Potter Luck strikes again, for better or worse?

Harry Potter - J. K. Rowling
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Potter Luck strikes again, for better or worse?
Summary
Harry ne survit pas à la bataille finale de Poudlard. Un Mangemort vengeur le tue juste après qu'il est tué l'autre con de sorcier noir sans nez. Harry pensait qu'il pouvait se reposer auprès de sa famille après une vie très mouvementée. C'était sans compter sur l'aide (lire: forçage) de la Mort en personne et un cadeau de la grand-mère de celle-ci.Il se retrouve donc avec sa famille, celle dont il a toujours rêvé, a passer une nouvelle vie, tous ensemble cette fois.Le hic?Ils sont en 1934.Merci la Mort.

Chapter 1

Harry observait le plafond blanc sans fin de l’après vie.

“Tu vas vraiment rester là comme ça?” Ricana la Mort a ses côtés tandis qu'il était étendu par terre, en étoile. 

Il ne savait pas combien de temps il avait passé dans cette position mais avant cela, il s'était fait tuer, juste après avoir eu la baguette de Sureau entre ses doigts par un Mangemort ayant voulu venger son Seigneur. Il avait froncé les sourcils alors que le sortilège de la mort le frappait et qu’il s'était vu par terre, ses amis se précipitant vers son corps, inerte. Il avait aussi rigolé quand la Mort l’avait accueilli dans ce qui ressemblait à une version blanche du quai 9¾ de King’s Cross. 

 

“Pourquoi pas? Rien ni personne ne m’attend.”

 

Au début, il avait paniqué en pensant à ceux qu'il avait laissés derrière lui. Ceux qui, comme Ron ou Hermione, devront naviguer dans le monde des adultes sans lui. Ensuite Harry avait pensé à sa famille déjà morte: Sirius et ses parents. Il avait espéré d’enfin les rejoindre. Puis la Mort lui avait annoncé son statut de maître de la Mort. Un statut qui lui interdisait de rejoindre les âmes mortes. Il avait des options mais rejoindre les morts n'en faisait pas partie. 

 

“Mamie n’aime pas que tu sois dépressif.” Harry ricana en entendant le surnom que la Mort donnait à l'entité que représentait la magie. “Elle t’adore, tu sais?”

 

“Mamie, sérieusement? Tu n'as pas trouvé mieux pour surnommer la Magie?” Renifla-t-il. 

 

“Elle aime bien ce surnom. Mais rien ne me fera changer de sujet, petit maître. Il faut que tu te ressaisisses.” 

Harry ne répondit rien. Il était épuisé.

Il avait joué le petit soldat pour Dumbledore, une marionnette pour les journaux, la copie de son père pour son parrain et un adversaire de 17 ans pour Voldemort. Il était mort avant de pouvoir même fêter son 18eme anniversaire. 

Quel pathétique enfant il faisait. Sa vie, s’il qualifiait cela d’une vie (17 ans était une enfance, pas une vie), avait été rempli de désastres, de problèmes dont il n'avait jamais vu le bout. Il avait même entendu dire qu’il avait une place au Magenmagot et que les Potter étaient une famille extrêmement respectée par tout le monde. 

Merlin, il avait raté énormément de choses sur sa famille, son héritage, ce qui restait de ses parents. Une partie de lui, ce qui le définissait, avait été définitivement perdu lors de la mort de ses parents. 

Mais qu'aurait-il pu faire? Voldemort l’avait dans sa ligne de tir. 

Et dans sa plus grande grâce, Dumbledore avait fait confiance à une famille moldue pour l'éduquer à la magie tout en le protégeant des menaces magiques. Une chose qu’Harry savait que Dumbledore n’avait jamais eu aucun contrôle dessus. Par la barbe de Merlin, ce n'était pas avec ses robes extravagantes qu’il allait se fondre chez eux. 

Comment Dumbledore, un des sorciers les plus puissants de son époque, avait-il pu penser que les moldus, faibles et innocents comme le décrivaient les rares cours sur les moldus, ne pouvait pas faire autant preuve de cruauté envers un enfant, qui au passage était Celui-Qui-A-Survécu? Méconnaissance. 

 

La méconnaissance d’un sujet menait à la peur. La peur de l’inconnu. Si les sorciers étaient cachés, ce n'était pas par orgueil ou ego, comme les sang-purs pouvaient le laisser croire, mais par peur. Peur d'être tuer jusqu’au dernier, peur que la magie n’existe plus, peur que leurs traditions s'éteignent à cause des nés-moldus. 

 

Si son oncle et sa tante l’avait autant maltraite, c’était par peur. Car la magie n'était pas explicable par la science. 

La méconnaissance de tout menait à des fautes. Dumbledore pensait surement que sa tante l’avait bien accueillis. Bien sûr, qu’elle allait s’occuper d’un enfant apparu sur le bas de sa porte. Pff, que c’en était ridicule.

Bon… Peut-être que le monde magique trouverait cela normal mais pas le monde dépourvu de magie. C'était pour cela que les né-moldus avaient des problèmes avec leurs parents. Il suffisait de prendre le cas d’Hermione. Elle avait littéralement fait oublier son existence à ses parents parce qu’elle ne les voulait pas dans le conflit magique. Merlin, si le monde moldu était au courant de leurs problèmes, peut-être qu’il aurait vécu une vie tranquille avec ses parents… Ils n’auraient sûrement pas demandé à des étudiants de jouer les héros. 

 

Une voix le sortit de ses pensées, “Je crois que tu réfléchis trop, petit maître…”

 

Harry fusilla du regard la Mort qui d’ailleurs ressemble à un Détraqueur avec un corps humain. C'était bizarre pour lui de fusiller un visage qui était caché par une capuche. 

La Mort lui répondit par un sourire. Cependant il s'effaça rapidement et Harry sentit que la Mort fronçait des sourcils. 

Harry sentit une force légère, comme un vent, le caresser. Quelques secondes après, il observa la Mort tressaillir d’un seul coup, le vent disparut aussitôt la réaction. 

La Mort souffla, “Je crois que Mamie t’aime vraiment trop. Elle vient de me demander de te donner ta famille.”

 

“Ma famille?” bégaya-t–il. Venait-il de voir la Mort trembler? Qu’est-ce que la Mort voulait dire? “Mais co-...?” Harry se redressa sur ses coudes. 

La Mort ne perdit pas de temps. D’un claquement de doigts, la Mort fit apparaître cinq personnes. Dont quatre qu’Harry pouvait facilement qualifier de famille: ses parents, Lily Potter et James Potter, Remus Lupin et Sirius Black.

La dernière personne était sans aucun doute Regulus Black. Il ressemblait énormément à Sirius. Ils restèrent bouche-bée devant Harry et la Mort. Harry ne savait pas trop lequel des deux ils étaient le plus déconcerté. 

 

Ce fut Sirius qui brisa l'épais silence, “Ha-...Harry?” l’ancien détenu était exactement comme dans ses souvenirs, il portait les mêmes vêtements. 

 

Harry haleta, “Padfoot…” Son parrain se précipita à ses côtés. Il le prit dans ses bras et Harry rendit la pareille tremblant dans l'étreinte alors que son parrain les redressait. 

 

Elle prit fin quand la Mort parla, “Je vais vous laisser quelques minutes seul, profitez-en.” Et la Mort disparut aussi vite qu’au début. 

Personne ne prononça un mot. Ce qui permit à Harry d’observer les autres personnes. Ses parents ressemblaient aux photos qu’on lui avait donné. Regulus avait l’air d’avoir son âge. Mais son regard perçant le trahissait, il était beaucoup trop vieux pour un corps si jeune. Remus était comme à son habitude. 

Attendez. Remus? 

Mais il était… vivant. Pas vrai? 

“Remus.” Les yeux de son ancien professeur se tournèrent vers lui, au lieu de regarder Sirius, “Tu… Tu es mort?” Le loup-garou le regarda d’une tristesse qui parlait d’elle-même. “Depuis quand…?” 

 

Il avait visiblement du mal à répondre, “J’ai réussi à voir Nagini mourir…” 

 

“Oh.” 

 

“Harry.” Coupa Sirius en sortant du câlin, “Ce n'est pas de ta faute. Et puis maintenant tu es avec nous!”

 

Regulus Black roula des yeux, “Imbécile, tu n'as pas entendu ce que la Mort a dit, n’est-ce pas Sirius?” Il croisa ses bras. “Harry est évidemment la personne dont la Mort parlait.” Le frère de Sirius avait un masque, comme Malfoy remarqua Harry, mais ses yeux le trahissaient une nouvelle fois. Harry pouvait y voir de la culpabilité et de la tristesse. “Il ne pourra pas rester avec nous.”

“Je sais, Reggie, je sais.” grommela Sirius mais pensa rapidement positif, “s’il y a bien quelqu’un qui peut devenir le maître de la Mort, c’est toi, Harry.” Son parrain lui refit un rapide câlin avant de se remettre sur pattes.


“Je suis réellement devenu le maître de la Mort?”  Demanda Harry acceptant la main qu’il lui proposait.

Les quatre autres personnes hochèrent de la tête. “Oui, Harry, tu as réuni les trois reliques et tu es un Peverell.” commença son père. 

Harry comprit pourquoi énormément de gens le prenait pour une copie de son père, dont Sirius, leur ressemblance était frappante. A part les yeux, ils étaient sans aucun doute père et fils. 

“Qu’est-ce que le fait d'être un Peverell à voir avec ça?” Il nota d’un mouvement de l'œil que sa mère prenait soin de s’approcher calmement. 

 

“Eh bien, d’abord nous sommes les descendants d’Ignotus Peverell, celui qui avait demandé la cape d'invisibilité à la Mort. Et nous sommes des nécromanciens, les sorciers les plus proches de la Mort.” répondu son père qui s'arrêta juste devant lui. 

Harry ne savait pas trop comment réagir. D’un côté, il avait enfin ce qu’il avait toujours voulu: rencontrer ses parents. De l’autre, il ne les connaissait pas. Et s’il le détestait pour ce qu’il était devenu? Et s’ils étaient énervés pour avoir perdu leur héritage?

 

“Tu réfléchis trop Harry.” Dit sa mère en l'enlaçant. Son père suivit quand il trembla. 

Harry sentit un barrage en lui se briser. Il laissa ses larmes tomber, il était fatigué d’essayer de faire semblant. 

Toutes ces années sans parents, sans famille. Les Weasley l'avaient accueilli mais ce n'était pas pareil. Molly et Arthur ne pouvaient pas remplacer le trou en lui qui réclamait ses parents. Une cette curiosité et envie de les rencontrer le submergeait. Si Molly l’avait accueillis des années plus tôt, avant qu’il n’aille chez sa tante, peut-être qu’il n’aurait jamais eu ce trou. 

Il avait des parents, ces fameux parents dont il avait tant entendu parler. Il avait tellement rencontré de personnes qui lui parlaient d’eux qu’il avait bêtement espéré.

 

“Harry.” Sa mère l’embrassa sur le front, “Tu as fait ce qu’il fallait.” Le rassura-t-elle. “Ce n'était pas de ta faute.”

 

“Je savais qu’il fallait se méfier de Dumbledore.” grommela son père, alors que le frère de Sirius retorquait: “Tais-toi imbécile, profite du moment.”

 

“Laissez-nous de la place.” Dit Remus en reniflant. Sirius et lui vinrent dans le câlin. 

 

James brisa le premier, “On a plein de choses à te dire, Harry.”  

 

Harry renifla a l’annonce du conversation pas forcément sympa mais importante. “Ouais…” 

 

“Bon. Alors les fantômes peuvent voir leurs descendants grandir.”

 

Il se frotta les yeux, peu sûr de ce qu’il voulait dire, “Euh… c’est-a-dire?” 

 

“On t’a vu grandir, Harry.” Son père passa une main dans ses cheveux. Sirius acquiesça. “Tu ne nous connaît pas mais nous savons tout sur toi.”

 

Sa mère reprit la parole avec une grande inspiration, “Et j’ai une chose à changer. Tu ne t’appelles pas Harry.” Elle lui caressa la joue, “Tu es Harrison James Potter-Black.”

 

Le cerveau d’Harry se figea. Harrison? Son prénom n’avait jamais été Harry? Ce n'était qu’un surnom? Il voulut parler de son prénom mais tout ce qui sortit fut: “Black?”

 

“Oui. C’est compliqué mais tu as deux pères. Cet imbécile.” Sa mère montra son père. “Et l’autre imbécile.” Elle pointa Regulus Black. 

 

Harry..-Harrison, bafouillis, “Mais… tu n’es pas mort avant ma naissance?” 

 

Sirius entra dans la conversation, “Je veux aussi savoir.” 

 

Regulus toussa, gêné, “J’ai peut-être donné une fiole de mon sang à Lily…”

 

“Quand?” Harry savait qu’il était mort au même âge que lui, comment avait-il pu avoir le temps? Est-ce que sa mère sous-entendait qu’elle aimait deux hommes? Son père ne semblait pas avoir de problème avec ça… était-ce ce qu'Hermione appelait une relation polyamoureuse?

“euh…” Son visage rougit, “Avant qu’elle n’obtienne son diplôme.” 

 

James écarquilla les yeux vers sa mère, “TU AVAIS LA FIOLE DEPUIS TOUT CE TEMPS?!” Son père avait l’air d'être choqué de la durée et non de sa tricherie… Était-ce que Luna avait appelé un trouple? Il devait définitivement faire des recherches. 

 

“Eh bien maintenant je comprends comment et pourquoi Harry ressemble à un Black.” Ricana Remus. 

Harry n’en revenait pas. Regulus Black était son père? Mais cela voulait dire que Sirius était son oncle biologique? Merlin… il avait un deuxième père… Il devait vraiment penser à revoir son arbre généalogique. 

Harry cligna des yeux plusieurs fois. “Eh bien… c’est des gros changement je suppose?” Il ne savait pas trop quoi dire. Les nouvelles informations étaient énormes. 

 

La Mort réapparut à son signal. “Es-tu prêt à entendre tes options?” Sa famille tressaillit. Si les regards pouvaient tuer, la Mort serait écrasé par terre avec le regard que sa mère lui donnait. “vous aurez le temps de parler plus tard, mamie est plutôt impatiente.” la Mort se ficha du regard apparemment. Il claqua des doigts deux fois et les fantômes disparurent. 


“Bien.” La mort se tourna vers lui, “Soit je te renvoie à une époque lointaine avec ta famille pour arrêter les Seigneurs des Ténèbres et Dumbledore pour sauver le monde magique, soit tu restes à mes côtés. Que choisis-tu petit maître?”   

 

“Je n'ai pas vraiment le choix, n’est-ce pas?” la Mort sourit. “Oui, mais à une condition.”

La mort lui lança une vague de magie curieuse. “Es-tu un homme ou une femme?”

 

La Mort rigola instantanément. C'était assez bizarre de concilier un être tuant des gens à l'aide d’une faux et le sentiment de joie. “Et moi qui pensais que tu allais me demander de te donner une autre âme.” La Mort essuya ses larmes. “Je suis un homme, petit maître.” Il enleva sa capuche et d’un seul coup, la Mort avait les traits d’un visage d’homme. Des traits d’un homme de 40 ans, une peau olive, des yeux bleus ciel et de long cheveux rouges feux, encore plus long que ceux de Bill. 

 

“Est-ce que ca te va?” Demanda la Mort, la voix froide avait été remplacée par une plus chaude de vie, plus musicale. “Rares sont ceux qui me voient comme ça, petit maître.” Il sourit et d’un autre mouvement revint à son état initial.

“Maintenant revenons à nos moutons.” Sa famille réapparue, “J’ai modifié certaines choses pour que vous puissiez vous fondre dans le décor.” Harry hocha de la tête, essayant de retenir toutes les informations. “Je ne vais pas pouvoir vous renvoyer tous au même endroit. Chacun a un endroit différent de naissance. Les frères Black reviendront ensemble, tandis que toi, Lily et James iront au même endroit. Remus est une exception, il a des infos à découvrir.” 

 

Il fit apparaître une baguette exceptionnellement blanche. 

D’un geste de celle-ci, Harry s'évanouit. 

 

*

 

“Harry?” La voix de sa mère était étrangement apaisante. Il se redressa lentement. “Tu vas bien?” Sa mère était agenouillée à ses côtés. 

 

Il constata son environnement. C'était une magnifique pièce circulaire. Une énorme cheminée blanche gravée était encastrée juste devant lui. Avec sa mère, ils étaient entourés de canapé et de fauteuils aux couleurs rouges chaudes. Une table basse dorée était posée au milieu, juste derrière-lui. Il aperçut un énorme lustre suspendu au milieu du salon, comparable à ceux qu’on pouvait trouver dans les châteaux lors des visites quand il était encore à l'école moldue. A l'opposé de la cheminée, était ouverte une double porte en bois qui ouvrait sur un couloir rempli de portraits. Sur chaque pan de mur étaient disposés des tapis et des tableaux magnifiques. 

Si Harry devinait, ils étaient dans un salon. “Où sommes-nous?” 

 

Son père, assis à sa gauche répondu, “Nous sommes dans le Manoir caché des Peverell. Apparemment la Mort a pensé que ce serait drôle de refaire revivre une lignée perdue.” Il tenait un parchemin entre ses mains. “Allons à Gringotts.” 

 

Sa mère hocha de la tête, “oui, tu es prêt, Harry?” Elle le prit par le bras. Attendez il avait rétrécit? Sa mère n'était pas aussi grande dans l’au-delà. “J’ai rétréci? Et vous avez l’air plus vieux.”

 

“Si ce que la Mort a dit est vrai, alors moi, Lily, Regulus, Sirius et Remus avons environ 30 ans. Et tu as 15 ans.” Son père lui offrit un sourire comme faible excuse. 

 

“Super… Rappelez-moi de tuer la Mort…” grogna Harry avant de transplaner avec sa mère dans la zone de transplanage dans Gringotts. 

 

Il suivit ses parents devant un des gobelins où il n'y avait personne. “Bonjour, Mr Morglatch.” Son père lut la plaque qui se présentait à eux. “Ma famille et moi aimerions faire un test d'héritage comme preuve pour accéder a nos héritages.” C'était étrange de voir son père parler si distinctement. Enfin dans tous les cas, c'était bizarre. Il était censé être mort. 

 

Le gobelins les fixa de l'œil, derrière ses lunettes. Il tenait une plume dorée et ses doigts portaient de nombreuses bagues. “Très bien. Suivez-moi.” 

 

Morglatch les amena dans un bureau ou un autre gobelin travaillait. Le premier gobelins parla dans une autre langue. Le deuxième répondit et les dévisagea comme des mouches qui le dérangeaient de sa sieste. Morglatch quitta le bureau après leur petite conversation, fermant la porte en or massif derrière lui. 

“Je suis maître Varknok. Vous voulez tout faire un test d'héritage?” 

 

“C’est exact, maître Varknok.” dit poliment son père en s’inclinant légèrement. 

 

“Très bien.” Varknok claqua des doigts et trois parchemins apparut devant eux. “Veuillez poser 7 gouttes de votre sang chacun au centre.” Des dagues incrustées de perles, sûrement précieuses, leur furent présentées. “Vous devriez voir les résultats instantanément.”

 

Il imita ses parents en se taillant le bout de son pouce. Dès que son sang toucha le parchemin, celui-ci brilla en couleur dorée.

Et Harry vit son héritage.

 

Harrison Jameson Peverell

 

Naissance: 31 Octobre 1919

 

Pères: Jameson Fleamont Peverell & Regulus Arcturus Peverell (Black) 

Mère: Lilyan Jennalyn Peverell (Evans) 

 

Héritage du sang: 

La Très Noble et Plus Ancienne Maison des Peverell 

La Très Noble et Très Ancienne Maison des Black (présomptif) 

 

Héritage familial magique:

Fourchelangue(Peverell)

Necromancien (Peverell) 

 

Dominus mortis




Harry réfléchit quelques instants. Ok, au moins il savait déjà son vrai nom, son deuxième père et le fait qu'il était un nécromancien. Mais fourchelangue? N’était-ce pas une capacité qu’il partageait avec Voldemort parce qu’il était un Horcruxe? Cela venait des Peverell? Et “Dominus mortis” ne voulait pas dire Maître de la Mort en latin? Mais que foutait son statut sur son héritage? 

Les paroles du gobelin le tira de ses pensées. “Je vous félicite, Lord Peverell, lady Peverell et héritier Peverell.” Maître Varknok avait le parchemin de sa mère en main. “Allons nous occuper des bagues et des coffres, Si vous voulez bien me suivre.” 

 

Ils atterrirent dans un autre bureau, occupé par le maître gobelin qui gérait la maison Peverell; Maître Skreel. Celui-ci avait déjà préparé leur arrivée et dès que le maître Varknok les laissa tranquille, Skreel parla: 

“Les bagues des Seigneuries se sont divisées, c'est une première pour moi. Votre mari est déjà accepté par la magie.” Ses parents semblaient satisfaits de cette tournure. Harry nota qu’il n’y avait pas deux bagues mais trois bagues indiquant le statut de Seigneur et une quatrième, sûrement pour lui.  

Les chevalières étaient en or noir avec le blason de sa famille dessus. Le blason des Peverell était trois minces chouettes blanches placées en triangle, autour d’un serpent argenté se mangeant la queue formant un cercle, lui-même traversé au milieu par la silhouette de la baguette de sureau. C'était une version moins froide des reliques de la mort. 

La bague héritière était plus petite que les autres et elle s’adapta immédiatement à son doigt. La magie de sa famille le submergea de familiarité, comme si elle lui disait bienvenue à la maison. 

 

“Notre mari devrait arriver à Gringotts dans les jours suivants. Pourriez-vous lui donnez la bague?” Demanda gentiment sa mère en portant une main derrière son dos. 

Maître Skreel accepta mais son père ne lui laissa pas le temps, “J’aimerais aussi l’attendre pour gérer les finances de nos coffres.” 

Skreel se tendit aussitôt, “Si vous le voulez.” Les gobelins adoraient l'or, devoir attendre quelques jours de plus pour pouvoir parler d'argent, d'une Famille depuis longtemps cru perdu, devait être frustrant.