Nouveau départ
Charlie tira la chaise de sa petite-amie avant de venir s'asseoir entre elle et Catherine Wang. Il répondit à toutes les questions du père, réussit à faire rire la mère, et était sans cesse soutenu par la fille. Albert Wang proposa du vin au Weasley qui accepta de goûter par pure courtoisie. Le goût était différent de ce à quoi il s'attendait, mais pas mauvais. Il commanda la même chose que l'homme, n'y connaissant rien en nourriture moldue. Les deux jeunes adultes
Au moment du dessert, Catherine s'éclaircit la gorge et regarda sa fille droit dans les yeux.
- Athénaïs, ma chérie, ton père et moi nous avons quelque chose à te dire... Sur tes origines.
La blonde se crispa légèrement, et regarda Charlie qui était surpris que les Wang veuillent aborder le sujet en sa présence.
- Nous pensons que tu mérites de connaître ton sang, enchaîna Albert. Tes parents sont encore en vie, ils vivent actuellement en France. Et..., il laissa planer un léger silence, ce sont des moldus.
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Héloïse et Fred étaient assis côte à côte, silencieux. La brune ne savait pas si elle devait faire le premier pas ou attendre que son ami s'excuse. C'était la première fois depuis longtemps qu'ils pouvaient passer un moment ensemble, loin des autres. George les avait laissés seuls pour aller jouer avec Ginny et Ron dans le jardin, et Héloïse avait proposé d'aider Fred à débarrasser et faire la vaisselle. Bill passait de temps en temps pour surveiller qu'ils ne cassent rien, et Percy ne quittait pas sa chambre.
- Princesse ?
La brune tourna la tête, complètement surprise. Quoi? Il essaie vraiment de lui reparler comme ça? Comme si de rien n'était ?
- Alors, avec un regard aussi noir, tu pourrais vraiment tuer! Je... Je suis désolé. Des fois, je suis vraiment un gros con!
- Un instant j'ai cru que j'allais vraiment te tuer, répondit-elle d'un sourire taquin. Et... je confirme, tu parles trop vite, et tu m'as blessée. Et... J'aime pas être fâchée avec toi, peu importe de qui c'est la faute.
- Mais..., il y a toujours un mais dans ce genre de phrases.
- Mais je ne veux pas non plus que tu penses qu'un simple 'désolé' va te permettre de toujours t'en sortir. T'es désolé de quoi ?
Il soupira tout en se passant la main dans les cheveux, déjà en bataille, et fit signe à la jeune fille de s'asseoir sur le sofa avec lui.
- Je suis désolé d'avoir laissé mes mots dépasser ma pensée, de m'être emporté et de t'avoir blessée parce que je me sentais oublié. Tu es ma meilleure amie, et tu comptes énormément pour moi... Mais j'ai aussi une fierté à la con et à cause de ça je n'ai même pas été capable de m'arrêter quand il était encore temps.
Elle sourit et le regarda droit dans les yeux.
- Merci, de ton honnêteté. Mais je veux aussi m'excuser, de ne pas vous avoir parlé de... tout ça... avant, et de vous avoir... enfin surtout de t'avoir délaissé. Tu es aussi mon meilleur ami Fred.
Le rouquin lui tendit la main, en signe de rédemption.
- Tu me pardonnes, princesse?
La brune lui attrapa la main et le tira pour se blottir dans ses bras. Elle sentit son ami se contracter avant de venir l'entourer de ses bras à son tour.
- Je suis incapable de t'en vouloir bien longtemps Freddie!
Elle le lâcha et lui fit une petite pichenette au milieu du front avant de le traîner dehors avec elle. George se réjouit immédiatement de leur réconciliation, et le trio joua à se poursuivre et à s'attaquer toute la soirée, jusqu'à ce que Molly les appelle pour aller dormir.
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Athénaïs ne savait pas vraiment comment réagir. Une part d'elle analysait une à une les informations, et l'autre se laissait aller aux sentiments. Quand elle reprit enfin la parole, elle regarda ses parents droit dans les yeux.
- Vous m'avez adoptée... sans savoir...
- Sans savoir si tu étais une sorcière ou non, répondit sa mère doucement. On s'en fichait, on voulait seulement un enfant!
- Nous t'aurions aimée et nous aurions été tout aussi fiers de toi même si tu avais été dépourvue de la moindre particule de magie Athénaïs.
Elle se leva et se jeta dans les bras de ses parents, indifférente du regard des autres clients ou de son petit-ami qui n'avait toujours pas ouvert la bouche.
- Merci, mon adoption était déjà une preuve d'amour suffisante... Merci... Je vous aime du fond du cœur.
- Et on t'aime tout autant ma chérie.
Son cœur était gonflé d'une joie supplémentaire, et elle se décida enfin à observer comment Charlie prenait la nouvelle. Son regard n'avait pas changé du tout, le même amour s'y lisait, et ça acheva de réchauffer le coeur de la jeune femme. Elle avait confiance en lui, elle savait que ça n'aurait rien changé à ses yeux, mais en avoir l'absolue certitude était assez différent de le savoir vraiment.
- Maintenant que nous avons abordé ce sujet, il est temps de se pencher sur votre requête, son père s'était tourné vers Charlie et avait retrouvé son regard strict. Vous désirez donc vivre ensemble dès la rentrée?
- Oui monsieur Wang. Comme je vous l'ai dit, j'aime votre fille depuis assez longtemps maintenant. Et même si elle m'aura fait attendre, j'ai la chance de partager son quotidien à Poudlard depuis maintenant deux ans et demi. J'estime la connaître assez pour espérer qu'une suite à deux est possible.
- Je ne demande qu'à vous croire, cependant c'est nous qui allons financer les études et le logement de notre fille. Vous conviendrez qu'il est normal que je puisse émettre des réserves quant à son mode de vie. Si vous devez vous séparer, comment gérerez-vous cette colocation?
- Papa... On y a réfléchi tu sais. On a envisagé toutes les possibilités. Et je pense... non, je sais, que je suis assez sage pour tout surmonter. Une relation, c'est de la confiance et de la communication. On y arrivera!
La blonde avait rarement été aussi sûre d'elle, mais elle voulait montrer à son père qu'elle pouvait défendre ses intérêts aussi bien que le roux. Elle voulait qu'il comprenne vraiment qu'elle était adulte et à même de faire ses propres choix. Le père Wang secoua la tête, et sa fille le sentait déjà à un dixième convaincu, ce qui était déjà un exploit en soi. Sa mère proposa qu'ils rentrent chez eux, et offrit à Charlie de rester dormir dans la chambre d'amis. Le Weasley accepta et Athénaïs l'embrassa avant d'aller dormir une fois chez eux. Dans son lit, elle ne pensait qu'à une seule chose, elle n'arrivait pas à se dire que tout était terminé, que c'était sept longues années de sa vie qui prenaient fin en ce jour, et que le reste de sa vie allait débuter avec, elle l'espérait, l'homme qu'elle aime à ses côtés pour la vie. C'est la main sur le cœur et la tête dans les nuages qu'elle s'endormit.
Le lendemain, Catherine proposa de ramener Charlie avec Athénaïs pour aller récupérer Héloïse et pour parler de tout ça avec la mère Weasley. Athénaïs sourit, heureuse de voir que sa mère envisageait déjà l'idée sereinement. Une fois au Terrier, les deux femmes convinrent d'un repas commun aux deux familles durant le mois de juillet, pour apprendre à se connaître et discuter de cette idée au calme.
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- GEORGE, FRED! DESCENDEZ IMMEDIATEMENT!
Les jumeaux se réveillèrent en sursaut et descendirent en quatrième vitesse, inquiets. Ils ne se souvenaient pas d'avoir commis la moindre fourberie, mais le ton de leur mère ne laissait place à aucune opposition.
- On est là...
- Pourquoi tu nous as appelés ?
- J'ai besoin que vous alliez acheter quelques courses de dernière minute en ville avec votre frère, elle pointa distraitement Bill du doigt. C'est pour le repas de ce midi. Attention, pas de bêtises ou vous serez confinés dans votre chambre jusqu'à la rentrée!
Les yeux de Fred se mirent à pétiller en se rappelant que c'était aujourd'hui le repas avec la famille d'Héloïse, et il transmit son enthousiasme à son frère jumeau. Les deux partirent immédiatement après s'être habillés en moldus. Sur le marché, ils se dépêchèrent d'aider Bill à trouver toutes les provisions manquantes, et leur grand-frère leur offrit quelques livres pour qu'ils se prennent des sucreries. Ils achetèrent trois sucettes au chocolat et les gardèrent dans leurs poches pour les partager avec leur amie. De retour à la maison, toute la famille était en effervescence pour ranger, nettoyer, mettre la table et cuisiner. Ron devait s'occuper d'enfermer la goule, Charlie dégnommait le jardin, leur père et Percy nettoyaient toute la salle, sans magie pour le garçon évidemment, et Ginny aidait leur mère à cuisiner. Les jumeaux furent immédiatement assignés au rangeage de la maison, et Bill rejoignit Charlie dans sa mission de dégnommage.
Quand la famille Wang transplana dans le jardin, Molly avait fait se tenir dehors toute la famille, en rang, parfaitement coiffés et habillés. Jamais elle n'avait eu autant envie de faire bonne impression. Les jumeaux se retenaient très fort de passer une main dans leurs cheveux pour défaire cette coiffure du parfait petit garçon qu'elle leur avait faite. Le seul qui semblait dans son élément, c'était Percy.
Héloïse manqua de tomber au sol en arrivant, peu habituée au transplanage, mais son regard se posa immédiatement sur les jumeaux et elle leur sourit tandis qu'eux-mêmes se moquaient gentiment d'elle. Charlie s'approcha d'Athénaïs et l'embrassa fugacement, sûrement gêné par la présence de leurs parents. Leurs parents s'approchèrent et saluèrent chaleureusement le couple Wang tout en les invitant à entrer. Leur père présenta les enfants qu'ils ne connaissaient pas, Bill, Percy, Ron et Ginny. Les deux femmes plaisantèrent sur le fait de n'avoir que des filles ou que des garçons à la maison.
- Avec Héloïse, c'est un peu comme si j'avais les deux à la maison! C'est la croix et la bannière pour lui faire enfiler une robe, et elle n'a jamais aimé jouer à la princesse!
- Ginevra est un peu semblable! Pas étonnant qu'elles s'entendent bien, enfin pour le peu qu'elles se sont côtoyées. En tout cas, je tenais à vous dire à quel point nous sommes redevables à votre fille. Sans elle, les jumeaux auraient déjà été renvoyés!
Le père des deux filles lança un regard un brin sévère aux jumeaux, qui détournèrent le regard. Les deux familles se mirent à table, et la discussion se lança avec entrain. Fred, George et Héloïse prévoyaient déjà toutes les bêtises qu'ils pourraient faire, et n'avaient qu'une hâte, découvrir officiellement Pré-Au-Lard. Officiellement étant le mot important. Il y avait aussi l'arrivée d'Héloïse dans l'équipe titulaire, et la nomination de Dubois en tant que capitaine. Il y aurait aussi très certainement la mauvaise nouvelle de la nomination de Percy en préfet, quelle horreur!
- Vous savez que Harry Potter va arriver à Poudlard cette année normalement!
- Vous pensez qu'il sera comment?
- J'espère qu'il finira à Gryffondor, ça clouerait le bec des Serpentards! Et s'il est aussi puissant qu'on le dit, on pourrait peut-être enfin gagner la coupe des quatres maisons!
La discussion se répandit parmi tous les enfants, y compris Ginny et les nouveaux diplômés. Les parents se contentèrent de soupirer, et la mère des Weasley décida d'amener le dessert. Après celui-ci, elle envoya tous les enfants dans le jardin et Bill pour les surveiller tandis que les parents s'installaient dans le salon pour parler avec Athénaïs et Charlie.
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- J'ai une proposition à vous faire. Cet été, nous vous financerons entièrement un logement dans un petit village en périphérie londonienne. Si vous tenez un mois, sans problèmes, nous voudrons bien accepter que vous emménagiez ensemble en septembre.
Charlie écarquilla les yeux en entendant la proposition d'Albert Wang. Jamais il n'aurait pensé que l'homme accepterait aussi vite, et en plus ce qu'il proposait était formidable!
- Mais... je... enfin nous ne pouvons pas accepter, c'est trop. Vous n'allez pas héberger notre fils à vos frais!
Catherine s'avança et posa sa main sur l'épaule de la mère Weasley.
- Je sais ce que ça peut représenter, mes parents n'ont jamais accepté que je vive avec Albert tant que je n'avais pas les moyens de payer ma part du logement. Mais nous pourrons sans doute trouver un arrangement! En fait, Albert et moi hésitons à accepter un voyage d'affaires important.
- Oui, reprit son mari, il nous permettrait d'obtenir chacun une promotion, mais cela reviendrait à abandonner Héloïse pour une bonne partie de l'été...
Arthur vit immédiatement où ils voulaient en venir, et Charlie aussi. Il y réfléchit quelques secondes... C'était le bon arrangement! Et personne n'y perdait! Molly sembla hésiter un peu, puis son regard s'éclaira et elle sourit aux Wang.
- Pour cet été, cela me convient! Je serais ravie d'accueillir Héloïse à nouveau, cette petite est adorable! Mais je veux que nous partagions les frais équitablement s'ils vivent ensemble cette année.
- Parfaitement! Catherine se tourne vers sa fille, Athénaïs, on vous donnera nos consignes concernant votre futur logement, mais ça sera à vous de faire les démarches si vous voulez nous prouver que vous êtes sérieux à ce sujet!
- D'accord maman!
Elle se tourna vers Charlie et lui offrit un immense sourire, sincère et innocent. Il la tira à lui et la serra dans ses bras avant de l'embrasser, oubliant presque où ils se trouvaient. Les parents se sont levés, laissant de l'intimité au couple.
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Héloïse était intenable et courrait de partout, tandis que sa sœur et Charlie essayaient tant bien que mal de ranger leurs affaires dans leur nouvel appartement provisoire. Catherine essaya de la raisonner, mais elle ne pouvait réfréner sa joie, sa sœur allait vivre sa meilleure vie, et elle allait passer la fin des vacances avec ses deux meilleurs amis! Elle n'aurait pu rêver mieux! Enfin si, de voir ses parents, elle a l'habitude de leurs voyages d'affaires, mais ça lui manque parfois de les voir.
- HELOÏSE ATSUKO VICTORIA WANG, TU VAS TE CALMER IMMÉDIATEMENT OU JE T'ENVOIE CHEZ TA GRAND-MERE!
La brune s'arrêta immédiatement tout en grimaçant. Elle détestait qu'on l'appelle par son prénom complet, surtout devant d'autres personnes. Elle alla s'asseoir à côté de sa mère pendant que les jeunes adultes montaient le dernier carton. Athénaïs vint enlacer tendrement sa petite sœur, ses parents, puis Charlie et elle commencèrent à déballer leurs cartons tandis que les Wang partaient pour le terrier.
- Et tu te conduis bien! Tu les aides à tenir la maison, tu es polie, et pas de bêtises avec les jumeaux!
- Mamaaaaan, je sais me tenir! J'ai treize ans quand même!
La mère soupira, et ils transplanèrent. Héloïse ne s'y faisait toujours pas, elle avait l'impression que son ventre se tordait de douleur et qu'elle allait vomir à chaque fois. Mais au moins, cette fois-ci, elle garda son équilibre à l'arrivée.
Ils venaient de recevoir leur lettre de Poudlard, et toute la famille Weasley s'apprêtait à se rendre sur le chemin de traverse avec la petite Wang. Héloïse utilisa la poudre de cheminette, heureuse de ne pas avoir à transplaner une nouvelle fois. Molly partit acheter une nouvelle robe toute neuve pour Percy qui affichait déjà son insigne rutilant. Arthur était parti à Fleury et Bott avec les enfants. Il acheta les livres le moins cher possible pour les garçons, mais prit les neufs pour Héloïse qui lui donna l'argent que ses parents lui avaient laissé. Ensuite il fallut aller acheter une baguette à Ron, un hibou à Percy, et Héloïse devait refaire son stock d'ingrédients de potion. Les trois amis restèrent à baver devant le magasin de balai et devant le nimbus 2000.
- Si seulement on avait les moyens...
La brune avait beau recompter son argent de poche, elle n'avait même pas de quoi s'en payer le dixième. Mais pour l'instant, le vieux Brossdur de Bill lui suffisait amplement! Par contre elle avait assez pour de meilleures protections, ce qu'elle décida d'acheter. La famille rentra et on entendit Ron râler toute la soirée du fait qu'il n'héritait que des restes de ses frères. Héloïse eut légèrement pitié de lui, c'est sûr qu'avec une aussi grande fratrie, c'est dur de te démarquer en tant que dernier garçon. Même en étant préfet, préfet en chef, capitaine de l'équipe de Quidditch, comique de service, il ne ferait que reproduire ce qu'ont fait ses frères. Sa seule manière de se différencier serait d'atterrir dans une autre maison. C'était un peu triste de se dire que tu ne serais probablement jamais admiré en tant que toi... Elle se promit de faire attention à ce que le petit rouquin ne se sente pas trop seul une fois à Poudlard.
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Si les premiers jours avaient été parfaits, les deux dernières semaines avaient été plus compliquées. En effet, les modes de vie des deux amoureux ne correspondaient absolument pas entre eux, et quand l'une tenait tout dans un ordre parfait, l'autre se fichait du désordre. Une maniaque, stressée et à la routine ennuyante a beaucoup de mal à vivre avec un bordélique, insouciant, qui vit au jour le jour. Mais malgré tout, Athénaïs n'aurait échangé ce mois passé ensemble contre rien, et même si son petit-ami lui sortait par les yeux par moments, il avait aussi su où placer ses priorités, et tous deux étaient attablés avec leur futur propriétaire dans un petit restaurant londonien.
- Et donc, si j'ai bien compris vous serez interne à Sainte Mangouste, et vous ?
- Je vais commencer par travailler à la réserve de South Downs. Je serais affecté principalement à la section Abraxan et à la section pouponnerie en cas de réception de Dragon, et je devrais les suivre jusqu'à ce qu'ils soient près à être envoyés dans les réserves de dragons.
Il prit des notes, vérifia les comptes de leurs parents, grimaça à la vue de celui de la famille Weasley, mais décida de ne pas aborder le sujet, puisque les garants étaient les parents Wang. Athénaïs stressait de plus en plus, jusqu'à ce que l'homme se lève, demande l'addition, et demande au jeune couple de l'accompagner jusqu'à leur future demeure. Charlie régla pour sa copine, et ils suivirent l'homme. Une fois arrivés à l'appartement, l'homme sortit les baux et tendit sa plume à Charlie. Les deux signèrent, il leur confia les clés, et leur déclara qu'ils pourraient investir l'appartement à partir du trente août. Il partit, et à peine Athénaïs avait-elle pu soupirer de soulagement qu'elle sentit deux bras l'entourer et la soulever. Charlie l'embrassa tout en la faisant tournoyer dans les airs. Et rien que pour ces moments-là, Athénaïs se disait qu'elle pouvait bien supporter tout le bordel du monde!