Jour 1 - handjobs - drarry
Harry s’était levé ce matin-là avec une gueule de bois carabinée. Exceptionnellement cette année, MacGonagall avait autorisé une fermeture du bal de Noël plus tardive, spécifiquement pour les huitième année.
Au-delà du couvre feu, tous étaient rentrés dans leurs dortoirs respectifs pour continuer la fête à l’aide de Whisky-pur-feu et de Cartes Explosives.
Des éclats de rire avaient résonné jusqu’au bout de la nuit à cause des Pouffsouffle, qui avaient estimé qu’il ne fallait pas déranger les plus jeunes de leur Maison à cause de la disposition des pièces, et qui avaient tenté de dormir dans les autres salles communes.
Ce matin était cependant un grand jour pour Harry, qui devait participer aux matchs de Quidditch amicaux inter-maisons. Durant deux jours consécutifs, toutes les maisons s’affronteraient, et bien entendu il fallait que les matchs commencent à un treize heures du matin bien matinal au goût de Harry.
Il avait ensuite fait tout le chemin jusqu’au terrain de Quidditch avec le sentiment qu’il n’allait pas aimer l’entraînement que leur capitaine leur réservait. Son poste d’Attrapeur lui était resté, même après la guerre, il avait simplement fallu qu’il fasse un peu de charme au nouveau capitaine de l’équipe, un deuxième année très robuste, parent éloigné d’Olivier Dubois.
Leur capitaine avait distribué à tous les huitième et septième année des potions contre la gueule de bois, au plus grand bonheur des joueurs.
Ensuite avait commencé un échauffement intensif sous les interjections virulentes de leur capitaine, émoustillé par l’idée de la victoire -personne n’avait vraiment osé lui rappeler que les matchs étaient amicaux.
Aujourd’hui, c’était l’équipe des Serpentard qui aurait trois matchs successifs contre Serdaigle, Poufssouffle, et enfin Gryffondor. Pour le lendemain, Serdaigle affronterait Poufssouffle et Gryffondor, et l’après-midi même Poufssouffle clôturerait les matchs en jouant contre Gryffondor.
Les gradins commencèrent à se remplir aux alentours de midi trente, et Harry était déjà descendu de son balais quand l’équipe de Serpentard sortit des vestiaires pour s’échauffer légèrement avant le début du match.
Alors que Harry se dirigeait vers les vestiaires, comme le reste de son équipe, il croisa les joueurs de Serpentard. Tous en tenue, ils suivaient leur capitaine. En queue de peloton se trouvait Malefoy, qui lui adressa un regard amusé, accompagné d’un clin d’oeil. Harry accéléra le pas.
Pendant que les autres équipes s’affrontaient, leur capitaine exigea d’eux qu’ils continuent à se faire des passes et à voler devant le château, pour rester échauffés. Tout en volant, Harry ne cessa de penser aux yeux de Malefoy. Ce n’était pas la première fois qu’il lui lançait ce genre de regard. Ce n’était pas la première fois qu’il avait des gestes envers lui, enfin, si Harry pouvait appeler cela des gestes.
Est-ce que Malefoy qui le branlait pouvait être considéré comme un "geste" ? Peut-être bien. Il n’irait peut-être pas demander à Hermione, tout de même.
L’après-midi se déroula lentement, rythmée par les éclats de voix en provenance du stade, et Harry réussit à se complaire dans la croyance que personne n’avait remarqué à quel point il était distrait, même quand leur Souaffle d’entraînement lui arriva en pleine face.
L’arrivée sur le terrain, plus tard dans l’après-midi, fut autant acclamée qu’huée : Serpentard avait gagné un match sur les deux qu’ils venaient de jouer.
Rapidement, les capitaines se serrèrent la main, et tout les pieds des joueurs quittèrent le sol.
Harry repéra très vite le vif d’or, mais attendit qu’un joueur rouge et or déconcentre l’autre Attrapeur. Oui, ce n’était qu’un Attrapeur comme un autre, pas Malefoy, qui avait ses doigts graciles enroulés si joliment autour de son- balai. Quand Harry réussit à chasser les idées qui flottaient dans son esprit, il se rendit compte que Malefoy aussi avait repéré le vif d’or – ça lui apprendrait à fantasmer sur ses mains autour de son…
Le blond arriva à sa hauteur et arrêta son fil de pensées.
– Alors, on rêvasse, Potter ? taquina le blond.
– La ferme Malefoy ! Grogna Harry en envoyant sa main dans sa direction, comme pour le faire tomber de son balai.
Mais le blond fut plus rapide et attrapa ses doigts, puis tira dessus. Harry, déséquilibré, bascula vers l’avant et eut du mal à se rattraper.
– Attention à ne pas tomber pour moi Potter ! lança la fouine en s’échappant sous les coups de sifflet de Madame Bibine.
S’ensuivit une course effrénée au Vif d’Or, mais aucun d’eux ne réussit à l’attraper, devancés par le score écrasant des Serpentard.
Le retour au vestiaire était sombre, mais Harry ne pouvait s’ôter une pensée de l’esprit. Qu’est-ce que le blond avait bien pu dire par là ?
Il attendit sagement que tout le monde soit habillé pour commencer à se diriger vers les douches, l’air de rien. Après s’être assuré que personne ne le suivait, il se dépêcha d’entrer dans la seule cabine encore occupée, par Malefoy, bien sûr. Il accrocha sa serviette à un portant, se retrouvant nu et fit face au blond, qui était lui aussi nu.
Baigné de vapeur d’eau chaude, il ne fit même pas semblant d’être pudique.
– Tu en as mis du temps, moi qui pensais que tu accourrais aussitôt que possible pour que je te suce.
Harry déglutit, déjà rouge. Draco avait le don pour le faire rougir de la sorte, avec ce genre de mots.
– Est-ce que tu peux arrêter de parler comme ça, s’il te plaît ?
– Pourquoi, tu veux que j’utilise ma bouche à autre chose, Potter ? questionna le blond en conjurant du shampoing dans le creux de sa paume.
– N-non, en fait, j’aurai aimé savoir ce que tu entendais par là, sur le terrain…
Le blond fit signe à Harry de venir avec lui sous le jet d’eau chaude, et entreprit de le savonner consciencieusement, même à des endroits qui n’avaient pas vraiment besoin d’être lavés, comme l’intérieur de ses cuisses, ou le bas de son dos.
– Je voulais dire que tu es très maladroit et qu’il suffirait d’un rien pour te mettre à genoux, dit-il avec un clin d’oeil, un de ceux qui avaient le don de faire trembler les jambes d’Harry. Maintenant tu vas arrêter de faire fonctionner ta jolie petite tête et tu vas juste me laisser profiter de ton corps, ordonna-t-il en poussant Harry contre le carrelage froid.
– Opportuniste… attaqua Harry, mais le coeur n’y était pas.
Il ferma les yeux et laissa les mains du blond glisser le long de son corps, aidées par l’eau et le savon. Rapidement, il sentit une main sur son sexe et laissa échapper un soupir chaud, rapidement englouti par les lèvres du blond.
Il se noya dans le baiser, sa chaleur, sa lenteur, alors que la main sur son sexe s’évertuait à l’exciter.
Il quitta les lèvres qui le dévoraient pour se jeter sur le coup de Malefoy dans une tentative désespérée de le marquer. La main entre ses cuisses s’activa pour le faire durcir.
Le sentiment chaud d’excitation dans son ventre grandit quand il retira ses lèvres du cou pâle et qu’il y découvrir une belle marque violette. Draco utilisa aussitôt sa main libre pour saisir son menton et s’emparer de ses lèvres. Il glissa sa langue entre ses lèvres, sans lui laisser une seule seconde pour respirer alors que son autre main s’activait déjà à une vitesse frénétique.
Harry gémit contre les lèvres du blond, et attrapa une poignée de mèches pour approfondir le baiser.
– Mal- Draco-, réussit-il à haleter entre deux baisers.
Harry ferma les yeux et laissa sa tête reposer contre le carrelage froid, pendant que le blond léchait et suçait des marques le long de sa gorge. Sa main s’activait se plus en plus rapidement sur sa queue et Harry n’arrivait plus bien à réfléchir.
Il serra son poing dans les cheveux du blond, qui mordit son cou en réponse.
– D-draco, je vais-
Draco glissa sa main entre ses cuisses pour tirer sur ses couilles, fort.
– Ha !
Draco continua de le branler doucement pendant qu’il jouissait, jusqu’à le lâcher quand il couina d’inconfort.
– J’oublie à chaque fois à quel point c’est bon quand c’est toi.
Le blond lui adressa un grand sourire.
– C’est normal, je suis le meilleur.
Harry éclata de rire et l’embrassa.