
Chapter 4
Les jours qui suivirent furent pour Aster une succession de moments suspendus, d’émotions contradictoires. L'attention soudaine de Blaise et Théo ne faisait qu'ajouter à sa confusion. Après l'avoir ignoré pendant des années, ils semblaient désormais déterminés à se rapprocher de lui. Leurs regards insistants, leurs sourires ambigus, leurs paroles à double sens… tout cela le troublait, l'intriguait, l'effrayait. Était-ce une simple coïncidence, ou y avait-il un but caché derrière cette soudaine sollicitude ?
Il se sentait comme un papillon de nuit attiré par la flamme, conscient du danger, mais incapable de résister à l’appel. Une part de lui désirait ardemment se laisser consumer, se fondre dans la chaleur de leur présence, tandis qu’une autre, plus prudente, le mettait en garde contre les brûlures, contre les illusions, contre la douleur inévitable du rejet. Il se réfugiait derrière un masque de sarcasme, de froideur, espérant ainsi se protéger de leurs avances, de ses propres sentiments.
Un après-midi, alors qu'il était assis seul à la bibliothèque, plongé dans un ouvrage complexe sur les runes anciennes, il sentit une présence se rapprocher. Il leva les yeux et vit Blaise se tenir devant lui, un sourire énigmatique aux lèvres.
La lumière des vitraux filtrait à travers les hautes fenêtres gothiques, illuminant le visage de Blaise, mettant en valeur ses traits ciselés et la lueur intense de ses yeux noirs. Il portait sa tunique de Serpentard avec son élégance habituelle, une aura de confiance et de pouvoir qui irradiait de lui. Aster sentit son cœur battre plus vite, un mélange d’appréhension et d’excitation le parcourant.
"Je peux m’asseoir ?" demanda Blaise, sa voix douce et suave, un murmure qui semblait vibrer dans l'air.
Aster hésita un instant, déchiré entre l'envie de le repousser et le désir secret de le garder près de lui. "Libre à toi," répondit-il finalement, sa voix plus froide qu'il ne l'aurait voulu, trahissant sa nervosité.
Blaise sourit, ignorant son apparente hostilité. Il s’assit à côté de lui, si près qu'Aster sentit la chaleur de son corps, le parfum subtil de sa cologne, l'envelopper comme une seconde peau.
"Tu travailles dur," remarqua Blaise, jetant un coup d’œil au livre ouvert devant Aster. "Les runes anciennes… un sujet fascinant. Mais… peut-être un peu trop… austère pour un après-midi d’automne, non ?"
Aster haussa les épaules, sans répondre. Il fixa son regard sur les pages de son livre, essayant de se concentrer sur les symboles complexes qui défilaient devant ses yeux, mais la présence de Blaise à ses côtés perturbait sa concentration, troublait ses sens.
"Tu sais, Aster," poursuivit Blaise, sa voix basse et persuasive, un murmure qui semblait glisser sur la peau d’Aster comme une caresse. "Parfois, il est bon de… s’évader un peu. De laisser de côté les livres et les études… et de se concentrer sur… d’autres plaisirs."
Il se pencha légèrement vers Aster, son souffle chaud caressant son oreille. "N'as-tu jamais ressenti… le besoin de… t'amuser un peu, Aster ?"
La question de Blaise, murmurée à son oreille d’une voix chaude et suggestive, fit l’effet d’une décharge électrique sur Aster. Il se raidit, son corps parcouru d’un frisson. Amuser ? Qu’est-ce que Blaise voulait dire par là ? Son esprit, habituellement si vif et acéré, semblait soudain embrumé, incapable de décrypter le sens caché de ses paroles.
Il leva les yeux vers Blaise, le fixant d’un regard interrogateur. "S’amuser ?" répéta-t-il, sa voix légèrement tremblante. "Je… je ne comprends pas."
Blaise sourit, un sourire ambigu qui fit battre le cœur d’Aster plus vite. "Ne joue pas les innocents, Aster," murmura-t-il, son souffle chaud caressant la joue d’Aster. "Je sais que tu n’es pas aussi… austère… que tu veux bien le paraître."
Il glissa une main sur le bras d'Aster, ses doigts effleurant sa peau à travers la fine soie de sa chemise. Aster retira son bras brusquement, comme s'il s'était brûlé. Le contact, aussi léger soit-il, avait déclenché en lui une vague de chaleur incontrôlable.
"Je ne joue aucun rôle, Zabini," répondit-il froidement, essayant de masquer son trouble. "Et je te prierais de… me laisser travailler."
Blaise ne se laissa pas démonter. Il se pencha plus près, son regard noir fixé sur celui d’Aster avec une intensité qui le troubla. "Travailler ?" répéta-t-il, sa voix empreinte d’une ironie à peine voilée. "Vraiment ? C’est ce que tu appelles travailler, Aster ? Être enfermé dans cette bibliothèque un samedi après-midi, en plein hiver, alors que dehors, la neige tombe et que le château est plein de… possibilités ?"
Il marqua une pause, laissant ses paroles résonner dans l'air silencieux de la bibliothèque. La neige, en effet, tombait à gros flocons derrière les hautes fenêtres, transformant le paysage en un tableau féérique. Aster, malgré lui, se laissa envahir par la magie de l'instant, par la beauté froide et silencieuse de l'hiver.
"Quelles possibilités ?" demanda-t-il, sa voix à peine audible, trahissant sa curiosité malgré lui.
Blaise sourit, un sourire triomphant. Il avait senti la résistance d'Aster faiblir. "Des possibilités… infinies," murmura-t-il, sa voix devenant plus rauque, plus intime. "Des possibilités… que nous pourrions explorer… ensemble. Théo, toi… et moi."
Il posa sa main sur la main d'Aster, cette fois-ci laissant ses doigts s'attarder sur sa peau, les caressant doucement. "N’aie pas peur, Aster," murmura-t-il. "Laisse-toi tenter… par le plaisir.”
La question de Blaise, murmurée à son oreille d’une voix chaude et suggestive, fit l’effet d’une décharge électrique sur Aster. Il se raidit, son corps parcouru d’un frisson. Amuser ? Qu’est-ce que Blaise voulait dire par là ? Son esprit, habituellement si vif et acéré, semblait soudain embrumé, incapable de décrypter le sens caché de ses paroles.
Il leva les yeux vers Blaise, le fixant d’un regard interrogateur. "S’amuser ?" répéta-t-il, sa voix légèrement tremblante. "Je… je ne comprends pas."
Blaise sourit, un sourire ambigu qui fit battre le cœur d’Aster plus vite. "Ne joue pas les innocents, Aster," murmura-t-il, son souffle chaud caressant la joue d’Aster. "Je sais que tu n’es pas aussi… austère… que tu veux bien le paraître."
Il glissa une main sur le bras d'Aster, ses doigts effleurant sa peau à travers la fine soie de sa chemise. Aster retira son bras brusquement, comme s'il s'était brûlé. Le contact, aussi léger soit-il, avait déclenché en lui une vague de chaleur incontrôlable.
"Je ne joue aucun rôle, Zabini," répondit-il froidement, essayant de masquer son trouble. "Et je te prierais de… me laisser travailler."
Blaise ne se laissa pas démonter. Il se pencha plus près, son regard noir fixé sur celui d’Aster avec une intensité qui le troubla. "Travailler ?" répéta-t-il, sa voix empreinte d’une ironie à peine voilée. "Vraiment ? C’est ce que tu appelles travailler, Aster ? Être enfermé dans cette bibliothèque un samedi après-midi, en plein hiver, alors que dehors, la neige tombe et que le château est plein de… possibilités ?"
Il marqua une pause, laissant ses paroles résonner dans l'air silencieux de la bibliothèque. La neige, en effet, tombait à gros flocons derrière les hautes fenêtres, transformant le paysage en un tableau féérique. Aster, malgré lui, se laissa envahir par la magie de l'instant, par la beauté froide et silencieuse de l'hiver.
"Quelles possibilités ?" demanda-t-il, sa voix à peine audible, trahissant sa curiosité malgré lui.
Blaise sourit, un sourire triomphant. Il avait senti la résistance d'Aster faiblir. "Des possibilités… infinies," murmura-t-il, sa voix devenant plus rauque, plus intime. "Des possibilités… que nous pourrions explorer… ensemble. Théo, toi… et moi."
Il posa sa main sur la main d'Aster, cette fois-ci laissant ses doigts s'attarder sur sa peau, les caressant doucement. "N’aie pas peur, Aster," murmura-t-il. "Laisse-toi tenter… par le plaisir."
La main de Blaise sur la sienne, chaude et ferme, déclencha chez Aster un tourbillon d’émotions contradictoires. Le contact, à la fois doux et possessif, éveilla en lui un désir brûlant, une envie irrésistible de se rapprocher, de se laisser envelopper par la présence de Blaise. Mais en même temps, une voix intérieure le mettait en garde, lui rappelant la douleur de ses années d’amour silencieux, la frustration de n’être vu que comme une ombre, un être insignifiant aux yeux de ceux qu’il désirait tant.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi Blaise et Théo ne lui montraient-ils de l’intérêt que maintenant, après sa transformation, après qu’il ait enfin osé s’affirmer, montrer sa vraie nature ? Était-ce sincère, ou n’était-ce qu’un jeu cruel, une façon de se divertir aux dépens de sa vulnérabilité ?
Il retira sa main brusquement, le contact de la peau de Blaise lui brûlant soudain comme du feu. "Plaisir ?" répéta-t-il, sa voix rauque, empreinte d’une amertume à peine voilée. "De quel plaisir parles-tu, Zabini ? Celui de se moquer de moi ? De me jeter quelques miettes d’attention maintenant que j’ai enfin… changé ?"
Blaise le regarda, surpris par la véhémence de sa réaction. "Se moquer de toi ?" répéta-t-il, l’air sincèrement interloqué. "Mais pas du tout, Aster. Pourquoi penserais-tu ça ?"
"Pourquoi ?" rétorqua Aster, son regard émeraude lançant des éclairs. "Parce que pendant des années, vous m’avez ignoré. Vous ne m’avez jamais adressé la parole, vous ne m’avez jamais… vu. Et maintenant, soudain, vous vous intéressez à moi. Pourquoi ? Parce que je ne suis plus l’ombre timide et effacée que j’étais avant ? Parce que j’ai enfin osé montrer qui je suis vraiment ?"
Il se leva brusquement, renversant sa chaise dans un grand fracas. Les quelques élèves présents dans la bibliothèque levèrent la tête, surpris par le bruit. Aster ignora leurs regards curieux. Il était trop en colère, trop blessé, pour se soucier des convenances.
"Tu te trompes, Aster," dit Blaise, sa voix douce et calme, contrastant avec la fureur qui bouillonnait en Aster. "Nous ne nous moquons pas de toi. Au contraire… nous t’admirons. Ta force, ton courage… ta beauté."
Il se leva à son tour et s’approcha d’Aster, tendant la main vers lui. "Laisse-nous te montrer, Aster," murmura-t-il. "Laisse-nous te montrer… ce que tu peux devenir… avec nous."
La main tendue de Blaise, si proche, si tentante, semblait irradier une chaleur qui se propageait à travers tout le corps d'Aster. Ses paroles, douces et persuasives, résonnaient en lui comme une promesse, un appel irrésistible. Une part de lui, affamée d’affection, de reconnaissance, voulait se jeter dans ses bras, accepter cette offre qui semblait ouvrir la porte à un monde nouveau, un monde de plaisir et de partage.
Mais la blessure de ses années d’isolement, la peur du rejet, étaient encore trop vives. Il hésita, déchiré entre l’espoir et la méfiance, le désir et la prudence. Pouvait-il vraiment leur faire confiance ? Étaient-ils sincères, ou n’était-ce qu’un jeu cruel, une façon de se divertir à ses dépens ?
Il recula d’un pas, écartant la main de Blaise d’un geste brusque. "Me montrer ?" répéta-t-il, sa voix rauque, empreinte d’une amertume persistante. "Montrer quoi ? Que vous pouvez me manipuler aussi facilement que tous les autres ? Que je ne suis qu’un jouet entre vos mains ?"
Blaise laissa retomber sa main, son visage exprimant une surprise mélangée de… déception ? "Manipuler ?" répéta-t-il, l’air incrédule. "Mais pourquoi dirais-tu une chose pareille, Aster ? Nous voulons juste… t’aider. Te montrer… ce que tu peux devenir."
"M’aider ?" rétorqua Aster, un rire sarcastique s’échappant de ses lèvres. "Vous m’aidez ? En profitant de ma… vulnérabilité ? En jouant avec mes sentiments ?"
"Vulnérabilité ?" Blaise fit un pas vers lui, son regard noir fixé sur celui d’Aster avec une intensité qui le troubla. "Tu te trompes, Aster. Tu n’es pas vulnérable. Tu es… fort. Puissant. Et… terriblement attirant."
Il s’arrêta à quelques centimètres d’Aster, si près qu’il pouvait sentir la chaleur de son corps, l’odeur enivrante de son parfum. "Ne te cache pas derrière cette colère, Aster," murmura-t-il, sa voix basse et envoûtante. "Laisse-nous te montrer… ce que tu peux ressentir… avec nous."
Il tendit à nouveau la main, ses doigts effleurant la joue d’Aster. "Fais-nous confiance," ajouta-t-il, sa voix à peine audible.
Le contact de la main de Blaise sur sa peau fit frissonner Aster. La chaleur qui émanait de lui, l'intensité de son regard, le troublaient profondément. Il voulait résister, se protéger, mais ses défenses s'effritaient peu à peu, rongées par le désir et l'espoir.
Le temps sembla se figer autour d’Aster. Le silence de la bibliothèque, habituellement apaisant, résonnait maintenant d’une tension palpable, d’une électricité qui crépitait entre lui et Blaise. La main de ce dernier, posée sur sa joue, brûlait comme une flamme, attirant irrésistiblement son regard vers les yeux noirs et intenses qui le fixaient.
Une lutte intérieure faisait rage en Aster. La peur du rejet, la méfiance accumulée pendant des années, s’opposaient à un désir profond, une soif d’affection et de reconnaissance qu’il avait longtemps réprimée. Les paroles de Blaise, douces et persuasives, résonnaient en lui comme une promesse, un appel à se libérer de ses chaînes, à s’abandonner à l’inconnu.
Il ferma les yeux, prenant une profonde inspiration. L’odeur enivrante du parfum de Blaise l’enveloppait, troublant ses sens, affaiblissant ses dernières résistances. Il sentait la main de Blaise se déplacer lentement, caressant sa joue, son cou, ses cheveux. Le contact, à la fois doux et possessif, éveillait en lui un désir brûlant, une envie irrésistible de se rapprocher, de se laisser envelopper par sa chaleur.
Il ouvrit les yeux, son regard émeraude plongeant dans celui de Blaise. Il y lut une sincérité qu’il n’avait jamais vue auparavant, une tendresse qui le toucha au plus profond de son être. La peur commença à se dissiper, remplacée par une curiosité naissante, une envie de se laisser guider, de découvrir ce que l’avenir lui réservait.
Il ne répondit pas aux paroles de Blaise, mais son silence était plus éloquent que n’importe quel mot. Il se pencha légèrement vers lui, laissant la main de Blaise se poser sur sa nuque, l’attirant doucement vers lui.
Leurs lèvres se frôlèrent, un contact léger et hesitant, comme le battement d’ailes d’un papillon.