
Leçon d'humilité
Les derniers jours avaient été éprouvants pour Eleanore, Salazar face à la proximité de la première tâche et du fait de sa nature imprévisible avait décidé de pousser Eleanore oubliant pour quelques jours les runes, l'arithmancie ou les potions pour se concentrer exclusivement sur des formes plus pratiques de magie.
Son plus petit portrait, de la taille d'une simple photo, accompagnait la jeune fille dans la chambre des secrets, l'homme lui commandait avec une inventivité digne de louanges des exercices magiques toujours plus taxant magiquement, toujours plus complexe pour la concentration et demandant systématiquement des trésors d'imagination.
Pourtant en dépit de la nature brutale de l'entraînement auquel il forcait son apprentie à se soumettre les progrès étaient la, indégniables. Chaque jour la symbiose entre l'esprit de la sorcière et sa magie se renforcait. Bien sur la route n'était pas sans echec trop de fois déjà la jeune sorcière s'était infligée de graves brûlures en tentant de maîtriser trop de son pouvoir à la fois. Le manque de finesse et le fait que son corps n'en était qu'au début de la série de rituels prévu par Salazar pour le renforcer rendait les accidents fréquents.
Malgrè tout ce qui lui était infligé la lueur de détermination dans les yeux de la sorcière ne vacillait pas, pas quand elle devait enduire douloureusement ses bras de baumes anti brûlures, pas lorsqu'elle se traînait d'épuisement jusqu'à son lit et pas non plus face à l'échec. L'échec la sorcière le rencontrait désormais au quotidien, les tâches toujours plus impossible qui lui confiait Serpentard lui demandait parfois de longs moments de réflexion, parfois la sorcière devait abandonner pour la journée après des echecs répétés, épuisée et démoralisée. Pourtant le lendemain matin elle était de nouveau face à l'obstacle la même lueur brûlant dans le regard, l'esprit prêt à faire une nouvelle tentative.
Le soir de la selection des champions après qu'elle soit revenue en compagnie de Ginny et Hermione la sorcière s'était empréssé de rédiger une lettre énigmatique dont elle n'avait pas voulu partager le contenu avec ses deux amis. La seule informations dont les deux jeune fille disposait était que Dobby était parti déposé la lettre à Pré-au-Lard avec l'instruction que la lettre devait partir avec le prochain départ international. Contrairement à une idée répandu la poste international chez les sorciers n'impliquait pas de faire voler une chouette de longues heures afin de lui faire traverser des pays entiers, non les sacs postaux étaient attaché par Portoloin et atteignait des destination lointaines ou les services de livraisons locaux les faisaient ensuite parvenir à destination. Une alternative plus rapide et qui avait le bon goût d'éviter la maltraitance des volatiles qui constituait la flotte des diverses agences de poste sorcière autour du globe.
Le lendemain Eleanore devrait participer à la cérémonie des baguettes révélant ainsi son visage au reste de l'école pour la première fois depuis le soir de la sélection. Alors que le sommeil l'emportait dans le confort de son lit la sorcière ne put empêcher une pensée vindicative de faire son chemin dans son esprit, 'oh si seulement quelqu'un avait la bonne idée de l'attaquer le lendemain', après tout cet entraînement, avec la confiance nouvelle que la maîtrise de ses pouvoirs lui avait donner elle était prête à laisser libre court à l'étincelle de rage qui s'était embraser en elle pendant ses premiers jours à Poudlard cette année.
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Eleanore s'observa une dernière fois dans le miroire avant de se préparer à sortir de la chambre des secrets. Elle était particulièrement satisfaite de la tenue qu'elle avait choisit pour son retour à Poudlard en tant que championne, un pantalon d'un gris métalique fait à partir de cuir de dragon épousait la forme de ses jambes alors qu'un délicate blouse en soie d'acromentule d'un blanc nacré venait recouvrir le haut de son corps. Ses cheveux étaient noués en une simple queue de cheval pratique et simple. Sa tenue donnait un aspect des plus moldus qui elle le savait ne manquerait pas d'agacer les membres du ministère qui serait sans l'ombre d'un doute présents ainsi que le directeur Karkaroff si la rumeur disait vraie.
Souriant avec satisfaction devant son reflet la sorcière se jeta un ultime regard avant de s'arracher à la chaleur de sa salle de bain, elle fit rapidement son chemin jusqu'à la porte de sa chambre se jetant au passage un sortilège de rechauffement avec nonchalence.
Elle franchit la porte et se retrouva face au regard amusé de Salazar.
Et bien Lilith pratique et simple aujourd'hui tu n'y vas pas pour les impressioner.
Non. Répondit la sorcière avec malice. Ils ne savent pas encore sur quel os ils sont tombés quand la coupe de feu à cracher mon nom. Je n'ai bien sur pas l'intention de les en informer par avance.
Il faudra jouer tes cartes avec prudence, la presse sera sans aucun doute présente et on ne peux pas dire que les journaux sont avec toi pour le moment. De plus les personnes influentes du monde magique sont définitivement contre toi.
Une bande de consanguins magiquement et intelecuellement retardés ? Ne me fais pas rire.
Ne sous-estime jamais ton adversaire jeune femme, c'est le meilleur moyen de perdre ne te laisse jamais adoucir, reste toujours vigilante il y à bien des manières de nuire et toutes n'impliquent pas l'utilisation de la magie.
Oui je sais... Soupira Eleanore. Même le plus faible des adversaires peut avoir un as dans sa manche.
Un as ? Demanda Salazar un sourcil haussé.
Expression de notre temps sans doute moldu qui plus est aucune chance que tu conaisse et je n'ai pas le temps de me lancer dans les explications.
Comme tu voudras Lilith, file d'ici et va te montrer au monde, mais souviens toi d'être prudente.
Crois moi je le serais, c'est sans doute ma seule chance de montrer qu'une âme égarée est tout aussi valable que n'importe quel autre sorcier ou sorcière, je ne me râterais pas.
C'est tout ce que je te souhaite Lilith...
Sans plus de cérémonie la sorcière quitta la chambre des secrets entreprenant le chemin qui la raménerais vers les étages supérieurs du château.
Eleanore avait à peine fait quelques pas après s'être extirpée de derrière une armure dissimulant l'une des entrées de la chambre des secrets qu'elle fut immédiatement nez à nez avec le visage jovial de Fillius Flitwick.
Le professeur lui jeta un regard soulagé avant de s'exclamer de sa voix fluette.
Miss LeFay exactement la sorcière que je cherchais !
Eleanore remercia un instant les méditations d'occlumancie imposée par Salazar car seul le calme de son esprit lui permit de cacher sa surprise.
C'est à quel sujet professeur ?
Vous êtes demandé dans le grand hall et vous devriez vous dépêcher la cérémonie des baguettes ne va pas tarder à commencer !
Qui me demande ?
Oh vous verrez miss LeFay mais sachez que je suis impressioné que vous soyez parvenu à intéresser une telle femme. Sourit le professeur.
Eleanore ne put cette fois ci empécher le sourire de s'étendre sur son visage 'alors elle est venue' songea elle.
La sorcière partit avec empressement vers un passage secret proche qui déboucherait en bas de l'escalier principal. Elle lanca par la même un aurevoir précipité en direction du professeur Flitwick alors que le rire amusé de ce dernier se faisait entendre derrière elle.
La sorcière déboucha bientôt en bas du grand escalier et se précipita en bas des dernières marches prenant un virage sérré à droite en direction du grand hall.
Se faisant elle laissa à peine aux élèves présents l'occasion de constater sa présence, elle déboula à vive allure dans le grand hall ou elle tomba nez à nez avec le professeur Dumbledore. Ce dernier l'observa l'oeil pétillant et l'air amusé alors qu'il lui faisait signe de le rejoindre.
Juste derrière le professeur Dumbledore Eleanore s'aperçut de la présence d'une femme qu'elle aurait immédiatement eu envie de décrire comme solaire. Ses longs cheveux blonds cascadant doucement sur ses épaules, le visage ouvert et un sourire aux lèvres, la femme était vétû d'un jean confortable remontant haut contre son ventre. Un fin pull d'un blanc nacré venait habiller le haut de son corps alors qu'un médaillon ensérant une pierre rouge sang dénotait sur la blancheur de son haut.
La femme observa Eleanore approcher avec un intérêt non dissimulé alors que Dumbledore se préparait à prendre la parole.
Ah Eleanore te voilà, j'éspère pour toi que ce n'est pas Minerva qui t'a trouver en premier lieu elle semblait irritée à l'idée de devoir partir à ta recherche.
C'est le professeur Flitwick qui à croisé ma route. Répondit distraitement Eleanore.
Oh je vois que tu es d'avantage intéressée par notre invitée. Sourit Dumbledore. Laisse moi faire les présentations alors. Eleanore je te présente la Principale Defli, elle est une alchimiste reconnu ainsi qu'une experte en enchantement et récemment elle à ouvert en Suisse l'école d'Hécate. Une école acceptant tout ceux qui n'avait nul part ou aller, des enfants mordus par des loups garous, de jeunes vampires ayant démontré un talent pour la magie ou encore des fils et filles ayant été exclu de leur familles.
Et bien sur comme vous le savez nous acceuillons aussi les âmes égarés, et c'est précisément pour ça que vous m'avez contacté n'est-ce pas miss LeFay. Reprit la femme à la voix chaleureuse.
Je dois bien avoué avoir fait mes recherches. Sourit Eleanore.
Pourquoi ne me contacter que maintenant ? Pourquoi être ici à Poudlard quand vous saviez que nous existions ?Demanda la femme avec une curiosité prudente.
Parce qu'Hermione était ici, ainsi que Ginny elles sont comme ma famille et je reste avec ma famille.
Une réponse que je peux comprendre. Sourit la femme radoucie.
Si vous êtes ici... Dois-je en conclure que vous acceptez ?
Il reste des choses à discuter avec le professeur Dumbledore mais cela semble être possible, cependant avant de prendre une décision je voudrais m'entretenir avec toi et t'évaluer si je dois miser sur toi je veux savoir dans quoi je m'engage.
Doudo. Appela Dumbledore alors qu'un elfe portant une serviette brodée du blason de Poudlard aparaissait dans un pop. Conduit madame Delfy et miss LeFay vers la petite salle de duel, je vais faire en sorte de retarder la cérémonie des baguettes mais ne tardez pas trop.
Merci professeur. Lanca sincérement Eleanore alors qu'elle observait le vieux professeur s'éloigner.
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A l'instant ou les deux sorcières passèrent la porte de bois menant à la salle de duel l'attitude de la principale Defli changea du tout au tout, son visage cessa d'arborer sa douce expression et son sourire tranquille.
La femme tourna vers Eleanore un regard froid et d'un signe sec de la tête invita Eleanore à se rendre de l'autre côté de la plateforme de bois située au centre de la pièce. La femme gravit avec élégance les trois marches menant à la plateforme, puis elle observa Eleanore se placer face à elle.
Tu as beaucoup à expliqué jeune fille. Lanca elle glaciale.
Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demanda Eleanore mise mal à l'aise par l'expression de son adversaire.
Je ne sais pas... Tu es vraiment idiote à ce point ?
Quoi ?!
Je suis venu ici pensant rencontré une jeune fille courageuse la première âme égarée qui s'expose ouvertement dans la société magique Anglaise, mais à la place je tombe sur une lache.
Les expressions s'enchainèrent sur le visage d'Eleanore inconfort d'abord, une pointe amer de douleur viens ensuite bientôt remplacé par une colère froide.
Je n...
Non tu n'as pas la parole. Rugit Defli. Je pensais trouver une jeune femme pleine d'avenir, une jeune femme qui pourrait se tenir comme le porte étandar de ceux que je tente de protéger ! Mais non tu es une petite fille capricieuse et faible ! Tu sais que les fonds de mon école sont limités combien de mes élèves tueraient pour pouvoir étudier avec des maîtres comme Fillius Flitwick ou Minerva McGonagall !
Attendez c'est de ça qu'il s'agit ? Demanda Eleanore avec une surprise sincère.
Bien sur c'est de cela qu'il s'agit, tu es privilégiée, célèbre et riche. Tu as toutes les cartes en main pour pouvoir faire ravaler leurs paroles à ceux qui voit les gens comme nous comme des sous êtres. Et toi qu'est ce que tu fais ? Tu te caches dans une chambre secrète tu refuse de faire usage des ressources formidables à ta disposition.
Et qu'est ce que vous savez de ce qui m'est arrivée pour que j'aille m'enfermer la bas ?
Oh je ne doutes pas que tu as essuyé des attaques mais plûtot que de tenir bon de prouver à tous qu'ils étaient dans l'erreur tu t'es planquée !
Et qu'est-ce qui vous donne le droit de me juger ou de présumer de mes capacités ? Vous pensez que je m'isole parce que j'ai été un peu malmenée vous vous tromper lourdement ! Vous venez ici et vous vous permettez de me juger sans jamais m'avoir parler ?
Sans un mot de plus Eleanore agita sa baguette en une douce vague un corbeau miniature sembla apparaître de nul part, avec un autre geste Eleanore lanca le minuscule corbeau en direction de son adversaire. Le corbeau sembla grossir alors qu'il parcourait le chemin entre les deux duelliste, arrivant rapidement à la taille d'un corbeau standard. La principale Defli se conteta de répliquer d'un arc de cercle avec sa baguette qui fit disparaître la conjuration, la sorcière ne cessa pas son mouvement et avec un geste sec elle envoyea une série d'éclairs écarlates en direction de sa jeune adversaire. Eleanore répondit d'un mouvement rapide vers le bas conjurant un bouclier translucide sur lesquels les sortilèges de son adversaire vinrent se briser.
S'observant l'une l'autre les deux adversaires semblèrent agir en même temps des flashs de lumières émanant des deux directions opposés s'entrchoquant pour certains alors que d'autres étaient interceptés par des boucliers colorés. Un tigre fut conjuré du côté de la principale et rencontra à vive allure les bois d'un cerf considérablement plus grand qu'un animal normal. Eleanore observa son adversaire esquiver un sortilège paralysant et décela l'ouverture, un sourire victorieux se dessiait déjà sur le visage de la plus jeune des deux duelliste quand soudain tout sembla s'évanouir.
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Alors qu'ailleurs dans le château les deux sorcières commencaient leur affrontement deux jeunes filles faisaient leur entrée dans la chambre des secrets retrouvant le portrait de Salazar Serpentard.
Ah miss Granger, miss Weasley ravi de voir que vous avez pu venir ! J'en conclu que vous avez pu recréer les enchantements.
Oui il à fallu trouver un matériau capable de maintenir un équilibre en dépit des runes contradictoires et des sortilèges présent mais ce n'était qu'une question de tests..
Vous avez réellement un esprit brillant créer un dispositif d'enregistrement magique à l'âge de 14 ans sur les simples bases d'un brouillon que j'avais imaginé.
Cela à été utile, grâce à ça et l'aide involontaire d'Eleanore nous avons accès à la chambre quand nous en avons besoin. Sourit Hermione avec malice.
Depuis quand tu es aussi vindicative ?
Depuis que ma meilleure amie à décidée de s'enfermer ici et de nous donner le droit de visite une malheureuse fois par semaine. Répondit Hermione l'air supérieur ce qui fit soupirer Ginny.
Tu tiens à elle avec une force que j'ai rarement vu de mes yeux. Dit doucement Serpentard. Tu désire te tenir avec elle n'est-ce pas ?
Oui.. Soupira Hermione les yeux plongés dans ceux de l'homme.
Alors quoi ?
Je ne veux pas être laissé en arrière. Répondit la sorcière. Je veux me tenir avec elle ! S'exclama elle. Être son égale. Ajouta elle dans un murmure.
Il y à un moyen d'acquérir ce pouvoir. Dit Salazar.
Lequel ?
Pourquoi je t'en parlerais alors que tu te méfie de moi.
Pourquoi je me méfi...
Oh à d'autres ! Grogna le portrait. Expose tes griefs plutôt que de nous faire perdre dutemps !
Hermione sembla débattre avec elle même de longue secondes alors que le portrait l'observait avec curiosité.
Vous l'avez poussé à participer à un combat de gladiateur ! S'exclama finalement Hermione.
Oui. Dit l'homme. Et ?
Pourquoi ? Pourquoi risquer la vie de votre héritière ? Pourquoi encore une fois risquer la vie de ma meilleure amie ?! Cria Hermione la voix tremblante.
Pour deux raisons, la première elle à besoin de se confronter à des épreuves magiques elle doit faire face au danger pour apprendre à contrôler son pouvoir.
Et l'autre raison ? Intervint Ginny.
Ahh l'autre raison.. Soupira Salazar. Les progrès rapide de ma jeune apprentie semble lui avoir fait prendre confiance mais sa confiance en elle même est trop grande... J'espère que ce tournoi lui montrera qu'en dépit de son pouvoir démentiel elle est loin d'être imbatable. Quoi qu'il en soit tu es loin d'être prête Hermione Granger.
Et qu'est ce que je dois faire pour être 'prête' ?
Commence par maîtriser le sortilège du patronus tu en auras besoin si tu veux vraiment aller au bout. Cela prendra du temps mais si tu veux un jour te tenir à ses côtés comme son égal tu devras suivre mon enseignement et les épreuves que je choisirais de mettre sur ta route jusqu'à ce que tu sois prête.
Prête à quoi? Répliqua Hermione agacée d'avoir à se répéter.
A devenir plus. Répondit mystérieusement l'homme.
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Eleanore reprit conscience avec un grognement plaintif, ses paupières clignèrent à plusieurs reprises et enfin la clareté se fit dans ses yeux alors qu'elle se redressait. Elle se retrouva face au sourire vindicatif et satisfait de la principale Defli qui l'observait de ses grands yeux gris.
Pas mal pour une gamine de 14 ans.
Eleanore fut surprise par ses paroles et observa un instant la femme les yeux ronds.
Tu as du potentiel c'est indégniable mais il est encore si mal exploité... Ton aura par exemple t'a permis de mieux répliquer à ma première attaque mais dès que le duel est devenu sérieux tu l'as laissé s'évanouir sans elle tu ne pouvais pas ressentir mon attaque dans ton dos.
Comment..
J'ai créer une illusion de moi même pendant que tu étais occupée à te satisfaire de voir ton cerf encorné mon tigre, ensuite un rapide sortilège de désilusion et tu es tombée en moins de 2 minutes de duel.
Eleanore ne put s'empêcher d'observer le sol furieuse contre elle même alors qu'un sentiment d'impuissance qu'elle n'avait pas connu depuis sa transformation s'emparait d'elle.
Mais tout n'est pas à jeter, tes conjurations sont rapides et précises, tes boucliers solides et tes sortilèges puissant. J'accepte de te laisser représenter mon école lors de ce tournoi mais à trois conditions.
Lesquels ? Demanda Eleanore éteinte.
Premièrement tu vas te former sérieusement au duel, le tournoi à souvent vu les concurents s'affronter les uns les autres tu dois t'y préparer.
C'est déjà en cours c'est simplement dommage que ma première leçon n'ait lieu que dimanche. Gromella Eleanore songeant qu'elle devrait veiller à prévenir Hermione et Ginny que leur journée d'entraînement hebdomadaire serait avancé cette semaine à samedi.
Seconde condition tu vas te rapprocher de Fillius Flitwick et Minerva McGonagall et les supplier de t'entraîner en métamorphose et en sortilèges et enchantements, tu as du talent ! Tu es capable d'utiliser la magie libre à 14 ans par les dessous d'Hecate ! Un talent que nombres de sorciers et de sorcières ne font que rêver de posséder affine le !
Oui. Murmura Eleanore contrite de se faire réprimander.
Enfin tu vas apprendre à maîtriser ton aura et à la maîtriser vraiment ! C'est un outil de prédilection bien trop peu employé par les sorciers un atout qui peut te sauver la vie mais il est inutile si tu n'es pas capable de maintenir ta fichu aura en toute circonstances !
Et comment je suis sencé faire ça même la bibliothèque de Poudlard n'a aucune référence sur les auramanciens j'ai vérifié ! S'écria Eleanore avec colère.
Qui à parler d'auramanciens ? Demanda la principale avant que la lumière ne se fasse dans son esprit.
Toi ? Une auramancienne ? Incroyable... Murmura la femme. Je peux t'enseigner à maîtriser ton aura mais à pas à affiner cette capacité... Je ne connais personne qui ait ton don tu devras avancer à l'aveuglette jusqu'à ce que tu maîtrise cette capacité ou que tu trouves quelqu'un qui pourra t'enseigner.
Je vois et vous êtes prête à m'aider ? Demanda Eleanore avec surprise.
Oui. Dit la femme. Je ne suis pas sur de t'apprécier Eleanore LeFay mais pour ce que tu peux devenir, pour le bien que tu pourrais apporter à mes élèves je suis prête à te tendre la main.
Merci. Murmura Eleanore.
Je n'amènerais aucun de mes élèves ici en revanche je refuse de les exposer à la bigoterie et aux griffes de la société magique Anglaise en général.
Je comprends. Répondit Eleanore.
Si tu te débrouilles bien dans la première tâche je t'inviterais à Hécate pour que tu puisses les rencontrer, que tu vois de tes yeux ceux qui mettent leurs espoirs en toi. Naturellement mon devoir va d'abord à mes élèves ainsi je ne viendrais t'entraîner qu'une demi journée par semaines les mardis matin je t'attendrais à 7 h précise dans le grand hall je demanderais l'usage de cette salle au professeur Dumbledore pour le reste de l'année.
Bien. Répondit Eleanore la détermination se rallumant dans ses yeux après la leçon d'humilité infligé par la principale Defli.
Viens avec moi nous ne devrions pas faire attendre la cérémonie plus longtemps.
Sans un mot Eleanore se leva réajustant ses cheveux et ses vêtements d'un coup de baguette avant de rejoindre Defli devant la porte.
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Quand Eleanore pénétra la salle de classe dans laquelle devait se tenir la cérémonie elle était vêtu d'une pièce supplémentaire, un long manteau de cuir noir que la principale Defli lui avait remis quelques instants avant de rentrer dans la pièce.
Ce dernier était recouvert sur le dos d'un symbole complexe de traits entrelacés au milieu d'un cercle, un symbole qui ressemblait à une rune qu'Eleanore n'était pas parvenu à identifier.
La salle de classe avait été vidée de la plupart de ses meubles et des fournitures scolaires ne restait que le grand bureau de chène massif qui avait été celui d'un professeur à un moment ou à un autre de l'histoire de Poudlard. Derrière ce bureau se tenait un homme âgé les cheveux poivre et sel et le regard intense. L'homme qu'Eleanore reconnut immédiatement comme monsieur Olivander observait avec un amusement non dissimulé une petite femme vêtu d'un cardigan rose converser à voix basse avec une femme d'une quarantaine d'année aux cheveux blonds et au lunette étrange, la femme était habillée d'un tailleur d'un vert criard donnant un étrange assortiment assise à côté de la femme au cardigan rose.
Adossé contre le mur opposé Victor Krum conversait tranquillement avec Fleur Delacour alors que les directeurs et directrices des différents établissement semblaient échanger des banalités tout en gardant un œil sur leurs élèves respectifs. Avec eux deux officiels du ministère semblait suivre la conversation d'une oreille distraite. Le champion de Poudlard était quand à lui devant la fenêtre apparement perdu dans la contemplation du paysage qui s'étendait sous ses yeux.
L'entrée des deux femmes fit tourner la tête de toute les parties présentes et un sourire agréable ce forma sur les lèvres d'Albus Dumbledore.
Ah Eleanore et madame Defli j'en conclu que vous êtes parvenu à un accord ? Demanda le directeur le regard pétillant.
En effet monsieur le président. Répondit Defli avec raideur.
Monsieur le président ? Lanca la femme au tailleur vert sur le ton de l'interogative.
Il est mage suprême de la confédération madame...
Skeeter. Répondit la femme d'une voix faussement chalereuse. Et alors ?
Peut être l'avez vous oublié mais il est d'usage de s'adresser au mage suprême de la confédération par le titre de monsieur le président. Une certaine tolérance pourrait être accepter pour ses étudiants qui pourrait l'appeler professeur en signe de respect.
Vous avez un tel respect pour Dumbledore madame... Defli c'est bien ça ?
Mon respect pour l'homme n'est pas en cause c'est d'avantage celui que j'ai pour la fonction qu'il occupe. Répliqua Defli l'air ennuyé par la conversation.
Ah j'ai toujours trouvé toutes ces courbettes un peu trop protocolaire à mon goût, qu'en dis tu Eleanore.
Je peux continuer à vous appeler Albus si vous trouvez que cela plaît d'avantage au mage suprême. Répondit Eleanore avec malice.
Le directeur de Poudlard laissa échapper un rire franc le regard pétillant avant de reprendre la parole.
Minerva dit déceler beaucoup de Dorea en toi, le professeur Flitwick prétends que ce sont les expressions de ta mère que l'on peut voir sur ton visage mais ce genre de remarque c'est exactement ce que James aurait pu me répondre alors que je le réprimandais dans mon bureau.
Ces histoires de familles sont très agréables Albus mais cela ne résout en rien le problème qui m'amène ici.Intervint Ombrage.
Et quel est le problème ? Demanda Defli.
Rien qui ne vous concerne, c'est un problème que le ministre de la magie m'a chargé d'aborder avec le professeur Dumbledore pas avec la première venue. Répondit Ombrage l'air supérieur et d'une voix de petite fille.
Le problème auquel vous faites allusion est réglé madame Ombrage. Dit Dumbledore tranquille.
Alors vous acceptez enfin d'être raisonable et êtes en accord avec les conditions du ministre ?
Nul besoin ! Dit Dumbledore jovial. Madame Defli est la principale de l'école d'Hécate c'est en ce nom que la jeune miss LeFay va concourir.
Vous êtes sur que vous souhaitez vous associer à cette... Chose ? Demanda Ombrage pointant vaguement en direction d'Eleanore.
La principale de l'école d'Hécate ne répondit pas se contentant de hausser un sourcil contemplant la femme au visage de crapaud qui lui faisait face, 'enfin face n'est peut être pas tout à fait correct vu sa taille' songea tranquillement Eleanore étonament calme, gagné par ce sentiment Eleanore répondit d'une voix tranquille.
Cette chose ? J'ose éspérer que vous ne parlez pas de moi madame à moins que le ministre ne souhaite se mettre à dos la seule héritière connu d'une lignée primordiale.
Comme si la magie du magenmagot pouvait reconnaître une abomination tel que vous. Répliqua Ombrage avec venin.
Vous pensez que lorsque le temps viendra que je siège au sommet des rangs du magenmagot j'y serais refusée ? Une théorie intéressante le ministre Fudge désire t-il que je me rende dans l'hexagone dès maintenant afin de voir si elle tient la route. Demanda Eleanore avec froideur.
Eleanore tu ne penses pas avoir déjà fort à faire.
Je peux toujours trouver le temps Albus après tout le ministère semble désirer remettre mon droit légitime de sièger en question.
Le ministère... Commenca Ombrage.
Madame Ombrage ! Intervint l'homme moustachu que Dumbledore avait appelé Barty dans les souvenirs d'Eleanore. Le ministre vous à donner des instructions et il semble que ces demandes soient satisfaite par l'accord entre miss LeFay et madame Defli ne créer pas un incident la ou il n'y à pas lieu.
Vous avez raison Barty. Répondit mielleusement Ombrage. Je vais retourner au ministère Cornelius attend mon rapport avec impatience, nul besoin pour moi de rester plus longtemps en présence d'une telle souillure du monde magique.
Je vous racompagne madame Ombrage. Dit Dumbledore le regard froid. Commencez sans m'attendre Garrick.
Dumbledore s'éloigna à pas tranquille Ombrage sur les talons alors qu'Eleanore ressentait une certaine déception à l'idée de ne pas avoir eu l'occasion de gagner cette bataille. Elle finit par hausser les épaules se concentrant sur monsieur Olivander qui semblait sur le point de prendre la parole. Fleur Delacour sembla un instant sur le point de demander des explications sur la scène qui venait de se dérouler avant que ses yeux ne se posent sur le symbole ornant le dos d'Eleanore. Les yeux de la Française s'écarquillèrent un instant avant qu'elle ne ferme sa bouche à demi ouverte.
Champions je vous prie de vous avancer devant moi je vais vérifier le bon fonctionnement de vos baguette. Dit jovialement monsieur Olivander.
Rien de bien surprenant pour la sorcière qui s'était vu exposé les détails de la cérémonie par Hermione après avoir chargé cette dernière de faire des recherches sur le tournoi.
Pour dire vrai la sorcière était même particulièrement curieuse elle en savait si peu sur les armes laissés par les générations précédentes de Fay. Des armes qu'elle utilisait au quotidien, des parties de son héritage familliale sur lesquels elle ne savait rien.
Miss Delacour commencons par vous vous voulez bien me rejoindre. Dit Olivander avec un sourire qu'il voulait plaisant mais qui envoya un frisson dans le dos d'Eleanore.
La jeune fille s'avance tendant avec grâce sa baguette au vieux fabricant qui s'en saisit et commenca à l'examiner avec attention.
Oh bien sur du hêtre avec... Oh je vois.
Un cheveux de Velane, l'un de ceux de ma grand mère pour être exact.
Bien sur un peu trop carecteriel à mon goût si bien que je n'en ai que très peu utilisé au cours de ma carrière mais si c'est cela qui vous convient oui bien sur.
Olivander agita doucement la baguette de Fleur créeant un filet de vin à son extrémité avant de hocher la tête avec satisfaction. Il tendit sa baguette à Fleur Delacour avant de reprendre la parole.
En parfait état vous pouvez retourner à votre place ma chère, miss LeFay si vous voulez bien avancer.
Eleanore fit un pas en direction de l'homme avant de lui tendre doucement sa baguette ressentant pour une raison inconnue une grande reluctance à l'idée que quelqu'un touche sa baguette.
L'homme se saisit de la baguette d'une main gantée avant de l'examiner avec attention.
Absolument fascinant.
Garrik si tu veux bien rendre votre échange privé. Intervint le professeur Dumbledore que personne n'avait vu revenir.
Devant les regard étonnés que lui envoyèrent la plupart des présents le professeur haussa les épaules avant de déclarer.
J'ai créer un portoloin à la sous secrétaire elle semblait retissante à l'idée de m'accompagner jusqu'à la cheminée dans mon bureau.
Elle est un peu difficile Albus mais elle à l'oreille du ministre. Dit un homme à l'allure joviale qu'Eleanore se souvenait vaguement avoir croisé lors de la soirée ou elle avait été choisie.
Je sais Ludo. Répondit plaisament Dumbledore. Garrik si tu permets que j'érige une bulle de silence.
Et pourquoi Dumbledore que cache la baguette de cette jeune fille pour que vous souhaitiez si ardament garder le secret. Intervint Karkaroff avec suscpition.
Sa baguette ne cache rien Igor, je crains simplement ce que la magie familliale du clan des Fay pourrait faire à ceux qui tendent l'oreille lorsque les secrets de leurs armes sont révélés au grand jour.
Comme pour venir confirmer les paroles de Dumbledore un grand froid sembla s'abattre sur la pièce et chacun de ses occupants se sentit un instant épié comme si une présence observait juste au dessus de leurs épaules. La seule qui ne ressentit pas cette désagréable expérience fut bien sur Eleanore elle même qui ne put empêcher son ventre de se réchauffer d'une chaleur rassurante. La magie des Fay l'avait pleinement accepter en dépit de sa naissance, une chaleur nouvelle se répandit en elle alors qu'un sentiment étrange la parcourait. Il était difficile de l'exprimer avec des mots mais si Eleanore avait du essayer elle aurait sans doute dit que c'était comme si chacune des Fay qui l'avait précédé venait d'agir pour la protéger. Pendant un instant son sentiment d'appartenance fut total avant que finalement un doute ne vienne s'installer dans son cœur, que penseraient ses parents de cela ? Seraient ils heureux pour elle ou déçut qu'elle ait renoncé à son héritage pour s'accomplir, elle était toujours elle même bien sur, la même qui avait un jour été Eleanore Potter une jeune fille coincé dans le corps d'un petit garçon.
La lignée des Fay lui avait offert un pouvoir dont la plupart des sorciers ne peuvent que rêver mais ce n'était pas le plus important la magie des Fay l'avait aidé à se construire à devenir Eleanore dans la chair autant que dans l'esprit et pour cela elle serait éternellement reconaissante, comme elle serait toujours reconaissante à ses parents d'avoir offert leurs vies pour sauver la sienne.
Se sortant de ses pensées moroses Eleanore remarqua la présence d'une bulle de silence recouvrant Olivander et elle même. Elle observa le fabricant de baguette un sourcil haussé.
Vous êtes de retour parmis nous ma chère ? Demanda l'homme amusé.
Il semble que j'ai laissé mes pensées m'emporter un moment.
Je suis moi même victime du même mal de temps à autres.
Hmmm.
Reprenons voulez vous, une baguette véritablement fascinante que vous avez la miss LeFay, je ne suis pas parvenu à identifier le bois qui la compose il semble que cela soit un alliage. Les runes qui la compose semble la rendre extrêmement stable permettant d'emmettre des quantités colossales de magie sans endomager la baguette. Mais voyez vous miss LeFay ce n'est pas le plus fascinant concernant cette baguette, vous voyez de quoi je veux parler ?Demanda Olivander.
Non. Répondit Eleanore curieuse. Je n'ai trouvé aucune informations sur ses armes et Circée sait que j'ai chercher.
Je vois... Dit Olivander pensif. Vous n'avez donc pas remarqué... Cela voudrait dire... Mais oui c'est la seule explication...
Que... Quoi ?!
Des légendes courent sur les fées et leur magie infinie, à quel point votre magie est elle puissante miss LeFay pour que vous soyez capable d'utiliser un focus qui ne possède même pas de cœur ?
Pas... Pas de cœur ? Demanda Eleanore.
Cette baguette que vous tenez n'en à que la forme, elle vous permet d'émettre de la magie et de la diriger mais pas de l'amplifier comme le ferait une véritable baguette. C'est essentiellement un outil qui réduit les risques de la magie sans baguette, sans doute un moyen d'entraîner les jeunes avant qu'ils soient capables de se passer d'intermédiaire.
Impossible... Murmura Eleanore.
Je dirais plutôt exitant. Répondit jovialement Olivander.
Comment ça ?
Un jour vous maitriserez votre pouvoir et serez capable de vous passer de cet artéfact mais ce jour la miss LeFay il sera temps de vous fabriquer une arme à votre mesure, une arme capable de sublimer votre propre pouvoir. J'éspère que vous choisirez Olivander pour vous créer cet outil. Dit humblement l'homme.
Je n'y manquerais pas. Répondit distraitement une Eleanore stupéfaite mais cela sembla satisfaire l'homme qui l'a renvoya après avoir fait signe à Dumbledore de faire tomber la bulle.
Après cela Krum et Neville passèrent rapidement sous les yeux de l'homme qui déclara les baguettes aptes, s'exclamant joyeusement en voyant la baguette de Neville qu'il ne s'attendait pas à revoir aussi tôt.
La femme au tailleur vert sembla vaguement tenté d'approcher Eleanore avant de se raviser comme à contrecoeur pour se concentrer sur Neville. Avant de sortir Eleanore s'approcha des officiels du ministère encore présent.
Excusez moi. Demanda poliment la sorcière.
Oui miss LeFay ? Demanda l'homme au visage rond et jovial.
Je me demandais en tant que championne j'avais le droit à des places pour des proches.
Bien sur 3 par champions et par tâche. S'exclama joyeusement le dénomé Ludo. Bien sur vos amis de Poudlard seront présent de toutes façons mais si vous souhaitez faire venir de la famille. Dit l'homme avant de palîr.
Erhhhmmmm...
Je suis désolé miss LeFay j'ai parler avant de penser. Dit précipitament l'homme.
Pas de mal. Dit Eleanore distraite. Mais j'aurais quand même besoin de ses places.
Ludo se contenta de hocher énergiquement la tête avant de sortir d'une sacoche accroché à sa ceinture trois tickets argentés.
Voila pour vous miss LeFay.
Merci. Répondit Eleanore avant de tourner les talons.