
Draconis Malfoy
Pour les Familles sorcières impliquées dans la vie politique de la communauté (donc les Sangs-Purs non traîtres à leurs sangs) il existait quelques évènements importants.
L’un de ces évènements était LA séance d’été du Magenmagot.
C’était durant cette séance que les Héritiers étaient présentés, que certaines alliances étaient révélées et que des sièges vides pouvaient être clamés.
Draconis accompagnait son père à la séance d’été depuis son entrée à Poudlard. Mais cette année, pour la première fois il n’était pas simplement debout derrière le siège des Malfoy, mais assis, à la gauche de son père, portant la chevalière de l’Héritier Malfoy.
Le Serpentard balaya l’assemblée du regard. Il n’avait jamais vu le Magenmagot aussi rempli. De nombreux sièges habituellement vides étaient occupés.
Draconis salua d’un signe de tête Théodore Nott qui était installé en retrait de son père. De ses alliés, il était le seul que le blond pouvait saluer. Pour les autres, cela devrait attendre qu’il ait pris la suite de Lucius au Magenmagot.
D’ailleurs, en parlant des autres alliés de Draconis, Neville était présent, la chevalière des Longdubas du doigt, installé aux côtés de sa grand-mère. Les sièges des Potter et des Black étaient, encore et toujours occupés par deux sorciers masqués servant de Régents à chacune des familles. Draconis ignorait leurs identités mais supposait qu’il s’agissait des tuteurs magiques du Survivant et de son aîné. Un peu plus loin, siégeant au milieu des Familles Grises, Severus était drapé dans les couleurs des Princes avec un air morose. Cela fit sourire Draconis.
Continuant d’observer la vaste salle, le Serpentard eut la surprise de voir que la vieille Matriarche Prewett était accompagnée d’un Héritier, alors que à contrario Lord Dubois était seul.
« Que les prétendants s’avancent ! »
La voix du Ministre attira l’attention de Draconis. Une poignée d’individus avancèrent, se plaçant au centre de la salle ronde.
« Observe bien Draconis. Parmi ces fous, certains ne sont peut-être pas des usurpateurs. »
« Cela arrive souvent Père ? »
« Jamais. Mais si Merlin le veut, notre société retrouvera sa grandeur et les vieilles familles renaîtront de leurs cendres. »