Le Médaillon

Harry Potter - J. K. Rowling
F/M
Gen
Other
G
Le Médaillon
Summary
Ron s’est enfui, et il s’est retrouvé face à un problème. Est-ce que toute la faute peut vraiment être rejetée sur cette saleté de médaillon ?
Note
NDT : Cette histoire s'inscrit dans une suite d'histoires plus grande construite autour du Canon. Plus de détails sur la chronologie ici

Médaillon

Où suis-je ?

J’ai Transplanné sans me concentrer sur ma destination, à quel point c’est stupide ?

Sur l’échelle des choses stupides que j’ai faites ces dernières minutes, c’est seulement la deuxième, et la deuxième avec une très grande marge.

Cette saleté de médaillon va me rendre fou.

Enfin, plus maintenant.

Ou si ? Peut-être est-ce trop tard, peut-être est-ce déjà le cas.

Merlin, qu’ai-je fait ?

Je peux y retourner.

Est-ce que je peux y retourner ?

Après ce que je viens de dire, ce que je viens de faire, est-ce que je peux réellement y retourner ?

Je croyais que Harry avait un plan ! Hermione aussi. Pourquoi est-ce qu’elle ne m’a pas soutenu ? Pourquoi est-ce qu’elle n’est pas venue avec moi ?

Elle devait choisir, c’était lui ou moi, et elle l’a choisi lui.

Pourquoi est-ce qu’elle l’a choisi ?

Est-ce qu’il lui plait ?

Ce n’est pas possible, si ? Peut-être que c’est juste le médaillon qui parle.

Ça doit être ça, qu’est-ce qu’il pourrait y avoir d’autre comme raison ?

« Oh sérieusement, Harry, ce n’est pas le Quidditch qui est populaire, c’est toi ! Tu n’as jamais été aussi intéressant, et honnêtement, tu n’as jamais été aussi attirant. » C’étaient ses mots. C’est ce qu’elle a dit.

Elle le lui a dit. Elle le lui a fichtrement dit. Et je ne m’en suis même pas rendu compte. C’est pour ça qu’il a largué Ginny.

Il a largué ma sœur !

Harry est un idiot. Il a brisé le cœur de ma sœur.

Alors pourquoi est-ce que Ginny l’a laissé entrer dans sa chambre pour son anniversaire, et l’a laissé l’embrasser ? Et pourquoi est-ce qu’elle était fâchée quand je les ai interrompus ?

Ouais, petit malin, pourquoi est-ce que Ginny était fâchée contre moi ? Ça n’a aucun sens.

Harry pouvait avoir toutes les filles qu’il voulait, alors pourquoi est-ce qu’il veut la mienne ?

La mienne ? Arrête d’être stupide, elle n’a jamais été la mienne.

Ils sont sûrement en train de s’embrasser en ce moment même ! Il sera en train de la réconforter en l’embrassant. Sur la bouche, il sera en train d’embrasser sa bouche renfrognée, pincée, énervée, riante, adorable, séduisante. Une bouche que je n’ai jamais embrassée.

Oh Merlin, je viens de lui donner une occasion de tenter sa chance !

C’est le médaillon qui parle. C’est mon ami, il sait ce que je ressens. Il ne le ferait pas.

Est-ce qu’il le ferait ?

Il ne lui plaît pas vraiment, n’est-ce pas ? Elle a couru après moi. Elle m’a appelé. Elle m’a supplié de rester !

Et je suis quand même parti.

Je suis vraiment la personne la plus stupide et inutile que je connaisse.

Elle ne me pardonnera jamais.

Saloperie de médaillon !

Ne blâme pas le médaillon pour tout, Ron. Tu l’as enlevé, et tu es quand même parti.

Je me suis enfui. Moi, Ron « Inutile » Weasley. Je ne peux remettre la faute sur personne d’autre.

Qu’est-ce que je vais faire ?

Je suis censé être un Gryffondor, courageux et loyal. Les personnes loyales n’abandonnent pas leurs amis. Ils n’abandonnent définitivement pas la fille dont ils sont amoureux, même si cet amour n’est pas partagé.

Amour !

Purée.

Amour !

C’est ça que je ressens ?

Okay, je sais qu’elle me plaît. Elle me plaît depuis longtemps, mais… amoureux ? C’est pour ça qu’elle m’énerve ? Si c’est ça l’amour, c’est fichtrement douloureux. Est-ce que c’est censé être douloureux ?

« On peut ressentir tout ça, mais toi, tu as la capacité émotionnelle d’une petite cuillère », c’est ce que tu m’as dit. Eh bien, une petite cuillère n’est pas assez grande pour contenir tout ce que je ressens en ce moment, Hermione, rien n’est assez grand. Mes mains tremblent. Quel que soit ce sentiment, je pense qu’il va me faire exploser. Merlin, qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je ne sais pas si je dois rire, pleurer, ou me taper la tête contre un arbre.

La proximité de cet arbre est tentante.

Je sais que je ne veux pas que qui que ce soit d’autre ne t’embrasse.

Je suis jaloux ! Fichtre ! Je suis jaloux. Je suis un idiot jaloux et stupide. Je suis un idiot jaloux et stupide et je suis tellement inutile que je vous ai abandonnés tous les deux.

Je suis un abruti fini.

Et toi, Hermione, tu es un génie.

En voilà un autre problème, juste ici !

Mais je dois y retourner ! Des gens sont morts, des gens meurent, et nous sommes les seuls à savoir comment arrêter ça. Et si quelque chose arrivait à Hermione, ou à Harry ? Qu’est-ce qui se passe si quelque chose arrive et que je ne suis pas là pour les aider, pour la sauver ?

Je vais y retourner, et je vais la sauver. « Mon héros », dira-t-elle, et elle courra dans mes bras.

Mais elle ne le fera pas. Ça n’arrivera jamais.

« Tu as pris ton temps, Ron », c’est ça qu’elle dira, et elle sera tellement sarcastique. Et je serai heureux, simplement parce qu’elle m’aura remarqué. Je suis vraiment tellement pathétique.

En plus, moi, la sauver ? Quand est-ce que je ne l’ai jamais sauvée ? C’est elle qui me sauve, qui nous sauve.

Le Troll, tu t’en souviens ? C’était moi !

C’était il y a des années, et c’était un coup de chance !

Et depuis ce moment-là ?

Elle panique toujours de temps en temps, comme avec le troll.

Oui, c’est vrai, et je la calme, n’est-ce pas ?

Qu’est-ce qu’elle pourrait jamais voir en moi, surtout après ce que je viens de faire ?

Rien du tout.

Alors c’est ça, tu abandonnes ? Lâche !

Je ne suis pas un lâche, si ?

Si ?

Je ne suis pas un lâche. Cette fois, c’est le médaillon qui parle !

Et s’ils se font attraper, torturer, tuer ? Hermione est Née-Moldue, je n’ose pas penser à ce qu’ils pourraient faire s’ils l’attrapent. Je dois y retourner, quoi qu’ils disent. Je dois m’assurer qu’elle survive. Je dois la garder en sécurité.

Et si je la garde en sécurité seulement pour Harry ?

Saloperie de Médaillon.

Ça n’a pas d’importance. Ce sont mes amis, je dois les garder en sécurité, même si… Même si c’est l’un pour l’autre.

Attends. C’était quoi ce bruit ?

« Salut jeune homme. C’est plutôt tard pour se promener seul en forêt, est-ce que tu te caches de quelqu’un ?

La voix est douce comme de la soie et très polie, mais il n’arrive pas à prononcer ses S. Je me retourne, attrape ma baguette, et essaye de trouver l’origine de la voix.

Et s’ils se font attraper, torturer, ou tuer ? Je suis un abruti idiot fini, et si je me fais attraper, torturer ou tuer ? Réfléchis, Ron, réfléchis. Est-ce qu’il est seul ?

« Ne bouge pas, petit gars. » La deuxième voix est bien articulée et précise.

« Ouais, ne bouge pas. » La troisième voix est plus brusque et commune.

« J’vous ai dit qu’j’avais entendu un truc. Entendu quelqu’un Transplaner n’est-c’pas ? » La quatrième voix est à peine compréhensible. C’est à peine plus qu’une série de grognements. Je suis encore en train d’interpréter ses paroles quand la dernière voix se met à parler.

« Il a dit bouge pas, petit gars. » C’est un murmure menaçant, et bien qu’il répète les mots du deuxième homme, l’accent est étranger. Ça me rappelle Krum.

Krum l’a embrassé le salaud.

Je n’ai pas le temps de penser à ça, parce que je pense que je peux voir cinq silhouettes dans le brouillard. Je reste parfaitement immobile et j’essaye de décider de ce que je vais dire, de ce que je vais faire.

La peur m’a enfin forcé à arrêter de m’apitoyer sur moi-même. Je regarde autour de moi. Le sol sous mes pieds est pentu et irrégulier. Il est principalement constituée de pierres recouvertes de mousse. Je me rappelle avoir manqué de peu de tomber en arrivant, alors essayer de courir n’est pas vraiment une option. Les arbres autour de moi sont des chênes noueux rabougris, la plupart ne sont pas beaucoup plus grands que moi. Leurs branches sont comme des bras et des doigts tendus, et leurs racines sont enroulées autour des rochers. Cet endroit dégage un sentiment étrange. Il y a aussi une odeur, c’est l’odeur d’une très vieille forêt, et elle me semble vaguement familière.

C’est à ce moment que je réalise où je suis.

Je suis dans Wistman’s Wood. Je suis à moins de cinquante kilomètres de la maison, du Terrier. Et je suis dans un bois hanté et infesté de pixies. Hanté ! Et c’est l’antre des Chiens de Yeth, et de la Chasse Sauvage. Peut-être qu’il n’y a rien, peut-être que je n’ai entendu que le vent et que je n’ai rien vu de plus que l’ombre de ses arbres étranges, mais non, les ombres dans le brouillard se matérialisent et se solidifient. Elles tiennent toutes une baguette en main.

Elles se déplacent pour m’encercler. Cinq silhouettes deviennent cinq hommes.

« Salut, jeune homme », dit l’un d’eux poliment. Ses cheveux blancs sont séparés par une raie centrée, et ses dents sont trop grandes. Il essaye de prendre un air inoffensif, mais il a des poches noires sous ces yeux qui brillent d’un regard froid. C’est « n’arrive pas à prononcer ses S ».

Sa tentative d’amabilité n’a pas d’importance, car ses amis n’essayent pas de masquer leur mépris à mon égard. Ils m’entourent, je n’ai aucune ouverture pour partir en courant, et pas le temps de Transplaner.

Je passe sur leurs visages l’un après l’autre. Je ne reconnais aucun d’entre eux. Il y a un autre gars plus âgé, il est presque chauve et porte une grosse moustache hirsute. Il y a un homme aux cheveux sombres et au visage jaunâtre qui a l’air vicieux. Il y a un gars plus jeune, mince, avec des cheveux noirs maintenus en arrière avec de la laque, je me demande si c’est le plus faible des cinq, mais son regard est vif et il a l’air sournois. Et finalement, il y a le monstre. Il a le crâne rasé, est plus grand que moi, et plus large que n’importe qui que je connaisse, à l’exception de Hagrid.

« Bonjour », dis-je.

« Ch’est très tard pour être dehors cheul, est-che que tu te caches ? » demande l’homme aux cheveux blancs. « Pourquoi n’es-tu pas à l’école ? »

« Qui êtes-vous ? » Je pose la question pour essayer de gagner du temps.

« Nous chommes des Rafleurs »

Je les regarde, ouvre la bouche pour répondre, et décide qu’imiter sa façon de parler ne serait définitivement pas une bonne idée.

« Rafleurs ? » demandai-je.

« Oui », me dit-il.

« C’est Wistman’s Wood, au moins vous n’êtes pas des Chiens de Yeth », dis-je. Fichtre.

Cheveux noirs laqués pense que je fais une blague et ricane, mais c’est le seul. L’homme aux cheveux blancs a maintenant l’air prêt à me jeter un sort et visage-jaunâtre n’a pas cessé de me fixer. Il lève sa baguette.

« Endoloris », grogne visage-jaunâtre.

La douleur est absolument insoutenable. C’est des aiguilles dans ma peau, de l’acide dans mon sang, mes cheveux en feu et bordel, c’est plus que ça. Je hurle et je tombe sur le sol rocailleux. Je ne remarque même pas que je me suis ouvert le crâne sur une pierre jusqu’à ce que la douleur du Sortilège Doloris ne s’estompe peu à peu. Même ma tête qui tambourine et mon visage en sang n’est rien de plus qu’une gêne.

Je considère de supplier, et ça me semble être une bonne idée.

« S’il vous plaît, ne me blessez pas », je sanglote. Je reste allongée où je suis tombé et j’essaye d’avoir l’air pathétique. Je me répète à moi-même que je joue la comédie et que je suis simplement en train de faire semblant pour leur faire croire que je suis déjà brisé. En vérité, ce n’est pas vraiment de la comédie, parce que je suis pathétique et que je souffre, et que je ne veux vraiment pas subir cette torture à nouveau.

« Je suis désolé », je pleurniche. « Je n’essayais pas d’être drôle. Qui êtes-vous ? Que sont les Rafleurs ? ». Ils échangent un regard entendu. C’est évident que c’est une question à laquelle je devrais savoir répondre, et que le fait que je ne le sache pas implique que je suis coupable de quelque chose. J’ajoute en rampant, « J’étais à l’étranger. »

« Où ? » demande méchamment l’homme aux cheveux blancs.

« Ici et là », dis-je vaguement. Je me rends immédiatement compte que ce n’est pas suffisant.

« Ici et là », visage-jaunâtre me regarde avec un sourire diabolique. « Où est-ce exactement ? » Plus il parle, et plus il sonne comme Krum. Idiot !

« Je suis allé à l’étranger avec ma copine », dis-je. Mes mensonges commencent à se construire, et j’espère que je réussirai à me souvenir de ce que je leur ai dit. Pris d’une soudaine inspiration, j’ajoute, « Un endroit appelé Les Gets ». C’est le nom d’une stupide station de ski qu’Hermione a mentionné une fois, et je ne sais pas pourquoi il apparaît dans ma tête. J’espère que visage-jaunâtre ne connaît pas l’endroit. Il sonne clairement plus Durmstrang que Beauxbatons.

« France », dit visage-jaunâtre d’un ton dédaigneux.

J’acquiesce. « Alors, que sont les Rafleurs ? ».

« Nous cherchons des enfants fuyards qui devraient être à Poudlard, des Changs-de-Bourbe et d’autres racailles », me dit cheveux-blancs.

Il essaye de reprendre le contrôle. Je réalise qu’il pense qu’il est le chef, mais je suis sûr que et visage-jaunâtre et cheveux noirs laqués ont leurs propres idées à ce sujet. « Danny », dit l’homme aux cheveux blancs, et avec ce simple mot, je suis attrapé. Deux bras énormes m’attrapent par-derrière et me soulèvent. Je suis écrasé par un monstre appelé Danny. Si Danny n’a pas de sang Troll, alors il doit absolument changer ses chaussettes et ses sous-vêtements.

Cheveux noirs laqués s’avance, il s’apprête à saisir ma baguette, mais visage-jaunâtre est plus rapide et la prend en premier. Ils échangent un regard de haine pure.

« Je vais prendre ça, Lom », dit l’homme-moustache en tendant la main.

« Ouais, donne-la », dit cheveux noirs laqués en secondant l’homme plus âgés. Les trois se regardent, aucun ne bouge.

L’homme aux cheveux blancs leur jette un regard noir, puis le retourne vers moi, et sort un rouleau de parchemin de ses robes.

« Nom », demande-t-il.

« Stan Rocade », dis-je. Il me jette un regard plein de haine et cheveux noirs laqués ricane une fois de plus.

« Elle est bonne », murmure cheveux noirs laqués.

« Non, vraiment, je suis Stan Rocade », dis-je.

Danny le mi-troll grogne « Magicobus, Stan Rocade, ouais », et sa poigne se desserre légèrement. Je n’ai plus peur pour mes côtes.

« Vous voyez, Danny me reconnaît », dis-je. « Il me semblait que je t’avais déjà vu quelque part, Danny. Tu utilises pas mal le bus, n’est-ce pas ? »

Ce n’est pas une grande chance, mais c’est tout ce que j’ai.

« Ouais, Stan », dit-il, et sa poigne se desserre encore un peu. Alors tout se passe en même temps.

Tout le monde me fixe. Tout le monde, sauf cheveux noirs laqués, il profite de l’opportunité pour arracher ma baguette des mains de l’homme au visage jaunâtre appelé Lom.

« Rends-moi ça », ordonne visage-jaunâtre. Ils se dressent l’un face à l’autre.

« Stan Rocade est grand et a des boutons », dit l’homme-moustache.

« Pourquoi est-ce que tout le monde dit toujours que j’ai des boutons », j’essaye de prendre un ton blessé. « Ce sont des taches de rousseur, pas des boutons, n’est-ce pas Danny ? »

« Tu n’es pas Stan Rocade », dit fermement l’homme-moustache.

« J’ai reconnu Danny, n’est-ce pas ? Danny ? »

Pendant ce temps, visage-jaunâtre Lom essaye d’attraper ma baguette. Cheveux noirs laqués recule d’un pas et trébuche sur un rocher. Il jure bruyamment en reculant, et en continuant de trébucher sur les pierres. Lom s’avance, déterminé à récupérer ma baguette. Ils commencent à se disputer, alors je les laisse faire.

« Tut tut ! » Les tentatives de l’homme aux cheveux blancs pour reprendre le contrôle sont complètement inefficaces. « Parker, Danny, faites quelque chose ! Ajoute-t-il en me donnant le nom de l’homme-moustache. »

« Tu n’as pas recon… » commence le Parker moustachu. Ses protestations sont interrompues, parce que cheveux noirs laqués a finalement retrouvé son équilibre et s’est jeté sur lui, le jetant de côté. Lom saute sur cheveux noirs laqués qui est maintenant sur le dos, et essaye de récupérer ma baguette.

« Le vieux Parker nous traite de menteurs, Danny », dis-je. Danny me lâche, s’éloigne d’un pas, et envoie le Parker moustachu au sol d’un puissant crochet du gauche. Ce n’est pas une grande chance, mais je la saisis.

J’attrape la baguette de Danny de sa main. Je crie « Expelliarmus ». Lom essaye de prendre ma baguette des mains de cheveux noirs laqués, mais elle vole dans les airs, et le Transplane à la seconde où je l’attrape.

J’ai beaucoup de choses à dire à Harry et Hermione. Nous sommes pourchassés !

Je regarde autour de moi. Je visais notre campement, mais je suis au mauvais endroit. C’est ma faute. Je devrais faire plus attention quand nous établissons un camp.

Je devrais faire plus attention à là où Hermione nous emmène.

Je devrais faire plus attention à Hermione.

Je devrais faire plus attention.

Ma tête me fait mal. Quand je lève les doigts pour sentir la bosse, je remarque que mes doigts aussi sont en sang. Je regarde ma main. Je me suis désartibulé. J’ai perdu quelques ongles. Une partie de moi est soulagée que je sois blessé. Je mérite d’être blessé. Je suis tellement un idiot. Qu’est-ce qui se serait passé si j’avais été attrapé ? Je m’effondre contre un arbre et je jure.

Où est le camp ? En haut ou en bas du ruisseau ? Je vais le trouver. Je dois le trouver. Je dois trouver Hermione et Harry. Je dois les prévenir. Mais j’ai Transplané au mauvais endroit, et ils essayent de rester cachés. Je marche et je les cherche et je crie, mais je ne les trouve pas.

Je n’arrive pas à les trouver.

Qu’est-ce que je peux faire, où puis-je aller ? Je ne peux pas rentrer à la maison. Maman va me tuer.

Oublie Maman, Ginny va me tuer.

Bill, il saura ce que je dois faire.