difficultés pour dormir et comme souvent, il se levait pour déranger ses parents. Comme à chaque fois, Harry s’y collait pour aider Albus à s’endormir, lui racontant des histoires ou simplement veiller sur lui jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Le père monta avec son fils dans ses bras, lui murmurant des paroles rassurantes. Il semblerait que finalement le moment intime avec sa femme serait pour plus tard.
Faites des enfants, qu’ils disaient…