Eleanore Le Fay

• 10 ans Albus ! Hurla Minerva McGonagall. Elle à passée dix années battue et abusée par ses piètres excuses d'êtres humains et tout ça pour quoi ?

• Minerva je doute que la situation ait été aussi terrible que vous la décrivez...

• Oh non certainement pas Albus j'ai vu ses souvenirs j'ai ressenti avec elle la douleur du fouet dans sa chair comment osez vous dire que ce n'était pas 'si terrible'! Dit McGonagall mimant des guillemets.

• Minerva la situation n'était pas idéal mais étant donné les circonstances nous n'avions pas d'autres choix que...

• Pas d'autres choix ? Vous voulez dire qu'aucune personne de confiance ne ce serait porter volontaire pour...

• Minerva le passé est derrière nous, il faut apprendre à vivre avec ce qui à été fait !

• Ce qui à été fait... Répéta McGonagall avec dédain. Comment elle fait pour être une jeune fille à peu près équilibrée ? C'est un mystère parce qu'après tout ce qu'elle à vécu elle devrait être une fichu sociopathe !

• Sur un autre sujet vous voulez bien m'expliquer pourquoi vous pratiquiez la légilimancie sur une étudiante. Dit Dumbledore un sourcil haussé les yeux réprobateurs.

• Il semble qu'elle se construise une forme d'occlumancie depuis des années j'étais en train d'essayer de lui montrer à quoi l'intrusion d'un legilimens ressemblait. Dit McGonagall avant de secouer la tête. Mais n'essayez pas de changer de sujet Albus qu'est-ce qui vous à pris de ne pas lui rendre visite une seule fois ? Une seule visite aurait permis d'identifier le problème !

• Minerva je pense que..

• Non.

• Je vous demande pardon professeur McGonagall. Demanda Dumbledore la voix glaciale.

• J'ai dis non, vous n'êtes plus autorisé à avoir un avis la concernant, à partir de maintenant vous resterez éloigné de miss LeFay tout ce qui la concerne passe par moi et seigneur des ténèbres ou pas je ne la laisserais pas seule avec vous. L'histoire à montrer plus d'une fois qu'on ne peut pas vous faire confiance en ce qui concerne sa sécurité.

• La raison pour laquelle Voldemort était après elle était disons spécifique... Depuis son changement elle ne remplit plus certaines conditions qui interessait Voldemort je doute qu'il ne vienne après elle pour l'instant... Comprenez moi bien, elle représente toujours une défaite pour lui mais il ne cherchera à s'occuper d'elle que plus tard, je doute qu'elle ne fasse partie de ses priotiés désormais... Non celui qui est en danger c'est le jeune monsieur Longdubat, je crains pour sa sécurité maintenant qu'il est le seul...

• Qu'est-ce que Longdubat viens faire dans cette discussion ? Demanda McGonagall avec colère.

• Minerva il y à une raison pour laquelle Frank et Alice ainsi que Lilly et James se sont cachés.

• Bien sur ils venaient d'avoir des enfants.

• Pas simplement des enfants Minerva, ses deux enfants étaient dès leur naissance des cibles pour Voldemort... Leurs naissances avaient été annoncé, l'un d'eux était celui qui mettrait un terme au règne du seigneur des ténèbres. Je pensais qu'en choissisant Harry... Mais les événements m'ont prouvés que j'avais tort alors si il ne s'agit pas de l'enfant de James la seule possibilité est qu'il s'agisse du jeune Neville.

• Annoncé ? Vous n'êtes pas entrain de me dire que la fille de Lilly à vécu en enfer simplement parce que vous avez fait confiance à la divination ?! Cria McGonagall parfaitement capable de lire entre les lignes.

• Ce que j'ai pu croire n'est pas le sujet de cette discussion il était de toute façon important que l'enfant ne grandisse pas dans le monde magique, imaginez ce qui aurait pu être, si le monde sorcier l'avait vénéré toute son enfance ? Je ne pensais pas que son propre sang serait capable d'actes aussi immondes mais même si je l'avais su c'était un bien faible prix àpayer...

• C'est vous qui dites cela ? Même après ce qui est arrivé à Ariana ? Demanda McGonagall avec venin.

• Ce qui est arrivé à Ariana n'a rien à voir avec ce qui est arrivé à...

• Continuez à vous raconter ces salades, ça ne prendra plus avec moi.

• Et comment suis-je senser l'interpréter ?

• Comme il vous plaira après tout c'est ce que vous faites toujours non ? Oh et un dernier conseil vous êtes doué pour détourner le sujet et admettre des demi vérité Albus mais je vous averti Augusta ne vous laissera pas simplement utiliser le jeune Neville pour vos plans comme vous en aviez le loisir avec Potter. Déclara froidement McGonagall avant de partir dégoutée par l'attitude d'un homme qu'elle considérait presque comme un père.

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Quelques heures après la discussion agitée qui avait opposée le directeur et son adjointe une jeune fille aux cheveux bruns se glissa à travers les rideaux fermés d'un lit dans le dortoir de Gryffondor. Hermione s'attendait à y trouver son amie profondément endormie mais elle fut surprise de constater qu'Eleanore était bien réveillée un épais grimoire reposant sur son lit la jeune sorcière offrait un spectacle inquiétant les yeux toujours rougies par les larmes sautaient de ligne en ligne à une vitesse alarmante alors que de sa main droite elle griffonait attivement des notes dans un carnet moldu. Eleanore ne s'aperçut pas de la présence de son amie bien trop perdu dans sa recherche frénétique.

• Eleanore ?

Hermione tenta à plusieurs reprise d'attirer l'attention de son amie mais rien de ce qu'elle pouvait dire ne sembla faire émerger la sorcière de sa transe, en désespoir de cause Hermione posa avec douceur une main sur l'épaule de son amie avant de secouer doucement.

• Hermione ? Dit Eleanore sursautant.

• Je voulais parler avec toi, McGonagall te cherchait cette après-midi elle avait l'air agitée, toi aussi tu n'as pas l'air dans ton état normal d'ailleurs.

• Notre entretien à été écourté...

• Qu'est-ce qui c'est passé ? C'est McGonagall qui t'a mise dans cet état ?

• Oui enfin non mais oui... Devant le regard d'incompréhension d'Hermione elle décida de développer. Hermione qu'est-ce que tu sais de l'occlumancie ?

• L'occlumancie ? Jamais entendu parler. Dit Hermione le regard perdu.

Alors Eleanore prit le temps de lui expliquer la théorie essayant au mieux de se rappeler de l'explication du professeur Flitwick avant de simplifier son propos.

• Alors Flitwick pense que tu apprends inconsciement à protéger ton esprit depuis des années, c'est une bonne chose non ? Demanda Hermione.

• Oui mais même si j'ai une défense ça ne veut pas dire que je sais m'en servir... C'est comme si on me donnait je sais pas moi un pistolet démonté et qu'on s'attende à ce que je sois capable de m'en servir pour attaquer quelqu'un... J'ai bien tous les éléments mais comment faire en sorte de les faire fonctionner...

• Il n'y à pas un moyen d'apprendre ?

• Si justement... C'est ce qu'a essayer de faire McGonagall et... On s'est retrouvées coincés dans les souvenirs des Dursley... Murmura Eleanore.

• Oh mon dieu Ela ! S'écria Hermione avant d'enlacer son amie. C'est normal que tu ais l'airaussi perturbé surtout après ça.

• Je me suis sentie tellement faible Hermione... Je n'arrête pas de regarder par dessus mon épaule en m'attendant à voir les cicatrices réapparaître. Sanglota Eleanore.

• Ce n'est pas en t'abrutissant de travail que tu réussira à dépasser ce sentiment Ela, tu dois te reposer et demain tu en apprendras d'avantage tu ne pourras jamais prendre soin de toi même si tu es épuisée. La preuve j'ai réussi à te surprendre je croyais que c'était impossible avec ton aura...

• Oh Merlin. Murmura Eleanore. Je l'ai laissé se dissiper pendant que McGonagall... Je ne m'en suis même pas aperçue...

• Eleanore repose toi je t'en prie, si ce genre de choses ont pu t'échapper c'est que tu n'es vraiment pas dans ton état normal...

Pourtant les mots d'Hermione restèrent suspendu dans le silence alors qu'elle constatait que son amie c'était endormie dans ses bras après avoir pleuré ces dernières larmes. Prenant garde à ne pas faire de bruit Hermione ramena la couette sur les deux amies et tenta de trouver une position confortable tout en gardant Eleanore dans ses bras. Il ne lui fallut que quelques minutes pour trouver le sommeil perdue dans la chaleur et la sensation réconfortante de tenir Eleanore dans ses bras. Avant d'avoir pu réflechir aux possibles implications de ses émotions le sommeil l'emporta à son tour.

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Le lendemain matin quand Eleanore émergea enfin du sommeil elle ne put empêcher un tressaillement d'inconfort en constant qu'Hermione n'était plus avec elle, soupirant elle s'extirpa de ses draps avant de se diriger vers la salle de bain.

Quelques minutes plus tard elle sortie de son dortoir vêtu d'un jean épousant la forme de ses jambes et d'un pull léger qui la garderait au chaud en ce début d'automne écossais. Ses pas l'emmenèrent machinalement vers la grande salle afin de se rendre au petit déjeuner, en passant les lourdes portes de bois elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel quand une fois de plus les regards se portèrent sur elle et que les murmures prirent en intensité. S'avançant avec toute la grace dont elle était capable c'est à dire assez peu dans la mesure ou la grace n'avait jamais été une de ses préocupations majeurs elle rejoignit la table de Gryffondor ou elle prit place à l'écart de ses camarades.

Constatant l'absence étrange d'Hermione elle haussa les épaules alors que les hiboux de la gazette pénétrait la grande salle afin d'assurer la livraison des nouvelles du matin. Regardant distraitement Colin Crevey payer la chouette posée devant lui les yeux de la sorcière s'équarquillèrent en apercevant une photo d'elle recouvrant la une. Les yeux violets flashèrent un instant brillant de magie alors que le journal était arracher de mains du jeune homme foncant vers la sorcière qui l'attrapa au vol dans un geste maîtriser avant de scanner la une.

Harry Potter est mort ?

Mes chers lecteurs ses derniers mois notre journal à suivi avec attention les rebondissement autour de l'affaire Harry Potter qui à alimenté le scandale depuis cet été. Nous sommes aux regrets de vous annoncer que les informations qui nous ont été fournie étaient vraissemblablement fausses.

En première page de notre journal se trouve la photo d'Eleanore Lilith LeFay une nouvelle venue à Poudlard ou elle vient de commencer sa quatrième année, d'après les témoignages que nous avons pu receuilir Albus Dumbledore l'aurait présenté lors du banquet de début d'année comme la nouvelle version de Harry Potter.

Pourtant cette histoire qu'on cherche à nous raconter ne colle pas, le registre du ministère (actualisé automatiquement par la magie elle même) nous apprends que la jeune fille est née un 28 juin contrairement à monsieur Potter né comme chacun le sait le 31 juillet. La cicatrice et les yeux verts marquent significatives du jeune Potter sont absentes de l'étudiante. De plus la jeune fille porte le patronyme bien connu de la plus grande dame des ténèbres de tout les temps alors à quoi jouent Eleanore LeFay et Albus Dumbledore ?

S'agit il d'un coup pour cacher la mort de Harry Potter ? Qu'est-il arrivé au jeune sorcier héro de notre monde ? Dumbledore tente t-il d'utiliser la réputation de Potter pour tenter un coup d'état en utilisant la jeune LeFay ?

Nos reporters peinent à trouver des réponses dans la toile obscure qu'Albus Dumbledore à tissé autour de Potter, LeFay et lui même, pourtant il existe un scénario bien plus inquiétant encore un scénario ou Albus Dumbledore affaibli par l'âge s'est laissé prendre dans la toile de la jeune femme et sert aujourd'hui de bouclier à la sorcière et de possible bouc émissaire si elle en éprouvait le besoin.

Peu importe si la vérité se situe dans l'une de nos hypothèses ou si elle est tout autre nous à lagazette ne nous arrêterons pas d'enquêter tant que la pleine lumière ne sera pas faite sur lesévénements troublants entourant la disparition de Harry James Potter.

Eleanore observa l'oeil froid les Gryffondor se lever comme un seul homme et prendre précipitament la direction de la salle commune bientôt suivie par McGonagall le regard paniqué. La sorcière se leva avec calme ignorant les murmures de colère qui émanait un peu partout dans la grande salle et quitta les lieux. A la première intersection elle tourna avant de s'enveloper dans la cape de son père et prit la direction des toilettes du deuxième étage, hors de question de rester dans l'école après que la gazette ait lacher une bombe pareille alors pourquoi pas tester un peu les limites de sa magie dans le seul endroit adapter à sa conaissance.

Dans une salle de bain du deuxième étage elle confia à Dobby la mission de surveiller les événements dans la salle commune de Gryffondor, une fois ce problème régler elle se tourna vers le lavabo alors qu'un sifflement lugubre s'échappait de ses lèvres.

Quelques instants plus tard deux jeunes filles à l'uniforme brodée de vert et d'argent avancèrent dans la salle de bain, elles trouvèrent l'endroit désert.

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Quelques étages plus haut dans la salle commune de Gryffondor l'ambiance était à la révolution, dans le cahos généralisé personne ne remarqua l'arrivée silencieuse d'un elfe de maison, observateur de la scène qui allait se dérouler.

Les yeux de l'elfe se posèrent sur un garçon de grande taille aux épaules carrés et à la machoire proéminante, le garçon semblait être le meneur des événements et Dobby étendit sa magie afin de capter non seulement le discour du garçon mais aussi les murmures de son audience.

• Ce n'est même pas Potter vous avez bien vu ce que dit la gazette ! Rugit le garçon avec colère. Je ne sais pas à quoi joue Dumbledore mais c'est une LeFay, mon père m'a emener au Magenmagot avec lui et je peux vous dire qu'elle ressemble à une réincarnation de Morgane. Nous sommes des Gryffondor il est hors de question qu'on abbrite la prochaine dame desténèbres dans nos dortoirs !

Une série de murmures approbateurs se répandit dans la salle commune.

• Comment tu peux être sur que ce n'est pas Potter ? Demanda une jeune fille aux cheveux bruns et à la peau mat. Après tout Granger et la petite Weasley le reconaisse.

• C'est évident non ? Potter à toujours été proche de Dumbledore, le directeur aura dit à LeFay ce qu'elle à besoin de savoir pour jouer son rôle !

• Assez pour berner Hermione ? Elle aurait remarquer en une seconde si sa meilleure amie avait été remplacé.Intervint une jeune fille dont Dobby ne conaissait pas le nom mais qu'il savait être une camarade de dortoir de sa maîtresse.

• Mais après tout quelle preuve on à qu'il s'agit bien de Potter après tout rien ne correspond à Potter dans l'apparence de cette fille elle n'a même pas la cicatrice... Honnêtement on penserais que Dumbledore aurait fait un meilleur travail pour cacher la disparition de son petit protégé plutôt que de nous inventer une histoire impossible dans laquelle Potter est un déviant.

• Donc tu penses qu'il s'agit d'une autre personne complétement ? Demanda un première année. Moi qui me faisais une joie de rencontrer Harry Potter même si il n'était plus tout à fait Harry Potter.

• Vous êtes ridicules vous avez conscience de ça ? Demanda Alicia Spinnet. Personne ne pourrait berner Hermione comme ça surtout en ce qui concerne sa meilleure amie.

• Oh pardon Spinnet je n'avais pas réalisé que tu vivais dans un monde ou les sortilèges de confusion n'existait pas... Sans parler de diverses potions... Dit McLaggen avec un air supérieur.

L'altercation fut interompue par le bruit sec d'une détonation, les regards des élèves convergeant immédiatement vers la source de la nuisance leur regard se posa sur la forme pale et furieuse de Minerva McGonagall.

• McLaggen qu'est-ce que tout ceci veux dire ?

• La farce à assez durer professeur. Grogna le garçon. Vous avez lu la gazette comme moi vous savez que ce n'est pas Potter comment pouvez vous autoriser une sorcière maléfique dans notre dortoir ?

• C'est donc de cela qu'il s'agit ? Demanda McGonagall la voix calme beaucoup trop calme pour laisser espérer une fin tranquille.

Alors que certains élèves devaient réprimer un frisson devant l'expression et le ton de leur directrice de maison le garçon lui ne sembla pas s'apercevoir de l'humeur de la femme.

• Je peux vous assurer monsieur Mclaggen...

Mais le dénomé McLaggen n'en avait rien à faire et pour la première fois depuis qu'elle avait commencé à enseigner un élève se permit de couper la parole à Minerva McGonagall.

• Sans vouloir vous manquer de respect professeur mais vous êtes l'une des proches du directeur votre opinion n'est pas du tout impartiale à ce sujet vous devriez rester en dehors de la procédure d'expulsion.

Minerva McGonagall était emplit d'une furie qu'elle n'avait connue qu'en de rares occasions même si son esprit ne savait pas exactement ce qui la rendait la plus furieuse en cette instant. Le fait qu'un élève se soit permis de lui couper la parole comme si de rien n'était ? Le fait que ses lionceaux était entrain de comploter l'exclusion de l'une de leurs sans avoir ne serait-ce que le respect de laisser à cette personne une chance de faire entendre sa voix ? Le fait qu'en vertu des règles de Poudlard elle était effectivement tenu de se tenir à l'écart tant que le vote concernant l'expulsion n'était pas terminer ?

Prenant une profonde inspiration elle leva son regard glacial vers le jeune homme avant de déclarer d'une voix d'un calme olympien.

• McLaggen les règles de Poudlard m'enpêchent peut être d'intervenir pour contrer l'expulsion de miss LeFay mais cela ne vous donne pas le droit de couper la parole d'un professeur encore moins de lui manquer de respect. Je retire 500 points à Gryffondor et vous vous trouverez tout les soirs de l'année devant le bureau de monsieur Rusard à 20 heures précise pour vos retenues qui s'étendront tout au long de l'année scolaire. Nous verrons comment cela à affecter votre comportement avant de décider si il est nécessaire de prolonger l'année prochaine.

La tête haute Minerva McGonagall se placa dans un coin de la pièce pour observer le vote, elle ne pouvait peut être pas intervenir directement mais elle avait fait savoir son déplaisir en retirant plus de 500 points permettant à Gryffondor d'établir un record en allant plus loin dans le négatif qu'aucune maison en près de 1000 ans. Si c'était ce qu'était devenu la maison Gryffondor elle ne voulait certainement pas voir ces élèves gagner l'honneur de la coupe des quatre maisons.

Elle observa avec satisfaction l'air hagard et la bouche pendante de McLaggen et une partie d'elle même dont elle n'aurait jamais reconnu l'existence en public prit plaisir à voir les regards trahi de ses camarades.

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Au même instant la jeune fille qui était l'objet d'un débat si animé dans la salle commune de Gryffondor pénétrait dans une immense chambre souterraine alors qu'un lourd bruit métallique venait signifier la fermeture de la seconde porte de la chambre des secrets.

Le regard de la sorcière parcourut lentement le corps massif d'un vieil adversaire avant de lever un sourcil en remarquant un serpent blanc long de près d'un mètre se déplacant dans sa direction.

• Je ne sssssavais pas qu'il y avait d'autres sssserpents ici. Siffla elle.

L'utilisation du fourchelangue sembla arrêter net le serpent qui s'empressa de sortir sa langue humant l'air avant de s'enrouler sur lui même sa tête s'élevant à plusieurs centimètres du sol.

• Tu es étrange humaine tu parles et tu sssssens comme la reine.

• La reine ?

• Oui tu sssssens comme une reine des ssssserpents.

• Tu ssssens la magie du basilic en moi ? Demanda Eleanore surprise.

• Bien sssur tu as un peu de la reine en toi et pourtant tu vis ccce n'est pas normal petite humaine même sssssi tu parles. Cccce n'est pas important viens avec moi. Siffla le seprent après un moment.

• Ou ? Demanda Eleanore.

• Tu dois voir le maître ssson portrait sss'est reveillé quand la reine gardienne est morte, il t'attends.

• Salazar... Murmura Eleanore oubliant le fourchelangue un instant. Ammène moi... Dit elle sa voix redevenant un sifflement.

• La ssssstatue à ta droite laisse courir ta magie dans le mécanisssme... Informa le serpent.

Approchant du serpent de pierre Eleanore leva une main incertaine vers la sculture le serpent blanc l'observant à distance toujours enroulé à même le sol. Une fois la main de la sorcière en contact avec la pierre elle laissa un peu de sa magie se concentrer dans sa main, une chaleur agréable se répendit dans la main et avec un bruit sourd la tête de serpent pivota d'un quart avant de se décaler de côté laissant apparaître un escalier de pierre descendant dans le sol. Agitant sa baguette Eleanore créea une sphère de lumière qui commenca à léviter devant elle, la sorcière laissa échapper un gognement surpris en sentant le serpent blanc s'enrouler autour de sa jambe avant de remonter jusqu'à son bras.

• Je viensss avec toi, le maître sss'attendra à me voir. Siffla le serpent avant de serrer ses anneaux autour du bras de la jeune fille.

Ne sachant quoi répondre et sans la moindre envie d'argumenter avec le reptile Eleanore se contenta de hausser les épaules et avanca son pied sur la première marche de l'escalier la sphère lumineuse flottant devant elle éclairant le chemin.

L'escalier n'était pas très long une dizaine de marche à peine avant qu'il ne débouche dans un genre de vestibule donnant sur une porte de bois vernis qui semblait avoir été poli la veille. La main de la sorcière appuya bientôt sur la poignée et cette dernière pénétra dans un vaste bureau, au centre de la pièce se trouvait un imposant bureau au bois clair près du quel reposait un confortable fauteuil.

Les murs étaient cachés par d'imposantes bibliothèques en bois massifs regorgant d'ouvrages à l'aspect ancien et de rouleaux de parchemins nettement empilés. Seul le mur qui faisait face au bureau était dénué d'étagère à l'exeption d'un meuble de rangement bas au dessus du quel se trouvait un portrait.

Le portrait en question représantait un homme dans sa cinquantaine mais étant donné le fait que si le développement biologique des sorciers semblaient rapide dans les premières années la dégénération de leurs corps étaient entièrement lié à leur magie ansi le mage était sans doute sensiblement plus vieux qu'il n'apparaissait.

Il avait la peau pâle et les joues creuses, son nez était petit et ses yeux gris venaient complimenter un visage qu'il aurait été facile de qualifier comme agréable. Une épaisse crignère de cheveux bruns tombait sur ses épaules carrés recouvertes d'une robe d'un vert profond. L'occupant du portrait observait avec un regard intrigué la sorcière qui venait de pénétrer dans son domaine et constatant qu'elle ne prendrais pas la parole en premier il se décida à lancer.

• Tu ressemble à mon Eleanore, mais tes yeux disent le contraire, je n'ai vu de tels yeux qu'une seule fois et j'étais alors un enfant.

• Vous vous souvenez de Morgane ?

• D'aussi loin que je me souvienne le visage de cette femme venu confier mon Eleanore à mon père est la première chose dont je puisse me rappeler. Tu partages des similitudes avec ton ancêtre mais dis moi combien de temps à passer ? Je ne me suis éveillé que récemment et je ne peux me rendre dans aucun de mes autres portraits ce qui semble indiquer qu'ils ont été détruits.

• Vous venez de vous réveiller ?

• Pas au sens propre cela fait des mois peut être un peu plus d'une année dur à dire quand je suis coincé ici loin de la lumière du jour et de la compagnie des hommes. Mais l'enchantement qui maintenait ce portrait endormi était lié à la vie d'Elisa.

• Elisa ? Demanda Eleanore.

• Mon basilic, il semble qu'elle soit morte et la protection qu'elle offrait à Poudlard avec elle j'ai laissé ce portrait afin de pouvoir conseiller mes héritiers si cela devait arriver.

• Pour protéger Poudlard ? Demanda Eleanore avec stupeur.

• Bien sur pourquoi penses tu que je laisserais un basilic dans un école à part pour sa protection ?

• De mon temps les rumeurs disent que vous l'aviez laissé afin d'exterminer les nés-moldus...

• Nés-moldus ? Demanda Salazar perplexe.

• Ceux qui ne sont pas nés de parents magiques.

• Pourquoi est-ce que je voudrais faire ça ? Pourquoi je voudrais verser du sang magique ?

• L'histoire nous dit que vous détestiez tout ceux qui ne pouvait pas s'apparenter à une lignée magique.

• Alors l'histoire est fausse. Répondit Salazar glacial. Mon combat à toujours été contre les moldus, ma maison à vu passer plus de sorciers et de sorcières de première génération qu'aucune des autres. Après tout seuls les plus futés et ceux ayant le plus de ressources et de ruse parviennent à atteindre l'âge de 11 ans et à venir à Poudlard sans que personne ne découvre ce qu'ils sont.

• Je crains que ce ne soit plus le cas aujourd'hui. Répondit Eleanore avec douceur. Aujourd'hui la maison Serpentard ne jure que par la pureté du sang et la haine des nés-moldus. Enfin bien sur chaque élève n'est pas mauvais mais la majorité adhère à cet état d'esprit.

• Je vois. Dit Serpentard d'un ton sec. Et peut on savoir quand est aujourd'hui je ne sais pas combien de temps je suis resté endormi. Depuis combien de temps Poudlard à elle été fondé à ton époque ? 200 ans ? 300 ans ?

• Près de 1000 ans, dur d'être plus précise la date exact à été perdue dans l'histoire.

• 1000 ans... Murmura Salazar hébaï. Alors Eloïse est morte de cause naturel après tout ce temps, quand je me suis éveillé j'ai eu peur qu'elle soit tombée en défendant le château...

• Pas vraiment... Murmura Eleanore mal à l'aise.

• Qu'est-ce que tu veux dire ?

• C'est moi qui ai tué le basilic..

• COMMENT ? Rugit le portrait.

• Elle était contrôlé par un garçon se prétendant l'héritier de Serpentard, il l'utilisait pour attaquer des élèves de l'école et il avait emmené une amie à moi dans la chambre. Ensuite il à lâcher le basilic sur moi, je ne pouvais rien faire c'était elle ou moi alors je l'ai tué...

• Et tu as fais ça il y à deux ans ? Demanda Salazar.

• Un peu plus d'un an en réalité.

• Impossible comment une petite fille aurait pu venir à bout d'un basilic millénaire.

• Avec l'épée de Gryffondor.

• Tu as trouvée l'épée de ce vieux poivrot ?

• Pardon ? Demanda Eleanore scandalisé.

• Oh Godric et moi avons passé notre vie à nous chamailler j'ai dis bien pire en le regardant dans les yeux. Il ne serait pas scandalisé que je l'appel comme ça ne t'en fait pas. Bien maintenant raconte moi tout ce que tu sais sur le monde magique la situation que tu as commencé à me décrire ne me plaît gère. Et je n'ai pas eu de compagnie depuis si longtemps, fais moi donc le récit de ta vie jeune .... ?

• Eleanore. Offrit la jeune fille.

• Tu portes le même prénom qu'elle. Demanda le portrait le souffle court et l'oeil humide.

• Oui mais je n'ai pas toujours été appelé comme ça. Dit Eleanore.

Prenant une profonde inspiration Eleanore commenca à raconter sa vie au portrait et au fur et à mesure de son récit se rendit compte que comme l'été précédent quand elle s'était ouverte à Hermione, cet acte sembla lui alléger le cœur.

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Au même moment dans la tour de Gryffondor le débat stérile entre pro et anti Eleanore c'était poursuivi pendant près de deux heures. L'arrivée de Hermione et Ginny dans la salle commune donna un peu plus de crédit à ceux qui voulait donné une chance à la sorcière mais ces derniers étaient peu et ne se constituaient que de ceux qui conaissait le mieux la jeune fille. C'est à dire assez peu d'élèves après tout dans les dernières années Eleanore n'avait jamais été un animal social, le doute toujours permis entre ceux qui désirait sincérement se lier d'amitié avec elle et ceux qui ne gravitait autour d'elle que pour ce que cela pouvait leur apporter.

Le débat continuait et beaucoup avancaient que même si elle était bien la même personne qui avait fréquenté la tour de Gryffondor durant les trois dernières années cela ne changeait pas gand chose a la volonté des Gyffondor de se débarasser d'elle.

A ce point du débat il était clair pour n'importe quel observateur extérieur que chaque pretexte était bon pour exclure Eleanore de la tour, la recherche de la vérité depuis longtemps oublié au profit d'un élan de révolution mené par McLaggen et la préfète de 7 ème année.

Constatant que le débat tournait en rond le professeur McGonagall poussa un soupire frustré avant de prendre la parole.

• Vous conaissez les règles, une procédure d'expulsion de la maison gryffondor à été entamé elle doit se conclure par un vote. L'expulsion requiert au moins les ¾ des voix, comme votre discussion est bloquée et semble tourner en rond il est temps de passer au vote.

• Mais professeur... S'indigna Hermione.

• Miss Granger croyez moi quand je vous dis que je comprends et que je partage votre colère mais je suis impuissante ici, il ne sert plus à rien de repousser l'échéance ce vote aura lieu que nous le voulions ou non c'est la loi des fondateurs.

McGonagall observa avec sévérité la jeune sorcière pendant quelques instants, elle s'assura que son message était passé avant de reprendre la parole.

• Si vous êtes en faveur de l'expulsion de miss LeFay vous illuminerez le bout de votre baguette en vert, si vous êtes contre vous l'illuminerez en rouge. Pour les premières années si vous ne savez pas encore faire cela je vous conseille de demander à l'un de vos camarades plus âgés si vous en êtes toujours incapable venez à moi et je vous aiderais. Enfin ceux qui ne veulent pas voter vous illuminerez votre baguette de lumière blanche et vous serez exclu du décompte final. Vous pouvez voter.

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Alors qu'Eleanore finissait son récit au portrait de Salazar Serpentard ce dernier avait une expression intense. La jeune fille avait vu passer divers expression sur le visage de l'homme, la furie lorsqu'elle évoqua sa vie chez les Dursley et le rôle qu'y avait joué l'actuel directeur de Poudlard, la déception lorsque qu'elle expliqua les raisons l'ayant poussé à choisir Gryffondor alors que le choipeaux voulait la placer à Serpentard. Ensuite vint la colère devant les événements de sa première année et la tristesse lorsqu'elle évoqua comment le propre famillier de Salazar avait été utiliser afin de faire du mal à ceux même qu'elle était sensé protéger. Puis les événements de sa troisième année et l'histoire de sa transition donnèrent à Salazar un regard lointain même si Eleanore eut l'impression d'y déceler un soupçon de fierté. Enfin la discussion avec l'écho de Morgane et la découverte de la magie du grimoire et de ses nouveaux pouvoirs donnèrent à Salazar son regard intense et déterminé.

• Nous avons beaucoup à faire. Se contenta de statuer l'homme.

• Nous ? Demanda Eleanore.

• Tu as le même don que Morgane, le même que mon Eleanore tu es une sorcière puissante et je ne doutes pas de ton potentiel mais tu es loin de contrôler ta magie et ton pouvoir. Ce grimoire dont tu as hérité ne pourra t'y aider que jusqu'à un certain point. Tu as besoin de la supervision d'un vértiable mage si tu veux révéler ton potentiel.

• Mais... Enfin sans vouloir vous vexer vous êtes..

• Un portrait ? Coupa Serpentard. Certes mais je suis un portrait qui à un contrôle sur cette chambre je peux l'utiliser pour t'entraîner et te fournir mes conaissances et mon expérience. Tu es ma petite fille après tout.

• Je vous trouve bien acceptant de ma situation, enfin je veux dire le monde n'est pas très acceuillant pour les gens comme moi aujourd'hui je n'ose même pas imaginer ce que c'était il y à mille ans...

• Helena la fille de Rowena est morte avant d'avoir des héritiers, Helga n'a jamais eu de mari et n'a jamais produit le moindre héritier, moi même j'ai engendré deux héritiers l'un légitime avec Eleanore l'autre pendant une nuit d'ivresse à mon plus grand regret.

• Le rapport avec ma question ?

• Ne trouves tu pas étrange que Godric le plus grand coureur de jupon de notre temps n'ai aucun héritier connu ?Demanda Salazar.

• Pas vraiment, la magie fournit d'excellent moyen de contraception. Répondit Eleanore.

• Godric était stérile parce qu'il était né Rolanda Peverell, il m'a trouvé alors qu'il cherchait un fourchelangue qui serait capable de pratiquer un rituel qui lui permettrait de devenir l'homme qu'il était conscient d'être à l'intérieur. Il fut exclut de sa famille pour cette raison et adopta le patronyme de Gryffondor lorsqu'il fonda l'école avec nous. Alors non je ne te juges pas pour ta décision puisque j'ai aidé mon meilleur ami à faire de même...

• Il existe un rituel fourchelangue ? Demanda Eleanore stupéfaite. Et Gryffondor était comme moi. Murmura elle pour elle même avant d'exploser de rire, si les membres de la maison Gryffondor savait ça. Attendez meilleur ami ?!

• Oui et si il transforme complétement le corps il à l'effet secondaire de rendre stérile, il faudrait effectuer le rituel avec le bâton d'Asclepios pour éliminer cet effet secondaire et cet artéfact était déjà perdu de mon temps... Et bien sur Godric était mon meilleur ami et un ami proche de ma femme, lorsqu'elle est partie après que j'ai... Enfin bref ma relation avec Godric c'est détériorié après ça...

• Alors vous allez m'aider ? Demanda Eleanore.

• Tu es ma petite fille, le symbole que tout ce que j'ai construit avec ma femme n'a pas disparut, je t'aiderais Eleanore je ferais de toi la plus grande sorcière de ton temps si tu es disposée à entendre mon enseignement.

Eleanore observa le visage déterminé de l'homme son esprit tournant à toute vitesse, dans sa situation pouvait elle se permettre de refuser l'offre de Salazar ? Avait elle seulement envie de la refuser, l'homme avait vécu à une époque ou pratiquer la magie à la manière dont le faisait la jeune fille était la norme. Avant que la sorcière n'ait eu le temps d'y réfléchir plus profondément un pop se fit entendre et la voix de Dobby s'éleva tremblante et triste.

• Miss Eleanore... Dobby à de mauvaises nouvelles. Glapit l'elfe qui se tenait à côté de la malle de la sorcière.