
-Je vous laisse une chance de vous rendre, de me remettre votre baguette et de vous identifier, sur-le-champ.
Minerva McGonagall se tenait tous les sens en alerte face à la main flottante qui s’était emparée d’un livre dans la réserve de l’école dont elle était directrice. Ladite main s’abaissa lentement et une baguette magique apparut en une tentative vaine d’expelliarmus. L’écossaise en avait vu d’autre et désarma sans soucis la personne. Elle en profita pour arracher la cape d’invisibilité et observer pour la première fois la raison qui avait poussé Madame Pince à l’appeler d’urgence.
-Suivez-moi. Et inutile de tenter quoi que ce soit.
Quelques instants plus tard, les deux protagonistes étaient dans le bureau de feu Dumbledore qui dormait paisiblement dans son tableau. A l’inverse de Rogue qui scrutait la scène, les lèvres pincées.
La personne était dans l’adolescence, la quinzaine peut-être. Les cheveux blonds rasés sur les bords et légèrement plus longs sur le haut, parfaitement coiffés, des yeux bleus lapis-lazuli, une haute stature, pas loin des 2m, et un port altier, des traits ciselés de mains d’artiste. Une chemise à fleurs, un chino et des baskets. L’ado était handsome, dashing presque. On ne lisait aucune peur dans le regard ferme et droit, une éventuelle hésitation quant à la suite des évènements.
-Qui êtes-vous ? questionna la directrice à qui rien n’échappait normalement.
McGonagall avait magiquement immobilisé l’ado. Elle lui avait proposé de la nourriture et elle regardait, assez étonnée, une casserolée de moules au vin blanc accompagnées de frites et d’une trappiste se faire dévorer avec un appétit gargantuesque.
Arrivèrent par la cheminée la sorcière la plus brillante de sa génération, Hermione Granger, et le garçon qui avait survécu, Harry Potter. La directrice n’était pas supposée avoir de favori mais la jeune sorcière était comme sa fille. Quant au garçon, elle lui avait donné une place de choix dans son cœur de professeuse. Hermione venait d’achever deux master en potions (sous la supervision de Rogue qui avait exigé un second tableau afin de voyager avec sa protégée) et un autre en runes, elle était depuis peu de retour en Europe, dans sa famille belge. Harry avait atteint son rêve et était devenu auror.
-Bonjour professeuse, dirent les deux quasiment en chœur.
-Bonjour à vous deux. Du thé?
-Avec plaisir, répondit Harry.
-Et une explication? et qui est cette personne et c’est quoi cette nourriture ? s’enquérit Hermione.
-Des moules-frites, retroussa le nez Minerva. Quant au “qui”, j’aimerais que vous me le disiez.
Les deux se regardèrent, incrédules et examinèrent l’ado qui les regardait la posture plus stressée, tout à un coup. Hermione était perplexe. Quelque chose lui échappait mais elle ne trouvait pas quoi.
-Je ne sais pas, dit Harry.
-Idem, confirma Hermione.
Minerva leur lança ce regard qui les avait poursuivi dans leurs songes, celui reçu à chaque fois que le duo avait fait une bêtise. Harry, par réflexe, regarda ses pieds.
-Non, sincèrement.
-Bon, dans ce cas, expliquez-moi pourquoi j’ai trouvé cette jeune personne, inconnue de tout le monde, dans la réserve en train de prendre possession d’un des livres les plus précieux de la collection. Entrée grâce à votre signature magique, dit-elle en lançant un regard perçant à Hermione. Passe-droit, privilège, que le directeur Dumbledore vous avait octroyé en 6e année pour prendre des livres utiles à la chasse aux horcruxes. Et dissimulée sous votre cape d’invisibilité, continua-t-elle en exhibant la pièce à conviction. Harry et Hermione connaissaient par cœur l’étoffe exceptionnelle et étaient estomaqué.
-Pour la signature magique, je ne sais pas, mais ma cape est en sécurité. Je peux vous l’assurer. Je ne comprends pas ce tour, ce qui se trame ici…
Harry regardait la tête blonde en mode auror, prêt à attaquer.
-Ma signature magique? Mais, c’est impossible… balbutiait une Hermione confuse (spectacle assez rare).
Minerva savait reconnaître quand on lui mentait, et ses deux Gryffondors disaient la vérité. Le mystère s’épaississait.
-Quel livre était visé ? reprit ses esprits une Hermione en mode enquêtrice.
A ce moment-là, une silhouette apparut dans la cheminée et entra élégamment dans le bureau, toisant tout le monde.
Minerva opina du chef pour saluer, Harry sourit à pleine dents, Hermione fit la grimace et l’ado se mit à paniquer.
Fleur Isabelle Delacour, Leader du Clan veela le plus puissant d’Europe, si pas du monde, venait de faire son entrée, régalienne. Elle balaya l’assemblée de ses yeux infiniment bleus, s’attarda une seconde sur Hermione et soudainement, se concentra intensément sur l’autre paire de yeux de la même couleur. Fleur renifla l’air, relâcha sa magie qui crépita dans l’air laquelle fila dans cette direction et enveloppa avec douceur et chaleur la tête blonde qui respira profondément. Fleur écarquilla les yeux, relâcha un léger cri de stupeur et tomba sur son séant. Heureusement, une chaise vint à la rescousse de son postérieur. Elle était bouche bée.
Le reste de l’audience questionnait l’évènement. Fleur suait. Abondamment.
Après plusieurs secondes, Minerva se râcla la gorge et fit apparaître un whisky de sa réserve que la veela avala cul sec, sans cérémonie.
-Bien, maintenant que tout le monde a pu constater que même une veela peut perdre ses moyens, pouvez-vous nous éclairer, Leader? Car, à l’évidence, vous connaissez notre intrus.
Fleur ne daigna pas lui accorder de l’attention et lança un sort informulé et sans baguette pour libérer la figure mystérieuse. Un geste irrespectueux du point de vue des british. On était dans le bureau de la directrice de Poudlard quand même. Et c’était elle qui était à l’origine de l’immobilisation. Mais Minerva se contenta de suivre Fleur des yeux qui s’était levée et s’était approchée de l’ado qui la regardait comme prise la main dans le sac.
-Hum… Bonjour maman.
-Hein ?! crièrent les autres sans dignité.
Fleur était toujours aussi perplexe mais elle semblait également émue et soulagée.
-Bonjour, dit-elle d’une voix douce. Comment dois-je t’appeler?
-Parce que tu ne connais pas le nom de ta fille, s’offusqua Hermione.
Le jeune veela baissa les yeux.
-Je n’ai pas de fille. Enfin, pas encore. Mais je découvre que le futur m’offrira cette joie.
-Le futur ?
-Je m’appelle Rose. Rose Minerva Harriette Jean Delacour. Bonjour mum, compléta la jeune veela en souriant faiblement à Hermione.
-Mum ?!
Hermione était stupéfiée et sa magie eut comme le hoquet. Harry était blanc. Minerva tremblait. Rogue, dans son tableau, curieux. Dumbledore, aussi dans son tableau, s’était réveillée et souriait derrière ses lunettes en demi-lune. Fleur tenait gentiment le menton de sa fille dans un main pour mieux découvrir ses traits.
-C’est impossible, murmura Hermione.
-Tu te souviens qu’Ollivander nous avait dit que dans le monde magique, on découvrirait que rien n’est impossible, contrecarra Harry.
-Jeune Rose, voulez-vous nous raconter ce qui vous amène dans notre temps ? intervint avec bienveillance Dumbledore.
Rose regarda ses mères et reçut un encouragement de Fleur.
-Je viens du futur. J’ai 14 ans et j’ai utilisé un retourneur de temps. Je suis la fille de Fleur Delacour et d’Hermione Granger.
-Impossible, s’embourbait Hermione.
-Miss Granger, Poudlard a reconnu votre signature magique et, avec un minimum d’imagination, vous réaliserez que cette veela est une copie conforme de la Leader. En plus fleurie, je vous l’accorde.
Et l’ancien directeur rigola de sa blague tandis que Rogue soupirait en constatant que même la mort ne l'empêchait pas de faire des vannes pourries.
Hermione, à son tour, vint aux côtés de la jeune veela laquelle se jeta à son cou pour la serrer contre elle. Hermione et Fleur se dévisagèrent et leurs magie s’associèrent pour apaiser leur fille. Car oui, Hermione ressentait ce qui lui échappait depuis le début, cet être était une extension d’elle. Quand Rose se fut calmé, Hermione semblait avoir repris ses esprits.
-Mais comment ? Fleur et moi nous nous détestons…
-Rectification, corrigea Dumbledore, vous détestez Miss Delacour. Miss Delacour en revanche vous aime d’une passion qui n’est décrite que dans les poèmes anciens.
-Pfff! souffla Hermione.
-Hum, Hermione ? intervint Harry. Si, c’est vrai. C’est toi qui hais Fleur. Sans raison d’ailleurs. Tu ne l’as jamais su car elle nous a interdit de te le dire (Fleur lui donna l’autorisation du regard) mais c’est elle qui t’a soignée après la manoir Malfoy. Elle a feint un mariage avec Bill car elle voulait combattre mais et surtout te protéger. Bill me l’a expliqué après leur divorce. Elle a tué Bellatrix car elle voulait s’assurer personnellement que plus jamais elle ne te ferait du mal. C’est son Clan qui sponsorise la bourse d’études qui t’a permis de faire tes deux masters. Et je soupçonne que cette bourse a été créée de toute pièce à ton attention.
Fleur acquiesça. Hermione semblait se rétrécir. Elle dévisagea la gagnante du Tournoi des trois sorciers, elle ne savait pas quoi dire.
-Granny Minerva m’a toujours raconté qu’elle avait presque dû te forcer à reconnaître ton amour pour maman tellement tu étais butée plus jeune. Bon, granny Appoline dit que ce fut de son fait mais… Oui, toutes les veelas savent que leur Leader consort aurait préféré avaler du pus de bubobulb plutôt que d’admettre avoir eu tort et déclarer sa flamme à maman.
-Granny ? s’offusqua Minerva. Ravie d’apprendre que je deviens grand-mère mais de là à m’apparenter à une vieille dame…
-Mum n’a pas su renverser les effets de son sort d’amnésie sur mes grands-parents maternels biologiques. Vous êtes devenues une famille après toutes les épreuves et mum a dit que vous étiez ma grand-mère.
-Et dans quelle maison…
-Je ne suis pas à Poudlard.
-Ah, heureusement, tu as suivi mes pas et est allée à Beauxbâtons et non dans ce piège vivant de château.
Comme pour confirmer et râler, le château trembla.
Ce qui sortit Hermione de sa stupeur. Elle regardait Fleur avec des yeux nouveaux. Pas encore amoureux mais curieux.
-Non, je ne suis pas chez Madame Maxime.
-Ne me dis pas Durmstrang!
-Non parrain, trop froid!
-Mais où ? voulait avoir la réponse Rogue.
-A l’IBM.
Silence.
-Oh! réagit Hermione. Un choix… surprenant, rigola-t-elle.
-L’IBM? Minerva réfléchissait. Ah! L’Institution belge de Magie ? A Bruxelles ?
-Oui! Rose était aux anges en pensant à son école.
-Mais pourquoi diable cet établissement ? s’étonna Fleur. Je ne juge pas la qualité mais je suis française, ta mère anglaise et, à l’évidence, une de tes grands-mères directrice d’une école de magie -dont elle a le bon sens de relever le niveau de sécurité.
Le château frissonna comme pour approuver.
-Parce que je refusais de porter l’uniforme! et l’IBM nous laisse nous habiller comme on veut et exprimer notre style!
Fleur scruta plus précisément sa fille, outre ses vêtements qu’elle estimait masculin, Rose avait un tatouage derrière le cou, des boucles d’oreilles et des mèches colorées roses relativement discrètes.
-En effet… je ne peux pas dire que j’approuve, souligna Fleur.
Ce qui sembla exaspérer la jeune veela qui s’éloigna d’elle furieuse et rejoignit Harry.
-Tu vois! quand je te dis qu’elle est insupportable! Que je n’ai rien à dire!
Harry se doutait que sa fillote faisait référence à des discussions échangées dans le futur mais tenta vaillamment d’endosser son rôle de parrain à l’écoute et lui fit la tape de la misère.
-Toi au moins, tu me comprends! et merci au fait de m’avoir prêté la cape.
Harry stoppa net sa tape de la misère et sentit le regard arctique de Fleur tenter de frigorifier son cœur sur place pour l’empêcher de battre et mener à sa mort -le garçon qui était finalement mort.
-Arry… le ton était mielleux, suave, mortel. La mort lui souriait. Je t’interdis formellement de prêter ta cape d'invisibilité à ma fille dans le futur si tu veux avoir un futur.
-Tu ne peux pas commander tout le monde maman! argh! Je te déteste!
Un coup de poignard n’aurait pas défiguré plus le magnifique visage de Fleur. Hermione sentant sa peine vint la réconforter.
-Rose, commença-t-elle, mesure tes mots stp. Et continue ton explication. Pourquoi as-tu voyagé dans le temps? Quel livre, quelle connaissance cherches-tu?
Rose défia la Leader du regard.
-Granny Minerva (Minerva marqua encore son désaccord) m’a raconté que durant la seconde guerre, Voldemort avait trouvé dans un livre de magie noire un moyen de détruire la veela dans notre être et de nous rendre humaine. Il craignait notre pouvoir. D’ailleurs pour ça qu’il voulait entre autre ta mort mum, car il savait que maman n’y survivrait pas et que le Clan serait affaibli. J’ai cherché ce livre et mémère Isabelle m’a relaté qu’il avait été détruit des collections à cette date précise, aujourd’hui. Donc, je suis revenue aujourd’hui pour mettre la main dessus avant sa destruction.
A nouveau, le silence. Et Fleur avait une larme à l'œil. Ce fut Rogue qui rompit l’instant.
-Jeune Rose, vous voulez détruire votre essence veela, votre vraie nature?
Rose hocha la tête.
-Mais pourquoi ? demanda effondrée Fleur.
-Parce que je ne veux pas être l'héritière que tu veux que je sois! La future Leader! Depuis ma naissance, tu contrôles mon existence dans ce but! Et maintenant que mum attend ma petite soeur, je peux enfin agir et me débarrasser de ce fardeau que tu m’as imposé sans me demander ce que je veux MOI faire de ma vie!
Rose avait hurlé ses mots et la fin de sa phrase s’était brisée en des larmes rondes, profondes et abondantes.
Minerva intervint et prit sa petite-fille dans ses bras pour la bercer.
-J’ai demandé à parrain de me prêter la cape pour m’infiltrer car je savais que vous aviez fait de même durant votre 1ère année pour trouver des informations sur Nicolas Flamel. Je n’avais pas anticipé que ma signature magique déclencherait l’alarme.
Et elle réfugia son visage dans l’étreinte de sa grand-mère.
-Mon enfant, commença celle-ci, le livre que tu as tenté de dérober ne permet pas la séparation de la veela de son vaisseau. Ce qu’il contient est l’unique moyen de tuer par la folie une veela. Une veela, tu le sais, sera toujours une veela tant qu’une de ses mères en est une, le sang ne se dilue pas. Ce moyen que tu cherches, ne t’aurait pas amenée à embrasser la condition humaine de ta mum. Il t’aurait emputée de ta quintessence et tu aurais doucement mais sûrement descendu aux enfers de ton esprit jusqu'à mourir d'être vide. Voldemort voulait cette formule. Et oui, le livre disparaitra aujourd’hui car je vais moi-même le détruire.
Fleur approuva. Mais surtout, elle couvait sa fille de sa magie comme d’une couverture douce et chaude. Hermione en fit de même. Rose se calma et s’endormit.
Dumbledore pleurait d’émotions, Rogui lui passa, exaspéré, un mouchoir.
Le lendemain, Rose rejoignit ses mères et sa granny. Après cet épisode, la château avait fourni une chambre à sa nouvelle protégée. Harry était reparti non sans avoir assuré Hermione et Fleur qu’il ne prêterait plus sa cape à sa fillote. Minerva avait pris congé. La prodige et la Leader eurent une longue discussion au sujet de leur future enfant et Hermione révisa son opinion sur la veela. Au grand bonheur de cette dernière qui n’avait jamais trouvé le courage de proposer un date à celle qui faisait vibrer son âme.
Rose embrassa ses mères et présenta ses excuses pour ses mots blessants. Minerva regardait la scène. Un détail manquait.
-Mon enfant, comment as-tu pu voyager dans le temps? Les retourneurs ont tous été détruits.
-Oh! Grâce à Winky!
Dumbledore affichait son air de -ah, encore une théorie qui se vérifie.
-Comment ça ?
-Winky est venue travailler chez les Delacour après la guerre. Sous contrat bien sûr. Je lui ai demandé de m’envoyer dans le temps, à cette époque.
Hermione réfléchissait à grande vitesse en vain. Fleur et Minerva étaient perdues. Ce fut Rogue qui apporta la réponse.
-La raison pour laquelle mon prédécesseur affiche un air suffisant c’est qu’il avait déjà émis cette possibilité : Kreattur avait ramené Régulus. Voldemort n’avait pas envisagé une seconde que les elfes de maison soient capables d’une plus grande magie que la sorcellerie. Ici, j’en déduis que Winky, liée à la Maison Delacour, a répondu à la demande faite par celle qu’elle considère sa maitresse. A l’évidence, les elfes peuvent défier le temps. Quelle puissance!
-Fascinant! murmura Hermione.
-Et donc, pour rentrer, tu dois…
-Winky! somma Rose.
L’elfe apparut, en excellente santé et bien habillée.
-Maitresse ? Que puis-je pour vous ?
-Je vais devoir rentrer dans mon temps. Mais avant, Rose se tourna vers ses mères, je tiens à m’excuser. Maman, j’ai fait une grosse bêtise et ça aurait pu me coûter cher. Mais maman, stp, à l’avenir, peux-tu essayer d’être plus relax ? De ne pas tout imposer ? Je ne suis pas toi.
Acheva Rose dans un murmure.
Fleur enlaça sa fille qui s’était tendue et se détendit doucement.
-Rose, pardonne-moi. Je constate que j’ai échoué à bien des égards te concernant. Bien que je sois effarée par le risque que tu t’apprêtais à prendre, c’est une leçon que je n’oublierai pas. C’est à moi de présenter des excuses car mon comportement à ton égard t’a poussée dans des retranchements impossibles. Retourne dans ton temps avec l’esprit tranquille, grâce à tout ceci, je sais que je dois devenir meilleure pour toi, pour ta mum et pour ta petite soeur à venir. Quand à ton héritage, oui, je veux que tu sois fière d’être veela mais je ne t’imposerai rien. Nous ne t’imposerons rien. Notre priorité est que tu sois heureuse.
Hermione rejoignit le tableau de famille.
-Va et à bientôt.
Rose les embrassa et essuya ses larmes.
-Winky ? Pouvons-nous rentrer stp?
Dans un éclair, les deux silhouettes disparurent.
Minerva sanglotait. Rogue soutenait, toujours exaspéré, un Dumbledore devenu torrent.
Hermione et Fleur n’avaient pas réalisé se tenir la main.